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 Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)

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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:46

Cette dispute est plus virulente que toutes celles que l’on a connus. Mon imprudence, dont je suis parfaitement conscient, a joué en faveur de cette dispute. Mais tu ne me laisses pas en placer une, tu me plonges dans une marée de reproches et je ne devrais même pas broncher. Mais je ne suis pas du genre à ne rien dire et encaisser silencieusement. Je ne peux pas nier que tu as raisons. Je suis un irréfléchi de nature, mais je ne suis pas non plus du genre à me restreindre pour une quelconque raison. Mais quand ça te concerne, il ne faut pas me demander de rester raisonnable. C’est comme me demander d’arrêter de respirer. Je sais que je suis excessif, mais je ne sais pas faire autrement. Quand on t’atteint, c’est comme si on m’atteignait moi. J’avais eu l’impression de mourir sur place quand j’avais reçu le coup de téléphone. J’avais vaciller sur place avant de trouver un fauteuil dans lequel m’échouer. J’étais resté dans un état second avant de prendre cette décision inconsidérée. « Si pronostic vital engagé veut dire que tu ne crains rien alors je me suis trompé, effectivement. » Je hurle tout en serrant les poings à m’en faire blanchir les phalanges et d’être totalement tendu. Je tremble de la tête au pied de rage. Jamais je n’ai eu un tel accès de colère envers toi. Mais j’avais besoin d’évacuer la peur viscérale qui me nouait les tripes et qui ne s’est pas estompé depuis. Les larmes coincées au bord des yeux je t’explose ma rage contre moi-même. Je n’aimais pas l’idée d’être impuissant face à cette situation. Et tu ne me facilitais pas la tâche il faut bien l’avouer. « Oh c’est sûr ! t’as jamais rien à dire de toute manière quand c’est pour parler de toi. » Tu ne me parlais même pas à moi (même si là je te donnais une parfaite raison pour le faire) et je n’avais pas envie de te voir te renfermer avec tes soucis. Notre dispute prend une autre dimension quand tu balances une parole qui me blesse le cœur. Ce n’était pas voulu et pourtant le visage se tord sous la douleur. Tu demandes quelle vérité et je suis bien incapable de te répondre sans flancher. Je préfère sortir de la pièce et de ton courroux avant de dire des choses que je regretterais moi aussi. Je m’adosse et me laisse glisser contre ta porte, le temps de reprendre mes esprits. Tu ne me veux pas ici, et pourtant je ne peux pas me résoudre à partir. Je me redresse et j’ai à peine le temps de me pousser qu’une infirmière déboule et rentre dans ta chambre. J’aperçois une scène qui alimente mon angoisse. Tu avais essayé de te lever apparemment mais heureusement l’infirmière était arrivée à temps. Je reste stoïque à la porte, mais finit par entrer dans la chambre, restant néanmoins en retrait le temps que l’infirmière s’occupe de toi. Même celle-ci une fois sortie, je ne m’avance pas. L’écho de tes dernières paroles résonnent encore en moi, insidieuses et traître. Je n’ose pas m’approcher de toi.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyJeu 9 Mar - 23:09

La dispute est violente entre nous, elle nous emporte vers l'obscurité et une atmosphère oppressante. La colère qu'on abat sur l'autre chacun son tour devient trop intense pour un homme comme moi qui ne se prend pas la tête habituellement. J'ai de la difficulté à digérer tes cris de rage, la colère qui s'infiltre sur les traits de ton visage. Mais encore plus de réaliser combien tu peux être inconscient dans ton existence, et imprudent quand ton inquiétude à mon égard s'active. Alors je hurle plus fort que toi, j'énonce même des remarques blessantes qui dépassent souvent ma pensée. « Arrête de toujours trouver un truc à redire ! Assume cette imprudence et le fait que tu as été vraiment con, c'est tout ! » Je rage davantage quand tu essayes vainement de te trouver des excuses. Rien ne peut justifier un acte d'inconscience comme le tien. Tu auras beau t'expliquer, donner des raisons, on sait tous les deux que tu as dépassé les limites du raisonnable. « Non, et encore moins quand tu te comportes comme ça ! Et puis ça me regarde si j'ai pas envie de m'exprimer ! Et j'ai rien à recevoir d'un gamin qui est pas capable de transmettre des grandes informations à son propre copain ! » Je lâche toutes les frustrations que je contiens, et cette vérité déchirante qui te fait fuir. J'ai encore ton mensonge sur le cœur et il était certain que je te le cracherai de nouveau lors d'une altercation. Je te recadre et te corrige parce que tu m'emmerdes profondément. Je te laisse t'enfuir de la salle et une infirmière vient me sauver in extremis d'une chute. Je perds mon énergie et le vertige se fait sentir au creux de ma tête. Elle s'applique à me faire regagner totalement la réalité avant de s'enfuir elle aussi. Je te vois toutefois au bas de la porte, tu as dû entendre et t'angoisser encore. Les paupières encore à demi-closes, je t'observe, te sonde, avant de tendre la main vers toi pour que tu t'approches du lit. Je veux sentir ta peau, tes doigts enlaçant les miens. J'ai besoin de ton contact car cette dispute me pèse trop. Je suis incapable de te noyer dans ton chagrin sans intervenir, alors que mon cœur puise tout autant dans la souffrance.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyVen 10 Mar - 18:24

On s’écharpait de plus en plus violemment. Mon cœur se serrait un peu plus alors que l’on se foudroyait du regard. On ne contrôlait plus rien entre nous, on allait finir par regretter cette journée. Je détestais cette tournure. Je détestais quand on se fait du mal ainsi. Mais on s’enlise et on allait finir par briser quelque chose chez l’autre pour pouvoir s’en sortir. Je retiens comme je peux, mon instinct de protection. J’aurais pu partir, comme tu me le demandais, pourtant je m’entêtais à rester, à te provoquer. Je ne veux seulement pas t’avouer que je suis terrifié à l’idée de m’éloigner de toi. Tu sembles encore si faible. Je sais que j’ai fais une erreur, même si je ne le dis pas à haute voix, mais je suis un impulsif. J’agis souvent sans réfléchir, et c’est encore pire quand cela te concerne. « Ta gueule ! » Je m’insurge en murmurant pour que tu n’entendes pas, alors que tu me balances la cruelle vérité en pleine face, mais de manière blessante. Je ne t’insulte jamais, mais je ne vois pas comment je peux endiguer cette douleur qui s’insinue en moi. J’ai l’impression d’être si peu en estime chez toi que ça me fait paniquer. Mais si c’était le premier coup que tu m’assènes, tu m’as ensuite assommé avec le coup de maître. Je recule sous la violence de ta confession. Alors tu m’en tiens rigueur, encore ? je pensais que l’on avait dépassé notre propre difficulté mais apparemment tu as encore cette rancœur gravée en toi. Je blanchis à vue d’œil et chancelle. Je me mords la lèvre inférieure, en proie à un tiraillement intérieur. Mais la douleur de cette révélation, et de ce cœur qui se brise m’oblige à rétorquer, dos à toi, juste avant de sortir. « C’est sûr que tu es parfait. Rien à te reprocher. Tellement rien que tu as été voir ailleurs. Et pourtant je suis passé au-delà de ça, depuis longtemps. » Je m’enfuis dans le couloir. J’ai besoin d’évacuer toute cette frustration en moi. Je laisse les larmes couler avant de voir l’infirmière débouler en direction de ta chambre. Je me poste à l’entrée pour observer ce qui se passe jusqu’à son départ. Je reste à t’observer, les yeux rougis avant de rejoindre pour prendre ta main. Seul contact que je t’accorde. J’écarte la chaise de manière à pouvoir voir l’extérieur tout en tenant ta main. Je ne te regarde pas, je ne peux pas affronter ton regard pour le moment alors que tes derniers mots résonnent dans ma tête. Mon bras tendu te dévoile ce nouveau tatouage, un ‘bracelet’ entourant le milieu de mon avant bras.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptySam 25 Mar - 13:54

Les mots s'échappent de ma bouche, tandis que la colère nous ronge tous les deux. Ton inconscience me rend fou et je ne tarde pas à t'en faire part avec une virulence extrême, qui a simplement le don de te briser en deux. J'aperçois la lueur éteinte dans tes yeux, les larmes qui la remplacent. Des larmes de morosité et de hargne, un mélange vicieux qui éclate sans cesse à la figure. Tu rétorques sans cesse, sans répit pour mon âme tourmentée. Je m'inquiète pour toi, mais tu ne le remarques pas un seul instant, car mes cris et mes injures se font plus féroces au fil des minutes. Les paroles glissent de mes lèvres, et mon esprit ne joue plus le rôle de filtre. Tout est prononcé sans que je ne réfléchisse, rendant notre altercation violente. La blessure que l'on se crée est lancinante, déchirante, j'ai du mal à m'en défaire. Surtout lorsque tu m'accuses de cette infidélité, remontant le passé comme je me suis appliqué à le faire de manière puérile. On est des gamins qui se déchirent, s'entretuent par un langage trop violent pour nos cœurs anéantis. J'ai envie de répliquer, de cracher toute la bestialité qui me submerge à cet instant, mais les mots seraient trop cruels. J'ai envie de pointer ton handicap du doigt, la découverte qui m'a coupé l'envie de toi. J'ai envie de te déchirer le cœur comme tu le fais avec moi, parce que c'est la vengeance qui semble animer nos échanges. Je n'ai pas le temps de t'attaquer de nouveau car tu disparais dans le couloir, me laissant avec ce cœur déchiré. Je déteste pourtant quand on s'engueule, et toi aussi, tu es toujours en crise de panique chaque fois que la colère nous rattache à l'autre. Seulement nos visions différentes ont crée cet état de hargne que nous avons étalé sans relâche. J'ai précisé sans ma pensée sans qu'elle ne soit véridique, juste pour tenter de te faire comprendre à quel point ton tort est grandissant. Tu n'aurais jamais dû venir ici, mais ton imprudence t'a submergé à tel point que tu as oublié tous les dangers. Je m'en veux dès la minute où ton absence commence à me peser. Je m'en veux de t'avoir hurlé dessus, de t'avoir secoué avec virulence et d'avoir prononcé des mots erronés. Je suis hors de moi quand tu joues au têtu alors que tu es loin d'avoir raison. Alors je me déplace pour tenter de te retrouver, sauf que je suis à deux doigts de me fracasser au sol et une infirmière me repose sur le lit. Tu apparais de nouveau alors que je reprends doucement mes esprits, tu as sans doute été attiré par les bruits inquiétants qui résonnaient à travers ma chambre. Je te demande de t'approcher grâce à mon regard et en tendant la main vers toi. Tu ne tardes pas à t'approcher, à rester debout près du lit en venant accrocher ta main à la mienne. Je la serre autant que je peux, vu mon manque d'énergie actuel. Tu ne me regardes même pas, tu t'obliges à m'apporter l'affection que je réclame. « Désolé. » Je murmure toutefois en cherchant tes yeux des miens, éteints et transparaissant ma fatigue et culpabilité. J'ai quand même la force de te détailler du regard, de parcourir ta main de mon pouce. « C'est beau. » Je commente quand j'aperçois ton tatouage autour de ton bras. Je dirais même : Tu es beau, mais j'ai plus la force. Tu le devines facilement avec les regards langoureux et captivés que je te lance, et qui dévorent ton corps sans pudeur. Ta nouvelle coupe, tes muscles apparents. Tu m'as manqué, tu sais ?
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyMar 4 Avr - 18:07

Nos paroles dépassent notre pensée, et deviennent acerbes, cruelles. On a tous les deux notre part de torts, moi plus que toi, je le conçois. Mais tu me balances des paroles qui font saigner mon cœur, qui blessent mon âme. Inconsciemment je sais que tu ne le penses pas. Mais les mots font mal, et je ne parviens pas à passer au-dessus de cela. Alors je te balance également des horreurs au visage, incapable de me contrôler. Je voulais te faire aussi mal que tu étais en train de me le faire actuellement. Je m’enfonce dans cette dispute. Je ne trouve pas le moyen de m’en sortir sans qu’il n’y ait des dégâts. On est parti bien trop loin pour que les regrets ne restent pas loin de nous. La vengeance nous anime, nous déchire même. On campe sur nos positions, aussi têtus que l’on est tous les deux. Je ressors cette histoire d’infidélité que tu as commise. C’est petit, je le conçois, mais je ne peux pas supporter que tu me renvois cette faute dont je me blâme encore, sans que tu le saches. Mais le fait que je me sois trompé en pensant que tu étais finalement passé au-dessus de ça, que tu étais parvenu à me pardonner. C’est douloureux de voir que je me suis finalement trompé. Je regrette cette accusation infondée, avoir ramené au-devant la scène ce qui m’a vraisemblablement fait le plus souffrir dans notre séparation. Sentant que je risque de dire quelque chose qui pourrait indubitablement nous blesser durablement, je préfère quitter cette pièce où je commence à étouffer. Pourtant je ne vais pas si loin, car je me retrouve le souffle coupé par l’angoisse. Je m’adosse contre le mur, fermant les yeux. Je peux enfin laisser libre court à mes larmes. Pourtant je ne reste pas loin de toi très longtemps. L’infirmière qui rentre dans ta chambre réveille ma peur la plus primale. Je ne peux cesser d’imaginer le pire. Alors je vais à la porte, je lui laisse l’espace nécessaire pour s’occuper de toi. Je la laisse repartir ne bougeant pas d’un pouce pendant de longues secondes. J’hésite à accéder à ta demande de partir, puisque c’est ce que tu souhaites si ardemment. Mais tu finis par tendre une main vers moi. Et je suis bien trop fébrile pour refuser ce contact salvateur. Je te donne ma main, pourtant je t’en veux toujours et te le démontre en t’ignorant. Ce n’est pas facile alors que je n’ai envie que d’une chose : me fondre dans tes bras pour pleurer de tout mon saoul. Mais tes insultes résonnent encore dans ma tête, et la culpabilité me ronge. Tu as raison, je ne suis qu’un con, finalement. J’évite ton regard sachant que je suis incapable d’y résister. Mon cœur bondit dans ma cage thoracique en entendant tes excuses. Je finis par t’accorder mon attention, serrant un peu plus ta main dans la mienne. Tu as fais le premier pas, je dois en faire de même, pour apaiser ton cœur mais aussi le mien. Je baisse le regard. « Pardon. Je sais que j’ai eu tort, mais pas pu faire autrement. » S’excuser n’était pas vraiment naturel pour nous, et encore moins avouer mes propres torts. Pourtant je détestais être en froid avec toi. Je pose mon regard sur le tatouage avant d’afficher un maigre sourire. « Merci. » Je me redresse. La violence précédente quitte cette pièce. Je veux être juste près de toi. Je me lève, avant de te redresser doucement. Je me glisse dans ton lit, derrière toi, pour te poser contre mon torse. J’entoure de mes bras ta poitrine avant de poser ma tête dans le creux de ton cou. « Je peux pas te perdre. » Ma voix est chargée d’émotion. Je caresse délicatement ton torse. "Comment ça s'est passé ?" Je n'ose pas passé sur ton bandage, la peur me serrant toujours la gorge.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyMar 4 Avr - 19:18

La colère a écorché nos âmes avec tellement d'intensité qu'on se retrouve avec une brûlure dans les entrailles et une déchire dans le coeur. On se détruit chacun de son côté, avant que le Destin nous fasse nous retrouver. Après un malaise et un soin de l'infirmière, tu regagnes ma chambre même avec hésitation. Mon esprit s'est perdu, il est aux frontières entre l'inconscience et la réalité, et c'est sans doute à cause de ça que je mets de côté ma fierté pour tendre la main vers toi. Je veux que tu me rejoignes, qu'on pose tout à plat pour se retrouver dans un moment agréable. Je veux sentir ton amour sans qu'il n'explose en moi avec autant de force que toute à l'heure. Je ne veux plus que tu mettes ta vie en danger pour moi, c'est seulement ce que tu aurais dû comprendre à travers mes paroles. Mais on se déchirait trop mutuellement pour se témoigner un tant soit peu de compréhension. Nos corps se retrouvent pourtant quand tu décides de t'excuser à ton tour et de te faire une véritable place à mes côtés. Avec délicatesse, tu me redresse quelque peu pour te caler contre le mur et dans mon dos. Ton torse soutient ma tête tandis que tes bras m'enserrent avec douceur. Ta tendresse est un véritable bonheur qui me consume avec force. « Bien sûr que tu pouvais faire autrement, c'est juste que tu ne l'as pas voulu. » Tu n'étais pas forcé de te sauter dans le premier avion sans même réfléchir, mais t'es comme ça, tu frôles le danger en jouant la carte de l'imprudence sans te préoccuper des zones sombres. Je ferme les yeux, je me repose sur toi et me laisse emporter par ta douceur. « Tu ne me perdras pas. Y'a que tes cauchemars qui te le font croire. » Je souffle avec compréhension, mais d'un ton directif pour t'empêcher d'y songer chaque fois qu'une bricole m'arrive. Ce n'est qu'une balle logée dans le flanc, une côte fêlée, rien de trop grave. Je pourrais vivre mille fois pire. « Une bombe. La force ennemie nous a bien enculés. » Je commente en riant, avant que la douleur n'envahisse mon corps. Mon réflexe est de poser ma main où la souffrance se répand, contre mon flanc, l'expression de mon visage déformée. « J'ai pas eu mon bisou. » Je réclame en souriant comme un gamin et en penchant la tête en arrière pour l'obtenir, les paupières toujours closes.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyMar 4 Avr - 20:40

On s’est fait du mal mutuellement. Je sais que tu le regrettes autant que moi, je l’ai vu dans tes yeux. Mais, je ne peux pas demeurer éloigner de toi alors que tu es blessé. Je t’aime trop pour te garder rancœur. Pourtant je ne peux pas faire comme si de rien n’était, comme si mon cœur ne saignait pas avec tes mots. Il allait me falloir un peu de temps pour que je digère tes mots. Mais je ne refuse pas ta main tendue, tu fais le premier geste alors je ne peux que t’en être reconnaissant. Même si je ne peux ignorer cette douleur, je sais que le contact physique entre nous a le don de m’apaiser. Et j’ai besoin de retrouver ce calme pour pouvoir prendre soin de toi, même si tu le refuses. Je suis bien conscient que j’ai fais une erreur, que je n’aurais pas dû revenir, tu me l’as bien assez dit. Mais je suis là maintenant et on ne peut plus revenir en arrière alors on peut, peut-être, en profiter. Et puis, pour une fois, je décide de m’excuser, je sais que l’on a tous deux besoin de ce pardon. Et, étrangement, cela m’enlève un poids dans mon cœur. Je m’installe contre toi afin de t’apporter de la tendresse. Une fois correctement installé, je profite de te transmettre ma chaleur et ma tendresse pour retrouver la douceur de ta peau. Je n’ai qu’une envie celle de te contredire, car je n’ai pas eu cette sensation. Alors je mets quelque temps à te répondre avant de finalement admettre la vérité. Assez de mensonges. « Ce n’est pas la sensation que j’ai eu. » Je l’admets avec sincérité. L’étau qui avait serré mon cœur ne m’avait pas laissé le choix. Je caresse tes cheveux, profitant simplement de cette étreinte qui apaise mon cœur meurtri. « Je ne le supporterais pas. Ils n’ont jamais été aussi terribles que ces derniers jours. » Mais je tâcherais de faire un effort comme tu me le demandes en sous-jacent. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser au pire. Rien qu’à cette pensée je resserre mes bras autour de toi. Je fronce les sourcils en t’entendant rire après cette confession. « Y a eu d’autres blessés ? » Je te pousse à la confession. Je ne suis peut-être qu’un con immature, mais je sais que tu camoufles bien ce que tu vis. Je glisse ma main sur la tienne avant de lier nos doigts. Je finis par sourire quand tu quémandes ton baiser. J’aurais aimé refuser mais ton visage a l’air d’un ange. J’embrasse tes lèvres doucement, comme si tu pouvais te briser à tout moment.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyMar 4 Avr - 21:02

Je retrouve le cocon réconfortant représenté par tes bras qui m'enlacent. Je me blottis à l'intérieur pour faire taire la colère ravageant nos cœurs. On exprime plutôt notre tendresse dans cette étreinte affectueuse, pour se décharger des frustrations et se guider plutôt vers l'amour. Je veux le ressentir envahir mes tripes et tu ne cesses de m'en administrer par ton emprise ou tes caresses agréables. Je savoure ce moment plein de douceurs, je veux oublier les mots et la rage qu'on s'est lancés sans relâche. « Il faut te détendre bébé. » Je souris en fermant les yeux, pour tenter de guérir tes profondes angoisses. Je suis vivant, entre tes bras, rien ne semble pouvoir être source de nervosité. Tu m'aimes sans doute beaucoup trop et tu es forcé de t'inquiéter avec intensité. Le sentiment vicieux se répand en toi et te dévore de l'intérieur jusqu'à ce que tu puisses être rassuré. « Oui, c'était pas assez puissant pour tuer. Y'en a juste un qui a perdu sa jambe. Y'a eu aussi quelque balles plus féroces mais on a réussi à s'en aller à temps. Enfin c'est ce qu'un collègue m'a raconté, car je suis tombé dans les vapes. » Je te raconte seulement les détails simples, sans t'expliquer les horreurs vécues. Je ne t'explique pas la scène ensanglantée, les ravages commis par la force ennemie. Je ne veux jamais me délivrer de ces images qui me hantent parfois, parce que ton coeur ne s'en fera que plus angoissé. « J'ai mal au crâne. » Je souffle après avoir eu mon baiser, en me collant davantage à toi. J'ai la douleur qui revient, je replonge dans l'inconscience tout doucement. Je garde ta main dans la mienne, et je me sens tout bercé contre toi. « Tu restes là juste aujourd'hui, demain tu repars. » Je souffle avec douceur, presque inaudible, avant d'être emporté dans des songes profonds.
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MessageSujet: Re: Dangerosité Syrienne (Loukaël #10)   Dangerosité Syrienne (Loukaël #10) - Page 2 EmptyMar 4 Avr - 22:39

Je ne peux pas résister à t’apporter de la tendresse alors que tu es affaibli physiquement. Surtout quand tu te blottis de cette manière. Je ne peux pas rester fâché contre toi plus que nécessaire. Et puis là ce n’est pas de violence que tu as besoin mais de cette tendresse dont je ne me sépare jamais en ta compagnie. Mes bras te prodiguent cette sécurité dont tu as besoin ainsi que cette douceur. Mes lèvres se promènent le long de ton cou. Je me sentais mieux maintenant que l’on se retrouvait un peu plus intimement. « Je sais, mais c’est compliqué » J’enfouis mon visage dans le creux de ton épaule. Cette peur de te perdre sera belle et bien toujours présente, même si je devrais pouvoir la surmonter, mais c’est loin d’être évident pour le moment. Je dois juste apprendre à réagir un peu moins vivement la prochaine fois. Tu finis cependant par me raconter ce qui s’est passé, en m’épargnant la plupart des détails, mais je n’ai, pour aujourd’hui, pas le cœur à les entendre. Même si je note dans un coin de ma tête qu’il faudrait que je creuse ça avec toi une prochaine fois. Je resserre mon emprise. « Ça n’a pas dû être évident. » Je dépose un baiser sur ta tempe accessible. Tu fais un métier à risque, et je suis fier de la personne que tu es. Je reste tendre dans mes gestes et dans mon étreinte. « reposes-toi. » JE serre tes doigts avant de voir si tu es bien installé pour dormir tout contre moi. Pour une fois que je te sers d’oreiller. « Après-demain, j’ai mon billet d’avion pour le soir, et je repars avec une unité prévue. » J’aurais pu prolongé, mais cela te tarauderait que trop et raviverait nos tensions, alors j’accepte, maintenant que je suis rassuré. Je te laisse t’endormir avant de veiller calmement sur toi.
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