Tu exprimes ton ressenti, mais il semblerait que tu oublies que j’ai ressenti la même chose. Tu crois que cela a été simple d’encaisser que tu préférais reporter notre entrevue pour trainer avec cette bande de colocataires qui partage ton quotidien ? J’ai été rongé par la frustration toute la semaine, car je ne pouvais pas répondre positivement à tes invitations. Alors, oui, j’ai agis comme un con, mais c’est uniquement parce que j’étais blessé et rongé par la frustration et la colère. « Cela m’a fait mal également. » J’avoue simplement. Je ne donne pas plus de détails, mais je m’éloigne de la table pour pouvoir me tourner vers toi, t’offrir une étreinte, qui demeure indispensable pour moi. La chaleur de ton corps contre le mien, ton odeur, cela a un effet immédiat sur mon cœur. « Moi aussi je t’aime. C’est pour ça que j’agis parfois comme un trou du cul. Je n’y peux rien. » Parce que c’est ma nature. Je suis un homme fier et je préfère être abject que d’avouer ma faiblesse. D’autant plus que les ravages que tu provoques sont parfois très profonds, même si je ne l’avouerai pas.