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 Départ Imminent (loukaël #9)

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MessageSujet: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:25

Spoiler:

C'est au son de cette musique, que j'ai lancé sur mon portable que je t'ai réveillé à l'aube, bien décidé à profiter de cette dernière matinée ensemble. J'avais chanté cette chanson, caressant ton corps de manière extrêmement sensuelle. Les paroles étaient parfaites pour nous. Et j'y mettais tout mon cœur. Je voulais que tu graves ce moment avant de partir, comme un endroit où tu pourrais t'évader.
On avait ensuite déjeuner tranquillement, on ne se lâchait pas, surtout après le moment luxurieux que l’on vient de vivre tous les deux. J'avais un besoin viscéral de te toucher, de m'abreuver du contact de ta peau. Je retiens quand même difficilement mes larmes, surtout après tout ce que l'on a vécu ensemble, l'idée de me retrouver de nouveau loin de toi et de tes bras rassurants n'aide pas à contenir ces larmes. L'ambiance est lourde, silencieuse. Je n'ai pas le cœur à parler.
Il finit par être l'heure de partir, le taxi est arrivé. Tu m'y installes et range le fauteuil dans le coffre avec ta valise. À peine tu es installé à mes côtés que je m'installe contre ton torse pour entendre ton cœur battre. Je caresse ton bras, profitant du trajet pour savourer cette dernière étreinte, ce dernier moment rien qu’à nous. Très peu de paroles sont échangées, mais il n’y a pas besoin de mots.  

Je te laisse sortir tout le bordel et m'attraper pour me remettre dans mon fauteuil. J'en profite pour te voler un baiser avant d'atterrir dans mon fauteuil. Pour ne pas t'encombrer je pousse les roues du fauteuil, avec énergie. Rentrant dans le hall, je fais à peine attention de voir si tu me suis. Mais j'aperçois des silhouettes familières au loin, et je tourne ma tête pour voir enfin où tu es, pas très loin heureusement.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:26

Je n'ai pas le goût de partir. Je crois que ça se sent, dans la manière de délaisser l'habit de militaire et de lier mes lèvres aux tiennes dès que j'en ai l'occasion. Je n'ai pas envie de te quitter, de t'abandonner à ton propre sort, alors que je sais pertinemment que mon soutien t'aurait été nécessaire dans cette épreuve. Je suis bouffé par la culpabilité à l'idée de ne pas être la main qui te soulève, l'épaule sur laquelle tu te consoles en cas de de démotivation. J'aurais voulu être présent plutôt que m'éloigner à plusieurs kilomètres de toi. J'ai ce besoin de rester auprès de toi, mais mon métier ne m'accorde pas ce droit. Je ne me laisse pas miner par ces pensées destructrices, j'essaye de ne pas songer au fait que je serais séparé de toi dans quelques heures. Je me contente d'être optimiste, de ne pas sombrer, de savourer tous les instants qu'il nous reste. Je profite à tes côtés plutôt que nous miner davantage le moral. Le bonheur est plus essentiel que l'assombrissement de nos pensées, alors on s'obstine à se rafraîchir le cœur avec cette pointe de gaieté qui imprègne tous nos échanges. J'ai savouré ton air taquin au réveil, ton odeur, la mélodie que tu m'as susurrée à l'oreille, ton rire aussi devant ta propre bêtise. Notre ébat sous nos couettes, nos étreintes fréquentes dans la cuisine pendant le petit-déjeuner. J'ai apprécié ta chaleur, tes sourires, ta douceur, et je me suis délecté de chacun d'eux. J'ai d'ailleurs cherché ta proximité en glissant régulièrement mes bras autour de ta taille, refusant de te lâcher.

C'est le taxi qui m'a contraint à restreindre mon emprise et à m'envoler à l'extérieur. Mais une fois assis dedans, notre élan affectueux reprend et je te serre contre moi quand ta tête se dépose sur ma poitrine. Je sais que tu es en train d'écouter mon cœur, alors je te balance aucune remarque. On se contente de savourer notre étreinte sans échanger, juste en se procurant de la douceur. Je n'ai pas le cœur de parler de toute façon, je sens le départ approcher de plus en plus, et la douleur monter. Je garde pourtant la joie de vivre quand je me détache de toi avec regret pour chercher ton fauteuil et mon sac dans le coffre. Je t'aide même à entreprendre ton transfert en venant chercher ta bouche en même temps que toi. Je vais vraiment avoir de la difficulté à te quitter, j'ai juste envie de t'embrasser et te blottir contre moi tout le temps. On a pas assez profité de l'un et l'autre, à cause de nos conneries, et on se retrouve avec une déchirure encore plus imposante que les autres fois. Je n'ai jamais eu autant de mal à t'abandonner ici. J'ai juste le temps de poser mon sac de manière confortable dans mon dos que je te vois filer à toute vitesse avec ton fauteuil roulant. Tu me laisses même pas te pousser, tu éloignes de moi la morosité qui te gagne j'ai l'impression. Je me presse derrière toi mais ma rapidité ordinaire est freinée par le poids de mon sac. Je te rattrape seulement quand tu décides de jeter un regard vers moi. « Ne cours pas si vite, je n'ai pas envie de partir tout de suite. » Je rigole en considérant ton handicap avec humour, avant de me poser derrière ton fauteuil et de caresser ta touffe de cheveux. Je te regarde en hauteur, mais je viens me pencher vers toi pour déposer un baiser contre ton cou, à défaut de pouvoir atteindre ta bouche. « On va se boire un café ou tu veux continuer à faire la course ? » J'essaye de provoquer ton rire ou une réaction amusée, car je te sens tendu et peiné depuis que tes yeux ont croisé l'aéroport. Tu commences à réaliser que je vais devoir m'envoler. Et moi aussi d'ailleurs, mais je m'efforce à laisser cette pensée de côté pour inonder ton cœur de joie. D'amour.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:29

L’attachement entre nous était encore plus fort, et la crainte de s’éloigner l’un de l’autre était encore plus horrible qu’à l’accoutumée. Si j’étais déjà dépendant de toi en temps normal, c’était presque devenu vital. L’agression n’avait pas laissée de marques physiques, mais des séquelles psychiques dont il m’est difficile de me débarrasser. C’est difficile de te le cacher. De toute manière tu ne me connais que trop pour que je parvienne à te cacher ma souffrance. Mais je tente de faire bonne figure, de ne pas trop m’apitoyer sur mon sort pour ne pas t’accabler davantage. Alors je tente de profiter de toi au maximum, de savourer chaque minute en ta présence, grappiller chaque seconde de bonheur que tu peux m’offrir. Ce n’était pas grand chose, malheureusement, mais je ne pouvais pas me plaindre. On avait passé un bon moment ensemble depuis le réveil, jusqu’au moment du départ. Je voulais que tu graves chaque instant, que l’on puisse tous les deux se raccrocher à ces petits riens qui solidifient notre amour mutuel. Bien sûr, j’aurais aimé que tu ne partes pas, que l’on reste ensemble. Mais je ne peux pas te priver de ton travail car je sais combien c’est essentiel pour toi. Et, je suis bien trop fier de toi pour t’empêcher de briller. Mais tu as rendu encore meilleur ces moments en étant à la fois câlin et taquin. Tes bras vont atrocement me manquer, mais je sais que tu pars pour sauver des vies innocentes alors comment être égoïste en sachant cela ?

On ne s’éloigne pas beaucoup, sauf quand c’est nécessaire, comme le trajet en taxi, le temps des transferts. Mais pendant la route, je ne cesse d’entendre battre ton cœur. Je le faisais chaque soir, comme un remède pour m’endormir. Mais j’allais désormais devoir faire sans. Ça me tracassait, mais je n’en avais pas pipais un mot, ton cœur étant aussi lourd que le mien, inutile d’en rajouter une couche. L’étreinte valait plus que les mots de toute manière. Et je ne voulais pas briser les bruits de ton cœur avec des paroles. Mes mains s’agrippaient à ton tee-shirt. Mais je suis bien obligé de te laisser t’éloigner alors que le taxi s’est stoppé devant l’aéroport. Une boule de douleur se forme dans ma gorge. Mon sourire se fane un peu, mais je te laisse m’aider à sortir, et je profite de tes lèvres. Je n’ai pas envie de les quitter. Et dire que dans quelques minutes je ne pourrais plus toucher tes lèvres, entendre ton cœur, et sentir ton odeur. Mes sens allaient se retrouver bien désarmés. Une fois dans le fauteuil, je prends en charge mon déplacement, rester trop près de toi allait être compliqué, car je ne suis pas certain de parvenir à lâcher prise quand ce sera le moment. Je ravale mes sanglots alors que je pénètre dans l’enceinte de l’aéroport. Je me retourne pour voir où tu es et tu en profites pour me rattraper. J’affiche un sourire à tes mots « T’es con. » Je lâche un rire triste, tu essaies de détendre l’atmosphère. Tu m’entoures de tes bras et je me laisse aller à ton étreinte. Je soupire en sentant tes mains dans mes cheveux. Je penche la tête en arrière pour accentuer le contact. « Hum… » Je prends tes mains et croise nos doigts ensemble. « J’aimerais tellement que tu restes… » Je sais bien que tu ne peux pas accéder à ta requête. « Tu n’es pas trop épuisé pour faire la course ? » Je souris doucement avant de glisser mes mains le long de tes bras. « Mais je crois qu’on t’attend. » Je te montre d’un signe de tête l’attroupement qui s’est formé pas si loin de nous. Ta famille. Que j’avais contacté, parce que je sais que ça te ferais du bien de les voir. Même si j’avais envie de t’accaparer, je ne voulais que ton bonheur.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:29

Je refuse intérieurement de te quitter et chacun de mes mouvements témoignent de ce désir qui me manque. Je n'ai pas envie de disparaître, de m'envoler loin de toi. Je ne ressens pas non plus le désir de combattre pour des personnes innocentes, parce qu'il y en a dans ce monde qui mérite plus mon attention que d'autres. J'aurais préféré rester près de toi pour t'apporter mon soutien dans une épreuve complexe pour toi. J'aurais préféré aussi être la main qui te relève en cas de pépins, et j'aurais voulu me battre à tes côtés pour que tu retrouves l'usage de tes jambes. J'ai cette peur qui m'habite à l'idée que tu puisses perdre la motivation que tu venais de regagner ; cette peur est virulente, profonde, mais je n'ose l'évoquer durant nos échanges enjoués. Je ne veux pas briser la gaieté de cette journée par des angoisses certainement stupides. Même à distance je t'empêcherai de réduire ton énergie, et je m'efforcerai de te transmettre assez de force pour que tu ne manques aucune séance de rééducation. Pour le moment je me contente de t'accorder toute la tendresse dont je suis capable pour infiltrer autant de bonheur que je le peux au creux de ton cœur. Je veux qu'on se quitte sur une base solide, sur laquelle notre amour se repose en toute tranquillité. Je m'applique dans mes gestes affectueux, et je m'obstine à t'aimer avec vigueur, à travers mes baisers, mes caresses, et même dans ma manière de te faire l'amour. Rares sont les moments où nos corps ne se frôlent pas, car le besoin de te sentir contre moi est immanquablement insistant.

Finalement on se retrouve à l'aéroport et tu files à toute vitesse avec ton fauteuil roulant, à tel point que je mets un certain temps pour te rattraper. C'est seulement quand tu te décides à m'attendre que je peux te lancer une remarque espiègle. Tu répliques avec un léger sourire et ça me suffit pour rayonner de bonheur. J'ai juste besoin de sourire, et égoïstement, j'ai envie que tu trouves la force d'éliminer toutes traces de morosité. « Je sais. » Je te réponds quand tu exprimes ton envie que je reste. Je prends conscience que mon départ est aussi douloureux pour toi. « Parle pour toi, mes coups de reins ont dû t'enlever toute ton énergie. » Je ricane comme un imbécile, fier d'avoir dévoré ton corps et de t'avoir fait atteint l'extase une nouvelle fois. Tes cris de jouissance sont sans doute ce qui résonnera au creux de mon esprit durant quelques jours encore, quand le besoin de plonger dans la luxure deviendra imposant et que je ne pourrais pas l'assouvir. « Je crois que je vais roupiller dans l'avion. J'ai plus eu l'habitude. » Je commente pour mettre en évidence le fait que nos ébats s'étaient éteints durant plusieurs semaines, lorsque le froid glacial s'était installé entre nous. Et ça fait un bien fou de se sentir épuisé, et d'avoir eu les reins autant enflammés. Mon départ aura seulement renforcé le feu incandescent à l'intérieur de nos corps, augmentant la passion qui nous anime. Nos mains se lient, se caressent un instant avant que tu jettes un regard en face de toi en me disant qu'on m'attend. Surpris, j'observe et je remarque enfin la présence de ma famille entière. Je suis terrassé par l'étonnement, mais aussi le bonheur qu'ils se soient déplacés pour moi. Je m'empresse vers eux pour leur accorder une étreinte à chacun d'eux. « Qu'est-ce que vous faîtes là ? » J'ai le cœur qui déborde de joie grâce à vous tous, et je l'affiche clairement par un sourire esquissé sur les lèvres. J'embrasse les joues de mes petites sœurs et de mon père, donne une tape contre l'épaule de mon frère, avant de me tourner vers ma mère qui me frotte les joues sans tarder. Je lui embrasse les siennes en l'observant avec douceur. La présence de ma mère apaise ma nervosité et je savoure l'affection qu'elle déverse en moi par ses multiples baisers sur mon visage. « Tu prends soin de toi mon chéri hein ? » Je souris. « Oui, maman, ne t'en fais pas. » Je soupire de lassitude, parce qu'elle joue (encore) à la mère inquiète et surprotectrice. « Et tu envoies des lettres ! » Elle hausse légèrement le ton pour désigner son autorité, je n'aurais pas vraiment le choix d'écrire pour lui donner des nouvelles. Comme à toi d'ailleurs, sinon tu me foutrais des baffes en rentrant. « Oui maman, comme d'habitude. De toute façon je ne pars pas tout de suite. » Je la préviens car ses sermons devraient être pour plus tard ; elle croit que je vais précipiter mon départ, alors que j'irai au douane seulement au dernier moment. « Alors enlève ton sac à dos, on dirait que tu es pressé d'aller te tuer à la guerre. » Elle dévoile son angoisse de me voir mourir sur le terrain, et je la comprends, même si ce n'est pas toujours justifié. « Maman ! Arrête de t'inquiéter. » Je lui souris en riant légèrement, amusé par son comportement. J'embrasse sa joue une dernière fois avant de m'écarter pour te rejoindre. Je remarque ma sœur en train de discuter avec toi, gesticuler ses mains dans des mouvements dynamiques. Elle en pince vraiment pour toi. Je l'attrape par l'oreille pour la faire tourner sur elle-même, l'entendant ainsi râler et se plaindre d'avoir mal. « Hey sale môme, retourne là-bas. » Elle obéit. Je dépose le sac à côté du fauteuil pour respecter la volonté de ta mère, puis je m'accroupis juste devant toi. Mon regard vient chercher le tien, tandis que mes doigts s'accrochent aux tiens. Je remarque les larmes qui se coincent dans tes yeux et tu peux être certain que je ferais tout pour les dissiper avant de te quitter. Je me tends en avant, me positionnant à ta hauteur, pour embrasser tes douces lèvres. « Dommage, moi qui voulais faire des cochonneries dans les toilettes. » Je lâche en riant. « Merci chéri. » Je sais que tu es l'investigateur de leur visite, et j'apprécie ce geste. Si seulement tu pouvais sourire, ça finirait à me combler de bonheur.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:30

Ce départ est bien plus cruel que les autres, ce que je veux dire, c’est que depuis quelques semaines, une fébrilité s’est incrustée dans nos vies, rendant compliqué mon quotidien. Je n’avais plus seulement besoin de toi pour de petits gestes du quotidien mais aussi pour sortir. L’angoisse qui me prend aux tripes quand je dois quitter le cocon réconfortant de notre appartement me donne la nausée. Je sais que je devrais surmonter cette angoisse seul désormais, mais je ne sais absolument pas comment je vais faire. Néanmoins je tente de surpasser cette morosité qui me gagne pour toi, pour que tu ne t’inquiètes pas trop. Je sais que tu as peur de me laisser seul, je le vois dès que je croise ton regard. Mais, maintenant que l’on s’est retrouvé et que tu es ce soutien infaillible, je n’ai plus envie de te décevoir. Je sais que je continuerais de me battre pour aller de l’avant, pour retrouver cet éclat particulier dans tes yeux, qui s’est éteint depuis que je roule au lieu de marcher. Je t’en fais la promesse silencieuse. Mais je veux profiter de chaque seconde avec toi. On ne se quitte pas, on est plus tactile qu’à l’accoutumée. Je veux que chaque parcelle de mon corps se souvienne de la douceur de tes mains, de tes lèvres. Je veux ressentir la brûlure de ta caresse et de tes baisers. Je porte fièrement tes marques de possession, et ce pendant plusieurs jours. Mon corps est comblé d’affection sous tes coups de reins enjôleur. Et mon esprit s’extasie encore de tes mots doux soufflés au creux de mon oreille.

La vue de l’aéroport me mine le moral, je n’ai pas la foi de te faire face de suite. La morosité me gagne et je ne voulais pas que tu te la prennes en pleine poire. J’ai juste besoin de quelques secondes pour parvenir à me reprendre. Je te laisse finalement me rattraper. Je souris à ta remarque, allégeant un peu mon cœur. Je savoure ton étreinte mais ne parviens à retenir la peur de te voir partir. Tu es là pour le moment, et tu apaises mon cœur meurtri par la proximité du départ. Je ferme les yeux et appuie ma tête contre la tienne, savourant ce moment de complicité au milieu de cet aéroport. « Mais j’ai encore de la force dans les bras pour te battre. » Je souris, néanmoins heureux d’avoir les courbatures dû à cette extase incroyable dans lequel tu m’as plongé ce matin. La force de notre étreinte et la puissance de l’amour allait laisser des stigmates sur mon corps pour quelques jours, me permettant ainsi de me replonger dans un état de luxure en imaginant cette étreinte alors que je suis loin de toi. « C’est que tu deviendrais vraiment un papy… » Je laisse échapper un rire, chassant cette morosité pour les derniers instants qui nous restent. C’est plus facile quand tu me laisses le prétexte de te lancer quelques taquineries. « Je vais devoir lever le pied à ton retour alors… » Je lie nos mains avant de sourire et de tourner mon visage pour prendre d’assaut tes lèvres. La position n’est pas très confortable, mais c’est bien le cadet de mes soucis en ce moment. Ces derniers instants sont précieux et j’ai voulu également que ta famille en profite. Je savais surtout que cela te ferait un bien fou de les voir. Tu sembles étonné quand je t’avoue que tu es attendu, mais il ne te faut pas longtemps pour voir de qui il s’agit. Un sourire s’accroche à mes lèvres tandis que j’assiste à cette scène, le cœur qui se remplit un peu plus d’amour. Ton père, ton frère et tes sœurs viennent me saluer par une étreinte. Enfin sauf la plus jeune qui me saute littéralement dessus. Heureusement j’avais les freins de mis sinon j’aurais reculé sur plusieurs mètres. Sa bonne humeur est contagieuse. Je la pousse néanmoins à se relever. « Fais gaffe, tu vas te faire botter les fesses par ton frère. » je souris doucement, j’adorais ma belle famille même si la plus jeune en pinçait sérieusement pour moi, ça m’amusait. « Comment tu vas ? » Je hausse les épaules à sa question. Je tourne mon regard vers ta silhouette en pleine conversation avec ta mère. « C’est toujours difficile de le voir partir, surtout en ce moment. Mais je dois bien faire avec. » Je soupire, et elle pose une main sur mon épaule. Sa jeunesse n’a pas retardé sa maturité et malgré son béguin pour moi, je suis très attaché à elle. J’observe la scène devant moi et un excès d’émotion me gagne, faisant monter les larmes aux yeux. Je te vois revenir et t’en prendre à ta petite sœur. Je lève les yeux au ciel avec un sourire. « elle ne me délaisse pas, au moins. » je te tire la langue avant d’essuyer les larmes qui menacent de couler. Tu te mets à ma hauteur, me permettant ainsi de poser mes mains sur ton visage pour le caresser avant de lier nos doigts. J’embrasse tes lèvres à mon tour. « tu n’étais pas trop épuisé par cela, papy ? » Une lueur amusée brille dans mon regard, malgré le voile de tristesse qui recouvre mes yeux. « Tout pour toi, bébé. » Je hausse les épaules, je n’avais pas fait grand chose. Et être bien entouré pour cette journée m’aidait à surmonter ce départ. Je salue ta mère qui nous rejoint. « Café ? » Je propose, histoire de se retrouver dans un lieu plus sympathique, tous ensemble. J’attrape ta main, alors que ta sœur prend mon fauteuil et ton père ton sac. La sensation de marcher en te tenant la main étant bien trop rare, j’en profite, même si je roule. On s’installe en terrasse d’un café dans l’aéroport, nous laissant submerger par le flot de voyageurs qui filent à toute vitesse attraper leurs avions. Je pose d’autorité une main sur ta cuisse comme besoin permanent de ton contact.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:32

La morosité qui nous gagnait lorsqu'on a aperçu l'aéroport s'étouffe quelque peu. On prend le temps de se témoigner un amour sincère, et de déverser de la tendresse dans le cœur de l'autre. La crainte liée à mon départ est reportée à plus tard et le bonheur nous envahit légèrement. J'essaye en tout cas de te faire sourire, même rire, et tu plonges dans mes taquineries en répliquant comme je l'espérais. « Tu vas voir ce qu'il va te faire le papy en rentrant. Tu as intérêt à être bien en forme sinon il va te casser en deux. » Je ris en songeant à toutes les cochonneries que je pourrais exercer sur ton corps, et je me régale d'avance. Tu ne risques pas de te remettre de tes émotions. Finalement mon corps déborde de joie lorsque je croise le regard des membres de famille. Je ne l'attendais pas, je pensais que tu serais le seul à m'encourager avant le départ – ou plutôt à pleurer au creux de mes bras. Je les embrasse chacun de leur tour, avant de me concentrer sur ma tendre mère qui m'accapare complètement. Elle m'adresse toutes ses inquiétudes que je dissipe par quelques paroles apaisantes et un baiser contre sa joue. Je retourne rapidement vers toi, j'écarte ma sœur qui te charme naturellement, sans scrupule. Une petite fouine comme toi, tu la défends avec ce sourire malicieux coincé contre ta bouche. J'ai envie de te mordre mais je me contente d'accompagner ton rire du mien. « Jamais trop épuisé pour ça. » Je me redresse quand tu proposes un café et on se retrouve rapidement dans un petit bar de l'aéroport, ma sœur poussant ton fauteuil, mon père portant mon sac, et moi me contentant de ne pas lâcher ta main. Ça ressemble presque à nos balades en amoureux et ça suffit pour me faire sourire. Ma famille reprend une discussion, animant les échanges avec chaleur et engouement. Je les observe sans m'imposer, avant de me laisser surprendre par ta main contre ma cuisse, qui vient me caresser. Je comprends que tu as un besoin compulsif d'affection, et même si je m'affiche rarement en public, je respecte ta volonté. Je pose mon bras sur le dessus du dossier, à défaut de pouvoir enrouler mon bras derrière ton dos, afin de me rapprocher davantage de toi. Je te dévore des yeux, je te désire totalement. Je ne plaisantais pas pour les bêtises dans les toilettes. « Ça me saoule de te trouver sexy en fauteuil que maintenant. » Je commente au creux de ton oreille avec un léger rire pour tapisser ton cœur de joie. « Tu auras coupé ta touffe quand je rentrerai ? » Je ris à ton oreille quand ma petite sœur se jette sur l'occasion d'être près de toi pour accaparer ton attention. Je me recule doucement de ta tête pour l'entendre. « Isma, tu aimes mon nouveau haut ? Toi tu as du goût, les garçons de ma classe ne sont pas trop experts en mode. Il me va bien tu trouves ? » Elle se tortille légèrement sur son siège et je ne peux pas m'empêcher de rire. « Trouve-toi un mec à ta hauteur : aussi jeune et impétueux que toi. » Je gronde faussement pour qu'elle cesse de te considérer comme une proie à dévorer dans un futur proche. « Tu sais, avec les garçons de ton âge, il suffit de retirer ton haut et ils commenceront à avoir du goût.  Seulement si tu en as une grosse paire. C'est un peu comme avec les gays quoi. » Il ricane, fier de sa connerie, en appuyant sur l'homosexualité de son homme. Il voit sa sœur se renfrogner et elle se tait. « Louka ! N'incite pas ta sœur ! » Sa mère râle mais plusieurs se mettent à rire devant cette scène. Je n'y prête pas attention, en fait je t'offre tout mon temps et je me rapproche de nouveau de ton crâne pour déposer un baiser contre ta tempe. « J'ai envie de te faire plein de trucs. Ce matin, c'était juste un avant-goût. » Je murmure d'une voix sulfureuse et malicieuse, pour provoquer quelques crampes au creux de ton ventre. « En plus je sais quel cul ce jean te donne... mmmh. » Je mordille discrètement ton oreille, avant de glisser ma bouche le long de ton cou. Je m'enivre de ton odeur, dans une légère inspiration, puis je viens suçoter ta peau pour marquer ma possession à l'aide d'un bleu visible. Je souris comme un gamin. Je ne veux pas que tu oublies durant mon absence que tu es bel et bien à moi.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:32

Je cesse enfin de penser au départ imminent. Je me concentre sur nos dernières minutes ensemble. Retrouver la légèreté de nos échanges comme si rien n’allait nous séparer avant. Et ton sourire est le meilleur remède contre ma morosité. Il y a peu de choses qui résistent quand tu souris ainsi. De toute manière il m’est bien difficile de te résister. Je ferais tout pour toi, parfois même un peu trop. C’est donc sans hésitation que je plonge dans tes plaisanteries, avec joie même. « Tu sais que tu ne me fais pas peur. Tes menaces en l’air me donnent juste envie de te kidnapper là, maintenant. » Ce genre d’évocation ne peut que réveiller ma libido. Il suffit d’un rien avec moi pour que j’ai envie de toi. Je ne pourrais jamais me lasser de ton âme, mais encore moins d’abuser de ton corps. Corps qui m’appartient totalement. Mes mains descendent le long de ton torse pour flatter tes courbes, pour que je les mémorise une dernière fois dans mon esprit. Ma surprise pointe le bout de son nez, et je te laisse aller en profiter, tu le mérites bien. De mon côté je me retrouve à parler avec ta sœur qui me fait ouvertement du rentre dedans, ce qui me fait sourire vu que je n’y suis vraiment pas sensible. Mais je me délecte de ta réaction à chaque fois. Il faut dire que j’en joue beaucoup de cette situation. J’aime réveiller le côté possessif qui est en toi. Et ta sœur est le prétexte parfait pour cela. Je plonge mon regard dans le tien avec délice. « Hmm.. On verra qui de nous deux tiens le plus longtemps à ton retour, papy. » Je caresse ta joue puis tes lèvres en riant doucement. Je propose un café et tout le monde s’empresse d’accepter. Je me laisse emmener par ta sœur, profitant ainsi de lier nos doigts ensemble. Avant que tu t’assieds je dépose un baiser sur le dessus de ta main. Je souris à ta famille avant de poser une main sur ta cuisse. Tu me surprends également en m’entourant de ton bras. Tu n’aimais pas vraiment les gestes d’affection en public. Je te lance un regard amoureux avec un léger sourire, touché par ce geste. Ma main, elle, n’arrête pas ses caresses. « Mieux vaut tard que jamais, mon amour. » je ne pensais déjà pas que l’on retrouverait une telle complicité avec mon mensonge, mais l’amour avait vraiment tout surpassé. Alors je ne peux m’estimer plus qu’heureux de ce que j’ai aujourd’hui. Je souris alors que tu me demandes si je compte couper mes cheveux ou non. « Je ne sais pas, j’ai bien envie de les laisser pousser. » je souris tout en frissonnant en sentant ta respiration effleurer ma nuque. Mais ta sœur m’accapare de nouveau, je me tourne vers elle pour écouter sa question. Je lâche un rire avant d’hocher la tête. « Il te va bien, mademoiselle. » Tu la rabroues gentiment et j’éclate de rire alors que ma main remonte sensiblement plus haut sur ta cuisse. « Tu te sens menacé ? » Je hausse un sourcil avec un sourire malicieux accroché à mes lèvres. Je te cherche et je sais que je vais trouver ce que je veux. Ta mère te réprimande et je ne peux qu’en rajouter une couche. « Oh, il n’y en a malheureusement pas un pour rattraper l’autre. Deux gamins ensemble. » En sachant que de nous deux, c’est moi le gamin. Mais c’était trop tentant. Je ferme les yeux en sentant tes lèvres sur ma tempe. Je me retiens de gémir sous tes insinuations. « Bordel… Tu as vraiment envie d’aller dans les toilettes toi… » Au moins autant que moi, vu comment je me sens soudainement serré dans mon pantalon. « En plus je crois que j’ai rien en-dessous… » C’est de la pure provocation, mais je sais pertinemment que tu n’y seras pas insensible, ma main remonte le long de ta cuisse avant de se glisser dans ton aine. Je te laisse marquer ton territoire avec grand plaisir. « Carnivore et possessif… Je ne sais pas ce que je préfère. » Je murmure alors que tous les regards sont tournés vers nous. Mais je ne veux pas me détacher de toi. Tu n’as jamais été aussi démonstratif, pour mon plus grand bonheur.
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MessageSujet: Re: Départ Imminent (loukaël #9)   Départ Imminent (loukaël #9) EmptyLun 27 Fév - 11:34



Dernière édition par Louka Friedrich le Lun 27 Fév - 11:35, édité 1 fois
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