Hot - retrouvailles (loukaël)

Après avoir retrouvé la douceur de son homme, Louka commence à les diriger à travers l'aéroport. Il n'a pas voulu insister sur le possible ébat qui les attendait, car il a remarqué le trouble de son amant lorsqu'il l'évoquait. Il ne semble pas encore prêt, alors il embrasse ses lèvres en lui souriant pour lui faire comprendre que ce n'est pas grave. Il le laissera revenir vers lui, ne se montrera pas imposant. Il ne tient pas à le brusquer, à le forcer, malgré la profonde excitation qui animera ses reins. Alors il le pousse, suit ses indications. Il galère en poussant d'une main le fauteuil, Ismaël gardant son poids, surtout quand il doit tirer sa petite valise derrière lui. Alors quand il lui propose de la porter, le blond ne se fait pas prier, les arrête pour placer le bagage sur ses cuisses, avec délicatesse. Puis il reprend sa manœuvre et les guide, retrouve le froid glacial de l'extérieur, vite chassé lorsqu'ils s'introduisent dans le restaurant. « Ça a l'air sympa. » Louka déclare, même si tous les restaurants du monde lui donneraient cet effet, tant qu'il est à ses côtés. Il demande une table pour deux puis dépose le fauteuil de son homme sous la table, aussi bien que possible, même s'il bute sur le pied du meuble... il s'assoit en face, lui souriant tendrement.

Nous voilà sortis de cet enfer tous les deux. J'étais plutôt fier d'avoir réussi à surpasser mon appréhension et avoir repris contact avec toi. Même si je ne peux pas aller plus loin pour le moment j'étais soulagé que tu sois à mes côtés et prêt à me battre de nouveau pour retrouver l'usage de mes jambes. Et prêt à tout pour qu'on soit heureux ensemble. Je sais que rien ne peut nous séparer. Plus maintenant. J'attrape ton bagage, le serrant contre moi pour ne pas qu'il tombe alors que l'on s'engouffre dans le froid de Québec. "J'adore cet endroit." Je te laisse mener la danse. Répondant aux regards insistants par un hochement de tête. Je te laisse nous guider à table, déposant la valise à nos côtés. Tu as du perdre ton don de conduite. Heureusement j'ai encore des réflexes et rattrape in extrémis le vase qui chancelle. Une fois le tout stabilisé je prends ta main dans la mienne. "Le voyage s'est bien passé ?"

Les deux amoureux se retrouvent rapidement dans le restaurant indiqué par Ismaël. Louka continue de le pousser, mais par maladresse et un manque de vigilance, il fait cogner le fauteuil contre le pied de la table, ce qui fait valser la valise et trembler le moyen de locomotion. Heureusement son homme la rattrape, usant de la force de son buste bien développée désormais. « Ouf ! » Il lâche simplement avant de s'assoir, le regard ancré dans le sien. Il sourit à son amant, heureux de le retrouver, serrant sa main fortement dans la sienne. « Bien, ça va vite ces engins. Mais j'étais un peu trop impatient. Et toi, tu es venu en taxi ici ? Tes parents t'ont aidé ? » Toujours aussi inquiet pour ses beaux yeux, même si le principal, c'est qu'il soit en un morceau entre ses doigts;

Nous voilà au chaud. Et surtout dans notre bulle. Partager un moment en tête-à-tête avec toi et tout ce que je veux. Mais avant il fallait que tu commettes une mini catastrophe. Mais bon j’ai encore assez d’agilité pour l’éviter. « Je crois que je mérite un baiser pour ça mon amour. » Non je ne quémande pas. Un sourire taquin se dessine sur mes lèvres. M’installant confortablement. Je ne te lâche pas du regard non plus. Je me perds comme toujours dans le bleu de tes yeux. Nos doigts ne se lâchent pas non plus. Les miens caressent d’ailleurs le creux de ta main. « Je suis content que tu sois arrivé rapidement et entier. Mes parents m’ont déposé avant de partir à leur soirée. On prendra un taxi en revenant. » Je joue avec ta main avant de croiser nos doigts. Je prends la carte que me tend le serveur avant de choisir dedans.

Tout naturellement, son homme profite de l'occasion de sa maladresse pour lui quémander un baiser, selon lui bien mérité. Il sait très bien que c'est une excuse peu valable mais Louka espère qu'il en trouvera bien d'autres des comme ça pour lui donner tous les motifs - mais surtout le plaisir - de l'embrasser. Louka ne demande qu'à retrouver la saveur de ses lèvres, le contact de sa peau chaude. Alors il se redresse pour se pencher en avant, attraper son visage entre ses mains et lui offrir un baiser passionné. Il lui sourit avant de se rasseoir, se fichant pleinement des regards possibles sur eux. « D'accord parfait. » Il commente avant que le serveur n'intervienne pour leur tendre les cartes, et séparer ainsi leurs mains assemblées. Louka observe attentivement les propositions de plats avant de regarder son chéri en souriant. « Pâtes au pesto pour toi ? » Oui, il le connaît par cœur.

bien sûr, tout est prétexte à retrouver le goût de tes lèvres. Même si je sais que je n’ai pas besoin de prétexte pour t’embrasser, surtout maintenant. Je dois redéposer mon odeur sur toi. Oui je suis assez possessif et je l’assume parfaitement. J’affiche un sourire comblé alors que tes mains encadrent mon visage. Mes mains se posent sur tes bras, tendrement. Je ferme les yeux alors que nos lèvres se rencontrent de nouveau avec passion. Nos langes s’emmêlent alors que je retiens mes gémissements, on n’est quand même dans un lieu public. Je souris, totalement sur mon nuage alors que tu es là. « Je ne veux plus que l’on se quitte. Plus jamais. » je mordille ma lèvre inférieure. Cette séparation avait eu du bon, celle, au final de me sentir encore plus lier à toi. J’éclate d’un rire radieux avant d’acquiescer. « Bien sûr mon cœur, comme toujours » Je reprends ta main dès que la commande est passée, avant de la porter à mes lèvres.

Louka sent la possession de son homme sur lui, elle se manifeste même dans leur baiser langoureux. Il reprend ses marques, et garde un territoire bien défini. Un échange de douceur suffit pour qu'il reprenne toute la place dans son cœur. Un regard, un bisou et tous les doutes s'envolent. Il l'aime encore, il peut le remarquer au fond de ses prunelles ou dans les doux sourires qu'il lui accorde. Il est certain de ne jamais pouvoir s'en lasser. « Promis. » Ils passent commande, puis leurs mains se rattachent, se lient pour ne plus se lâcher, avant que Ismaël ne dépose un baiser contre le dos de sa main. Le blond sourit, amoureux de son amant. « Raconte-moi ce que tu as fait avec tes parents, et ces derniers jours. » Il l'interroge, il veut connaître les détails du bout de vie qu'il a manqué.

J'avais le droit d'être tombé amoureux d'un homme qui approche de la perfection. Mais qui, comme tout homme a également ses faiblesses. J'ai simplement été aveuglé par ma colère pour ne pas le voir. J'ai certainement plus de torts que lui n'en a. Simplement je suis loin d'être partager, d'un naturel plutôt jaloux, j'ai tendance à ne pas trop apprécié qu'on le regard de trop près. Un besoin impérieux de le sentir au plus près de moi m'impose ce contact constant. Je souris à ta réponse qui n'a aucunement besoin de commentaires. Je souris avant de te répondre "je me suis languis de toi, et j'ai surtout vu un psy. Ca m'a fait du bien de déposer certaines choses. Et je les ai aussi aidé pour le centre. Et toi qu'as-tu fais ?" Mes doigts se lient aux tiens comme un bateau à son ancre. S'il y a des choses à panser encore je ne veux pas y penser. Je ne veux pas penser au cauchemar qui me hante ne à l'idée que tu repars dans quelques semaines. Je veux simplement profiter de nos retrouvailles.

Les amoureux passent commande avant de retrouver la douceur de l'autre par quelques caresses contre leurs mains. Ces retrouvailles mettent un baume au cœur incroyable au blondinet, totalement en manque de son amant ces derniers jours. Il n'ose pas lui avouer combien il a été désespéré ces derniers jours, il a pleuré souvent en se traitant d'imbécile. Tout faire foirer alors qu'ils retenaient le bonheur du bout de leurs doigts. Il a préféré le fracasser au lieu de reconquérir leurs parts de joie. « Tu as pu voir plus clair ? » Il n'est pas totalement pour les psychologues, mais si cela fait du bien à son homme, alors il ne rechigne pas. Après tout, c'est lui qui l'a envoyé indirectement là-bas. C'est juste que lui déteste s'exprimer, évoquer des événements sombres, et ne croit pas que la parole soit bienfaitrice et puisse effacer les troubles. Au contraire, s'en souvenir les renforce, il préfère les chasser de son esprit... comme la mort d'un de ses frères d'armes, un ami, l'année dernière, qui lui pèse le cœur et qu'il n'a abordée qu'une fois avec Ismaël, se contentant seulement de la surface. « Pas grand-chose. Penser à toi ça prend déjà beaucoup de temps. » Il rit, il se sent pitoyable parfois. « J'ai essayé de sortir même si c'était dur. J'ai monté Horian. Je l'ai entraîné, et on s'est beaucoup baladés. Ça lui a bien plu. » Il explique à son tour en souriant, et en caressant ses doigts des siens.

j’ai encore plus de mal à me détacher de toi. La séparation n’a fait que rendre réel ma peur de te perdre, cette fichue peur de l’abandon qui me fait faire n’importe quoi. Tu m’as terriblement manqué mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même car c’est moi qui t’a jeté dehors. De plus quand je vois ton air fatigué, je sens que tu as autant souffert par ma fierté que par ton erreur. Mais il fallait laissait ça derrière nous et avancer. Je te souris, le regard pétillant. Mes doigts ne te lâchent pas. Je secoue la tête. « Pas autant que quand je parle avec toi, mais je porte un peu moins cette culpabilité, peut-être. » Il faut dire qu’il n’y a qu’avec toi que je peux me confier librement. Toi seul me comprenais, et savais que sous cette façade où tout va bien, il peut y avoir quelque chose de plus profond caché derrière mon sourire de façade. Et puis tes bras et tes baisers étaient le meilleur remède. Tu savais ce dont j’avais besoin pour me calmer et me sentir mieux. Je sais que de ton côté, c’est exactement pareil, et je n’en suis que plus fier d’être ton confident. Je serre ta main avant de sourire et de caresser tes doigts. « J’avoue que c’était horrible loin de toi, mon cœur. Jamais je n’aurais imaginé l’enfer me happer avec autant de force. » J’en ai presque les larmes aux yeux rien que d’y repenser. Je serre ta main plus fort, je ne veux plus ressentir ce vide, plus jamais. « Je comprends, merci pour Horian… » Je souris alors que les plats arrivent. « Je t’aime. » Je mordille ma lèvre inférieure. Ca avait toujours une importance spéciale pour moi quand on le disait à voix haute.