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 Souffrance profonde - Stanislas

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MessageSujet: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyMar 25 Avr - 17:47



" Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent."

Gabriel entend son téléphone sonner, mais il n’a pas le temps de décrocher. Puis il remarque qu’il a un message mais pas moyen de l’écouter. « C’est quoi ce merdier. » Il est loin de se douter que c’est l’hôpital qui chercher à le joindre pour lui dire que son neveu vient d’être emmené dans un état grave. Puis son téléphone sonne encore mais c’est un client du coup il oublie cet appel et le message non lu. Si c’est important ils rappelleront. Entre temps il reçoit un SMS. Et là il coupe direct la communication quand il lit le message. Il vient de Stan. Et le mot qui lui saute aux yeux c’est le mot hôpital. Son esprit d’un coup s’affole. Il pense au pire quoi que Stan lui envoie le message du portable de Felipe. Est-ce que c’est lui qui a un problème ? Cela ne le dérangerait pas, il le mérite. S’il a fait une overdose c’est bien fait pour sa gueule. Mais pourquoi Stan lui demanderait de le rejoindre. Il ne pense pas que le petit con est envie de le voir. Du coup son rythme cardiaque s’affole. Il file récupérer les lunettes de son neveu vu qu’il le lui a demandé. Cherchant à comprendre pourquoi Stan est à l’hôpital. Mais il n’obtient pas grand-chose en réponse à ses SMS. Il prend quelques affaires, trousse de toilette et de quoi se changer car d’un coup il a un mauvais pressentiment. Il monte en voiture et file dans le quartier ouest. Il se gare au parking et se dirige vers l’accueil. « Bonjour. Désolé de vous déranger mais je suis Gabriel de St Roc. Mon neveu Stanislas est-il chez vous ? » Il ne sait pas encore s’il doit paniquer ou pas. « Monsieur de St Roc on a essayé de vous appelez. Et en effet votre neveu est dans nos murs et dans un état grave. » Il blêmit d’un coup. « Grave ?? » « Oui les médecins vous en diront plus. Il est aux soins intensifs. Au fond du couloir à droite. » « Merci. » Sa voix est d’un coup faible. Il avance comme un robot dans le couloir. Il a la bouche sèche. Il se sent mal. Il arrive au soin intensif. Il hésite à pousser la porte. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine, mais rien à voir avec des battements de joie. A cet instant c’est la trouille qui l’habite. Une infirmière l’arrête, il dit qui il est et elle l’emmène vers Stan. Il stoppe à quelques centimètres du lit. Stan est allongé aussi pâle que ses draps. Le visage creusé et marqué par la douleur. « Il a besoin de beaucoup de repos. L’opération a été assez difficile. Il n’a pas parlé pour le moment. » « C'est très grave alors. Qui l’a emmené ? » « Oui assez monsieur de St Roc. Une ambulance et un jeune homme l’accompagnait. » Pas besoin qu’on lui en dise plus, il sait qu’il s’agit de Felipe. Mais il ne relève pas, du moment qu’il ne le croise pas pour le moment. Il s’approche et passe ses doigts contre la joue de Stan. « Bordel il c’est passé quoi ? » Il n’y a vu aucuns docteurs, Gabriel n’a aucune réponse. Il voit juste Stan étendu là. Il pose un baiser contre son front. « Stan je suis là. » Il parle avec douceur d'une voix fragilisée par l'émotion qui le submerge. Il serre sa main qu’il trouve atrocement glacée. Il sent les larmes monter dans ses yeux. Il s’assoit sur la chaise juste à côté du lit il a plus qu’à attendre qu’il se réveille. En attendant un tas d'idée sur la situation viennent le titiller.


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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptySam 29 Avr - 15:04

Les émotions virulentes qui se sont installées en moi me brutalisent le cœur. Je ne parviens pas à m'en dépêtrer tant elles empoisonnent mon sang peu à peu. J'ai aussi ce goût amer en bouche et l'impression de salissure coincée dans la tête. J'ai envie de prendre une douche brûlante et savonneuse pour retirer toutes les impuretés de mon corps, notamment les souvenirs de cette luxure vicieuse et brutale. Je n'ai pas la force de bouger, je reste allongé à plat ventre sur le lit d'hôpital sans réussir à me déplacer. J'aurais pu réclamer de l'aide aux infirmières, mais je me tais dans un mutisme inquiétant. Une tente de me faire regagner la réalité, remarquant mon regard vide et mon état de choc, mais je ne réagis pas à ses caresses apaisantes. J'aimerais lui demander de continuer de m'effleurer, d'insinuer du calme au creux de ma poitrine, mais j'attends une personne particulière pour me faire accéder à cette plénitude escomptée. J'aurais aussi pu réclamer l'aide de Felipe, mais je l'ai repoussé pour qu'il déguerpisse sur le champ. Je ne le voulais pas près de moi, malgré ses suppliques, ses larmes abondantes et ses excuses. Il m'a plongé dans un enfer avant de m'y extirper, mais il était trop tard. Les dommages ont été causés, et mon cœur s'est déchiré sous le poids de la souffrance. Je ne peux même plus avoir confiance en lui, il a jeté ces hommes voraces, ces loups prédateurs prêts à dévorer leurs proies, sur moi, sans contribuer à ce que j'échappe à leurs emprises dégueulasses. Je me retrouve avec cette tête toute engourdie, la panique incrustée dans les tripes, sans réussir à me relever de cette épreuve horrifiante. Je sens encore cet homme se fondre en moi avec bestialité, malgré tous les moyens mis en œuvre par le corps médical pour effacer les blessures. Je verse quelques larmes lorsque mon "meilleur ami" se glisse finalement hors de la chambre, et je mets plusieurs minutes avant de regagner un sommeil. Je plonge à moitié dedans, j'entends encore les pas des professionnels de manière lointaine. J'échappe doucement à toutes ces émotions impures et négatives, mais je sens ce baiser contre ma joue, puis mon front. La douceur que ça me procure me retient éveillé, sans que je ne trouve la force d'ouvrir les paupières. Je reconnaîtrais ta voix entre mille de toute façon ; et ton inquiétude perceptible dans le ton que tu emploies me confirme ton identité. Je suis heureux de te sentir tout près de moi. C'est comme si ça débloquait la hargne et la tristesse, et que tout s'écoulait pour être remplacé par un véritable soulagement. Ta présence est une bénédiction, comme toujours. « Gab... » Je tends la main vers toi pour essayer d'accrocher la tienne, mais elle se soulève dans le vide sans que je réussisse à plier davantage le bras. « Tu es là depuis longtemps ? Je me suis assoupi. » Ma voix n'est qu'un murmure, j'espère qu'il est audible car je n'ai pas l'énergie suffisante pour accentuer mon intonation. Je peine déjà à ouvrir les yeux, tout mon corps semble vouloir me plonger dans les songes. « Merci... d'être là. » Je glisse de mes lèvres difficilement, avant d'ouvrir les yeux. Je te vois tout trouble, sans mes lunettes c'est la catastrophe. Suffisamment pour distinguer tes traits tirés par l'angoisse profonde. « Ne t'inquiète pas. Ça va aller. » C'est moi qui te rassures, car il suffit de quelques jours pour que je me requinque.
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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyDim 30 Avr - 14:44



" Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent."

Gabriel rentre dans la chambre de Stan. Son cœur ne sait plus s’il doit battre ou s’arrêter. Comme son souffle. Comme sa vie. Il est pris par une douleur immense qui vient lui lacérer l’âme le laissant dans une horrible souffrance. Stan est là allonger dans son lit, et Gabriel à la sensation de mourir face à cette vision. Il en a traversé des épreuves avec son neveu. Il l’a déjà emmené à l’hôpital pour divers bobos, mais là il sent que c’est différent. Que la blessure est plus profonde. Il s’approche presque hésitant perdu entre l’envie de crier et celle de pleurer. Cela rend même ses mouvements douloureux. Il le rassure d’un geste, d’un baiser, d’un mot. Mais les larmes troubles tout. Il s’installe sur la chaise, se saisit de son portable et envoie un SMS à Erwin. Il a besoin de crier sa rage, même s’il reste assez subtil dans l’échange. Bien entendu le nom de Felipe vient se glisser dans ses mots. Pour lui il est le seul responsable. Il ne sait pas pourquoi mais il le sent au fond de lui. Il désespère de voir les médecins pour en apprendre plus. Erwin lui apporte du réconfort, l’apaise et de penser à lui il se sent troubler un instant. Un bonheur éphémère qui le fait évader de l’enfer qui l’attend. Un médecin passe lui expliquant vaguement la situation de Stan. Il blêmit et  l’envie de vomir le gagne. Stan se met à bouger et le médecin propose à Gabriel de le voir plus tard dans son bureau pour parler plus librement. Pour éviter à celui-ci d’entendre certains propos qui pourraient raviver les douleurs psychiques. Gabriel se rapproche de son neveu et glisse ses doigts dans ses cheveux. « Oui je suis là Stan. » Sa voix est douce, il essaie de cacher toutes les émotions qui le transpercent. Mais c’est difficile. Il le voit bouger mais son mouvement finit dans le vide. Alors il attrape sa main et la serre. Sa voix si fragile lui arrache quelques larmes. Mais vu qu’il a les yeux fermés, il sait que Stan ne les verra pas. Et puis même sans ses lunettes sa vue est brouillée et cela arrange Gabriel. Il ne veut pas qu’il voit le désespoir dans lequel il est face à cette situation. « Presque une heure. J’ai vu des infirmières et un médecin. Tu dormais quand je suis arrivé. Je n’ai pas voulu te réveiller. De toute façon tu as besoin de repos.» Il vient poser un autre baiser sur son front. Il continue ses caresses dans ses cheveux. Ce sont des gestes naturels et qu’il faisait souvent quand Stan avait fait un cauchemar ou que la peine et la rage, face à sa mère, devenait trop lourde. « Tu n’as pas à remercier ma place est ici. J’aurais même aimé être là plus tôt au moment où tu es arrivé .. avant qu’il t’opère. » Il aurait aimé être là mais son téléphone a buggé. Stan ne l’a pas prévenu avant non plus. Il se demande pourquoi il ne l’a pas prévenu au moment ou il était dans l’ambulance. Quoi qu’il avait perdu son téléphone et Felipe était avec lui. Il chasse tout ça, il lui demandera des explications le moment venu. Il voudrait le serrer contre lui, mais il n’ose pas le toucher de peur de lui faire mal. « Je ne m’inquiète pas. Je sais que tu es fort et que tu affronteras cette épreuve de plus avec dignité et force. Et je serais là pour t’aider. » Il sera là aussi pour défoncer le ou les coupables de cet outrage. Il l’embrasse tendrement sur la joue. « Je t’aime Stan. » Sa voix est troublée. C’est difficile pour lui de voir Stan ainsi, il se sent impuissant. Il a la sensation de voir une grimace sur son visage. « Tu as mal ? Tu veux qu j’appelle une infirmière. » Son cœur s’emballe un peu plus. Il a la rage face à tout ça. Il va falloir qu’il fasse payer les coupables.


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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyDim 30 Avr - 15:26

Lorsque je quitte le songe dans lequel j'étais plongé, je retrouve ce goût d'amertume dans la bouche. La douleur du cœur revient, plus puissante que jamais, quand je pense à cette trahison que j'ai dû affronter. Je suis trop secoué et engourdi pour sentir la douleur imploser en moi, mais je suis certain que sans les effets de la morphine, elle ne serait que plus cuisante. Ma tête est lourde, prête à regagner un sommeil mérité, seulement je sens des lèvres se déposer contre ma peau une nouvelle fois. Je sens ta présence auprès de moi et j'ai soudainement envie de lutter contre l'inconscience pour te retrouver. Tu es le seul à pouvoir me procurer un tant soit peu d'apaisement dans cet instant lugubre qui me compresse la poitrine. Le seul à pouvoir calmer mes angoisses et mon impression de salissure qui ne cesse de s'infiltrer au creux de mes entrailles. Surtout lorsque ta main se glisse dans mes cheveux, et se faufile jusqu'à mon crâne pour le caresser avec une tendresse infinie. Ce contact m'a toujours été bénéfique depuis que je suis gosse. C'est un geste qui apaisait mon coeur, ou qui me servait lors de mes nuits agitées. Je n'avais plus qu'à fermer les yeux et le sommeil m'était assuré. Tu me donnes un goût de douceur, tes baisers aussi. Tout est un bonheur vif quand tu t'appliques à me consoler. « Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ? » Je demande à propos des infirmiers, pour savoir s'ils connaissent la réalité de la situation. Je n'ai encore discuté avec aucun corps médical, je ne suis pas parvenu à m'ouvrir à ces professionnels. Mais peut-être que Felipe s'est balancé tout seul. J'aimerais savoir ce dont tu es au courant pour pouvoir te dissimuler la réalité affligeante. Aussi longtemps que possible. « C'est allé très vite... Même si tu avais vu l'appel plus tôt, tu n'aurais pas eu le temps d'arriver avant qu'il m'opère. Ils m'ont pris en urgence. De toute façon j'étais à l'ouest tout le temps. » Je t'explique en serrant ta main dans la mienne. Je refuse que tu te culpabilises pour quelque chose dont tu ne peux être responsable. J'ai ton soutien à cet instant, c'est ce qui m'importe. Mes yeux sont ouverts, j'essaye de t'observer, mais je ne vois rien. Je n'arrive pas à détailler ton visage en précision, je n'ai qu'une vague image des contours. Finalement je sens ton baiser contre ma tempe et j'entends tes paroles pleines de douceur. Cela me touche profondément que tu me renvoies tout ton amour en pleine gueule. C'est essentiel pour moi que des émotions plus positives planent autour de moi. « Moi aussi Gab. » Je t'aime d'une force incomparable, que tu peux à peine imaginer. Sans toi, je m'écroule. Tu es le seul capable de me relever de cette épreuve exténuante et bouleversante. « Non. Je sens plus grand chose. » Je veux seulement rester avec toi, sentir ta main me caresser les cheveux. Parce qu'en cas de douleur, je me retrouve encore dans l'état d'un gamin qui se raccroche à toi. Je ne sens plus la douleur, elle s'évapore avec les médicaments qu'ils ne cessent d'infiltrer au creux de mes veines. Mais j'ai mal au cœur Gab. Un putain de mal au coeur qui s'accroche à ma poitrine sans s'atténuer. Parce que le manque de loyauté de Felipe m'a fragilisé, chamboulé, au point que j'ai envie de fondre en larmes à chaque minutes. Je ne peux pas te le dire. « Tu as mes lunettes ? » Je demande sans trop savoir quoi ajouter. J'ai envie de contempler tes traits, retrouver tes airs doux - même si mettant en évidence ta peine profonde.
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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyDim 30 Avr - 22:58



" Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent."

Gabriel se fait tendre pour apaiser le cœur de Stan. Pour apaiser sa douleur. Il ignore si cela marchera, il n’est plus un enfant et c’est loin d’être un cauchemar qui le tient cloué dans ce lit d’hôpital. Mais il fait de son mieux. Il s’en veut d’avoir parlé des médecins, il ne veut pas amplifier la souffrance de son neveu. Elle est déjà bien tenace. « Ils m’ont expliqué pourquoi tu avais été opéré. Vu que tu n’as rien dis ils ont fait juste des suppositions sur ce qui a causé le traumatisme. Ils sont loin d’être idiot. Il faudra  que tu sois patient car la guérison va être lente  et douloureuse. » Sa voix se fait plus faible. Les médecins comme Gabriel se doutent de ce qu’a subi Stan. Pas besoin de dessin ou même de l’entendre de la bouche de son neveu. Le fait que Stan se soit fait violer lui crève le cœur à cet instant. Il ne veut pas meurtri le gamin d’avantage en disant ce mot. Quoi qu’à cet instant le gamin a du finir de perdre le peu d’innocence qui lui restait face à cet acte infâme. Il s’en veut de ne pas avoir été présent plus tôt. « J’aurais quand même du être là .. Felipe était là . » Cet vérité le rend amer. Il baisse les yeux, la rage se glisse dans ses veines et lui fait serrer ses poings. Pourquoi ce petit con était là ? Et un tas de question lui transperce l’esprit. Avait-il vu la scène ? En était-il responsable ? Cela bousille Gabriel. Mais il essaie de ne pas se laisser gagner par toute sa haine. Jamais sa rage ne l’avait autant ravagé, au point qu’il pourrait tuer pour la calmer. Mais il lutte préférant se laisser emporter par l’amour qu’il ressent pour Stan. Cet enfant qu’il a vu grandir. Il a soigné ses genoux écorchés. Il a séché ses larmes. Il l’a bercé. Il a partagé ses rires. Et là il voudrait partager toute sa douleur, toutes ses souffrances. Il voudrait même être à sa place. Quelques larmes coulent sur ses joues quand Stan répond à son "je t’aime". Il n’arrive plus à retenir ses émotions. Il a la sensation d’être submergé par sa tristesse et il n’arrive plus à la retenir. « Il va falloir que j’aille voir les flics .. faut porter plainte Stan .. faut qu’ils payent .. » Sa voix est gorgé de sanglot. Mais il ne peut lui cacher la vérité. Stan doit se douter de cette vérité. Et Gabriel ne peut pas laisser son bourreau ou ses bourreaux en liberté. Gabriel serre d’avantage la main de son neveu comme s’il était sa bouée de sauvetage. Cela peut paraitre idiot mais il a la sensation de couler en disant cela. Il le voit grimacer après ses mots, il met ça sur le compte de la douleur mais Stan lui affirme qu’il ne sent plus grand-chose. « C’est à cause de ce que je viens de dire. » Il s’en veut mais autant ne pas laisser trainer les choses. Il ne le brusquera pas, mais garder tout pour lui n’arrangera rien au contraire. Il faut que Stan crève l’abcès. Il continue à lui procurer son amour. Il est surpris par sa demande. « Tes lunettes ? Oui elles sont là. » Il s’essuie rapidement les yeux. Pas besoin que Stan le voit ainsi. Il ne veut pas lui causer plus de peine. Il lui tend ses lunettes. « Tu ne verras pas aussi bien qu’avec les autres. J’irais voir ton opticien pour voir s’il peut te faire une paire rapidement. » De toute façon il compte rester à l’hôpital au prêt de Stan jour et nuit. Il ne sortira de cette chambre que pour des impératifs. Sa priorité c’est Stan. Tout le reste ne compte pas pour le moment. Une seule chose pourrait le détourner de cet objectif c’est de découvrir le coupable.  


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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyMar 2 Mai - 0:00

J'entends ton inquiétude résonner à travers la chambre et mon coeur se serre. Ta voix particulière et grave qui a parfois haussé le ton pour me punir, perd de sa puissance. Elle est empreinte de sensibilité, fébrilité. Elle me réchauffe l'âme, même si elle est teintée de peine et de hargne. Tu ne sais pas gérer tes émotions, ni les dissimuler lorsque tu me fais face. Quand j'affronte une déchirure, tu te la prends en pleine figure aussi. Il est difficile de me voir patauger dans la souffrance, alors tu t'effondres rapidement quand tu dois lutter contre ce constat affligeant. Encore une fois, tu ne manques pas de te laisser submerger par la douleur. Je suis comme ton fils, alors ça a dû être difficile de supporter la réalité de l'abus sexuel. « Quelles suppositions ? » Je te demande quand même pour connaître la profondeur de leur révélation. Je voudrais savoir aussi s'ils se doutent de la responsabilité de Felipe et s'ils ont l'intention de le suivre en justice. Je serais plus en sécurité si tu m'assurais que mon meilleur ami ne coure aucun risque. Malgré la rancune que je développe pour lui, je suis incapable de lui souhaiter le pire des sévices. « Il l'a été parce qu'on devait se rejoindre là où ça s'est passé. Il est juste arrivé à temps. » Je commente pour te rassurer, profitant de l'occasion pour le considérer comme mon sauveur. Je veux éloigner la vérité, et éviter que tes doutes ressurgissent à son égard. Ton animosité est si puissante et vive qu'il vaut mieux épargner à ton âme secouée une couche de haine supplémentaire. « Oui ils devraient payer, mais on a aucun indice. Je ne veux pas m'épuiser pour rien. Ils étaient masqués. Pas de visage, pas de nom. On pourra rien contre eux. Ne te fatigue pas. » Impossible que je dénonce les agresseurs car ils pointeraient Felipe du doigt en responsable. Je ne peux pas prendre le risque qu'il soit foutu en prison. Il a seulement besoin qu'on lui tende la main, j'en suis certain, pour se dépêtrer de son cauchemar, et jamais je ne le pousserais dans le fossé pour l'amener plus bas que terre. C'est toi qui me l'as appris Gab. Faire preuve de bienveillance même quand notre âme est rongée. Comprendre son prochain pour l'aimer autant que possible. Alors non, j'en suis incapable. « Non, ils me donnent des calmants. » Je te réponds avant de te demander mes lunettes. Tu me les donnes et je les pose contre mon nez. « Ça ira en attendant. Merci. » Je t'observe en gardant ma main dans la mienne, puis je repère les traces de larmes aux coins de tes yeux. Toi non plus tu ne peux rien me cacher, même si tu as essayé vainement de les essuyer. J'ai récupéré de la force alors je tends la main vers toi pour caresser ta joue. Je te sonde avec un mélange d'affection et de tendresse. Je vois à quel point tu es inquiet et j'aimerais atténuer ton angoisse. « Ne t'inquiète pas, ça va. Le seul truc chiant, c'est que je peux pas bouger ou faire quoi que ce soit. » Je veux ton sourire, il me donnerait beaucoup de force. Mais je ne sais pas quoi dire pour l'obtenir.
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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyMar 2 Mai - 11:16



" Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent."

Gabriel essaie de garder contenance face à Stan. C’est difficile. Toute cette situation lui arrache le cœur avec violence. Surtout vu sa discussion avec le médecin. Il sent sa haine et sa rancœur grandir comme une gangrène au sien de ses entrailles. Et cette gangrène distille son poison avec insolent dans tout son corps. Il voudrait tellement pouvoir gommer ce souvenir ignoble de l’esprit de son neveu. Il voudrait tellement pouvoir effacer toute ses douleurs autant physiques que psychiques. Mais cela lui est impossible, il se sent impuissant. « L’abus sexuel Stan. » Rien que de dire ses mots il en crève. Stan est si doux, si fragile pourquoi vouloir le faire souffrir avec tant de mépris et de haine. « Ils ont fait les prélèvements nécessaire pour voir s’ils pouvaient trouver de l’ADN. Et si tes agresseurs ne t’avaient pas filé une merde. » Il soupire. Las et épuisé par ce qu’il ressent. Par cette déchirure qu’il partage avec Stan comme à chaque qu’il à mal. Il ne répond pas à sa phrase par rapport à Felipe. Pour Gabriel, ce petit con ne peut pas être son sauveur. Pour lui il est son bourreau. Il ne saisit pas encore toute l’histoire, mais il est sur qu’il est responsable. Seul Stan détient la clé et vu ses mots c’est loin d’être gagné. « La police en trouvera. J’en trouverais. Je te jure que je ne laisserais pas passer cet outrage. Non. Ils paieront quitte à y passer le reste de ma vie. » Sa voix sur le coup c’est faite plus virulente. Gabriel ne peut supporter l’idée que les agresseurs de Stan marchent dans la ville en toute liberté. Cela prendra le temps qu’il faut mais il trouvera. Felipe est soit disant arriver juste à temps, il doit avoir des indices. Il le passera sur le grill en premier. De toute façon pour Gabriel il n’est qu’une raclure bonne à jeter aux chiens enragés. Si une fois dans sa vie il peut aider. Au moins il montrera qu’il tient à Stan. Même si Gabriel doute de la version de son neveu. Il a ce pressentiment qu’il fausse la vérité pour protéger son ami. Il ne sait pas pourquoi. Il le sent juste. « Oui tu es complètement shooté pour éviter la douleur. C’est mieux ainsi. Même si cela n’efface pas toutes les douleurs. » Comme celles de l’esprit qui sont surement aussi violentes que celles ressenties dans sa chair meurtrie. « De toute façon j’ai averti au boulot que je serais indisponible quelques temps. Je vais rester jour et nuit à ton chevet. J’ai prévu quelques affaires. Tu ne traverseras pas cette épreuve seul. » Il vient l’embrasser à nouveau. Sa main est toujours perdue dans ses cheveux. Il lui tend ses lunettes et son neveu en profite pour garder sa main dans la sienne. Il détourne le regard un instant, il sait que Stan verra sa peine et ça le chagrine. Car il veut être fort pour lui. Mais à cet instant avec ce qu’il sait cela lui est difficile de ne pas laisser éclater sa douleur. Les doigts de Stan frôlent sa joue. Il soupire sous ce geste doux et emprunt d’un amour profond. Stan trouve même la force d’essayer de le rassurer. Surement un moyen de rendre son regard moins triste et de faire naitre un sourire sur ses lèvres. « Je sais à quel point tu es fort. Tu l'es même plus que moi. Tu risques en effet de rester dans cette position un moment. On n’est pas prêt de pouvoir partager une balade à vélo. » Il se souvient de leur dernière balade. De cette course effrénée, de ce moment de partage qui avait fini en dérapage avant de se terminer par une soirée en toute complicité. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Ils restent là l’un prêt de l’autre, le regard empli de cet amour si intense que dans les moments comme ça leur souffrance s’unit comme s’ils n’avaient qu’un seul cœur.


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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptySam 6 Mai - 17:36

Ta présence me réconforte et me procure cette dose de douceur dont j'ai besoin dans cette épreuve oppressante. Alors je la savoure avec bonheur, même si mon esprit ne s'est pas encore totalement réveillé. J'ai l'impression d'être dans les vapes, comme lorsque je me droguais avec Felipe. Une douce euphorie qui me fait presque oublier l'horreur vécue et la déchirure au creux de mon coeur. Je t'oblige à me la rappeler pour connaître l'évolution de l'enquête qui plane autour de moi. Tu m'inquiètes légèrement quand tu m'annonces qu'ils recherchent de l'ADN et des indices pour trouver un responsable. J'espère qu'ils n'ont rien trouvé sur Felipe, mais il m'avait à peine effleuré. Il n'a fait que me repousser, alors les résultats devraient le spécifier. « Et ils ont trouvé quelque chose ? L'identité de la personne ? » Je te demande sans cette pointe de panique pour ne pas éveiller tes soupçons. Tu me confies finalement qu'ils ont détaillé aussi mon sang pour évaluer s'il m'a transmis une saloperie. « Je crois pas qu'il se soit protégé...  Mais il n'a pas... joui. Lip l'a arrêté avant. » Je ressens un certain malaise m'envahir à l'idée de te déclarer ces vérités, mais elles sont essentielles pour l'avancée. Je prends le temps aussi de donner le rôle du sauveur à Felipe, car je refuse que tu sois au courant de la réalité cruelle qui nous entoure, lui et moi. Finalement tu évoques ton envie de trouver le coupable et de me venger. Tu es complètement obsédé par cette idée de retrouver mes agresseurs. Cette idée me panique largement. Je ne veux pas prendre le risque que Felipe soit découvert. Et d'un autre côté, je n'ai pas envie que tu me rappelles fréquemment cette soirée lugubre. « Gab, s'il te plaît... Je veux oublier tu comprends ? Je veux pas que tu me le rabâches à chaque moment de ma vie. Ok ? Oublie aussi. Tu vas t'épuiser à rien. » J'essaye de protéger Felipe, mais toi aussi. Tu vas te faire du mal à tournoyer autour de la vérité sans la franchir, sans la toucher du bout des doigts. Tu sais qu'il est question d'un viol; il n'est pas utile de vouloir en savoir davantage. Je ne peux avoir le goût de vengeance, car c'est trop risqué de vis-à-vis de mon meilleur ami. Tu ne comprendras pas et je ne peux pas t'expliquer, mais je n'ai pas envie de me battre. Ensuite tu me préviens que tu resteras près de moi de nombreux jours, sans doute jusqu'à ma sortie de l'hôpital. Tu n'as pas l'intention de me lâcher une minute et de me surveiller d'un oeil protecteur. « Merci. Mais pense à t'alimenter, à te reposer. Ne te laisse pas bouffer par l'angoisse ok ? » Je te conseille en caressant ta joue, car je te connais. Tu te laisses souvent dominer par tes émotions, sans observer la situation de manière raisonnable, quand ça me concerne notamment. Cette fois la panique est prête à te submerger et t'étouffer, alors je tente de l'atténuer et de la remplacer par de la douceur. J'aperçois ton sourire lorsque tu lances une légère taquinerie pour installer un climat plus favorable à notre complicité essentielle. Je souris à mon tour. C'est un bonheur d'apercevoir une trace de bonheur contre ton visage. « Ni une partie de basket, mais ça t'évitera de te sentir trop laminé. » Je me mets à rire, mais je m'arrête rapidement en grimaçant. Chaque mouvement me provoque une douleur insupportable. « On pourra se refaire la trilogie des Clint Eastwood si tu ramènes une tablette. » Je propose pour dynamiser nos échanges, parce qu'on risque rapidement de s'ennuyer aussi. Et on aura l'esprit trop morose pour engendrer des fous rires dans un endroit aussi lugubre. « Tu devrais manger un bout. Ou boire un café au moins. File. » Je caresse ta main et te regarde par-dessus mes lunettes pour t'inciter à prendre soin de toi. Pas question que tu te sous-alimentes à cause de moi, ou que tu laisses la douleur se propager. « De toute façon, je ne bouge pas. » J'éclaire mon visage d'un sourire, sans jamais préciser un instant la souffrance psychique que je ressens.
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MessageSujet: Re: Souffrance profonde - Stanislas   Souffrance profonde - Stanislas EmptyLun 8 Mai - 17:27



" Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent."

Gabriel n’a pas envie d’aborder le sujet mais il est obliger, pour essayer de glaner quelques renseignements sur l’horreur de cet acte. Les médecins lui dit que cela avait été violent vu la profondeur des blessures. Il a du mal a vraiment imaginer ce qu’à du endurer son neveu. Il doit se sentir sale et perdu. Gabriel arrive difficilement à parler de tout ça. « Stan, il faut le temps pour faire les examens. Ils me tiendront au courant de toute façon. » Chaque mot prononcé est comme un coup de couteau dans le cœur de l’architecte, il se doute qu’il en est de même pour son neveu. Il se sent terriblement responsable de ne pas avoir été là. De ne pas avoir pu empêcher cela. C’est une douleur sans fin qui l’étreint et le ravage. Il trouvera ceux qui ont fait ça et il les détruira. Même s’il a déjà une idée de qui se cache derrière cette infamie. Il se sent mal, pris de nausée quand Stan lui parle de jouissance. « C’est pour ça qu’ils font des examens plus approfondis. Vu dans l’état que tu devais être .. je ne sais pas si tu as pu vraiment .. enfin. » Il espère qu’en plus de tout ça le connard ne lui aura pas filé une cochonnerie contre laquelle il devra lutter. « Oui étrange quand même .. il a débarqué comme ça Felipe ..  tu l’as prévenu que tu étais agressé .. ou il était là avant et il n’est pas intervenu .. enfin je pense que la police ira le voir pour en savoir plus. » Lui-même compter aller lui demander plus amples explications car Gabriel trouve un peu l’histoire étrange. Les mots de Stan le surprennent comment ils pourraient oublier. Cette souffrance sera écrire à jamais au fond de sa chair. Et il veut absolument voir les coupables punis. Les savoir libres l’empêcherait de vivre. Même si les chercher risque de le détruire. « Je sais ce que j’ai à faire Stan. Je ne te soulerais pas. Mais tu vas devoir  parler au flic. Tu ne peux laisser passer ça. Même si comme tu  le dis tu ne pourras pas les reconnaitre. » Pour Gabriel c’est vital d’en parler. De chasser par les mots les douleurs profondes. Cela va être une épreuve pour Stan il en est conscient et rien ne sera facile non plus pour lui mais pas question d’oublier en tout cas pour l’architecte. Il va lui apporter son soutien jour après jour et compte rester à son chevet et veiller sur lui. « Ne t’inquiète pas je suis assez grand pour veiller sur moi. De toute façon je peux avoir un lit et il y a une cafétéria. Si je veux prendre soin de toi, il faut que je sois au top. » Il n’a pas l’intention de se laisser abattre. Là il accuse le coup. Et il sait que cela va être rude pendant plusieurs jours. Voir Stan ainsi n’arrange rien. Cela surement une des plus rudes épreuves de leur vie. Ils essaient l’un comme l’autre de faire naitre un climat plus léger. Ce n’est pas évident vu les circonstances. Mais de petits sourires se font voir sur leurs lèvres. Et leurs regards se font moins sombres, même si l’ombre de la douleur persiste. « Je vais en profiter pour m’entrainer comme ça au prochain match c’est moi qui te lamine. » Gabriel continue ses gestes de douceur et de soutien. Il essaie de passer au dessus de sa peine et de sa rage pour apaiser Stan. Il est assez chamboulé comme ça. Mais l’exercice reste compliqué. « Oui j’aurais pu y penser. J’ai zappé désolé. Je te la ramènerais  demain, et je demanderais le code internet pour que tu puisses te connecter au wifi. Par contre je t’ai pris quelques magazines, les derniers qui sont arrivés. » Il le regarde avec tendresse. Stan semble si fragile. Il lui sourit alors que son neveu lui caresse la main. «Je n’ai pas très faim tu sais. Et cela m’ennuie de te laisser seul. Je sais que tu ne vas pas bouger. Mais .. » Gabriel passe sa main contre la joue du gamin. A cet instant il se sent plus père qu’autre chose. Il se demande s’il doit en parler à sa sœur. Il verra ça plus tard. « Je vais attendre que tu t’endormes et j’irais boire un truc. Promis. » Il se sent vidé et fatigué. Il s’installe confortablement dans la chaise, ne quittant pas Stan des yeux. Et celui-ci tombe rapidement dans le sommeil. Un sommeil au départ agité surement rempli d’image horrible. Gabriel de rassure de ses gestes et de ses mots murmurés. Et quand il dort calmement il sort. Erwin l’attend dans le hall d’entrée. Il le retrouve. L’étreint et laisse couler ses larmes contre le torse apaisant de son meilleur ami.


good vibes.


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