Hot - retrouvailles (loukaël)

Louka est impatient de retrouver son homme, ce qui explique son achat irréfléchi d'un billet d'avion. Il n'a pas hésité, l'idée lui est traversée rapidement et il l'a simplement réalisée. Il s'est accompagné d'une petite valise pour pouvoir la glisser dans la petite armoire au-dessus de son siège. Pas besoin de s'impatienter ainsi une bonne vingtaine de minutes supplémentaires devant le retrait à bagages. Il marche dans les longs couloirs, d'une cadence assez précipitée. Il sait qu'Ismaël l'attend, qu'il est près de lui. Alors quand il passe les portes automatiques, le blond observe de droite à gauche pour repérer son amant. Ses yeux le découvrent, le sondent avec plaisir. C'est un bonheur de l'admirer, si bien que ses lèvres dessinent un sourire doux et conquis. Il est si beau, même dans son fauteuil roulant, il le remarque désormais. Alors il avance vers lui par magnétisme, sans le lâcher du regard, complètement hypnotisé. Il s'approche et s'abaisse pour embrasser ses lèvres tendrement. Il passe une main contre sa mâchoire, ses doigts rejoignant sa nuque, et il l'embrasse avec cette passion qui l'anime. « Hey bébé. » Il sourit contre sa bouche, avant de l'orner d'un baiser supplémentaire mais court.

Tu vas arriver. Je déambule sur mes deux roues, devant la limite des portes qui m’interdisent d’aller plus loin. Je suis comme un tigre en cage : hyperactif. Tu avais fait une folie, mais ça réchauffait mon cœur. Résultat j’étais arrivé bien trop en avance. Mais je ne voulais pas te râter. Je scrutais chaque passager dans l’espoir de te voir débarquer. Ton vol venait d’atterrir, alors j’étais encore plus impatient de voir tes beaux yeux. Mon cœur battait la chamade à l’idée de rte retrouver après cette séparation. Je suis nerveux, parce que malgré tout le manque est là, et qu’il me bouffe les entrailles. Je me rends compte de ma stupidité. Que de temps perdu pour rien. Mais mes pensées sont interrompues par ton magnétisme. Je ne te lâche pas du regard. Je me mords la lèvre les larmes menacent de déborder, de joie. Une main devant la bouche et je me laisse déborder de joie de te revoir. Les larmes coulent et un sourire ne me quittent pas alors que tu te baisses pour m’embrasser. Je ne me fais pas prier pour te rendre ton baiser. Je glisse mes bras autour de toi. « Oh mon dieu.. Tu es enfin là… » je glisse mon visage dans ton cou, éclatant en pleur, soulagé de laisser l’horreur de cette séparation derrière nous.

Louka déborde d'impatience lorsqu'il marche au cœur de l'aéroport, mais encore plus quand il traverse les portes coulissantes. Il n'a qu'une hâte, c'est de croiser son regard, qu'il espère doux et chaleureux. Une pointe d'angoisse l'envahit à l'idée de retrouver un Ismaël froid. Au contraire, il l'accueille avec amour, les larmes aux yeux, le sourire sur les lèvres. Il lui rend même le baiser passionné qu'il lui accorde. Louka sourit de plus bel, mais il disparaît rapidement quand son homme commence à fondre en larmes au creux de son cou. Toujours penché en avant, Louka le serre fortement contre lui pour tenter d'étouffer ses larmes. « Oui. Je ne te lâche plus. » Il dit avant de se positionner accroupi pour lui faire face plus facilement, être à sa hauteur. Il frotte ses joues pour essuyer l'humidité. « Alors sèche-moi tout ça, ça va aller mieux maintenant. » Il continue de sourire en caressant son visage.

Boum boum. J'ai l'impression que mon coeur va sortir de sa cage thoracique. Mais je ne peux m'empêcher de me tordre dans tous les sens pour espérer te voir. Ces échanges de messages, je ne les regrettent pas. Au contraire j'aurais du le faire plus tôt. Mais je dois arrêter de culpabiliser. Je dois profiter de l'instant présent. Je m'accroche à toi comme une bouée. Je savoure le goût de tes lèvres qui m'ont tant manquées et surtout je vide le trop plein d'émotion de mon coeur. La poigne de ton étreinte me fait le plus grand bien. "Je t'aime... je t'aime. ..." je pose mon front contre le tien. Mes doigts glissent le long de ton visage redécouvrant ce qui m'appartient. Plus jamais je ne serais loin de toi.

Louka respire mieux quand il retrouve son homme. Un bon bol d'air frais à lui tout seul, sa bouffée d'oxygène au quotidien, même si en ce moment c'est plus complexe. Il commençait toutefois à étouffer dans cette vie insipide, qui perdait de sa saveur et stabilité en son absence. Alors une fois devant lui il l'embrasse, le caresse, savoure son contact comme il a eu l'habitude de faire. Et sa déclaration ainsi que ses pleurs de joie bouleversent totalement son cœur. Il est chamboulé par les mots doux qu'il attendait. Il l'aime encore, malgré tout. « Moi aussi... » Il chuchote dans un sourire léger, avant d'embrasser son front puis ses lèvres en fermant les yeux. « Je suis content d'être là. » Il confie même si son corps lui criait déjà.

L'un sans l'autre ce n'est tout bonnement pas possible. On a trop besoin l'un de l'autre pour survivre. On a toujours fais les choses à depuis notre rencontre et surtout notre coup de foudre. Au premier regard on ne s'est plus quitte. L'étouffement du mensonge et de la trahison ont brise cette cohésion mais rien n'est irréparable. Je le sens au plus profond de moi. Je me laisse transporter par la joie des retrouvailles. Et je le retiens sinon je risque de passer pour un pervers en plein lieu public. Je souris à ta réponse, glissant mes bras autour de toi. Je grignote tes lèvres avant de lâcher un léger rire. "Je vois ca" et pas besoin de savoir où mon regard se dirige.

Louka est comblé de bonheur en retrouvant enfin la proximité de son amant. Il n'en pouvait plus d'être éloigné de lui, de ne pas pouvoir apaiser son âme avec des caresses. Ni même savoir comment il se sentait, ou avoir la capacité d'atténuer sa douleur. Juste le toucher, calmer sa sensibilité. Des choses simples qui lui manquaient au quotidien et qu'il peut enfin réaliser. « C'est vrai que ça se voit à des kilomètres quand tu me rends heureux. » Le blond sourit, l'embrasse, avant de se lever. Ismaël en profite pour jeter un coup d’œil coquin à son entrejambe. Louka y répond en riant, amusé, en lui jetant un coup contre l'épaule. « En tout cas ton taux de perversité n'a pas diminué. » Il rigole avant de se mettre derrière son fauteuil pour le pousser.

J’adore sentir ton parfum, je ne m’en lasse pas. Tes mains sur moi ont toujours cet effet apaisant, rassurant. Mon visage retrouve sa place parfaite au creux de ton épaule, juste à la jonction de ton cou, là où l’odeur est la plus prononcée. Mes bras se resserrent autour de toi. Je dépose un baiser sur ta peau me délectant de ta réaction. Je me recule pour pouvoir t’admirer librement. Je caresse tes joues puis tes lèvres. « Tu es beau. Tellement beau mon amour. » Même si tes traits sont fatigués, je te trouve toujours autant magnifique. Et bien sûr, je n’ai pas changé, un coup d’œil rapide à ton entrejambe et je souris davantage. Mon côté possessif refait surface. Je te laisse m’emmener avant d’éclater de rire. « Désolé, ça fait trop longtemps que je n’ai pas pu t’admirer. » Je tourne mon visage vers toi. « Y a un resto qui est proche de l’aéroport ça te dit ? »

Louka se laisse attendrir par le regard lumineux de son homme, sa manière de sourire et de caresser sa joue, puis ses lèvres. Il l'aime encore plus quand il le complimente, quand il se laisse de nouveau envahir par la profonde affection qui les lie. « Pas plus que toi. » Il sourit doucement en l'embrassant, avant de se redresser. « Tu pourras en profiter comme tu veux quand on sera chez toi. » Il rit puis le pousse, tentant de traîner la valise derrière lui. C'est un peu compliqué comme manœuvre mais il prend un rythme lent pour s'en sortir. « Parfait, j'ai la dalle en plus. Ils nous ont même pas servi un croissant ces rats. Tu me guides ? » il demande. Louka est sa force, mais Ismaël est la boussole. Sans l'un ou l'autre, ils sont perdus, privés de courage pour retrouver de la stabilité. Alors quand ils s'assemblent de nouveau, le bonheur est assuré.

Ce regard m’a tant manqué. Tout comme toucher ton visage, le caresser, sentir la douceur de ta peau. Bien sûr, je me laisse emporter par mes sentiments, je ne veux plus les réfréner. Mes mains descendent sur ton torse, là où j’aime me poser pour m’endormir. « Oh que si mon amour. » Je souris, baissant un peu les yeux. « Hum oui… » Mais, je fais encore des cauchemars, et ça, je n’ose pas lui dire. Parce que si j’ai décidé de te pardonner et que je l’ai effectivement fait, j’ai du mal à avouer que je n’arriverais pas à te faire l’amour en ce moment. Je ne veux pas te rajouter cette culpabilité, pas alors que l’on vient à peine de se retrouver. Je veux simplement profiter de toi. « Tu sors et c’est juste en face mon cœur. Je vais te nourrir comme il faut, tu vas voir. » Je te sens galérer, c’est simple on va à la vitesse de l’escargot. « Passe-moi ta valise, je peux la porter. » J’ouvre les bras en attendant le paquet.