WEYMOUTH
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

WEYMOUTH


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €

 

 Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 9:08



La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

« Tu ne peux pas lui faire ça. Il a tout prévu et il se fait une joie de ce weekend. Tu sais que tu exagères parfois. Je prends toujours ta défense face à Stan. Mais là tu vas lui briser le cœur. Tu ne peux vraiment pas venir. C’est juste une historie de trois ou quatre jours tout au plus. » La voix de Gabriel reste calme face à l’annonce que vient de lui faire sa sœur. Pourtant il sent la colère gonder au fond de ses tripes. C’est encore lui qui va ramasser le petit en mille morceaux et qui va devoir recoller tout. Il est vrai qu’il a pris l’habitude d’être l’épaule secourable quand tout va mal pour Stanislas. Cela ne l’a jamais dérangé, mais là il trouve que c’est injuste pour le gosse. « Tu sais que tu as la chance qu’il t’aime. D’autre gamin détesterait leur mère avec tout ça. Mais cet amour n’est pas éternel et un jour tu regretteras de ne pas avoir été là. Je fais de mon mieux mais il a besoin de toi. Enfin j’essuierais ses larmes, ne t’en fais pas. Je ne le lâcherais. De toute façon je ne l’ai jamais lâché. Je l’aime trop pour ça. » Il soupire un peu excédé par le fait de devoir annoncer la nouvelle à son neveu. Mais bon il a l’habitude à force de lui gâcher ses joies surtout par rapport à sa mère. Mais ça lui crève le cœur d’avantage chaque fois. « Okay je comprends. Lui risque fort de moins comprendre. A plus. » Puis il raccroche. Abattu et triste. La soirée ne va pas être amusante. Il va se servir un verre de vin. A peine a-t-il ouvert la bouteille que Stanislas apparait. Il ne l’a même pas entendu rentrer. Il est seul, ce qui l’étonne. Son ombre ne le suit pas. Cela choque presque l’architecte. Gabriel va pour lui demander mais il remarque le visage fermé de son neveu. « Salut Stan ça va ? » Même s’il se doute que cela ne va pas vu sa tête. Mais le gosse ne répond pas, il fait juste un signe. Gabriel hésite entre un oui ou un non. Et puis il file dans sa chambre, sans plus de formalité. Il le laisse tranquille se demandant ce qui pouvait bien clocher. Un souci avec Felipe ? Si c’est ça cela va être drôle en plus de lui dire que sa mère ne sera pas là pour la fameuse sortie que Stan a prévu depuis des semaines. Gabriel soupire et boit quelques gorgées de son verre de vin. Avant de mettre le reste de la bouteille dans une carafe à décanter pour sublimer le gout du liquide précieux. Il retourne ensuite à son bureau pour finir les croquis sur lequel il bosse depuis le début de la journée. Mais il ne parvient pas à se concentrer  pensant plus à Stan qu’à autre chose. Les heures tournent. Et l’heure du repas s’affiche sur l’horloge. L’architecte prépare un truc vite fait en tenant compte des habitudes alimentaires de son neveu. Il met rapidement la table. Puis il file vers la chambre du jeune homme et frappe à sa porte. Au départ sans l'ouvrir.« Stan le repas est prêt tu viens à table. » Depuis qu’il est arrivé il n’a pas bougé de sa chambre. Il n’a même pas bu ou manger un morceau en rentrant. Cela chagrine son oncle qui n’aime pas quand il est comme ça. Cela le fait autant souffrir que lui. Il n’a jamais aimé le voir triste même quand ils étaient jeunes. Gabriel a toujours été l’épaule sur laquelle il a pu s’appuyer dans les coups durs. Et il y en a eu des coups durs pour Stan. Gabriel a arrêté de les compter depuis longtemps. Mais ils ont laissé bien des traces autant chez le neveu que chez l’oncle. Il ouvre la porte vu qu'il n'a pas de réponse. Il trouve Stan posé sur son lit accablé par un trouble qui semble bien profond. « Allez viens manger un bout cela te fera du bien. Et puis j’ai ouvert une bonne bouteille de vin français. Une que papi et mamie nous ont envoyé. Tu ne vas pas me la laisser boire tout seul. » Il sait qu’en parlant de ses grands parents cela éveillera un intérêt plus gaie. Enfin il l’espère. Puis il retourne au salon. Il est rapidement rejoint par Stan à qui il sert un verre. Avant d’aller récupérer les assiettes repas. Il s’installe en face de Stan. Essaie de capter son regard, mais il reste distant. Absent. « Goute le vin dis moi ce que tu en penses. Et bon appétit. » Gabriel attaque son assiette. Mais Stan touche à peine à la nourriture. Du coup Gabriel pose ses couverts et change de place, venant s’installer à côté de son neveu. Il pose sa main sur son épaule. « Tu veux en parler ? » Il ne sait pas ce qui s’est passé mais il se doute que ce n’est pas anodin. Et pense que c’est même lié à son meilleur ami. Qui d’autre pourrait le mettre dans des états pareils. Même sa mère n’y arrive pas. Quoique là le tout cumuler cela risque fort de donner un truc horrible. Pas sur que Gabriel lui parle de l'appel de sa mère tout de suite.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 11:56

J'ai le cœur en vrac quand je m'introduis dans notre villa. Je pensais prendre quelques affaires en arrivant, et puis disparaître tout aussi rapidement pour rejoindre Felipe. J'avais dans l'idée de fêter la fin de mes examens avec lui, accompagnés d'une bouteille d'alcool et d'un jeu vidéo. Je voulais être à ses côtés pour m'aérer les neurones après des semaines intensives de révisions ; je voulais savourer sa présence et contempler toute son admiration à mon égard. Seulement, Felipe en a décidé autrement. Il avait dessiné un autre plan au creux de sa tête et il ne semblait pas vouloir s'en détourner. Je commence à croire que la luxure, aussi délicieuse soit-elle, a plus d'importance que moi. Il la choisit de manière volontaire, préfère s'envoler au cœur d'une soirée libertine que de s'amuser avec moi. J'ai la poitrine compressée quand je lis ses derniers messages, puis je traverse le couloir dans le but de rejoindre ma chambre. J'ai la tête rivée sur mon portable, les pas me guidant vers les escaliers. Je te croise toutefois, j'entends seulement ta voix inquiète me résonner aux oreilles. Je suis incapable de m'adresser à toi, ou de te regarder, car je sais parfaitement que je vais fondre en larmes automatiquement. J'ai trop la gorge nouée pour pouvoir glisser un mot de ma bouche, alors j'entreprends seulement un signe de main pour te freiner dans ta lancée et te faire comprendre que j'ai besoin d'être seul. Tu me laisses cette liberté et grâce à toi, je peux retrouver le confort de mon lit. Mon portable ne vibre plus, Felipe va se rendre à sa soirée coquine et délicieuse, sans moi, sans même penser à la peine infligée. Quant à moi, je n'ai aucune envie de bouger. Je suis totalement amorphe, bouffé par l'amertume et la rancune. Je veux rester sur le lit, sans rien faire. J'ai perdu le goût de rire de toute façon, rien ne pourrait vraiment me rendre le sourire - sauf un message de Felipe plein d'excuses. Mais il n'arrive jamais. Et en plus d'être envahi par la peine, c'est la déception aussi qui me ronge. Je n'en peux plus d'attendre, d'espérer un signe. Les heures passent mais la souffrance ne s'atténue pas. Elle reste logée au creux de mes tripes, dans un coin de mon cœur. Tu apparais au moment où je finis de pleurer, mes larmes n'ayant cessé de couler. Je suis même épuisé de chialer pour lui.

Tu toques doucement à ma porte pour me prévenir que le repas est prêt. Je murmure que j'arrive, je n'ai pas la force de hurler. Les sanglots m'ont usé et dépossédé de ma voix. Alors tu ne m'entends pas et tu te donnes la liberté de rentrer dans ma chambre. J'efface toutes les traces de larmes de mes joues, de manière active pour essayer de te les cacher. Mais tu sauras que j'ai pleuré. Il y a des choses que je ne peux pas te dissimuler, tu sais toujours tout de toute façon. J'ai les yeux rouges, je ne peux rien y faire. Tu essayes de me booster en évoquant une bonne bouteille de vin rouge français offerte par mes grand-parents, en m'affirmant que manger me ferait du bien. « D'accord j'arrive. » Tu arrives à me convaincre puisque je te rejoins dans le salon après un coup d'eau sur le visage pour me rafraîchir. J'ai l'impression que mes yeux s'enfoncent dans mes orbites, j'ai un mal de crâne terrible et persistant. Tu sais m'apporter un peu de joie en temps sombre, et cette évocation a du succès puisque j'attrape le verre pour trinquer avec toi et en boire une gorgée. Mais en vérité, je ne me concentre pas sur le goût, je suis trop captivé par la douleur qui me taillade le cœur. J'ai le regard vide, je me sens absent de la situation. Tu te poses en face de moi mais je le remarque à peine, je suis emporté par le mal-être qui me taraude. « Il est bon. » Je ne commente pas comme tu me l'as appris à le faire, en donnant ses principales priorités et qualités. Je ne donne pas les termes techniques et je t'offre une conclusion plate, insipide. Je n'ai pas envie de parler du vin, j'ai même pas envie de discuter.

Tu me présentes un bon plat de pâtes au saumon, sautées avec des asperges. Mon plat préféré. Tu sais vraiment que je ne vais pas bien. Même lui me coupe l'appétit, et je l'observe presque avec dégoût. Pourtant tu y as mis de l'expérience, du cœur. Mais mon ventre se serre, ma gorge se contracte. J'ai les nausées qui ne tardent pas à s'imprégner de mes tripes. Je mange deux bouchées pour te faire plaisir, me retournant l'estomac au passage, et pour le reste, je joue avec ma fourchette. Je mélange les ingrédients, tourne l'ustensile trente six fois dans mon assiette. Ce petit manège ne te laisse pas indifférent car tu viens près de moi, te rapproches pour poser une main protectrice contre mon épaule. Tu m'incites à me confier, et face à ton regard compréhensif, plein d'inquiétude, je craque. Je ne peux pas te mettre en dehors de ma douleur alors que tu m'as toujours tendu la main pour toi. Depuis mon plus jeune âge. « Felipe... » Je prononce son nom pour préciser mais qui d'autre ça aurait pu être ? C'est le seul à pouvoir saccager mon cœur avec autant de virulence, avec toi. « On s'est disputés. » Je continue par monosyllabes, ne sachant pas très bien où ce discours va me mener. « J'ai terminé mes examens aujourd'hui... Ils se sont bien passés pour la plupart... Je pense avoir bien réussi au fait. » Je te préviens pour te mettre dans le contexte, et aussi parce que je n'ai pas encore pu t'en informer. « Je voulais fêter la fin avec lui. Surtout que je me suis acharné et qu'on n'est pas autant sortis que d'habitude. Mais il voulait pas d'une simple soirée tous les deux, devant le playstation. Juste tranquilles avec de l'alcool. Il a dit que c'était pour les gamins, ça m'a fait mal. Parce que c'est ce qu'on fait d'habitude. Il avait une soirée libertine de prévu, et du coup, il tenait vraiment à ce que j'y participe... D'habitude j'aurais dit oui, mais ce soir, je voulais juste être avec lui... » Je me délivre doucement, je te confie même qu'il m'a emmené dans des soirées peu recommandables. « Il pense qu'à ça. Je passe aux oubliettes. Ça me fait mal de passer en second plan après la luxure... » Je balance ce que j'ai sur le cœur. Je joue toujours avec ma fourchette, et je n'ose même pas te regarder dans les yeux tant je suis nerveux. « J'ai peur de devenir inintéressant à ses yeux... chiant... coincé... de perdre tout intérêt. J'ai peur de le perdre à cause de ça... » J'évite de t'annoncer que je suis aussi coincé que toi, selon lui. J'ai les larmes aux yeux en l'évoquant, parce que je l'aime à un point inimaginable et que mon cœur se brise chaque fois que le désaccord ou la dispute intervient. Je sens juste l'abandon s'approcher, et je le refuse obstinément.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 13:07



La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

Gabriel est surpris de voir Stan pénétrait seul dans la villa. Il s’attendait à voir Felipe collait à ses basques. De plus s’il se souvient bien les examens sont finis et son neveu a surement prévu de fêter cela avec son meilleur ami. Même si l’oncle serait plus que ravi de passer la soirée seul avec lui. Des moments que Gabriel trouve de plus en plus rares. Mais il comprend que Stan est besoin de cette liberté, même s’il ne l’admet pas toujours. Trouvant Felipe trop dissipé sur certaines facettes. Mais une fois que le regard de son neveu croise le sien. Il comprend rapidement que quelque chose ne tourne pas rond. Il n’a pas besoin de mot entre eux. Ni d’explication pour saisir son trouble. D’ailleurs il n’en cherche pas. Il laisse Stan s’éloigner pour qu’il retrouve la paix de sa chambre. L’architecte respecte la distance qu’il met. Il sait que c’est la meilleure solution. Enfin pour l’instant. Parce qu’il a horreur de le voir comme ça perdu et déboussolé. Cela lui arrache le cœur et lui remue les tripes. Même enfant il ne supportait pas de le voir triste ou en train de pleurer. Il c’est toujours appliqué pour essayer de lui changer les idées quand le chagrin venait grignoter son doux regard. Il cherchait toujours à lui rendre son sourire. Parce que pour lui cela était très important de sentir Stan heureux. Il estimait, même en étant très jeune pour tout saisir, que la vie lui apportait déjà son lot de souci avec l’absence de sa mère. Il prenait son rôle très au sérieux quand il voyait le jeune homme complètement effondrer par le chagrin. Et peu importait la raison. Pour Gabriel voir Stan triste était quelque chose d’insupportable. Et avec le temps, même si la méthode à changer, le besoin reste le même. Et la douleur pour Gabriel est toujours autant difficile à supporter. Du coup il n’arrive pas à ce concentrer sur ses croquis. La tête trop préoccupé par le fait de penser Stan seul dans sa chambre avec sa peine. Quand l’heure du repas arrive c’est pour l’oncle l’occasion rêvé pour aller voir son neveu. Avant il lui prépare un de ses plats préférés et ouvre une bonne bouteille de vin offerte par ses grands parents lors de leur dernier voyage en France. Il espère que ces deux choses combinés lèvera en parti les nuages qu’il a vu à son arrivé dans ses yeux. Gabriel ne dit rien sur les yeux rougis qu’il voit quand il ouvre la porte après n’avoir pas eu de réponse à sa première tentative. Il sait alors que la blessure est profonde. Et il est sur de savoir qui la lui a causé. Pas difficile. Felipe est le seul à lui retourner le cœur de cette manière. Même les absences de sa mère ne le rendent pas aussi fébrile et chamboulé.

Il repart pour le salon espérant que l’idée du repas et de la bouteille le fera venir. Même en vrac. Gabriel de toute façon fera de son mieux pour recoller les morceaux. Il l’a toujours fait. Même si à chaque fois cela déchire d’avantage son cœur de frère, de père et d’oncle. Il lui sert un verre de vin, trinque et attend de savoir ce que ce liquide précieux lui inspire. Mais Stan reste bien banal sur ce que le vin lui fait éprouver. « Juste bon .. pourtant c’est un de tes domaines vinicoles préférés .. enfin ce n’est pas grave .. tu l’apprécieras au court du repas. » Il n’insiste pas plus et commence à manger. Mais le malaise reste pesant. Et il ne supporte pas cela. Non Gabriel ne peut pas le laisser comme ça. Alors il vient s’assoir juste à ses côtés et pose sa main sur son épaule. Geste plein de tendresse. Geste si souvent fait. Comme une main tendue vers sa peine qui affecte autant l’architecte. Il le pousse sans l’obliger à se laisser aller. De toute façon il sait qu’il ne peut pas rester ainsi. Parler le soulagera. Et soulagera aussi Gabriel. Qui se morfond de le voir si abattu. Cela lui ronge le cœur comme un acide. Bien entendu Gabriel se doute du coupable de cette profonde tristesse. Et il n’est pas surpris quand il attend Stan prononcer le prénom de Felipe. « Je m’en doutais. De toute façon il est le seul à pouvoir te mettre dans un pareil état. Il c’est passé quoi. » Et Stan commence à lui expliquer le pourquoi de ce chagrin. « Je sais pour tes examens et je n’ai aucun doute sur ta réussite. Tu es doué Stan. » Il resserre sa main sur son épaule, pour lui apporter tout son soutien. Et surtout pour lui faire comprendre encore une fois qu’il est là pour lui. Qu’il sera toujours là, même si parfois il se prenne la tête justement à cause de Felipe. Il l’écoute, parler de ce qu’il aurait aimé partager avec Felipe, mais qui ne rentrait pas dans les plans de son meilleur ami. Stan voulait juste une soirée tranquille entre ami, mais Felipe avait des envies de luxure. Gabriel peut le comprendre car lui aussi est accro à la luxure, mais il est vrai qu’il aurait pu faire un effort par rapport au désir de Stan. Gabriel soupire. « C’est Felipe tu sais comme il l’est à force. Parfois il est un peu égoïste et il est surtout plus pervers que toi. » L’architecte sent combien tout cela peine son neveu. Comme cela le bouleverse. Il est vrai que le lien d’amitié qui les unit est puissant. Il est peut être même plus fort que certains liens fraternels. Et les blessures sont profondes quand elles viennent percuter leur cœur. Il est sur que Felipe s’en veut et qu’il est autant mal que lui, même si il oublie surement cette douleur entre des reins. Alors que Stan est là à se morfondre face à son oncle. Gabriel essaie de le rassurer par rapport à ses craintes. Même si sur le coup il défoncerait bien la petite gueule de Felipe pour le mal qu’il a causé à Stan. Mais il évite d’enfoncer le jeune homme pour ne pas blesser d’avantage son neveu. Car il est sa priorité. « C’est un mec .. c’est logique qu’il ne pense qu’à ça. Toi aussi tu y penses le truc c’est que tu as d’autre priorité que de satisfaire ta libido. Toi tu fais passer ton cœur avant ta queue. Et c’est bien. Tu es un homme bien. Et je pense que Felipe va s’en mordre les doigts toute la soirée. » Gabriel le regarde jouer avec sa nourriture, il faisait pareil quand il était gosse et qu’il avait le cœur gros. Cela le fait sourire malgré tout. Ce gosse lui ressemble bien plus que ce qu’il pense. Pourtant c’est juste son neveu, enfin aux yeux des liens familiaux. Pour Gabriel c’est bien plus profond que ça. Cela n’a même pas de nom. « Je ne te laisserais jamais devenir chiant .. je ne te supporterais pas .. coincé avec Felipe comme ami depuis toutes ses années j’ai des doutes. » Il essaie de le faire rire. Car pour le moment Stan n’ose même pas le regarder dans les yeux. Alors Gabriel glisse sa main sous son menton pour que leur regard se mêle. « Tu ne le perdras pas. C’est un petit con, un égoïste, un pervers mais il restera toujours ton meilleur ami .. même si cela me rend dingue de voir le lien qui vous unit .. » L’architecte est sincère dans ses mots même s’il voudrait bien dire le contraire, mais l’évidence crève les yeux depuis des années. Même si cette évidence rend Gabriel malade parfois. « Et puis cela nous permet de passer la soirée ensemble. J’ai fais un bon repas, ton plat préféré.. on a une bonne bouteille de vin à descendre et on peut même en ouvrir une autre .. et je suis prêt à faire une partie de Play avec toi après .. même si je suis moins bon joueur que ton petit con de meilleur ami. » La main de Gabriel se glisse dans les cheveux de son neveu sur le haut de son crane juste pour lui frictionner la tête amicalement. « Je suis certain qu’il va regretter sa soirée. En attendant tu devrais avaler une autre gorgée de ce vin et me dire vraiment ce que tu en penses. » Il chercher juste à lui faire voir que la soirée peut avoir des attraits, même s’ils n’ont rien à voir avec ceux que Stan avait prévu au départ.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 13:19

Je ne tarde pas à descendre pour te rejoindre à l'intérieur du salon. Tu m'as boosté avec tes promesses de vin rouge, ta supplique implicite de te tenir compagnie. Je refuse de te crever le cœur en restant allongé sur le matelas toute la soirée, alors je me motive pour toi. Je m'assois, je goûte le vin rouge français que tu me tends, puis je réponds péniblement et furtivement à ton questionnement sur le goût. Tu as l'air mécontent, déçu certainement, de ne pas apercevoir autant d'engouement dans mes propos, ou même mes yeux, alors qu'une bonne bouteille me rend gourmand en temps habituel. Je hausse les épaules en guise de réponse, un peu désolé de ne pas t'apporter satisfaction. Je sais que tu adores parler du vin, aborder les sensations qui animent notre palais et langue durant la dégustation, mais tout me semble fade à cet instant. Je préfère me confier sur Felipe, celui qui provoque tant de souffrance au creux de ma poitrine, et un véritable chambardement dans ma tête. Je me laisse emporter par ma peine pour me livrer aux confidences et exploser grâce aux mots. Ma voix est fragile, elle tremble de temps à autre mais je me laisse secouer par la fébrilité de mon corps pour te transmettre la vérité de ma douleur. Il est le seul avec toi à pouvoir décimer mon cœur et ma vie. Et il me procure beaucoup de chagrin par la distance qu'il a instaurée entre nous en désirant plutôt profiter des courbes exquises de demoiselles. Atterrir au creux de leurs féminités semblait plus divertissant qu'apprécier ma compagnie. Je délivre toutes ces frustrations qu'il m'a infligées pour que tu apaises mon âme avec des paroles encourageantes. Tu commences par me souffler ta fierté en plein visage, par me dire que tu étais persuadé de ma réussite et que je suis doué. Tes compliments me touchent alors je te souris simplement, avant d'entendre la suite. « Carrément égoïste même ! Je crois que j'espère trop avec lui. Oui je sais comment il est mais je m'étais attendu à ce qu'il respecte mon envie pour une fois. Je pense pas avoir demandé grand-chose. » La tristesse se mélange à la rage, car j'ai été déçu que Felipe n'aille pas dans mon sens une fois de plus.

Ta main se resserre contre mon épaule et je savoure ce contact réconfortant. Ton geste est protecteur et habituel, tu as l'habitude de créer un léger contact entre nous pour rendre l'échange plus sincère, et me donner la liberté de balancer tout ce que j'ai sur le cœur. « Je suis son meilleur ami, je devrais quand même passer devant ça juste une ou deux fois par an ! C'est trop demandé ! Le reste de l'année il peut faire ce qu'il veut de sa queue, je m'en fous. Moi je ne crois pas, il va être trop occupé à baiser. » Et ça m'emmerde profondément d'être le sensible, le fragile, le dépendant affectivement, le pleurnichard. De me morfondre pour lui, alors qu'il est au creux de féminités suintantes. Tu continues de m'apaiser le cœur, de me changer les idées pour que mes neurones soient moins crispées. Ce qui est bien chez toi, c'est que tu camoufles ta haine pour Felipe et que tu tentes de me rassurer, sans oser le rabaisser véritablement. Car même si je suis fou de rage par rapport à son comportement, je n'admettrai pas un seul instant qu'on le critique. Qu'on l'insulte. Et tu ne te permettras pas de le faire, je le sais. Pas aujourd'hui en tout cas, alors que je me morfonds dans ma déchirure. Tu me fais même rire avec un commentaire véridique mais je continue de répondre sérieusement. « C'est peut-être pas assez décoincé pour lui. » Je ne cesse de réfléchir, de me remettre en question. Constamment. Juste pour lui plaire, garder cette amitié essentielle. « Comment tu peux en être certain ? » Qu'il restera mon meilleur ami, pour toujours. Cela fait déjà 11 ans, mais on grandit chacun de notre côté, et peut-être que la route tracée ne lui convient pas.

Tu m'incites à te regarder dans les yeux en retenant mon menton, et je n'essaye plus de t'éviter. Je cherche du réconfort dans tes yeux, ton amour aussi. J'en ai tellement besoin. Et tu me l'apportes sans tarder, en me listant toutes les bonnes choses qui sont sous mes yeux, et que je rate en songeant à ce petit prince, à ce petit bâtard au bon fond. Toutes ces bonnes choses sont prometteuses. Tu caresses mes cheveux dans un geste affectueux que j'apprécie. « Tu as raison. Désolé. C'est juste que quand on se dispute, j'ai comme un poignard dans le cœur qui s'enfonce un peu plus à chaque minute. Et j'arrive pas à profiter convenablement, malgré tous les efforts apportés. » Felipe me colle à la peau, à la tête. Je ne peux pas m'en détacher, même une minute. Pourtant, j'essaye de me laisser guider par tes conseils, je bois une nouvelle gorgée du vin. « Capiteux... Charpenté... équilibré. » J'enchaîne les idées pour le décrire, par le biais de monosyllabes, sans les agrémenter d'une phrase construite, rendant ainsi mon explication insipide, moins convaincante. Je n'arrive pas à ressentir ce vin, ni même à l'apprécier ou me concentrer sur ses arômes. J'ai le cœur trop décimé pour éprouver quoi que ce soit à son égard. Je n'ai pas la force de ressentir les choses, il n'y a que la douleur qui m'empoisonne le cœur. Alors je n'évoque même pas son odeur ou son visuel, j'entreprends seulement un compte-rendu furtif de sa longueur en bouche. « Prêt à te faire dégommer à Mario Kart ? » Je suis le meilleur conducteur, je bats même Felipe à chaque fois. Je veux créer un climat plus chaleureux, car je n'ai pas envie de te détruire plus avec ma propre douleur. Je sais que tu es empathique, tu reçois toutes mes émotions en pleine figure. Et je replante ma fourchette dans les pâtes pour en avaler une petite quantité, l'estomac se dénouant légèrement grâce à l'affection que tu me procures. Je me force pour ton bon plaisir.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 13:37



La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

Une fois que Stan rejoint Gabriel dans la salle à manger. Celui si fait de son mieux pour rendre l’instant moins pesant. Mais l’exercice s’avère difficile, il voit bien à quel point son neveu est meurtri. Il a l’habitude à force, de recoller les morceaux quand le cœur du jeune homme se retrouve blessé pour X ou Y raison. Mais cette fois il sent que rien n’est gagné. Alors il y va doucement. Prend des pincettes. Surtout quand le prénom de Felipe franchit les lèvres du jeune homme. Le sujet est encore plus délicat que s’il lui parlait de sa mère. Gabriel est conscient que s’il fait un faux pas concernant son meilleur ami, la bombe lui explosera en pleine gueule. Et que la soirée partira en vrille faisant de larges dégâts. Alors il essaie de ne pas faire d’impair. Garde ce qu’il pense réellement de Felipe pour lui. Ou alors il ne balance qu’à moitié les choses, pour amoindrir l’impact et la douleur. Pourtant aux mots de Stan, l’envie d’étrangler le jeune homme lui prend aux tripes. Un vrai connard égoïste qui ne voit pas plus loin que le bout de sa queue. Mais il ne dit mot de cette envie profonde qui le taraude comme un désir brulant. Il sent trop la blessure de Stan, et Gabriel ne supporte pas de voir souffrir son neveu. Pour lui c’est la pire des douleurs. Il essaie aussi par ses paroles encourageantes, face à ses études et à ses résultats d’examen, de mettre du baume au cœur du gamin. Parce qu’il sait qu’il va en avoir besoin encore après tout ça. Vu ce qu’il a à lui annoncer lui aussi par rapport à sa mère. Cela lui serre le cœur qu’il a presque l’horrible sensation d’étouffer mais il le cache pour ne pas faire plus de mal. Il parlera de ce problème après. Chaque chose en son temps. Il écoute juste et tout en amoindrissant les chocs. « Peut être qu’il a besoin d’une bonne leçon. Fait lui le même coup. Rend lui une fois la monnaie de sa pièce pour qu’il voit le mal que ça te fait. Parce que c’est souvent toi qui fait les efforts. Ce n’est qu’une idée mais tu devrais y réfléchir Stan. Il a trop d’impact sur toi et tu te plies trop à ce qu’il veut. Montre lui que tu peux vivre sans lui. Au moins une fois et tu verras comment ça tourne. » La voix de Gabriel est posé, il n’est pas en colère. Ou s’il l’est il ne laisse rien passer. Sa priorité étant de rendre le sourire à Stan. Pas de crucifier Felipe. Il s’en occupera plus tard, un jour quand ils se retrouveront tous les deux. Gabriel lui fera payer s’il voit que Stan est encore bouleversé. Et il continue à écouter. Joue le rôle du frère attentif. Du père rassurant. De l’oncle protecteur. Il est parfois dévoré par cet amour intense qu’il porte au gamin. Surtout quand il le voit détruit de la sorte. « Comme je te l’ai proposé tout à l’heure montre lui ce que ça fait. Je suis certain que cela va le castrer pendant quelque temps. » Pas facile de rester calme pour Gabriel face à la détresse de son neveu. Pas facile de contrôler la colère ou l’envie de foutre en l’air cette amitié qu’il juge de plus en plus néfaste pour Stanislas. Encore une fois il fait preuve de beaucoup de savoir vivre pour ne pas exploser. Mais c’est plus par rapport à l’amour qu’il porte à son neveu que pour Felipe. Il en vient même à dire le contraire de ce qu’il pense. Juste pour voir le regard du jeune homme s’attendrir. Juste pour apaiser la tempête qui emprisonne son cœur. « Tu es très bien comme tu es. Il faut bien que vous soyez différents tous les deux. C’est pour ça que ça marche entre vous. Si vous étiez semblables vous vous foutriez sur la gueule sans arrêt. Ce sont vos différences qui rendent votre amitié unique. » Il continue à le rassurer, il ne supporte pas qu’il réagisse comme ça en se remettant en question. Comme si la faute était juste sienne. Alors que c’est Felipe le seul coupable. Comme à la plus part de leur prise de tête. « Parce que c’est écrit. Enfin ça ne s’explique pas Stan. C’est juste un truc que je ressens quand je vois tous les deux. Deux âmes sœurs .. c’est ce que vous êtes. » Même si cela fait mal à Gabriel de dire ça, il le pense vraiment. Comment pourrait-il en être autrement. Ils sont passés au travers de tant d’épreuve tous les deux. Il le pousse à le regarder sans les yeux dans un geste plein de tendresse. Il essaie de faire partir la conversation sur un autre sujet, voulant rendre cette soirée plus légère. « Je comprend et je ne t’en veux pas. Essaie juste de profiter de ce bon moment avec moi. » Il regarde Stan gouter le vin à nouveau. Mais il comprend vite dans sa façon de parler du vin que Felipe est encore bien présent dans sa tête. Alors il n’insiste pas. Cela ne mènera à rien. Il ne répond pas de suite quand il lui parle de la partie de Mario Kart. Gabriel sourit juste quand il le voit enfin porter quelques fourchettes à sa bouche. Il retourne à sa place. Et mange un peu. Il a lui aussi perdu l’appétit. Il sait qu’il va encore faire mal au gamin quand il va lui dire que sa mère ne sera pas présente lors du weekend prévu. Il en oublie presque la surprise qu’il a prévu pour demain. Un petit réconfort face à cette horrible soirée. « Avant que l’on joue à la Play j’ai un truc à te dire .. enfin deux trucs. » Il se lève et va à son bureau pour chercher l’enveloppe par rapport à la surprise. Puis il revient s’assoir à sa place. Il boit quelques gorgés de son vin, un moyen de se donner du courage. « La première concerne ta mère .. désolé de te déchirer le cœur d’avantage .. mais.. » Gabriel baisse les yeux, pour cacher la peine qui l’envahit. Mais elle s’entend dans sa voix presque cassée sur le coup. « Elle annule pour le weekend .. elle ne va pas bien et ne pourra pas venir .. je lui ai dis que c’était injuste pour toi .. elle m’a dit qu’elle se rattraperait la prochaine fois. » Puis il le regarde à nouveau dans les yeux. Il ne s’attarde pas plus sur le sujet pas la peine d’enfoncer d’avantage la lame dans son cœur. Et il fait glisser l’enveloppe vers son neveu. « Et c’est pour ta réussite .. j’espère que cela te plaira. Ce n’est vraiment pas grand-chose. » Il n’en dit pas plus. Le laisse ouvrir l’enveloppe, espérant qu’il appréciera son contenu. Il n’a pensé qu’à son bonheur en lui préparant cette journée. « J’espère que malgré tout ça tu es toujours prêt pour une partie de Mario Kart. Parce que je suis ton homme et j’ai envie de te mettre la pâtée. Je sais je rêve là. » Le sourire de Gabriel se fait plus large, il a vraiment envie de voir le visage de Stan s’illuminer au moins durant quelques instants. Il se lève et s’approche à nouveau de lui. Il l’attrape dans ses bras pour lui faire un câlin. Un geste silencieux remplit d’amour et de complicité. « Je t’aime Stan. » Puis il commence à débarrasser la table. Sans rien imposer à son neveu, il sait qu’il l’aidera de lui-même. Il espère juste que la suite de la soirée sera un peu plus joyeuse surtout pour Stan. Car pour Gabriel c'est le plus important dans tout ça.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyLun 16 Jan - 13:42

Je te rejoins assez rapidement dans le salon, me laissant emporter par ton élan de générosité et d'apaisement. Je sais pertinemment qu'en restant enfoui sous les couettes toute la soirée, je ne ferais que bousiller ton cœur d'inquiétude et tu seras forcé d'intervenir de temps à autre dans ma chambre. Tu aurais été incapable de m'accorder toute la tranquillité que j'aurais exigé de toi, et j'aurais attendu tes visites avec crainte, sans pouvoir verser quelques larmes dans mon coin. Alors je préfère descendre tout de suite, et nous épargner un lot de souffrance à chacun. Il n'est pas vraiment utile de se morfondre dans sa peine, de s'épuiser à pleurer longuement, et tu me l'as fait subtilement comprendre par ton invitation et l'évocation de sources de plaisir : le bon vin rouge, un repas copieux. Aucun ne me procure l'envie escomptée, mais je dévale les quelques marches seulement pour ta propre satisfaction. Tu me sers, attends mon avis sur la boisson, mais je te déçois et tu me laisses plutôt m'exprimer sur le mal-être qui me ronge. J'explose au sujet de Felipe, qui m'a brusqué et a tendu mes nerfs à vif. J'ai le cœur décimé et le corps troublé par l'échange hargneux et impulsif qui s'est établi entre lui et moi. Alors tu me souffles quelques conseils avisés, des mots pleins de vérité qui me donnent la direction à suivre. Te communiquer mes maux est une solution miracle à chaque fois, c'est une délivrance. Tu es un vrai baume au cœur permanent. « Il va m'en vouloir pendant des jours. Ou semaines. Et puis c'est mon meilleur ami... c'est normal de se plier en quatre pour son plaisir... Et ce serait mentir de ne serait-ce que prétendre pouvoir vivre sans lui. Même une minute. » Je suis encore incapable de me venger de la sorte sur lui, je l'aime trop pour ça. Malgré toute l'amertume et la rancune qu'il déverse en moi par ses paroles cinglantes ou son manque de démonstration d'affection. Je l'aime de tout mon cœur, parfois même je doute de la contenance amicale de l'amour que je lui porte. Alors comment pourrais-je créer volontairement une déchirure au creux de son cœur ? « Ou le rendre plus sauvage que d'habitude. » Je connais la Bête. Quand il est blessé ou vexé, il dissimule sa blessure pour renvoyer seulement des remarques glaçantes en plein visage. Il est très orgueilleux, alors il se protégera pour que la tristesse ne le brise jamais en deux. Il ne fera que me renvoyer sa colère, et c'est moi qui, encore une fois, finirais à terre, prêt à être ramassé à la petite cuillère par toi.

« Tu as raison... » Je commente doucement quand tu essayes de me faire relativiser par rapport à ma relation avec Felipe. Tu précises que notre différence fait notre force, qu'il est mon âme-sœur. Tes paroles me soulagent, c'est précisément ce que j'avais besoin d'entendre. Quand je ne vois plus le bon d'une situation, j'ai juste besoin que tu me le pointes du doigt, et c'est ce que tu parviens toujours à entreprendre. Tu enchaînes de nouveau avec le vin, persistant pour que je te donne une description plus globale et détaillée. Mais je n'ai pas le cœur à ressentir les choses, alors je te donne un aperçu concis pour me délibérer de mon devoir. Tu réalises que je n'ai pas la force ni envie de commenter, d'apprécier nos habitudes pour trouver les propriétés du liquide rouge. Alors tu abandonnes et m'incites seulement à profiter de cet instant en ta compagnie, car tu m'as fait comprendre que je ne devais pas me morfondre pour Felipe et savourer toutes les bonnes choses autour de moi, qui se dissipent toutefois lorsque je plonge dans ce malheur infini. Alors je t'écoute, je bois le vin, mange quelques bouchées de ton plat pour lui faire honneur et te remercier à ma manière. Je me force même si mon ventre s'est quelque peu dénoué avec tes paroles apaisantes. Mais les mauvaises nouvelles s'enchaînent et tu as en une à me déclarer. Je t'observe dans les yeux pour savoir le plus rapidement possible, et la bombe m'explose en pleine figure. Tu me préviens que ma mère ne viendra pas le week-end prochain, qu'elle s'est désistée à cause de son état mental et qu'elle s'en sent incapable. Je repose ma fourchette dans mon assiette, mon ventre en refait des siennes et est prédestiné à rester vide. « Je crois qu'aujourd'hui, c'est un jour sans. » Je commente presque ironiquement, navré par la tristesse incrustée dans ma vie. « La prochaine fois, dans six mois quoi. Elle aurait pu faire l'effort, une fois dans sa vie. » Je rétorque de manière sarcastique, bouffé par la haine à son égard. Même si je lui livre un amour sans nom, et une compréhension à chaque fois, je commence à en avoir ma claque de mériter aussi peu d'affection et de respect de la part de mes proches. A part toi.

Tu me tends même une enveloppe en me prévenant que c'est pour me récompenser de ma réussite, et je m'empresse de l'ouvrir pour découvrir le cadeau et illuminer ma journée un tant soit peu. Elle contient un ticket pour une visite nocturne mais lumineuse d'un jardin des plantes, et un bon pour le restaurant que je veux. Tu arrives à contraster la peine qui m'inondait en me remplissant de joie. « Merci Gab. » Tu ignores combien ça me soulage de recevoir cette attention de ta part. « Oui tu rêves. Et oui toujours envie de te laminer. » Je plaisante avec un léger sourire, pas tout à fait prêt à me laisser emporter par l'amusement. Mon cœur n'est pas à la fête mais je dois me forcer pour toi. Surtout que tu te déplaces près de moi pour m'accorder une étreinte pleine de tendresse. Je me laisse pleinement faire, accentuant même l'emprise en accrochant mes bras à tes hanches. Je pose ma tête dans ton cou, respirant cette odeur masculine qui m'a souvent donné la sensation que tu étais plus cette figure paternelle dont on m'a privé. Sentir ton parfum dans la maison m'a toujours rassuré, donné l'impression d'être en sécurité. Je me tranquillise au creux de tes bras, tu me remplis d'amour par un simple geste plein de significations. Je n'ai plus envie de me décrocher de toi. Surtout quand tu me déclares ton amour au creux de l'oreille, comme un besoin vital de me donner quelque chose auquel me retenir sans relâche. Ton amour est comme un doux antidote pour effacer toutes les traces de poison que Felipe et ma mère déversent sans cesse au creux de mes veines. « Moi aussi. Merci d'être là. » Je crois que sans toi, je serais complètement à la dérive. Tu es le seul auquel je m'accroche en temps de noyade, et tu m'empêches tout le temps de couler, de m'étouffer. Tu m'apportes l'amour dont je manque cruellement au quotidien. Tu me procures de la joie quand la peine ronge mon existence ; de la fierté quand ma sous-estimation se renforce par l'indifférence des gens. Toi, tu te plies en quatre depuis toujours. Alors j'ai besoin de te le souffler, juste un court instant, avant de te suivre dans ton élan pour débarrasser la table avec toi. Tu n'as pas fini de manger toi non plus, parce que tu as aspiré toutes mes émotions négatives. Tu es une véritable éponge, tu ressens ma colère, ma peine, mon appel à l'aide. C'est à mon tour de déverser de l'enthousiasme dans ton coeur, c'est pourquoi j'allume la Play, mets mario kart, et te donne une manette. Je veux tout oublier pour me concentrer sur l'engouement que m'apportent les jeux. « Je prends Luigi ! » Je te déclare avec un fin sourire amusé, puis je démarre une course quand tu as choisi ton personnage pour nous envelopper d'un doux bonheur.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyMer 18 Jan - 10:49



La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

Gabriel essaie de détendre l’atmosphère quand Stan le rejoint pour manger. Mais les sourires, le bon vin et le repas ne font pas grand effet. Il ressent la douleur de son neveu, même s’il n’en saisit pas toute l’ampleur. Il se doute cependant de qui est la cause de sa fébrilité et de ses yeux plein de larmes. Larmes que Stan cache mais qui m’échappe à son oncle. Il le connait par cœur ce gosse et il voit tout. Ressent tout. Et cela lui saigne le cœur de le sentir perdu. En plus vu ce qu’il a lui dire par rapport à sa mère cela ne va rien arranger au contraire, cela finira de plomber la soirée. Il le pousse à se confier tout en se rapprochant de lui. Il ne supporte pas de le sentir si larguer et surtout si malheureux. L’impact de la relation qu’il a avec Felipe a souvent des effets nocifs surtout ces derniers temps. Gabriel a de plus en plus de mal à accepter ce que lui fait vivre Felipe. Comme s’il cherchait à le faire plonger dans l’abime avant de le remonter. Un jeu qu’il trouve malsain et qui pourrait mal finir. Alors Gabriel le conseille, sans l’obliger. De toute façon il n’a pas la main mise sur ce qui se passe entre les deux jeunes garçons. Il sait juste qu’il voudrait les voir un peu s’éloigner l’un de l’autre. Ou que Stan lui rende la monnaie de sa pièce. Juste pour lui faire comprendre ce qu’il ressent. Le mal qu’il lui fait car Gabriel n’est pas sur que Felipe se rende compte de toute l’étendue des dégâts. Comme il en est encore le témoin ce soir. Comme il en a été le témoin souvent. Combien de fois a-t-il ramassé Stan en miette à cause de son meilleur ami ? Alors Gabriel recolle les morceaux. Apaise les tensions. Réduit la peine. Tout en souffrant en silence car tout ce qui blesse son neveu le blesse en retour avec autant de force et même plus. « Je sais que tu ne peux pas vivre sans lui. Fais lui juste passer au moins une fois le message. Parce que cela te détruit et que cela me fait mal de te voir ainsi à cause de ce petit con. Oui parce que dans ce cas c’est vraiment un petit con. » Sa voix reste calme, mais il dit ce qu’il pense. Il ne cherche pas à blesser son neveu, ni à lui faire plus de mal. Il en est incapable. Mais il a de plus en plus de mal à supporter cela. Il a peur de ce qui pourrait arriver. Les deux jeunes hommes jouent avec le feu. Ils jouent un jeu sans règle fixe et Gabriel ne veut pas que Stan paye pour l’inconscience de Felipe. Il ne veut pas les séparer, de toute façon c’est une chose impossible. Il veut juste protéger celui qu’il considère comme son frère, son fil bien plus que comme son neveu. « Je te donne juste des idées à toi de voir. Et je sais que tu seras le maitriser s’il devient plus sauvage. Tu es doué pour le dompter. Fait lui juste voir le mal que cela te fait. Montre lui comment il fait saigner ton cœur Stan sinon cela finira par te perdre. Et je n’y survivrais pas. » Il se doute que tout cela est difficile pour Stan. Felipe est plus fort que lui à ce jeu. Il connait le phénomène et il se doute qu’il serait encore plus incisif par rapport à son neveu s’il le contrariait. Mais il ne peut accepter qu’il le détruise de cette manière, avec autant de force et de rage. Sa mère fait déjà assez de dégâts comme ça. D’ailleurs elle va encore en faire et c’est Gabriel qui va en faire les frais. Encore et encore. Comme à chaque fois. Et doucement les minutes s’égrainent ballottant leurs âmes entre deux eaux. Les mots jouent avec leur cœur. Les regards s’adoucissent même si la tristesse les laisse légèrement obscurci. Même le bon vin, même le bon repas m’apaise leur peine. Gabriel se sent démuni. Mais il essaie de faire bonne figure pour soutenir son neveu. Il s’effondrera plus tard quand il sera seul dans sa chambre avant d’allumer son ordinateur pour se perdre dans les méandres de la luxure avec son amant virtuel. Un moyen de chasser toute la noirceur que Felipe et sa sœur auront mis dans son âme. Il sourit avant de lancer l’autre bombe. Avant d’achever par ses propres mots la personne qui l’aime le plus au monde. Et cela le détruit à petit feu. Il voudrait aspirer sa douleur d’avantage. Effacer ses larmes. Mais cet impossible. Il peut juste partager. « Je lui ai dis Stan que cette fois tu risquais de ne pas pardonner. Elle ne m’a pas donné de date pour sa prochaine visite. Je comprends que tu sois en colère que tu lui en veuilles. Je comprendrais même si tu m’en voulais. J’ai toujours tout fait pour que vous gardiez contact .. au final je me demande si c’était une bonne idée. » Il a souvent dit à sa sœur qu’à ce jeu c’était foutre en l’air le cœur de Stan plus que le sien. Il lui a même dit que de disparaitre serait la meilleur solution. Mais il n’a jamais pu effacer sa sœur de son cœur. Et malgré le mal quand il a voit c’est le bonheur de la retrouver qui prend le pas sur le mal qu’elle fait. Alors il se sent coupable à cet instant d’infliger cette souffrance supplémentaire à Stan. Et Il se sent impuissant. Il voudrait pouvoir tout gommer comme il le fait sur un croquis quand les traits ne le satisfont pas. Mais la vie ne se gomme pas comme ça. Alors il essaie encore une fois d’apaiser. De soulager en lui donnant le cadeau qu’il a prévu pour ses examens. Une goutte d’eau dans l’océan de souffrance qui enveloppe son neveu. « Ce n’est vraiment pas grand-chose. Et je suis heureux que cela te fasse plaisir. Et cela te permettra de patienter par rapport à l’autre partie. » Il lui fait un clin d’œil. Ce qui était vraiment prévu n’est pas encore arrivé, et Gabriel n’a pas fini d’aménager la pièce qu’il a créé pour Stan en contre bas du jardin japonais. Il ne sait même pas s’il a fait attention car il ne lui en même pas parler. Mais bon à cet âge on a d’autre préoccupation en tête. Puis pour remettre de l’ambiance dans cette soirée plus que morose, Gab relance l’idée de la partie de Play. « Me laminer et bien c’est ce que l’on va voir jeune impudent. » Il se lève pour le rejoindre et le prendre dans ses bras. Un moment de tendresse qu’il laisse dans sa chair une douce chaleur. Un moment de tendresse partagé. « Je sais. Je serais toujours là Stan je te le jure. » Ce n’est pas une promesse en l’air qu’il lui fait. Il ne manquera jamais à son devoir de protecteur, de frère, de père, ni d’oncle. Il ne s’en donne pas le droit. Parce que Stan à besoin de lui pour affronter les rudesses de la vie. Mais aussi parce que Gabriel sombrerait sans Stan. C’est la lumière qui le fait rester à la surface. Sans lui il n’y aurait plus d’attache pour ne pas couler dans une dépravation plus inonde. La table est rapidement débarrassée. Stan va allumer la Play pendant que Gabriel prépare du café et sort les gâteaux du frigo. Ils n’ont pas très faim mais il est sur qu’une gourmandise pourra être dans le bienvenue dans la folie de la partie de course. « Je m’en doutais. Tu prends toujours Luigi. Du coup je prends Mario. Et ne vas pas croire que tu vas gagner facilement. » Il rejoint son neveu et pose le plateau sur la table. « Je sais tu n’as pas faim mais tu adores ces pâtisseries alors. Je tente. » Il lui sourit et s’installe sur le canapé. Il récupère sa manette et Stan lance le jeu. Gabriel met quelques secondes à ressaisir toutes les manipulations du jeu. Stan en profite pour prendre de l’avance. « Même pas de piété pour ton vieux tonton. Sale gosse va. » Les rires résonnent. Effaçant doucement les larmes et la douleur. Même si elle reste là posée sur leur cœur. Chacun essaie d’avancer pour soutenir l’autre. Même si ça fait mal. Et si ça laisse des traces. Mais ils arrivent. « Stan je suis fier de l’homme que tu deviens. Je ne te le dis pas assez souvent. » Et il se concentre à nouveau sur l’écran. Essayant de doubler son neveu qui a pris pas mal d’avance. Mais il est doué le gosse, va falloir qu’il ruse pour le battre. Même si ce n’est pas ce qu’il cherche. Il veut juste adoucir son cœur de toutes les peines qu’il vient d’encaisser.  

good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyMer 18 Jan - 22:15

J'ai le coeur tiraillé entre la souffrance et l'affection que je porte à l'égard de Felipe. Je suis partagé entre des émotions contradictoires : la colère noire qui me bouffe les entrailles, et l'empathie envers cet être que j'essaye chaque fois de comprendre. Je n'ai pourtant pas beaucoup d'excuses à lui donner cette fois, jugeant qu'il aurait dû chasser la luxure pour une fois pour m'accorder toute son attention. Peut-être suis-je trop exigeant, peut-être suis-je peu versatile. Je me décharge ainsi de mes frustrations et de ma rage contenue pour m'adresser à toi et t'inclure dans mes soucis personnels. Tu m'écoutes et me conseilles tendrement de lui faire ressentir ce qu'il n'hésite pas à me faire vivre. « Il me détruit parfois mais il se rattrape toujours, d'une certaine manière. En restant près de moi dans ma vie, c'est déjà un cadeau énorme. » Je commente pour lui épargner la responsabilité qu'on lui inflige, et qui ne lui est pas forcément due. Après tout, depuis nos 13 ans, il ne m'a jamais fait goûter à l'abandon. A la solitude, certes, mais il ne m'a jamais fui comme la plupart de mon entourage s'est amusé à le faire. Je lui dois beaucoup rien que pour ça, parce qu'il aurait pu me chasser d'un coup de main brusque et m'oublier comme beaucoup. Comme ma mère, mon père et des soi-disant amis qui m'ont lâché dans des moments complexes. « Il comprend qu'il fait saigner mon cœur. Je crois. Et il s'excuse, parfois, quand il sent qu'il est allé trop loin. Alors que ce n'est pas un garçon qui s'excuse. C'est suffisamment important et pardonnable pour moi. » J'essaye de te faire comprendre que le plan dessiné dans ta tête n'est pas réalisable à mes yeux. Je sais que tu es un rancunier, un impulsif, que cette décision serait simple à concrétiser pour toi. Je suis incapable de faire preuve d'autant de trahison. « Et non Gab. En lui faisant croire qu'il ne compte pas, je vais lui créer une déchirure au niveau du cœur et il ne s'en remettra jamais. Sa bestialité, je ne pourrais pas l'arrêter aussi facilement que tu le crois. Je le connais... Je t'assure qu'il le vivrait très mal, se sentirait plus qu'abandonné. Je peux pas lui faire ça... quand bien même il le mérite selon toi. » Je l'aime à en crever, et tant pis s'il détruit mon coeur en miettes. La colle, ça existe. La marque s'appelle parfois Gabriel, parfois Felipe. Je suis fragile mais pas en sucre. Je me relève toujours.

Et quand une douleur cesse, une autre s'impose. Tu la provoques en me révélant une vérité accablante, pénible à entendre. J'aurais préféré me boucher les oreilles pour fuir la réalité, pour éviter de me brusquer. Comme un enfant qui refuse de laisser la souffrance l'inonder. Pourtant la peine s'incruste en moi, se faufile vicieusement pour créer une plaie au creux de mon coeur. Je m'énerve un coup, mais lorsque j'entends tes doutes qui t'assaillent, et croise ton regard désespéré, presque coupable, je m'adoucis. « Je peux pas m'empêcher de vouloir la voir... de l'aimer... mais elle aurait quand même pu... même un jour... » Oui, juste une fois, venir auprès de nous. Sans drogue, sans superficialité. Juste elle et nous. « Tu n'y es pour rien. Je préfère garder ce lien même si elle me frustre. C'est ma mère, malgré tout. » Je commente pour que tu comprennes que tu as pris les bonnes décisions dans ta vie, et dans la mienne. Je n'aurais pas supporté que tu prennes le choix de me séparer de ma génitrice sans me concerter ou attendre l'âge de la raison. Je n'aurais pas supporté vivre sans elle, car une mère, ou un semblant de figure maternelle, a toute son importance dans l'existence d'un enfant. Tu essayes de me faire oublier rapidement la rancune et la rage, coincées dans mon âme. Je me rattache à ton initiative, la marque d'affection que tu m'apportes en me tendant de jolis cadeaux. Ils sont merveilleux, tout en simplicité ; tu as visé dans le mille comme à ton habitude. « L'autre partie ????? Y'a encore quelque chose ? C'est quoi ?? » Je te scrute avec un regard plein de malice et de curiosité, tentant de te faire craquer avant l'heure. Je me demande ce que tu peux bien me réserver de plus magique encore. Une montre ? Trop matériel pour toi. Je me contente de sourire.

Finalement on s'installe dans le salon après une étreinte et un moment plein de douceurs. Je programme une course et te taquine directement quand tu t'installes près de moi. Tu choisis Mario et me promets de ne pas être si nul que je ne le crois. « C'est ce qu'on va voir, l'plombier. » Je te balance sans oublier que Luigi l'est aussi, mais je trouvais ça amusant de te trouver un surnom avec sa spécialité. Tu poses des pâtisseries sur la table. Des macarons plus précisément. « D'accord, je dois avouer que tu sais convaincre mon ventre là. Tu as pas trop de mal avec des macarons. » Je te souris avant d'en piocher un et de le fourrer tout entier dans ma bouche. Je le dévore en trois mouvements de masticage. Je démarre la course et tu galères déjà. Cela me fait rire, d'autant plus quand tu me charries en pointant la culpabilité que je devrais ressentir. « Aucune. Fallait être plus réactif. » Une ambiance chaleureuse s'installe avec légèreté. Nos rires se mêlent aux vrombissements de nos voitures. Tu m'enveloppes d'un doux voile en participant à ce jeu, et en me disant des mots doux durant notre course. Est-ce une technique vicieuse pour gagner quelques places et m'en faire perdre ? « N'essaie pas de me ralentir en disant de jolies choses ! Tu m'auras pas ! » Je commente en restant vivement concentré sur la partie, reprenant l'avantage sur Waluigi. « En plus je suis en train de battre ton pire rival ! » Je pince ma langue entre mes dents et mes lèvres, totalement concentré sur chaque mouvement de la bagnole. Je regagne parfois ton score en vitesse. « Alors on traîne ? C'est ta carcasse de voiture qui te ralentit comme ça ? » Je ris de bon coeur, persuadé que tu rétorqueras. C'est si agréable de jouer en ta compagnie. Encore plus quand je gagne la partie. « Wouhouuuuuuu !!!! Et un macaron pour moi ! » Je repose la manette, mangeant une autre sucrerie, même si tu n'as pas encore terminé ton tour. « Prends-en de la graine, tonton. » Je te surnomme en riant, lorsque tu franchis enfin la ligne d'arrivée. « Allez, fais pas le grincheux. Tu as le droit à un aussi. » Je me penche en avant pour attraper la boîte et te la tendre. « Une autre ? » Je m'amuse comme un fou et ça me donne du baume au cœur, indéniablement.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyVen 20 Jan - 9:42



La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

Gabriel écouté Stan épancher son cœur. Il sent tout le trouble que cela déclenche. Toute la peine aussi. Une peine profonde et douloureuse. Il a mal pour lui. Comme à chaque fois qu’il partage ce genre de discussion. Comme à chaque fois qu’il essaie de recoller les morceaux. Il en veut d’avantage à Felipe pour lui avoir infligé cette tournante. Encore une fois il est la cause de tous ses mots. Alors il fait de son mieux pour adoucir la souffrance qui s’infiltre dans les veines du gamin, même si cet un homme qui se tient à ses côtés. Et l’épreuve n’est pas des plus simple car les sentiments que partagent les deux jeunes gens sont forts, puissants, plein de contradiction, troublants. Une amitié sincère qui parfois glisse au bord d’un gouffre. Un faux pas et tout s’écroule. Mais il y en a toujours un pour rattraper l’autre quitte à faire souffrir. Quitte à broyer l’âme. Pour Gabriel à ce jeu Felipe est souvent le vainqueur. Stan est plus fragile et n’a aucune once de méchanceté en lui. Malgré ce que la vie lui fait endurer. Alors souvent c’est lui qui glisse et ce soir c’est Gabriel qui le fait remonter à la surface. Mais il en a pris l’habitude et il le fait avec douceur pour ne pas plus le blesser. Même si l’envie de lapider, de trucider, de décapiter Felipe est grande. Il n’en dit mot. « Oui mais tu paies cher le prix de ce cadeau. » Il voudrait qu’ils s’éloignent un peu l’un de l’autre. Il voudrait  juste que Stan respire un autre oxygène que celui nocif de son meilleur ami. Mais encore une fois tout cela reste délicat et difficile. « Mais cela ne guérit pas toutes les blessures. Ou elles ne guérissent qu’en surface Stan. Je sais que tu l’aimes comme un frère voir plus. Là n’est pas le problème. C’est juste que je n’aime pas la façon qu’il a de te détruire d’un revers de main et de revenir comme si de rien n’était. Il s’excuse et tu pardonnes. Mais l’homme blessé reste blessé. Fais juste attention à ce que la blessure ne finisse pas par être mortelle Stan. » Il garde une voix calme, même si elle est emplie d’émotion car il pense avant tout à son neveu et à son bonheur. S’il lui arrivait quoi que ce soit à cause de ce connard de gamin il pourrait bien péter un câble et lui abimer sa belle gueule d’ange. Mais pour le moment son but c’est de voir sourire Stan, même s’il sait que cela ne va pas être pour tout de suite. « Parce que selon toi il ne le mérite pas ? Qui a le cœur déchiré ce soir ? Qui a du mal à s’en remettre ? Qui le vit mal là ? Felipe ou toi ? Tu fais comme tu le sens Stan. Mais protège toi j’ai peur que tout cela un jour vous mène vers un abime ou il sera difficile de sortir.  Fais juste attention. » Gabriel est conscient que Stan ferait n’importe quoi pour Felipe. Il n’a pas envie qu’il l’entraine sur une pente dangereuse qui pourrait couter plus cher qu’une blessure à l’âme et au cœur. Il essaie de ne pas penser à toutes ces choses, surtout vu ce qu’il a encore à dire à son neveu. Une autre souffrance à endurer. Il sait que quand il va lui dire pour sa mère, la douleur va encore se répandre dans ses veines comme un poison. Et il s’en veut de lui imposer une nouvelle dose de douleur. Différente mais tout aussi destructrice que la précédente. Il y va calmement mais franchement. Tout en se sentant responsable de ce poids en plus. Il a l’impression d’être le bourreau et que Stan est le pauvre condamné que l’on va guillotiner après l’avoir torturé. « Je crois qu’elle n’a pas conscience à quel point tu l’aimes malgré le mal qu’elle te fait. Oui c’est ta mère et rien ni personne ne changera cela. Je voudrais juste qu’elle te voit comme je te vois. Enfin si tu veux on la rappellera demain pour voir si elle change d’avis .. d’entendre ta voix pourrait la faire changer d’avis. » Il lui sourit soulager de voir que Stan ne lui en veut pas. Qu’il est parfaitement en accord avec les décisions qu’il a prise par rapport à sa mère et à leur relation. C’est un poids pour Gabriel qui parfois le tourmente. Une mère c’est important dans la vie d’un enfant mais quand elle inflige autant de souffrance l’absence n’est elle pas plus profitable à l’enfant ? Souvent l’architecte c’est posé cette question.  Et il risque de se la poser encore, même si son neveu d’une certaine manière à cet instant apaise ses craintes voraces. Puis il lui offre son cadeau et bien entendu le gosse est aux anges. Et lorsqu’il le voit se faire plus curieux par rapport à la suite de sa phrase, il se dit qu’il aurait mieux fait de rester silencieux. Mais tant pis vu qu’une partie de la vraie surprise est dévoilée autant continuer. Et puis de voir le regard de Stan s’animer ainsi lui met du baume au cœur. « Petit curieux va. Bon de toute façon tu auras tout à la fin de la semaine alors. Tu n’as pas fais attention à la nouvelle construction au bas du jardin. Pas loin de la piscine. Pourtant cela ne passe pas inaperçu. Ou alors tu t’es dis que c’était un truc pour moi. Et bien non cela sera ton espace. Tu pourras en faire une chambre ou pièce pour recevoir peut importe. Je pense qu’il est tant que tu es un endroit en toute intimité. Ou je n’aurais pas accès vu qu’il n’y aura que toi qui auras les clés. Tu l’aménageras à ta guise. Tu le décoreras comme tu veux. Et puis il y a accolé une petite verrière ou tu pourras faire pousser des fleurs et même jouer au botaniste. J’attends encore un peu de matériel. Mais on pourra aller voir tout ça demain matin. Et ne me remercie pas c’est tout à fait normal tu le mérites et puis cela te donnera plus de liberté aussi. Du moment que je ne me retrouve pas avec une fête démente dans mon jardin et une voiture dans ma piscine. » Il se met à rire. Pensant à un film qu’il avait vu ou des ados avaient mis un bordel monstre dans la villa à peine les parents étaient parti en weekend. Bon ce n’est pas le genre de Stan, mais Felipe est assez filou pour l’entrainer dans ce genre de plan. « Et je ne te chasse pas de la maison. Ici cela sera toujours chez toi. » Et après avoir échangé un moment de tendresse et rangé ils se retrouvent tous les deux dans le salon pour une course endiablée. La taquinerie est de mise signe que les peines s’adoucissent. Gabriel espère juste que la fin de la soirée finira de chasser les nuages qui obscurcissent le cœur de son neveu. Et cela à l’air d’être parti pour. « Plombier toi-même. » Il est heureux de constater que le dessert fait son petit effet. Il se doutait que Stan aurait du mal à résister à des macarons. « Je sais à quel point tu es faible face à des macarons. Surtout qu'ils viennent de la meilleure pâtisserie de Vancouver. Les meilleurs pour le meilleur. » Et les rires éclatent dans la pièce. Et le jeu commence. Stan prend vite les devant alors que son oncle rame un peu. « Cette jeunesse franchement. » Il essaie de ce concentrer mais ce retrouve un peu à la traine. Mais du moment que son neveu est heureux il s’en moque bien de perdre. Il ne joue pas pour gagner. Il joue juste pour voir des étoiles dans les yeux de Stan. Mais il essaie quand même de le faire flancher en le manipulant avec certains mots même s’ils sont vrais et qu’il les pense sincèrement. Mais le gosse n’est pas dupe. Et il continue sur sa lancée, complètement pris dans le jeu. « Tu es vraiment à fond les manettes. » Et en plus il le nargue ivre de sa jeunesse et de sa joie de vivre. « Tu vas voir ce qu’elle va te faire ma carcasse de voiture. » Il réussit à remonter mais pas assez pour gagner. Mais il arrive quand même à franchir la ligne d’arrivée avant deux autres personnages. « La prochaine fois on joue à la bataille navale et tu verras qui en prendra de la graine non neveu. » Il profite pour récupérer sa tasse de café et en boire quelques gorgées. « Moi grincheux. » Il attrape un coussin et l’envoie sur Stan. Qui l’évite et c’est bien mieux car il venait de récupérer la boite de macaron pour lui en donner un. « Merci. Oui avec plaisir. Si tu n’es pas trop fatigué de ta première victoire. » Et là le deuxième coussin atterrit sur la tête de Stan. « Au moins je sais viser. » Et ils éclatent de rire avec de repartir dans une autre course endiablée. Vu comme c’est parti ils ne s’arrêteront surement que lorsque le sommeil viendra les terrasser. Et pour le moment c’est plutôt le bonheur qui vient les enlacer. Et ils l'ont bien mérité. 

good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 EmptyMar 31 Jan - 23:51

J'explose tout ce que je contiens au creux de mon cœur depuis quelques heures et tu m'écoutes patiemment dans mes plaintes remplies d'amertume. Tu m'adresses des alternatives à prendre de temps à autre, pour tenter de me diriger vers le renforcement de mon esprit. Il faudrait que je sois moins fragile et dépendant de Felipe, je le sais pertinemment, mais j'en suis tout bonnement incapable. Je ne peux pas m'en décrocher, encore moins vivre sans lui ou ne serait-ce que le prétendre. J'ai besoin de lui à mes côtés et j'entreprendrai tout ce qu'il faudra pour qu'il y reste. « Non au contraire, rien ne sera trop pour l'avoir toujours auprès de moi. Je pourrais faire n'importe quoi, mais ça me va, tant qu'il est là. » Je te confie car selon toi, je paie le prix de sa présence assez cher. « J'ai juste besoin qu'il soit là c'est tout. Je ne suis plus blessé quand il est là. » Mon état de dépendance affective envers Felipe est puissant, intense, il pourrait me broyer le cœur un jour ou l'autre, mais je ne ressens pas l'envie de lui échapper. Tant pis si tu ne comprends pas la profondeur de mon amitié pour lui, tant pis si tu ne réalises pas que ma souffrance se dissipe chaque fois qu'il se tient auprès de moi. Je sais que cette vérité te chagrine, te rend nerveux parfois, mais je ne cesserai jamais de te l'avouer à voix haute. Je n'ai pas honte d'être totalement sous son emprise, de le laisser me dominer certaines fois. Je n'ai pas honte de m'accorder au moindre de ses désirs, de les respecter, et encore de lui pardonner tous ses écarts ou trahisons. « Non il ne le mérite pas. Je ne veux pas lui causer de peine, même s'il en déverse constamment en moi. Je ne veux pas, car je sais comment il réagira. Et c'est moi qui chuterais, moi qui serais brisé par l'abandon. Parce que c'est ce qu'il ferait, il me dégagerait de sa vie provisoirement, par douleur et rage, et j'aurais les tripes en compote. » Je t'explique doucement le comportement qu'il pourrait adopter si je lui prétendais qu'il ne compte plus dans mon existence. Je suis censé être son meilleur ami, je ne peux pas le briser de manière volontaire même si lui s'amuse à le faire beaucoup trop de fois à ton goût.

L'échange aurait pu prendre une tournure plus chaleureuse mais il a fallu que ma tendre - mais cruelle - mère n'en fasse des siennes. Gabriel m'annonce la terrible et accablante nouvelle, concernant l'annulation du week-end censé être en sa compagnie. J'ai le cœur lourd de frustrations, à tel point que j'ai envie de pleurer pour exploser un coup. Je contiens trop de souffrance d'un coup, elle s'abat sur moi pour démolir les remparts de mon cœur. Ta présence devient bénéfique dans cette ambiance morose qu'ils m'infligent, et tu demeures ce soutien imparable face à cette période sombre. « Laisse tomber, elle ne changera pas d'avis, on le sait tous les deux. Et je n'ai pas la force de la convaincre. » Je te réplique avec lassitude, les traits tirés par la déception. Je fais preuve de franchise et de lucidité, car je ne suis plus ce gamin qui croit en la guérison de sa mère. Je prends conscience qu'il ne faut pas que je m'attache trop, même si je la porte dans mon cœur, parce que je finirais déçu en attendant trop de sa part. Et puis, je me trouve assez chanceux de t'avoir près de moi, je ne suis pas tout seul. Tu me tends même des cadeaux ravissants et réjouissants pour compenser, et dissiper la peine coincée dans ma poitrine. Tu me confies finalement un cadeau plus luxueux, qui a dû te prendre un temps fou. Je te coupe avant d'entendre le reste. « Non j'ai toujours cru que tu construisais un cabanon ! » Pour ranger tes affaires de jardinerie, ton matériel de bricolage, la tondeuse à gazon ; ce genre de conneries. Sans même que je ne l'ai remarqué, tu as construit un endroit particulier, pour moi, pour que je puisse être dans un espace privatif, en toute tranquillité. Un logement qui serait à moi, et à moi seul, que je pourrais décorer et entretenir comme bon me semble. Les larmes aux yeux, je te scrute attentivement, perturbé par cette marque d'amour. Tu ne cesses de m'apporter de l'affection, et encore une fois, tu m'accordes un cadeau merveilleux qui me comble de satisfaction. « C'est dément !!!! Je te promets d'en prendre soin ! Je vais m'y plaire j'en suis certain ! On ira la voir demain matin ? Là il fait trop noir... et froid. » Je m'exclame avec un sourire aux lèvres, la morosité ayant quitté mon cœur. Ta proposition de jouer à la Play finit de me contenter, et on s'empresse d'ailleurs à squatter le canapé et à brancher le matériel. La course démarre, les rires se mêlent aux bruits de voitures. Je te lance des taquineries et tu rétorques avec naturel. Concentré, je te réponds à peine, mais mon rire franc, et mes sourires à profusion, suffisent pour te montrer combien je suis heureux à tes côtés. Notre complicité est réelle, puissante ; tu m'apportes de la joie au creux du cœur avec une telle facilité ! « Toujours, je suis un pro à ce jeu ! Je bats même Lip à chaque fois ! Mais il est pas aussi bon joueur que toi ! » Je ris de bonne humeur, car l'air bougon de Felipe m'attendrit chaque fois. Je suis toujours obligé d'allumer un autre jeu pour activer son désir de revanche. Jeu qu'il gagne car je le veux bien. « Elle ne peut rien contre mon super véhicule ! » Je te nargue volontairement, avec un sourire malicieux coincé sur les lèvres. J'apprécie cette bonne ambiance qui se forme autour de nous. Je gagne la course, et tu franchis la ligne d'arrivée avec beaucoup de secondes de retard. « C'est quand même un jeu de vieux, tu as beaucoup d'expérience derrière toi faut dire. C'est de la triche ! » Je rouspète faussement en riant, car c'est clair que tu me laminerais. Tu me balances un coussin pour faire taire mes taquineries, que j'évite, mais après une seconde phrase, tu me le tapotes sur le sommet de ma tête et je ne peux plus le fuir. Tu m'as bien eu. « Tu as déjà ça pour toi, c'est pas mal. » Tu as plein d'autres facultés, comme être une personne formidable, mais je préfère te titiller gentiment. « Et toi, pas trop fatigué de perdre ? » Je te rétorque avec l'amusement incrusté sur la tête, prêt à enchaîner les parties.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty
MessageSujet: Re: Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1   Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Je serais toujours là pour toi - Stanislas 1
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» A jamais, pour toujours ...
» just need you, right now ! (stanislas - 6)
» si t'étais tout à moi tu serais mon casse dalle (ft. Ash)
» Souffrance profonde - Stanislas
» Instant de partage - Stanislas

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WEYMOUTH :: RPs-
Sauter vers: