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 S"évader pour mieux se retrouver - Stan

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MessageSujet: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyJeu 27 Juil - 9:30



" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.."

Gabriel finit de préparer son sac à dos tout en observant d’un œil attendri Stan qui en fait de même.  Il l'aime ce gamin, il crèverait pour lui s'il le fallait.
Aujourd’hui c’est randonné et pique nique en plein air sur une plage de sable noir. Ils ont prévu leur itinéraire la veille. Un moyen de s’oxygéner tout en continuant de visiter le coin. Cela fait quelques jours qu’ils sont en Islande. Après des semaines d’enfer ces deux semaines loin de tout leur font un bien fou. Ils retrouvent un peu de leur complicité mise à mal durant tout ce merdier. Même si certaine personne leur manque comme Erwin pour Gabriel et malheureusement Felipe pour Stan. Mais ils évitent dans parler. De toute façon ils ne sont pas là pour ça, et parler de Felipe risquerait fort de faire tourner au vinaigre ce moment délicieux. Alors ils s’abstiennent. Et pour ce qui est d’Erwin, Gabriel n’aborde pas spécialement le sujet sauf si le hasard le met dans leur conversation. Cette séparation permettra à son ami de finir de voir clair dans ses pensées. Gabriel étant sur de lui sur le point de ses sentiments. Même si certaines choses ont été dévoilé avant qu’il ne parte, il sent bien que du côté d’Erwin c’est plus compliqué. Le temps qu’il se fasse à l’idée de partager la vie d’un homme. Mais il se concentre sur son sac, histoire de ne rien oublier. Et de ne pas  se retrouver comme un con au moment de l’ouvrir. Bouteille d’eau, sandwiches, barre chocolaté, serviette de plage, bouquin, appareil photo, carnet à dessin. Au cas où il y est de superbe paysage, ce dont il ne doute pas vu qu’ici il en prend plein les yeux depuis son arrivé. Tout est okay. « Stan c’est bon pour toi. Parce que moi je suis prêt. » Gabriel regarde l’heure, il est grand temps d’y aller s’ils veulent profiter de la journée un maximum. Ils se reposeront une fois à destination. Ils sortent de la chambre de l’hôtel, prennent l’ascenseur. Passent par le hall d’entré pour laisser les clés et puis rejoignent la voiture que l’architecte a loué pour le séjour. Ils mettent leurs sacs dans la malle. « Alors prêt pour cette nouvelle aventure. » Il pose tendrement sa main sur l’épaule de son neveu. Il apprécie vraiment de le retrouver de cette façon, loin de tout. Et surtout loin de Felipe. Sa sortie s’approche et au fond de lui Gabriel ne peut s’empêcher d’appréhender. Cela lui serre un instant le cœur d'y penser. Mais pour le moment ils sont en Islande, et il compte bien en profiter jusqu’à la dernière seconde. Stan est que pour lui et il abuse de ces instants de bonheur qu’il rajoute à la collection qui se trouve déjà dans son cœur. Ils montent dans la voiture et les voilà parti. La route est agréable et ils prennent leur temps. Ils s’arrêtent quand le paysage les interpelle. Ils s’attardent pour prendre des photos. En profitent aussi pour envoyer des sms chacun de leur côté. Et puis ils repartent. « Bon comment tu vois cette journée ? Tu penses que l’on va trouver sans problème cette plage sublime. En tout cas le sentier pour y arriver à l’air quand même ardu. » Puis ils arrivent à l’endroit prévu. Ils ont pris un plan et se sont renseigner correctement pour ne pas avoir à jouer aux Robinson Crusoé.  « On y est. » Une fois la voiture garée, ils sortent leur sac à dos de la malle. Gabriel ferme la voiture. Il regarde la carte. « C’est par là. » Et bien entendu il ne peut s’empêcher de taquiner son neveu. « Tu es certain que tu vas tenir tout le chemin. Parce que je ne compte pas te porter sur le dos. » Il se met à rire.  Et les voilà partis. Sourire aux lèvres, le cœur léger, ils avancent tranquillement.
A cet instant le monde est à eux. Ou du moins ce coin reculé d’Islande.
good vibes.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyJeu 27 Juil - 15:30

C'est un réel plaisir de découvrir cette contrée féerique avec mon oncle. On parcoure les sentiers, on découvre un pays avec des ressources différentes. Il fait frais en journée, mais il y a souvent ce brin de soleil pour éclairer nos vies et nos âmes. On a seulement eu une fois la pluie forte, toutefois il suffit de mettre une capuche pour reprendre notre aventure. C'est agréable et vivifiant, de se ressourcer dans une terre aussi pure et inconnue. On en prend plein la vue à chaque seconde de notre périple. Il nous arrive souvent de nous arrêter pour prendre des photographies, et d'emprunter la route circulaire qui fait le tour de l'île ou de plus petites routes cabossées seulement accessibles aux 4x4. C'est même presque satisfaisant de conduire sur des routes comme celles-ci : on croise personne sur les routes, on ne se fait pas coller au cul ou klaxonner pour la moindre chose. Je prends plaisir à rouler, et à admirer tout ce qui prend part à cette vue splendide. On a même marché plusieurs kilomètres pour découvrir la carcasse d'un avion, écrasé sur cette terre déserte il y a plusieurs années. C'était une vue remarquable, cet avion posé là, seul, sans aucune végétation autour. Rien. Juste lui. Je suis fasciné par tout ce qu'on peut découvrir : les chevaux islandais, les célèbres moutons, les petites maisons colorées, les monts, les cascades, les glaciers, l'herbe qui pousse tout autour, et les sources d'eau chaude naturelles. Tant de choses à contempler d'un œil admiratif et curieux. Tout est fascinant. Cette fois il est prévu que l'on se promène pour une jolie randonnée qui nous mènerait jusqu'à une plage de sable noir. Alors on prépare nos sac à dos à l'hôtel, pour les remplir de nourriture et d'eau principalement. « J'arrive, je finis de mettre mes chaussures. » Je réponds à ta question avant de débarquer dans le salon de la chambre. « Prêt ! » J'affiche un sourire sincère sur mes lèvres. Je rayonne de bonheur depuis qu'on est arrivés. Je reprends goût à la vie, peu à peu. On embarque dans la voiture, on roule un peu jusqu'à un parking annoté sur nos feuilles. « Je pense qu'on va bien s'en sortir, on a l'habitude avec les cartes. » Même au Canada, on se balade souvent, même si on a perdu cette habitude en ce moment. Il n'y a pas de raison qu'on se perde en chemin, tout semble bien indiqué. On attrape nos sacs dans le coffre puis on commence à se diriger vers le chemin grâce à ton œil avisé. « On va voir qui est le plus crevé de nous deux en arrivant !!! De toute façon tu n'as plus assez de force pour me porter ! C'était plus facile quand j'étais gosse hein ! » Je ris pour te taquiner à mon tour. Je suis sûr que je serais le plus épuisé après plusieurs heures de randonnée. J'ai l'impression de m'endormir comme un bébé, d'un coup, chaque soir. Mon cœur est moins lourd ici, et mon esprit moins attaqué par le flot de frustrations offert par le quotidien. « Le plus crevé aura le droit de se faire chouchouter ! »
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyVen 28 Juil - 7:21



" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.."

Les journées sont épuisantes mais gratifiantes. Elles sont riches en émotion et en découverte. C’est un bonheur de tous les instants pour Gabriel. Il retrouve Stan. Son sourire. Sa joie de vivre. Ils se taquinent à nouveau, et leur complicité vient leur emplir le cœur de joie intense. Un pur bonheur.  Et les jours s’égrainent doucement sublimés  par un nouveau paysage plus époustouflant que le précédent. Ils en prennent plein les yeux. Partageant chaque seconde avec passion et amour. D’une certaine manière Gabriel se sent enfin libre. Même si le démon Felipe est toujours dans ses pensées. Il arrive à le tenir enfermé pour qu’il ne leur gâche pas leur séjour.
Et aujourd’hui encore ils partent à la découverte d’un nouveau lieu. Une nouvelle aventure préparée la veille. Ils ont tout prévu, leur sac à dos, le trajet et l’endroit où ils allaient se poser. Ils partent rapidement de l’hôtel. Profite de la route. Grappillant des souvenir en plus à chaque nouvelle vue. Gabriel conduit tranquillement pour ne pas perdre une miette du spectacle que la nature lui offre. Peut importe si le ciel est gris ou bleu. Dans leur cœur c’est le soleil qui règne en maitre et c’est le principal. Après toutes ses semaines sombres, retrouver cette liberté est un bienfait précieux pour l’oncle et le neveu. Une bouffée d’oxygène qui régénère tout. Et les kilomètres défilent. « En effet. A force on va devenir des profs. » Gabriel regarde Stan avec tendresse. Il est fier de l’homme qu’il est devenu alors que la vie ne l’a pas épargné. « En rentrant faudra que l’on se refasse quelques sorties. Histoire de reprendre les bonnes vieilles habitudes. » Histoire aussi de finir de bétonner leur complicité qui avait pris un sacré coup ces temps derniers. Ils arrivent enfin. Et sortent rapidement de la voiture. Ils veulent profiter un maximum de leur journée. Chaque seconde compte. Pas question d’en perdre une seule. Le chemin est vite trouvé. Et comme souvent Gabriel ouvre le bal, pour tester la répartie de son neveu. Cela lui manquait de le taquiner. « Tant bien ce sera toi. Tu tombes comme une masse le soir. Un vrai bébé. » Il lui sourit. Il se lève parfois la nuit pour surveiller son sommeil. A Vancouver ses nuits étaient encore agitées. Combien de fois Gabriel est venu glisser ses doigts dans ses cheveux pour l’apaiser sans même qu’il ouvre un œil. Mais depuis qu’ils sont ici Stan dort paisiblement. Et même si Gabriel tombe parfois dans le sommeil avant lui, l’instinct est toujours aux aguets. « C’est sur que j’aurais du mal à te porter. En plus là tu as repris du poids et des muscles. Quand tu étais gosse un tas de chose étaient plus faciles. Et tu finissais souvent sur mes épaules quand tes jambes ne pouvaient plus suivre. Mais tu ne peux pas rester éternellement un gamin. Même si cela aurait été chouette. » Ils avancent le cœur léger. Les yeux émerveillés par ce qu’ils découvrent et ils ne sont qu’au début de leur balade. La suite risque fort d’être encore plus sublime. Ils marchent côte à côte. « Okay pas de souci pour moi. Papouilles. Bisous. Câlins. A volonté pour le plus fatigué. Pas de triche. » Gabriel lui fait un clin d’œil et passe rapidement sa main dans les cheveux de son neveu. De quoi le faire râler car cela va les embrouiller. Ils accélèrent le pas. Se laissant guider par le sentier. L’appareil photo toujours prêt à faire prisonnier une nouvelle vue. Ils profitent du bon air même s’il reste frais. Le soleil à l’air de vouloir se montrer. « Tu as vraiment eu une bonne idée de choisir ce pays. C’est vraiment reposant ses paysages à perte de vue. Cela fait un bien fou. » Ils s’arrêtent un instant pour boire de l’eau. Gabriel en profite pour prendre Stan par les épaules. « On est bien là tous les deux. » Cela pourrait suffire à son bonheur. Même si à cet instant un autre homme lui manque pour que son bonheur soit complet.

good vibes.


Dernière édition par Gabriel de St Roc le Ven 28 Juil - 13:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyVen 28 Juil - 12:18

La nature sauvage qui s'étale devant nous est un vrai régal à contempler. Peu importe où se dirigent nos yeux, ils sont capables de détecter des traces naturelles de beauté qui me ravissent de bonheur. Cette terre presque déserte, faute d'une population moindre, devient un refuge, ma terre d'accueil. Je savoure chaque instant aux côtés de mon oncle, ce père adoptif qui veille à subvenir à tous mes besoins. Tu contrôles mon alimentation, mon air pâle qui reprend peu à peu des couleurs, à force de se balader accompagnés d'une brise fraîche. Tu surveilles aussi mon sommeil, à te réveiller en pleine nuit pour venir caresser mon crâne dans un geste tendre, et aussi à ma santé en me demandant plusieurs fois par jour comment je me sens. Tu crois certainement que je ne remarque pas l'inquiétude que tu as toujours éprouvée à mon égard. Tu vis ton rôle de père jusqu'au bout, et les petites (ou grosses) frustrations de parent ne te sont pas évitées. Pourtant, je mange avec appétit, et j'ai beaucoup d'énergie à revendre en ce moment. J'ai parfois des baisses de tension, alors on s'arrête, on boit et mange une barre de céréales ou quelques amandes avant de repartir. Mais au-delà de ça, ce que tu essayes surtout d'accomplir, c'est de provoquer mon rire à chaque seconde. Et tu y arrives parfaitement, avec cette pointe de taquinerie ou d'humour coincée dans chaque remarque. Notre complicité ne tarde pas à regagner nos échanges, et le bonheur se coince instinctivement dans nos cœurs. « Oui, partir les week-ends quand je suis disponible avec la boutique. Ou même deux trois jours dans la semaine si tu peux prendre des congés. Ce serait super. On pourrait retourner à Whistler. » C'est un lieu assez touristique, où l'on peut facilement s'adonner à du VTT ou des randonnées splendides. J'ai envie d'apprécier des moments extraordinaires avec celui qui a toujours été au centre de mon existence. Finalement tu gares la voiture et on ne tarde pas à se lancer sur le chemin pédestre, les sacs coincés sur nos dos. La taquinerie guide notre échange, elle le domine largement. Tu me fais rire en m'insultant de bébé. Je frappe ton épaule dans un coup à peine crédible, puisque je module ma force pour ne pas te blesser. « Tu parles, je t'entends parfois ronfler avant que je m'endorme !!!! Tu es aussi lessivé que moi ! » Je rétorque pour te confronter dans ce duel langagier. On se titille seulement pour instaurer une ambiance chaleureuse entre nous. C'est tellement agréable de retrouver notre relation d'antan. « Je suis sûr que s'il m'arrivait un truc et qu'il fallait m'emmener à l'hôpital d'urgence, tu trouverais un moyen de me porter sur ton dos. Tu en aurais soudainement la force. » Je souris à cette vérité, juste pour que tu saches que je n'ai pas oublié l'amour que tu me portes. « Ou si je t'y oblige !! » J'éclate de rire en me plaçant derrière toi et en appuyant sur tes épaules pour faire mine de te sauter dessus. Je n'ose pas réellement me placer sur ton dos, je ne voudrais pas que tu flanches sous mon poids. Je donne une légère claque sur ton dos en m'écriant : « Hu dada, hu ! » Je ris de bon cœur et m'amuse comme un gosse. Je ne crois pas que mon innocence soit véritablement envolée par rapport à lorsque j'étais plus jeune. J'ai évolué, mûri, mais je garde cette part enfantine accrochée à l'âme. Je me replace tout de même à tes côtés sans pour autant reprendre une conversation plus sérieuse. « Je ferai peut-être mieux de perdre alors ! Tu es habitué que je sois le plus épuisé, alors tu n'y verras que du feu. » Je réponds à ton clin d'oeil et ne râle pas quand tu passes ta main dans mes cheveux. J'adore ce contact, et puis avec le vent qui les frôle à longueur de temps, ils s'ébouriffent sans que je ne puisse jamais les replacer. Je ne refuse jamais la dose de tendresse que tu veux administrer au creux de ma poitrine. Je serais fou si je m'en détournais. On continue de se balader au fil de nos réponses, en prenant un rythme plus soutenu. Je m'arrête cependant pour admirer une fleur que je méconnais. « C'est sublime !!! » Je prends un cliché en gros plan pour la garder en souvenir, puis on boit un peu d'eau. Je sens ton bras enserrer mon épaule pour créer le contact. Je savoure cette étreinte et l'accentue en glissant mon bras autour de ta taille, en bas de ton dos. Ma tête se renverse même contre ton épaule un instant. « C'est ressourçant. Tout est si splendide. Moi aussi, ça me plaît beaucoup. » Ce pays me procurait de l'extase lorsque j'observais les paysages par internet, mais je vis désormais un rêve éveillé. « Oui, on a presque tout ce qu'il faut là. Il ne manque qu'un bon petit thé. » Ce n'est pas moi qui vais initier la séparation de nos corps. Je resterais là des heures si je le pouvais, mais ce sera à toi de me tirer en arrière pour poursuivre la route. J'ai toujours été collant, à n'en plus savoir me détacher de toi.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptySam 29 Juil - 8:01



" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.."

Le trajet entre l’hôtel et le lieu de découverte passe tranquillement. Gabriel profite de chaque instant. Depuis qu’ils sont là, il sent le changement du côté de Stan. Il le sent se libérer. Et il en éprouve un bien fou. La douleur de son cœur s’atténue en voyant son neveu si plein de vie. « Tu sais très bien qu’il n’y aura aucun problème pour que je puisse prendre deux ou trois jours même en pleine semaine. Mon équipe gère très bien l’agence. Elle me la bien prouver ces derniers temps. Et on ira où tu voudras. Tu seras le chef des opérations. » Gabriel  laissera carte blanche à Stan pour le choix des lieux. Peu importe pour lui de retourner voir des endroits déjà connus ou bien d’en découvrir d’autre. Ce qui est important c’est le temps qu’ils passeront ensemble. Ce qu’ils ont vécu à montrer à l’architecte combien Stan lui était précieux, même s'il le savait déjà. Cela à renforcer ce besoin de passer du temps en sa compagnie pour partager les petites choses de la vie. Une fois garé et les sacs sur leur dos, ils ne perdent pas de temps pour partir à la conquête de cette contrée. Heureux comme deux gamins ivres de vie et de confiance. D’ailleurs les bonnes habitudes reprennent le dessus. Signe que la complicité revient se lover dans leur cœur encore meurtri. Stan joue même le boxeur sur l’épaule de son oncle. Ce qui le fait sourire. « Moi !! Ronfler !! Non je fais semblant. C’est pour tromper l’ennemi. Et ça marche puisque tu crois que je dors. » Le bonheur les enveloppe avec douceur. Les nuages de la colère et de la rancœur sont loin. Reste plus que l’amour unissant deux frères, un oncle et son neveu, un père et un fils. Ils sont un tout. Un lien unique ce qui les rend fragiles, fébriles et forts surtout dans les moments tempêtes quand tout part à la dérive. « Il  est vrai que dans un cas d’urgence je serais prêt à tout. Mais dans ce cas je sortirais ma force de … » Il tend le bras comme Superman et envoie à voix haute. « SUPERTONTON. » Il le regarde lui souriant avec tendresse. Il serait capable de démonter des montagnes pour sauver ce gamin. Stan rentre d’avantage dans le jeu et le voilà qui se sert de Gabriel comme d’un cheval. L’architecte est mort de rire. Il retrouve l’enfant qu’il a élevé avec amour et patience, mais au fond de lui Stan à toujours était un gosse. « Attention je suis un pur sang, je pourrais bien ruer et te mettre à terre. » Puis il reprend sa place à ses côtés se mettant alors à parler de récompense. Stan aime bien les récompenses. C’est un peu comme une carotte pour lui. Elles le font avancer. Elles lui donnent envie de se battre d’avantage. Quoi que là elles lui donneraient plutôt envie de finir fatigué. « C’est ça prends moi pour un idiot. Cette jeunesse aucune pitié pour ses ainés. Dis carrément que tu as envie de gros câlins à l’arrivée. Et tu en auras  .. si tu as été sage comme une image. » Gabriel le regarde en fronçant un peu les sourcils histoire de faire plus sérieux. « Et pour le moment ce n’est pas le cas. » Et il lui ébouriffe d’avantage les cheveux. Geste régulier qu’il aime faire depuis bien des années. Il s’attend à une remarque mais rien. C’est surement du à l’air de l’Islande. Ou à ses paysages. Stan s’arrête un instant pour prendre une fleur en photo. « Oui elle est sublime. Tu connais ? » Ils en profitent pour boire un peu. Gabriel cherche le contact. Sentir Stan contre lui est un besoin viscéral. En plus il faut qu’il comble les manques que leur séparation à occasionnée. Et là comme il l’a tout à lui, il en profite un maximum. Et Stan ne manque pas de s’accrocher à lui. L'occasion d'en prendre plein les yeux et plein le cœur. « Notre terre est quand même pleine de surprise. » Gabriel a toujours aimé les belles choses. Il adore l’art sous toutes ses formes. Mais là face à ce paysage grandiose. Il trouve que c’est du grand art. Ils restent un instant suspendu dans le temps admiratif de cette beauté fragile. « Ou un bon verre de vin rouge. » Ils prennent plusieurs photos. S’attardent encore. Ils resteraient bien là tous les deux enlacés. Mais leur balade est loin d’être terminée. « Bon on continue. Je suis certain qu’il y a bien d’autre merveille qui nous attendent. » Gabriel regarde Stan avec tendresse. « Tu reprends tes habitudes de koala à ce que je vois. » Depuis toujours Stan a eu ce besoin de se coller à son oncle. Il ne l’a jamais repoussé parce que ce besoin a toujours été partagé. Du coup Stan est un peu devenu le koala de Gabriel. Ils se séparent mais c’est toujours pour mieux se retrouver, surement à la prochaine pose. Ils remettent leur sac sur leur dos et les voilà à nouveau parti pour la suite du voyage.

good vibes.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyMer 2 Aoû - 11:55

Je profite de la vue pendant que tu te concentres sur la route pour nous guider jusqu'au sentier prévu. Je laisse la joie m'envelopper le cœur, et m'émerveille devant chaque paysage qui se présente à moi. C'est un vrai régal de découvrir cette contrée féerique. Elle accentue notre envie de voyager et de savourer des instants aussi merveilleux avec l'autre. « Super alors, je vais nous trouver des coins sympas. » Je suis content que tu acceptes ma proposition et que tu sois envahi par le même désir que moi : partager ces émotions sincères et ces moments de découvertes. Tu te gares finalement sur le parking, puis on attrape nos sacs avant de commencer la randonnée sur le chemin indiqué. L'engouement et l'humour dominent de nouveau nos échanges. On se titille, se taquine sans perdre une occasion de provoquer l'autre. J'adore ces instants où on ne pense plus à rien d'autre que rire. « Même pas crédible ! » Tu ronfles depuis toujours je crois. De plus en plus fort quand tu es fatigué. Je sais reconnaître quand tu es plongé dans les songes ou non. Tu me fais rire avec les conneries que tu débites et qui rejoignent les miennes. On est en plein délire et ça fait un bien fou. Tu imites Superman en prétendant avoir le pouvoir d'un supertonton. Je dirais même superpapa. « Ne fais pas trop le malin et regarde où tu marches quand ça t'arrivera... Sinon tu seras un supertonton à canne. » Je souris pour te provoquer encore une fois, avant de te comparer à un cheval. Tu me rétorques que tu es un pur sang et que tu pourrais me mettre à terre. Tu en serais capable, mais seulement pour plaisanter. « Tu parles, tu te laisserais dompter facilement par quelques caresses. » Tu peux devenir un véritable chaton, comme Lip, lorsque tu as besoin d'affection. Sur certains points, vous vous ressemblez. L'amour et la tendresse sont des armes plus puissantes que la colère. Cela peut soigner les plaies et la guerre. Il suffit de se laisser emporter pour sentir cet apaisement nous envahir. Je le sens lorsque tu déposes ta main dans mes cheveux, en pleine journée comme lorsque j'affronte le sommeil. Je te sens près de toi et c'est suffisant pour chasser toute l'amertume coincée en moi. « C'est toi qui me pousses à ne pas être sage !!! Tu me provoques tout le temps ! Et je m'en fous, si tu ne veux pas m'en faire, je te contraindrais de force. » Je suis capable de m'accrocher à ton cou et de me mettre à califourchon contre tes cuisses pour que tu ne parviennes pas à me détacher ; ou à m'allonger sur toi dans le lit pour ne plus que tu bouges. Si tu veux jouer, on va jouer, mais je les aurais mes câlins. Ta main ébouriffe encore mes cheveux. Un geste particulier qui provoque mon sourire. Je suis coupé dans mon élan lorsque mon regard croise une beauté naturelle. Une fleur que je méconnais et que je suis obligé de prendre en photo. Je capture sa magnificence. « Non. Il faudra que je me renseigne. » On boit de l'eau ensuite, avant de s'étreindre avec douceur. Tu me bloques par l'épaule, et moi j'enserre le bas de ton dos pour rendre la proximité plus plaisante. Je plussoie ta remarque sur la beauté mystérieuse de notre terre, par un hochement de tête positif. Je savoure plutôt la vue, au creux de tes bras, sans bouger. Je laisse le bonheur m'inonder, grâce à notre câlin et à la nature sauvage qui s'offre à nous. On retirera que des beaux souvenirs de ce voyage dépaysant. « Tu es bien fidèle à tes origines toi. » Je ris en reliant la France au vin rouge. On profite plusieurs minutes, avant que tu m'annonces qu'il faut repartir. Je n'en ai pas la moindre envie. « Oui. » Je prononce pourtant pour cacher ma déception, afin de me montrer plus adulte. J'ai l'impression d'être un gosse à tes côtés, surtout après que la tempête nous ait percuté. La rage a tant inondé nos cœurs qu'il faut savoir la dépasser en se procurant beaucoup de douceur. « Tu as de la chance, je ne te grimpe plus dessus. Mais je n'y peux rien si tu fais un bon eucalyptus. » J'embrasse ta joue avant de repartir, le cœur plus léger et imbibé de joie. Je me souviens des moments nostalgiques de mon enfance, lorsque je m'agrippais à ton torse pour ne plus te lâcher. Mes bras me maintenaient dans cette position en s'accrochant à ton cou, et je refusais de me décoller. Parfois l'envie revient. Mais je la dissimule et marche à tes côtés, en laissant la brise légère frôler notre visage.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyJeu 3 Aoû - 12:07



" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.."

Rien n’est plus doux pour Gabriel que de passer du temps avec Stan. Depuis que le gamin est entré dans sa vie chaque instant partagé avec lui a souvent été une source de bonheur vrai et pur. Bien entendu il y a eu des moments plus noirs. Comme ces temps sombres ou leur relation a été mise à mal. Mais là Gabriel oublie ses blessures et ses peines. Il ne pense qu’au temps présent. Plus de démons autour de lui pour le faire basculer en enfer. Juste la beauté des paysages et la paix que ce voyage apporte. Qui leur donne même envie de redécouvrir Vancouver et ses alentours en rentrant. Comme par le passé quand l’insouciance les caresser avec douceur. « Je ne me fais pas de souci pour ça. Je suis certain que tu vas nous trouver des perles. » Et puis égoïstement aussi Gabriel se dit que ces moments là il les volera à Felipe. Mais cette pensée s’envole vite car il ne veut pas gâcher l’instant présent en pensant à ce petit con qui a déjà trop pourri leur vie ses dernières semaines. Et ils prennent vite le chemin pour commencer leur balade, laissant la taquinerie se mettre en place. « Non mais tu vas voir si je ne suis pas crédible. » Ils se laissent gagner par ce bonheur intense. C’est viscéral pour eux. S’ils veulent avancer et retrouver leur complicité il ne faut pas qu’ils se ferment à ces instants forts.  Stan en profite pour titiller son oncle sur tout ce qui lui passe sous la main. Bien entendu l’architecte n’en manque pas une non plus. Pas question de laisser ce gamin insolent prendre le dessus. « Stan tu vas finir par prendre cher. Si tu me cherches tu vas me trouver. » Mais Stan ne compte pas lâcher prise aussi facilement que ça malgré les mises en garde de Gabriel. Elles ont même l’air de lui passer au dessus de la tête. « Tu vas voir si je me laisse dompter facilement. Aucun respect sale gosse. » Et les gestes se font plus tendres. Gabriel revoit souvent le gamin qu’il a été dans ses moments de partage. Cela lui fait chaud au cœur. Mais cela lui prouve aussi que le temps est passé bien vite. Que l’homme à présent fait place à l’enfant même si au fond de lui Stan reste  un gosse dans sa façon de faire. Ce qui le rend encore plus attendrissant. Ce qui fait fondre Gabriel face à ce minois innocent. Il aimerait que cette innocence n’ait pas autant souffert. Cela lui serre un peu le cœur malgré lui. « Facile de me faire tout retomber dessus. Il est vrai que tu es un ange toi. Comme si tu avais besoin de me contraindre. Pfff. » L’architecte de doute façon sait qu’il cédera rapidement. Stan est doué pour l’amadouer et le faire lâcher. Il n’y a que par rapport à  Felipe qu’il a du mal à faire passer la pilule et encore plus depuis qu’il a brisé Stan d’une manière horrible. D’ailleurs Gabriel a fini par appeler Stan "koala" vu sa manière de s’attacher à lui. L’instant tendresse est coupée par une fleur qui subjugue son neveu. Il apprécie de voir à quel point Stan est passionné par la nature. Il aime le voir s’attarder sur ses merveilles délicates et fragiles. « De quoi t’occuper en rentrant. » Ils restent un moment un contre l’autre à profiter de cette sérénité. Gabriel se sent bien. Apaisé. Terriblement heureux. Ils n’auraient pas besoin de grand-chose de plus pour vivre pleinement sauf un thé pour Stan et un verre de vin rouge pour Gabriel. « Oui et fier de l’être. Je pense que je finirais ma vie dans ce pays. Je m’achèterais peut être un domaine pour faire mon vin. Tu imagines de belle bouteille avec De St Roc noté dessus en lettre d’or. » Il imagine même le design de l’étiquette. Ce qui le fait sourire. Mais il est temps de reprendre la route sinon ils n’arriveront jamais sur les lieux qu’ils ont prévu de voir. Il sent un peu Stan retissent. « Aller gros bébé en route. » Et Gabriel le tire doucement en se disant que s’il était encore un gosse il serait déjà sur son dos comme par le passé. Et l’histoire du koala revient dans la discussion. « Un bon eucalyptus !! Tu me l’avais pas encore fait celle là. » Et il se met à rire de bon cœur. Libéré de ses douleurs. Libéré de ses démons. Du moins pour le moment. Stan dépose un baiser sur la joue de l’architecte. Gabriel a la sensation de le sentir frustrer sur le coup. Alors il l’attrape par la taille et avant de se remettre en route il lui fait un gros câlin. Le serrant fort contre lui. Il en profite aussi pour poser un bisou sur chacune de ses joues. « Est-ce que maintenant tu es prêt à repartir ou tu veux une dose d’amour de plus ? » Il le regarde avec douceur. Laissant le bonheur se glisser dans ses prunelles.

good vibes.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyDim 6 Aoû - 22:14

Ce voyage ne porte que des bienfaits puisque l'on prévoit déjà de réitérer l'expérience une fois que l'on retrouvera Vancouver. Les randonnées pédestres et les week-ends improvisés seront désormais prévus pour que notre complicité puisse se recoller. J'ai besoin de regagner ta fierté et ta confiance et je sens que peu à peu, je les frôle doucement. Je perçois en tout cas ton amour dans chacun de tes gestes, et c'est suffisant pour enchaîner les premiers pas vers toi. L'Islande est tellement apaisant et désert que l'on peut faire résonner nos rires, les mêler dans un écho réconfortant. Alors la joie s'échappe à chaque route traversée, chaque chemin parcouru, devant ces paysages somptueux. Encore une fois, nos sacs posés sur le dos et nos pas nous guidant sur un sentier plein de promesses, nos âmes apeurées deviennent plus amusées au fil des secondes qui s'écoulent. On s'adonne tous les deux à l'humour pour former une ambiance chaleureuse entre nous. Le rire devient tellement évident dans notre échange, qu'il est émis à toutes tes taquineries. Chaque fois que j'entends le tien, ça ajoute une touche supplémentaire de bonheur au creux de mon cœur. « Ah oui et qu'est-ce que tu vas me faire, hein ? » Je souris pour te narguer car je ne pense pas que je vais prendre réellement cher avec toi. Je n'ai rien à craindre à tes côtés. Tout ce que je peux subir, c'est une attaque intensive de chatouilles à m'en brûler le ventre. Tu adorais te venger de cette manière et je suis certain que tu reprendras cette technique dès que tu en auras l'occasion. « Ben quoi, c'est vrai, on ne peut pas vraiment dire que tu sois un tigre avec moi. » Je souris de plus bel pour te provoquer davantage. Tu m'as toujours éduqué avec autorité, si je commettais une bêtise ou une erreur de jugement, mais je n'étais pas trop un sale gosse. Je demandais seulement à ce que l'on m'apporte une dose d'amour, et de ça, je n'en ai jamais manqué. J'aurais pu me noyer dans toute cette affection que tu me procurais tant c'était agréable d'en recevoir enfin. « Je n'y peux rien si le côté démoniaque est rattaché aux De St Roc. Et je crois que je sauve le lot de vos âmes diaboliques. Tu n'as jamais eu à te plaindre réellement. De bons résultats, enfant calme qui ne pose pas problème ni en classe ni dans la vie, juste un peu tête en l'air et qui ne lève jamais la main. Juste un peu sorcier avec son oncle, à l'aide de ses yeux de biche, pour lui soutirer un peu de câlins. Mais je ne crois pas que ça t'a déplu une seule seconde. » Je souris en listant les qualités sur les doigts de ma main.

La suite de la conversation est coupée par la découverte d'une fleur sublime. Je prends quelques clichés pour la garder en souvenir et pouvoir entreprendre des recherches sur internet, avant de me blottir contre toi. Notre étreinte dure quelques minutes mais cela me semble bien trop peu. Tu évoques ton projet d'avenir, celui de t'installer en France définitivement pour tenir ton domaine. « Tu vas te priver de moi et d'Erwin ? Tu es sûr que tu vas pouvoir survivre ? » Ta sœur, « ma mère », et tes parents ne suffiront pas à ton bonheur. Je sais que tu as besoin de nous deux, qu'on est essentiels à ta vie. Tu l'es aussi pour moi, alors ça ne fait pas de doute que je te suivrais si j'en ai la possibilité. J'ignore où je serais dans plusieurs années... peut-être que j'aurais une place importante au sein d'une université, en tant que professeur-chercheur. Une place en or que l'on ne peut pas contourner. Tu sais toutefois que j'ai toujours adoré la France. Je suis né à Vancouver mais j'ai passé beaucoup de temps à Nice notamment. Tu m'as fait visiter le pays, tu m'as appris leur langue. Je parle français couramment grâce à toi, même si les grand-parents ont contribué à cette acquisition. Ce serait plaisant d'habiter là-bas, mais pas sans Lip. Tu sais que c'est la condition même si je ne l'évoque pas clairement. Je n'ose même pas prononcer son nom dans cet instant d'euphorie. « Ce serait classe De St Roc sur la bouteille. Je te vois bien entretenir ton propre domaine en plus, et puis tu sais que tu aurais une main experte prête à reprendre la relève lorsque tu ne seras plus qu'un papi grincheux. » Je rigole dans un fou rire. Je t'imagine encore avec ta petite canne et ton air maussade. Finalement tu me prends pour un gros bébé koala qui ne veut pas se détacher de toi. J'assume complètement et je ne grogne même pas d'insatisfaction. J'ai conscience que j'ai l'air d'un gamin avec toi, pourtant je suis devenu mature, autonome et homme maintenant. Près de toi pourtant, je redeviens le gosse de 10 ans que tu as dû prendre en charge. Je me suis calmé sur la question, puisque je ne cessais d'être dans tes pattes lorsque j'étais plus jeune. Parfois tu t'énervais parce que tu manquais de tomber, en m'ayant accroché à ta jambe. Je me suis complètement rattaché à toi, tu étais mon seul espoir dans la vie. J'ai manqué tellement d'amour que j'en voulais plus que tu étais capable de m'en offrir. Mais je n'ai manqué de rien avec toi. J'ai eu une adolescence idéale grâce à toi et à l'arrivée de Felipe lors de mes 13 ans. Lui m'a donné confiance en amitié, alors que j'avais toujours été réservé. Je ris de bon cœur lorsqu'on parle d'eucalyptus et de koala. Ma remarque semble t'amuser, puisque tu ris profondément aussi. C'est tellement plaisant de te provoquer autant de joie. Tu me lâches finalement pour qu'on reprenne la route, avant de m'enserrer de nouveau par la taille. Tu déposes un bisou contre chaque joue, puis tu me demandes si j'en ai eu assez. Je laisse mes bras venir s'enrouler autour de ton cou pour me presser davantage contre toi, tandis que nos regards se mêlent. Je te souris avec amusement. « Encore un peu. » Je me mets sur la pointe des pieds pour pouvoir caser ma tête contre ton épaule. Si j'avais été un peu plus jeune, j'aurais donné une pulsion au niveau de mes pieds pour sauter dans tes bras et enrouler mes jambes autour de ton bassin. Je n'ose plus maintenant, même s'il est déjà arrivé que tu me portes de cette manière pour m'amener au lit lorsque je m'endormais sur le canapé. Je ne suis pas très lourd et tu as de la force. Je me contente cette fois d'être contre toi. Je sens même ton odeur masculine, elle enveloppe mes narines. Et me voilà tout heureux, tout apaisé.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyMer 9 Aoû - 17:49



" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.."

Gabriel et Stan retrouvent au travers de ces instants de partage leur joie d’avant. Peu à peu les nuages s’effacent pour laisser place à un ciel plus bleu. Ils font le plein de bonheur, de douceur et de complicité. Cela avait tellement manqué à Gabriel, qu’il en savoure chaque seconde avec délice et ravissement. Retrouver Stan de cette manière lui procure une joie profonde et immense qu’il a du mal à contrôler. Du coup il se laisse gagner sans mettre de barrière à ce qui a toujours bercer leur existence et qu’ils avaient perdu au court de cette tempête. Et ils enchainent les taquineries et les moments de tendresse. Ivre de ce nouveau bonheur. « Tu vas subir une attaque en bonne et du forme. Je cherche juste quelle torture je vais t’infliger. » Sa voix se fait plus ferme sur le coup mais difficile de garder longtemps son sérieux. Gabriel lui tombera dessus surement en lui faisant des tonnes de chatouille. Ou en l’inondant de bisous. Rien de bien méchant de toute façon. Stan risque juste de  s’étouffer sous ses propres rires. « Ah bon ! Tu trouves. Va falloir que je sorte les crocs et les griffes plus souvent alors. » Et pour répondre à son sourire Gabriel lui montre ses dents et met ses mains de chaque côté de sa tête comme des pattes prêtes à attaquer. De quoi faire rire son neveu d’avantage. Mais il s’en moque et puis personne ne le voit. Ils sont plutôt du genre seul au monde dans la plus part de leurs randonnées.  En plus il n’a jamais eu trop besoin d’user de colère avec Stan, il a toujours été un gamin obéissant et discipliné. Pas besoin de lever la voix pour obtenir quelque chose autant à l’école qu’à la maison. Gabriel n’a jamais eu à se plaindre de lui. Et s’il n’y avait pas eu cette histoire merdique, jamais ils ne se seraient blessés comme ils l’ont fait. Seule véritable écorchure à leur vie. Et l’architecte ne peut qu’acquiescer les paroles de Stan. « Non je n’ai pas à me plaindre. Tu m’as apporté une tonne de bonheur. Je ne regrette rien de tout ça. Et encore moins tes yeux de biche. Même s’ils m’ont souvent rendu faible et fait céder.  Mais je suis fier que tu sois un fils pour moi et d'être un père pour toi. » Le seul que la vie lui accorderait au final. La nature vient troubler un instant leur complicité. Mais Stan a du mal à résister face à la beauté qu’offre l’univers. Et encore plus quand il s’agit de plantes ou de fleurs. Mais c’est de courte durée et ils se retrouvent pour un câlin. Avant que Gabriel fasse part d’un projet qu’il lui tient à cœur. « C’est juste un projet tu sais. Rien d’officiel. Et je sais que je ne pourrais le réaliser que si vous me suivez. Je ne pourrais jamais vivre loin de toi ou d’Erwin. Et encore plus maintenant. » La séparation a montré à Gabriel qu’il ne pourrait vivre sans Stan, quelques semaines peut être mais pas plus. Et vu que sa relation avec Erwin prend un autre chemin, pas question non plus d’y tirer un trait dessus. Mais pour le moment il préfère se concentrer sur le présent. Voir Stan vraiment se remettre. Voir Erwin se donner. Cela suffira à son bonheur. La France et l’idée du domaine passe au second plan. Gabriel ne pense même pas au fait que Felipe pourrait faire partir du voyage si Stan choisissait de le suivre en France. A vrai dire il essaie d’éviter de penser à ce petit con. Il encombrera suffisamment leurs vies à leur retour à Vancouver. « Oui je le pense aussi. Je n’ai aucun doute sur la relève. Mais ce n’est pas pour tout de suite et je ne suis pas prêt à être un papi et encore moins un papi grincheux. Je ne te donnerais pas ce plaisir. » Stan part dans un fou rire, Gabriel est certain qu’il l’imagine déjà avec une barbe blanche et avec une canne pour troisième jambe. « Tu me cherches vraiment aujourd’hui. L’air de l’Irlande décuple ton imagination et ta taquinerie. » D’ailleurs Stan en profite pour jouer le koala. Il a toujours été collant et continue à l’être. Cela ne dérange pas Gabriel qui le revoit enfant. Des souvenirs délicieux qui emplissent son esprit de douceur. Les câlins ont bien mieux marché que la colère sur Stan. Gabriel n’a jamais frappé son neveu, pour lui la violence ne servait à rien. Même si il en a usé contre Felipe et qu’il en userait encore si celui-ci faisait du mal à son gosse. Il a même éduqué son neveu dans ce principe, essayant de lui inculquer un maximum de valeurs. Comme ses parents avaient fait pour lui. Comme sa sœur aurait du le faire pour Stan. Mais il est heureux d’avoir eu cet honneur. Et au final il a bien bossé car quand il regarde Stan il voit un homme plein de sagesse. Un homme dont il est fier. L’instant est touchant, plein de tendresse. Mais ils leur restent du chemin avant de toucher à leur but. L'architecte sent encore son neveu en manque d’amour alors il lui accorde un moment de câlin en plus vu que celui-ci le réclame. « Juste un peu alors. » Et du coup ils prolongent l’étreinte. Gabriel passe sa main dans les cheveux de Stan alors que sa tête est posée sur son torse. De le sentir contre lui fait battre son corps plus fort. Comme il aimerait qu’il soit encore ce gosse qu’il venait bordé et embrassé avant d’aller ce coucher. D’ailleurs il n’a jamais perdu cette habitude. Même en ce moment il vient le voir dormir. Et peut importe si Stan fait semblant. Cela lui ravit le cœur et l’âme de le retrouver de cette façon. De le protéger de ses cauchemars pour lui accorder la paix dans son sommeil. « Bon prêt à continuer la balade. » Ils se séparent. Et reprennent la marche d’un bon pas. Profitant du paysage et de la complicité qui s’égraine avec lenteur dans tout leur être.

good vibes.
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MessageSujet: Re: S"évader pour mieux se retrouver - Stan   S"évader pour mieux se retrouver - Stan EmptyDim 13 Aoû - 19:28

Les rires fusent, se mélangent à des taquineries sans cesse prononcées. Une ambiance chaleureuse s'immisce entre nos deux âmes chamboulées, qui retrouvent vite ce goût de bonheur. Notre complicité devient plus vivante, évidente au fil des jours qui passent dans cette contrée féerique. Rien ne peut nous chagriner maintenant qu'on se retrouve avec plaisir. « Des chatouilles ? » Je tiens à m'informer davantage sur tes idées pour connaître ta vengeance, même si je sais pertinemment comment tu procéderas. Je te connais trop pour savoir que je n'ai rien à craindre avec toi, d'ailleurs je te le fais remarquer. Alors tu imites une bête en montrant tes crocs, et en portant tes mains contre ton visage. Tu es à peine crédible, peu effrayant, et tu provoques indéniablement mon rire. J'éclate d'amusement sans pouvoir me contrôler, tout en donnant une tape contre tes mains. « Non, il ne vaut mieux pas ! Range tes griffes ! » Je continue de rire pendant que l'on marche, trop amusé par la situation et ton comportement plein d'humour. Je retrouve vraiment le Gabriel que j'aime et qui tente de me faire rire chaque fois qu'il sent mon cœur être enveloppé par la tristesse. Et même dans toutes les circonstances. C'est une habitude qui perdure depuis que je suis gosse. J'ai le rire facile avec toi, tout semble plus simple à tes côtés. Je ne tarde pas à te l'avouer, et à mettre en évidence mon enthousiasme de t'avoir comme père. Tu es celui qui m'a sauvé, éduqué, transformé en bon gamin. Sans toi, qui sait ce que je serais devenu ? « Moi non plus je ne regrette pas. Même si j'aurais pu avoir une mère présente, je préfère cent fois avoir cette relation avec toi. » Je ne cache plus cette réalité. J'ai du respect pour ma génitrice, mais l'affection que je tissais à son égard pour son rôle de mère s'anéantit chaque année. La déception qu'elle me transmet est si virulente que j'ai tendance à me détacher complètement d'elle et à m'accrocher encore plus à toi. Pourtant le bonheur est toujours imposant lorsque je la retrouve à Nice et qu'elle me serre contre elle avec force. Ce n'est pas totalement le plaisir qui m'anime à ces moments-là, c'est clairement mélangé avec une pointe d'amertume. Tout mon corps est tiraillé chaque fois qu'elle pose sa main dans mes cheveux ou me sourit avec tendresse ; j'ai toujours beaucoup moins de soulagement à sentir ses doigts contre mon crâne, alors que toi, tu sais si bien faire depuis que je suis petit. Vous n'avez pas la même compétence à aimer un gosse. Elle, c'est irrégulier, passager, léger. Tout se met en travers de notre chemin et creuse un fossé entre nous. Toi, c'est constant, passionnel, indéfectible. Rien ne pourrait détruire ton amour. Pas même mes bêtises et mon éloignement conscient. Tu ne pourrais jamais vivre sans moi, et moi non plus. Ton idée de tenir un domaine en France dans tes dernières années le confirme par ailleurs. Tu ne pourrais pas construire cette nouvelle vie sans moi et Erwin à tes côtés. « Oui, on verra tout ça. » Je commente pour ne pas trop y songer, car de toute façon il est question d'un avenir très lointain. Je verrais bien comment devient ma vie... si j'ai un travail stable, une famille... un amoureux du nom de Felipe, ou si je serais un éternel célibataire entouré de chats et de fleurs. « Non tu seras un papi génial si un jour j'ai des enfants. Un papi gâteau. » Je rigole à cette pensée car elle me rend profondément enjoué. Tu tiendras le rôle idéal et tu les éduqueras aussi bien que moi. Tu auras une place importante dans leurs vies comme tu en as dans la mienne. « Je ne fais que répondre à tes taquineries. » Je rétorque en souriant lorsque tu prétends que l'air islandais provoque plus d'humour au sein de mes phrases.

Finalement un moment câlin s'installe. Il dure plusieurs dizaines de minutes, tant je ne parviens pas à me décrocher de toi. J'insiste et m'impose contre ton corps pour obtenir des moments de tendresse supplémentaires. Tu n'hésites pas à m'en procurer, surtout que tu dois sentir que c'est un besoin profond. J'en ai manqué ces dernières semaines alors c'est important pour moi de retrouver toute ta douceur. Il faut toutefois repartir au bout d'un moment, et cesser d'être un koala. « Oui. » J'ai tout de même de la difficulté à me tenir éloigné de toi. Je me dis tout de même que je me glisserai dans ton lit ce soir, pour dormir contre toi. Ce sera ma récompense. C'est une journée où j'ai un besoin d'affection mais demain je serais calmé. Un peu. Alors on marche, on gravit les monts, pendant plusieurs heures. On savoure les paysages et la moindre beauté appartenant à la nature. Tout est si sublime que j'en prends plein les yeux, avant d'arriver à la fin de la randonnée et de tomber sur la plage de sable noir. Je m'arrête totalement pour profiter de la vue imprenable qui s'offre à nous. « Wow c'est magnifique. » Je commente en remontant mes lunettes d'un léger coup de mon index. Je sens ensuite ta main contre mon épaule, et ta présence derrière moi. Je sens que tu savoures autant que moi, je n'ai pas besoin de me retourner pour apercevoir tes prunelles admiratives. Ma main vient chercher celle qui est libre pour les lier. Toujours ce besoin d'avoir un contact avec toi qui revient. Et on savoure, tous les deux, sans un mot, avant que je reprenne la parole accompagné d'un sourire :« Moi je crois qu'au lieu de participer à ton domaine vinicole, je vais plutôt m'installer en Islande pour me faire un énorme potager et être tranquille une vie entière. » J'aurais pu exprimer l'envie de tenir un élevage de moutons, ça s'y prête bien ici. Mais je suis contre l'exploitation animale. Cette terre reste pourtant un refuge qui me fait planer. Et ta compagnie joue beaucoup sur mon plaisir d'être ici. Tu rends tout plus beau. Chaque instant de ce voyage est savouré avec un plaisir immense. Chaque petite bribe marquera mon esprit à tout jamais, comme la plupart des moments que je partage avec toi. Tu es mon petit bonheur quotidien, comme je suis le tien. Et bordel ce que c'est bon de te retrouver.
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