(hot) un besoin de se retrouver après une énième dispute. (Kalence - 4)

Je prends place à côté de toi, te prend dans mes bras lorsque tu inities un mouvement vers moi. Dans ces moments-là, j'omets totalement le reste, même cette dispute, qui nous a meurtri quelques heures auparavant. « ça tombe bien, toi aussi. » Je demeure contre toi, glisse ma tête au creux de ton épaule. « Toi aussi. » Je murmure avant de laisser la fatigue m'emporter, tant le manque de sommeil est conséquent. Je me laisse bercer par le rythme de ta respiration, ton odeur et je sombre rapidement dans les bras de Morphée.

Je m'endors contre toi, bercé par ton odeur et ta chaleur. Je passe une nuit sans réveil, toi blotti contre moi, la tête coincée dans mon cou. Ton souffle chaud effleure ma peau lorsque je me réveille, c'est un contact agréable qui me donne envie de rester ici. Pourtant je dois me lever, alors je m'écarte de ton corps délicatement pour rejoindre la cuisine et commencer à rassembler les ingrédients nécessaires à la préparation du petit-déjeuner. Je te réveillerai seulement quand tout sera prêt, j'ai envie que tu profites de ton sommeil bien mérité, qui rend tes traits endormis tout apaisés.

La nuit s’écoule tandis que mon corps récupère de son manque de sommeil. Le bien-être qui m’habite est profond. Il me permet de me ressourcer tout contre toi et cela n’a pas de prix. Je dors profondément, comme un enfant et je ne sens même pas que tu t’éloignes de mo à t’apprêter à la réalisation d’un petit déjeuner. C’est l’odeur qui m’extirpe de ce sommeil profond. Je baille, m’étire, l’esprit hagard. Mes yeux sont petits tant la fatigue demeure réelle. Pourtant, je me lève, me dirige vers la cuisine dans un pas mollasson. Je t’observe faire, satisfait de te savoir là. Je me glisse derrière toi, t’effleures faiblement. « Qu’est-ce que tu fais ? » Je questionne contre la peau de ta nuque en tentant de jeter un coup d’œil. L’odeur titille mes papilles.

Je prépare le petit-déjeuner pour nous remplir le bide et nous apporter de l'énergie et des forces, surtout pour la journée qui m'attend. Cela risque d'être compliqué et lourd à supporter une journée sans toi, à attendre impatiemment le soir plein de promesses. J'ai bien l'intention de te rejoindre. Alors je m'active dans la préparation, jusqu'à ce que je sente une chaleur recouvrir mon dos. Je me tourne légèrement pour apercevoir tes traits endormis, tu es mignon. Je te souris. "Je nous fais un gros petit-déjeuner. J'ai la dalle." Je continue de m'occuper de l'omelette d'une main, tandis que l'autre vient s'accrocher à la tienne pour te garder tout contre moi.

J’avoue que l’odeur qui s’échappe du plat réveille mon appétit, tout autant que les effluves de ton odeur corporelle. Il m’est plaisant d’être tout contre toi et je savoure cette douce chaleur qui m’envahit. Je souris à ta réponse et murmure : « Tu veux me montrer tes talents en cuisine ? » Je questionne, d’humeur taquine en riant contre moi. « Ou tu as besoin de moi pour te faire à manger ? » Mes mauvaises ou bonnes habitudes reprennent. J’en oublie totalement le trouble qui nous habitait la veille. C’est tellement plus vivifiant de savourer notre complicité.

Tu ne perds pas une minute pour me taquiner, m'exploser tes blagues en pleine figure. Je ne peux m'empêcher de rire à tes remarques, de vouloir te garder près de moi. Tu es vraiment con car tu connais parfaitement mes talents culinaires pour le petit-déjeuner. "Non je sais me débrouiller, je fais ça tous les matins." Ce n'est pas la première fois que je m'apprête à remplir ton bide. "smoothie kiwi banane avec une omelette au fromage et du fromage blanc aux raisins et noix ça te va ?" Je te souris, certain que le repas va te plaire.

Tu me réponds avec aisance. Il faut dire que tu es habitué à mes remarques taquines. Je provoque aisément ton rire et c’est toujours un plaisir de l’entendre. Cela m’arrache un sourire attendri, qui orne naturellement mes lèvres. « Attends, laisse-moi réfléchir si ça me semble assez copieux. » Je réponds naturellement à ta question. L’évidence est profonde. C’est un petit-déjeuner digne d’un roi. Pourtant, je ne peux m’empêcher de mener la taquinerie plus loin. « Avec une petite branlette, ça serait parfait. » Et mes doigts viennent voler un grain de raison que je glisse entre mes lèvres, fier comme un gosse face à ma remarque pas si innocente de ma part.

Comme à ton habitude, tu me taquines naturellement et tu réclames un autre type de gourmandise, tel un enfant coquin. Je ne peux pas te résister en temps habituel, mais je fais perdurer le plaisir. Je ris alors à ta remarque avant de rétorquer. "On verra dans la douche. Si tu m'emmerdes pas trop ce matin." Tu me piques un raisin. Alors j'en attrape un à mon tour, me retourne, puis le fous dans ta bouche avec un sourire. "Mais pour ça, faut pas me dire de conneries." Et j'ose t'embrasser, pouf, comme ça.

Je ris à ta réponse. « Je ne t’emmerdes jamais, tu le sais bien. » Je murmure contre tes lèvres en acceptant ton baiser. Mes prunelles te fixent avec intensité. Je te regarde comme un homme dévore du regard l’objet de ses désirs. J’ai envie de toi.

Je ris à ta remarque car il est rare que tu ne titilles pas mes nerfs avec remarques ou tes airs de chieur. "Ça dépend !" Je corrige ainsi ta réflexion pour te faire comprendre que quand tu as décidé d'être chiant, c'est jusqu'au bout. Et je sens que tu ne céderas pas. "Mais j'aime bien te faire taire." Je souris en m'accrochant à ton cou, nos visages étant à proximité. Tu es très désirable comme garçon, tes lèvres me font envie.