Le retour. (Loukaël)

Le sommeil me gagne facilement lorsque je m'allonge sur le canapé. Je t'attends avec impatience mais je suis complètement crevé. Mes yeux s'ouvrent sans doute après quelques heures. Je te découvre assis près de moi, tu as posé ma tête sur tes genoux. Tu as la tête renversée, la bouche grande ouverte. Tu ronfles et ça me fait sourire. J'embrasse la main coincée dans mon cou en me retournant. Je me tends plus en avant pour me redresser et venir à ta hauteur. J'embrasse ton cou, le mordille pour te réveiller. Je n'ai plus la patience d'attendre pour te faire l'amour.

Je me suis dépêché mais pas assez car tu es endormi sur le canapé quand j'arrive. Je souris devant cette scène avant d'aller chercher la bague que je t'avais acheté il y a de ça des mois. Je la pose sur la table basse avant d'installer ta tête sur les genoux et de finir par m'assoupir. Je suis réveillé quelques temps plus tard par des baisers humides dans mon cou. "Hum" je glisse une main dans ton cou tout en refermant ma bouche. "S'lut" je marmonne alors que je m'avachis dans le canapé

Tes paupières s'entrouvent, tu regagnes la réalité dans pour autant t'eveiller totalement. Je continue mes baisers dans ton cou pour te faire réagir, et surtout soupirer. Je t'entends marmonner et grogner légèrement, et ça me donne la cruelle envie de poursuivre. Alors je glisse la tête vers le bas de ton corps en m'allongeant à moitié. Je soulève ton t-shirt large d'une main pour laisser la liberté à ma bouche de parcourir ton ventre fin.

Je ne pouvais pas rêver mieux comme réveil. Déjà parce que tu es de retour et aussi parce que tu nous plonges dans la luxure. J'ecarte les jambes inconsciemment alors que mon ventre se contracte avec tes attentions. Je gémis alors que mes mains glissent le long de ton corps. C'est si bon de te retrouver

Je ne peux plus me restreindre maintenant que tu es auprès de moi. J'ai attendu ce moment depuis des semaines. Alors je le savoure en venant embrasser ton cou puis ton ventre. Je te sens très réceptif et me réclamer davantage mes baisers, surtout dans ta manière d'écarter les cuisses. Je pose ma main dans l'espace entre tes jambes pour retenir mon corps et déboutonner ton jean de l'autre. Le parcours de ma bouche longe tes abdominaux avant de glisser contre tes aines et le haut de ton membre viril. "Je te veux tout de suite." J'ai envie de passer les préliminaires, j'en peux plus.

Je soupire doucement mon corps s'enflammant alors que tes lèvres chaudes me dévorent. Je grogne de plaisir me laissant totalement dominer. Je baisse un regard fiévreux vers toi tout en mordant ma lèvre inférieure. Le souffle me manque alors que tes lèvres se pose contre mon aine. J'appuie contre ta tête pour plus de contact. "Laisse-moi te déshabiller " je tire sur ton t-shirt que je ne prend pas le temps de retirer m'occupais directement de ton pantalon. Je suis aussi pressé que toi

C'est si bon de te retrouver aussi passionnément qu'avant. Je sens que je vais en prendre pour mon grade. Je parviens enfin à te déshabiller à moitié avant de fourrager de nouveau mes mains dans tes cheveux. Je grogne alors que mes hanches se soulèvent pour aller à l'encontre de tes lèvres. Mon envie est conséquente. Je peux enfin participer activement à notre état et ne pas juste le subir.

J'ai envie de toi et je te le montre. Besoin de me rassasier de ton corps après la  peur que tu m'as affligé en te prenant une balle. Ce besoin de te sentir vivant en moi. "Mon dieu" cela faisait longtemps que tu ne m'avais pas prodigué un tel plaisir de cette manière. Je suis au bord de l'explosion quand tu me pousses dans le canapé pour que je me retrouve allongé. Je ne songe même pas à protester que je veux te dominer, tu dégages tellement de luxure que je m'y soumet avec grand plaisir. J'agrippe tes hanches avec mes jambes retrouvant le plaisir de ce contact oublié.  J'ai le souffle rauque et bruyant alors que je m'accroche à tes épaules mon corps se meut contre le tien. Je lève les yeux au ciel avec un sourire "t'es dégueulasse " je resserre mon emprise pour pas que tu t'échappes. Je te veux plus que tout. Je gémis alors que je te sens te fondre en moi. Je descend une main sur tes fesses pour t'inviter à être plus brusque.