You can have a happy ending. Sometimes, you have a happy beginning. Both ? Rarely ~ Lyhley

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Lyhla ôta sa veste et la posa sur le banc, s'y laissant tomber avec un gros soupir. Elle se passa les mains sur le visage, épuisée. C'était son avant-dernière garde avant de partir en vacances, et elle commençait décidément à se dire qu'elle en avait bien besoin. Ces derniers temps, elle accumulait les nuits d'insomnie et les journées à se tourmenter. L'attente, ne pas savoir comment se comporter, ni qu'attendre de la part d'Ainsley la tuait à petit feu. Depuis la deuxième nuit qu'elles avaient passé ensemble, la tension avait changé. Elle s'était apaisée, mais elle s'était transformée pour une atmosphère sous-jacente d'espérance que Lyhla ne supportait pas. Les premiers jours avaient été agréables, à ne plus se disputer, mais à présent, elle était dans l'expectation de quelque chose, d'un événement, elle ne savait même pas quoi, et elle détestait cela.

Lyhla leva les yeux et regarda autour d'elle. Les vestiaires féminins du commissariat étaient gris, gris, et gris. Ça aussi, elle n'en pouvait plus. Toujours le même gris, le même métal, le même casier, les mêmes journées. Enquêtes, arrestations, rapports. Elle avait définitivement besoin d'une pause. Loin, dans un pays chaud et ensoleillé, c'était encore mieux. Un nouveau soupir lui échappa, et elle se leva pour ouvrir son casier. Plusieurs collègues lui avaient déjà fêté de bonnes vacances. La nouvelle se répandait vite. On ne s'étonnait pas qu'elle veuille partir, au vu de ses traits tirés et de ses cernes à peine masquées. Lyhla bâilla, sortant son sac du casier et le posant sur le banc. Elle avait besoin de mettre sa tenue de rechange pour rentrer, ayant fini dans une fontaine pour arrêter un suspect. Ses cheveux mouillés commençaient à onduler sur ses épaules, la faisant frissonner de froid. Rapidement, sachant qu'elle était seule et ne craignant pas le regard des autres femmes, elle ôta son T-shirt et son pantalon, ainsi que ses chaussures et chaussettes, les pliant et les mettant dans le sac, en ayant préalablement sorti sa deuxième tenue. Rapidement, elle passa son haut gris aux pierreries turquoises, un jean clair, mit des chaussettes propres et chaudes, et savoura d'être de nouveau au sec.

Se relevant, elle ferma son casier à clefs et rangea les clefs dans son porte-feuille, plaçant son arme et son insigne dans la sacoche qu'elle prévoyait à cet effet et mettant tout dans le sac. Elle était trop fatiguée et trop pressée de rentrer pour se soucier de quoi que ce soit. Se laissant de nouveau tomber sur le banc, elle saisit sa deuxième paire de chaussures et entreprit de les mettre, faisant les lacets tranquillement. Elle était pressée de rentrer, certes, mais pas question de se précipiter, c'était trop fatiguant. Elle entendit, sans y prêter attention, la porte des vestiaires s'ouvrir et des bruits de pas. Des bruits de talons, par ailleurs.

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Il me semblait vivre dans un état comateux, perdu entre le rêve et la réalité, ponctué de micro-réveils et de terreurs nocturnes. Les nuits ressemblaient à des jours et les jours à des nuits sans fin, défilant inlassablement dans cette dynamique terriblement répétitive. Et puis il y avait Lyhla, comme une lumière au bout du tunnel, comme une étoile dans la nuit. Elle me raccrochait à la vie. Il suffisait d'un regard, semblable à une étincelle pour m'éclairer dans l'obscurité. Je l'aimais à en mourir. Je l'aimais profondément, assez pour penser à elle jour et nuit, trop pour que mes sentiments m'asphyxient lorsque je me retrouvais près d'elle. Quand bien même cela était douloureux, ça me donnait l'impression de vivre. Et je préférais souffrir de sa présence que de mourir de son absence.

J'éteignis mon ordinateur dans un soupir, ne parvenant aucunement à travailler. Cela devait bien faire une heure que je me torturais l'esprit avec ce que j'avais entendu un peu plus tôt dans la journée. D'ordinaire, je n'accordais aucune attention à ce qui était colporté dans les couloirs. De plus, il m'arrivait très rarement de me retrouver avec mes collègues autour de la machine à café ou sur le parvis du commissariat, ne buvant pas de café et étant profondément dérangée par l'odeur de la cigarette. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre des collègues échanger sur leur dernière garde, évoquant le départ prochain de Lyhla. « Elle a l'air au bout du rouleau en ce moment. » Avais-je entendu. « T'aurais du voir l'autre jour, elle était essoufflée comme je ne sais pas quoi après l'arrestation de ce gamin. On avait pas fait cent mètres. Ça lui fera le plus grand bien. Tu sais combien de temps elle part ? » Qu'est-ce qui lui ferait le plus grand bien ?

J'avais passé ma journée à marteler mon téléphone, écrivant et effaçant tout ce que je rédigeais tant je ne parvenais pas à exprimer ce que je ressentais. J'ignorais même ce que je ressentais. De l'inquiétude vis à vis d'un départ ? En vacances ? A l'hôpital ? Que voulait-il dire par « essoufflée » ? De la colère de ne pas être tenue au courant de ses faits et gestes ? Aurais-je du l'être ?

Je me dirigeais d'un pas vif vers la sortie, décidant de rallonger mon parcours en passant par les vestiaires afin d'éviter deux collègues que je ne supportais pas (et qui avaient la fâcheuse tendance de traîner autour de l'accueil et de vous agripper pour discuter jusqu'à épuisement). Je pénétrais dans le local en jouant avec mon alliance que je faisais glisser entre mes doigts. Après l'incident Aelyn, je n'avais plus osé la quitter, ne serait-ce qu'un instant. Aussi, je laissais échapper un hurlement strident lorsque je glissais sur le carrelage - à cause de flaques d'eau, laissant échapper ma bague qui retombait entre le sol. « Non ! » Fis-je dans un hurlement d'horreur, comme si j'eus découvert ma propre mère gisant dans son sang.

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« Non ! » Lyhla sursauta violemment, glissa du banc, et se cogna la tête contre un casier. Jurant peu élégamment, elle se releva en se frottant le crâne, et fonça vers la provenance du bruit. Entre-temps, elle avait reconnu la voix d'Ainsley, ce qui fit naître une angoisse démentielle dans son cœur. Néanmoins, en arrivant près de la porte d'accès des vestiaires, et en l'apercevant à quatre pattes, cherchant frénétiquement quelque chose au sol, elle poussa un soupir de soulagement. « Bordel tu m'as fait peur. » lâcha-t-elle, un mince sourire aux lèvres.

Sans attendre, et étant donné qu'Ainsley était dos à elle, son regard dériva. Pas dos à moi, fesses à moi. Ahah. Lyhla déglutit difficilement, la tête penchée sur le côté, les yeux rivés sur le postérieur d'Ainsley. Elle secoua la tête et se redressa, les joues rouges. « Tu fais quoi par terre ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Alors, elle se rendit compte qu'elle était bancale, n'ayant mis qu'une chaussure. Et qu'elle avait mouillé le sol en arrivant. Aussitôt, elle passa en posture flamant rose, levant son pied non chaussé mais recouvert de sa chaussette, et resta dans cette position, bras croisés, sourcils froncés, attendant la réponse d'Ainsley au pied levé. Ahahah. Je suis vraiment fatiguée si je commence à faire des bagues de ce genre. Blagues, pas bagues. Chut.

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J’entendis en guise de réponse, le bruit d’une masse projetée contre du métal. Et puis, de belles interjections au langage fleuri. Bonjour Lyhla, tu vas rire. Il s’avère que j’ai perdu l’alliance de notre mariage dans les vestiaires. Je me retrouvais aussitôt à genou sur le sol pour récupérer ma bague, espérant retrouver le bijou avant que Lyhla ne daigne venir me saluer – à moins qu’elle ne décide de se cacher jusqu’à temps que je déguerpisse des lieux.
M’affolant pour retrouver ladite alliance, je n’entendis pas les quelques pas qu’elle effectuait dans ma direction, criant de nouveau lorsque j’entendis « bordel, tu m’as fait peur ». Je portais une main sur ma poitrine pour apaiser les battements de mon cœur, m’asseyant sur les genoux. « Tu fais quoi par terre ? ». Mentir. Dire la vérité. Non, mentir. Dire la vérité, il y a mille et une façons d’expliquer pourquoi je traîne encore cette satanée d’alliance sur moi. « J’ai perdu - », je pivotais dans sa direction en glissant mes genoux sur le sol, rivant mes deux yeux interrogateurs sur Lyhla ; une jambe repliée sur l’autre en un arc étrange, l’un de ses pieds reposant sur son genou, « mon alliance ».

« Enfin, c’est une bague mais pas une alliance, elle ressemble à une alliance mais ça n’en est pas une. Tu vois le truc… Mais je vais la retrouver, ne t’inquiètes pas. Et puis, tu ne sais pas à quoi elle ressemble donc. » Dis-je dans un souffle, bafouillant par moment, mon regard jonglant entre le sol et la posture curieuse de mon interlocutrice. Je tentais de la chasser parce que j’avais légèrement honte de m’attacher à cet anneau, honte de ne pas avoir surmonté notre divorce et de conserver ce fichu bijou comme une idiote. « C’est un lieu étrange pour pratiquer le yoga. » Dis-je en posant mon regard sur la jeune femme.

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Lyhla haussa un sourcil à l'entente des explications tout sauf convaincantes d'Ainsley, et se retint de lever les yeux au ciel. Elle se contenta de lâcher un « Hm. » pas convaincu, son regard se mettant à fouiller le sol à la recherche d'un truc brillant. « C'est un lieu étrange pour pratiquer le yoga. » Lyhla détacha son pied de sa jambe, et agita les orteils. « J'étais en train de mettre ma chaussure quand tu m'as foutu la trouille. D'ailleurs, je vais finir de la mettre, et ensuite je viens t'aider. »

Sans trop laisser le choix à son ex-femme, elle se dirigea à cloche-pied vers le banc, détestant vraiment marcher en étant de travers. Elle se laissa tomber sur l'assise, prenant un moment pour fermer les yeux et reprendre son souffle, toussant discrètement et se cachant dans son haut. Elle enfila sa deuxième chaussure, songeuse. Son alliance ? Elle m'a sorti un gros pipeau sur une bague ressemblant à une alliance sans en être une, et que je ne connaîtrais pas. Soit elle s'est remariée, ce qui m'étonnerait grandement. Non, c'est carrément impossible. Donc, ce serait vraiment son alliance ? Notre alliance ? Elle l'aurait gardée ?

Un sourire timide éclaira ses traits, puis elle se redressa et retourna à l'endroit où elle avait laissé Ainsley, posant son sac dans un coin. « Au fait, c'est un lieu étrange pour se traîner par terre. Et, au passage, elle ne ressemblerait pas à ça ta bague ? » la questionna-t-elle, tirant de son cou une chaînette au bout de laquelle pendait sa propre alliance. Elle éprouvait, de temps en temps, l'envie de la remettre, ou plutôt de la porter. « Tu sais que ce n'est pas une honte de l'avoir gardée ? Si tu veux savoir, je dors même avec des fois. » Lyhla s'agenouilla en face d'Ainsley, souriant toujours avec hésitation.

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« J'étais en train de mettre ma chaussure quand tu m'as foutu la trouille. D'ailleurs, je vais finir de la mettre, et ensuite je viens t'aider. » « Non je t'assure, ça ira. » Répondis-je alors que mes derniers mots résonnaient dans le vide. J'allumais la fonction lampe torche de mon téléphone portable pour éclairer les dessous des casiers alors que le numéro d'Aelyn s'affichait sur mon écran ; ça, c'est un autre problème.

« Au fait, c'est un lieu étrange pour se traîner par terre. Et, au passage, elle ne ressemblerait pas à ça ta bague ? » Quelle ne fut pas ma surprise de constater que Lyhla conservait elle aussi son alliance, pendue à son cou, comme pour ne jamais s'en séparer. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres pendant qu'elle s'agenouillait à mes côtés. « Tu sais que ce n'est pas une honte de l'avoir gardée ? Si tu veux savoir, je dors même avec des fois. » « Oh. » Répondis-je, sentant mes joues rougir sous cette confession qui me réchauffait le coeur. Se pouvait-il qu'il y ait une once de sincérité ? Se pouvait-il qu'elle soit réellement amoureuse de moi ? Mon coeur s'emballait à cette idée. Aussi, je n'eus aucune gêne à répondre : « je n'ai jamais pu me résoudre à m'en séparer. Même lorsque j'exerçais en zone de guerre. » Confiais-je pour la première fois, mettant un point d'orgue à éviter son regard.

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« Je n'ai jamais pu me résoudre à m'en séparer. Même lorsque j'exerçais en zone de guerre. » Lyhla releva les yeux vers Ainsley, n'étant absolument pas au courant de cette partie-là. En même temps, en quatre ans, elle avait eu le temps de faire un tas de choses. Si, au premier abord, sa déclaration la glaça d'effroi – elle ne parvenait à imaginer qu'elle aurait pu perdre Ainsley sous le feu ennemi – elle finit par en sourire, toujours aussi doucement. Elles avaient toutes deux garder leur alliance, contre vents et marées, alors même qu'elles étaient divorcées et étaient censées devoir passer à autre chose. Néanmoins, ni l'une ni l'autre ne semblait capable de le faire.

Lyhla baissa la tête, ses cheveux cachant son visage, et se mit à ausculter le sol à la recherche de l'alliance d'Ainsley. Tout comme son ex-femme, elle se pencha pour regarder sous les casiers, et tendit soudainement la main avec un cri de triomphe. Avant de râler lorsqu'elle se coinça les doigts sous le casier. Manœuvrant précautionneusement, elle ressortit sa main de l'interstice, s'égratignant quand même. « Je l'ai. » déclara-t-elle simplement en se tournant vers Ainsley, la lui remettant au doigt sans même réfléchir. Se rendant brusquement compte qu'elle venait de lui passer la bague au doigt – encore – elle rougit violemment. Assise sur le sol, telle une gamine, elle se passa une main dans les cheveux. « Hum. Tu... voudrais aller manger quelque chose ? Avec moi ? Ce soir ? »

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Je restais agenouillée sur le sol, les joues rosies par l'émoi que provoquait cette confidence. Aussi, je sursautais lorsque Lyhla interrompit le silence. « Je l'ai. » Déclara-t-elle, le plus simplement du monde - elle parvenait toujours à me combler. « Je ne sais pas ce que je ferais sans - », je réalisais avec stupeur que Lyhla me passait la bague au doigt pour me la rendre, comme une ultime provocation, « merci ». Dis-je, le regard rivé sur mon annulaire, sentant l'émotion me submerger, semblable à un raz-de-marée.
Pour garder une contenance, je m'obligeais à détourner les yeux de mon alliance. Malgré tout, mon regard retombait inlassablement sur Lyhla. Raté. « Hum. Tu... voudrais aller manger quelque chose ? Avec moi ? Ce soir ? » Bien que je brûlais d'envie de découvrir la raison de son rougissement, ce fut avec une grande courtoisie que j'ignorais ce fait en répondant. « Bien sûr. Ça me ferait extrêmement plaisir. » Je lui adressais mon plus beau sourire.

J'entrepris de me relever en m'appuyant sur le banc, lissant mes vêtements pour leur redonner leur forme habituelle. « Ou voudrais-tu aller ? » Demandais-je en lui tendant ma main pour l'aider à se relever, une tendresse infinie dans le regard. Mes yeux, semblables à deux glaciers limpides se posaient sur Lyhla. Dieu qu'elle était belle !

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Lyhla reprit une contenance, puis leva les yeux sur la main que lui tendait Ainsley. Elle la prit doucement, et se redressa, réajustant son haut ayant légèrement glissé. « Pourquoi pas... » Elle tenta de réfléchir, mais son cerveau semblait comme bloqué, figé sur les yeux d'Ainsley. « … chez moi ? » conclut-elle, réellement à l'ouest. Elle finit par se rendre compte de ce qu'elle avait dit, et se racla la gorge en rougissant légèrement. Elle passait son temps à rougir en ce moment, ce qui lui donnait l'impression d'être ridicule.

« J'ai pris quelques cours de cuisine. En français, sourit-elle doucement avant de poursuivre en français, Je peux te faire un petit plat. Et j'ai encore les bouteilles de vin que ma mère nous avait offertes. Dont le petit Entre-deux-mers que tu aimes bien. Avoue, je sais te prendre par les sentiments ? » Elle passa de nouveau une main dans ses cheveux, les yeux attirés par les cheveux flamboyants d'Ainsley. Elle avait toujours adoré ses cheveux. Elle était si belle...

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« … chez moi ? » Grand dieu qu'elle était belle à rougir comme au premier jour, gênée à l'idée que sa proposition ne m'offusque. Je passais une main sur son visage, recardant une mèche derrière son oreille. Tout me paraissait affreusement banal et affreusement irréel. Peut-être m'autorisais-je quelques entorses à la bienséance parce que nous avions déjà franchi certaines limites, car plus rien ne nous semblait normal. « Ça me semble bien. » Répondis-je assez distraitement tandis qu'elle commençait une tirade en français.

Son accent était irrésistible, tout comme sa voix, semblable à un doux carillon tant elle passait dans l'aigu en parlant français. « Cette idée me parait charmante mais il est tard et je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse. » Répondis-je en français, non sans difficulté car mon aisance dans cette langue se résumait à un vocabulaire strictement médical. Je poursuivis donc ma réponse en anglais, retrouvant un débit de parole normal. « Il est tard... ce n'est pas fameux mais je propose qu'on se fasse livrer quelque chose. Par contre, je suis partante pour l'entre-deux-mers ce soir. » Ça devait bien faire quelques mois que je n'avais pas pris de vin blanc et quelques années que je n'avais succombé au charme de l'entre-deux-mers. « Si je peux me permettre de faire le trajet avec toi. Je repartirai chez moi en taxi, je vais laisser mon véhicule ici. »

» very bad beginning - Travis&Evy
» MILEBIE - This Night where all has beginning
» Will you, one day, give me another chance ? ~ Lyhley
» Holy cr*p... ! ~ Lyhley ~
» Hell ? No way. ~ Lyhley ~