Sujet: Crise en plein plublic (Carter) Ven 2 Déc - 10:45
Carter&Acksebhian ♦ Crise en plein public.
L’impression d’enfermement était étouffante et aveuglante. Ça ne m’arrivait pas souvent, mais quand ça se montrait c’était assez violent. Le souffle me manquait, ma vue se troublait. Et surtout je n’avais aucune chance d’arrêter seul cette crise, je n’avais pas encore trouvé ce qui pourrait m’aider à arrêter cette crise d’angoisse assez impressionnante. J’étais pourtant dans un magasin, mais il était bondé. L’impression d’écrasement entre les gens ont donné cette atmosphère particulièrement étouffante. Tout tourne autour de moi et j’entends à peine les voix me dire qu’ils appelaient les pompiers. Je ne suis plus dans cette réalité mais enfermé dans mon angoisse. Je recule, je cherche un soutien pour ne pas m’écrouler au sol. Je tremble de tout mes membres. Je tiens à peine debout, heureusement certaines personnes inconnues attendent avec moi l’arrivée des pompiers et tentent de me garder conscient, pas évident quand la crise est aussi épuisante. Pourtant mon angoisse fait paniquer certaines personnes, avant qu’une voix masculine semble se faire plus clair dans mon propre brouillard.
Sujet: Re: Crise en plein plublic (Carter) Ven 2 Déc - 22:51
La matinée à la caserne fût relativement calme. C’était rare. D'ordinaire Carter aurait déjà été appelé pour de multiples interventions en tous genres : secourir un chat bloqué dans un arbre ou sortir un crocodile d’une baignoire mais non. Aucun appel. Il appréciait beaucoup ce calme surtout après une soirée bien arrosée comme il avait passé hier. Il était rentré tard dans la nuit et il avait la tête dans costard. Onze heures trente, le téléphone sonna enfin. Apparemment, un homme était en train de faire une crise de claustrophobie au centre commercial. Carter espérait qu’il ne s’agisse pas de son ami Ackse. Il devrait vite le savoir.
Quinze minutes plus tard il arriva sur les lieux et son appréhension fût fondée. C’était bel et bien pour son ami qu’il était présent. Replié sur lui-même au milieu d’une multitude de foule, Ackse était en pleine crise. Malheureusement pour les pompiers, le centre commercial était plein à craquer. Certainement pour les achats de noël. En cette période de l’année, le nombre d’achat était doublés. Carter essaya tant bien que mal de se frayer un passage. Pardons, laissez-moi passer je suis pompier. Enfin il arriva à côté de son ami. Acksebhian, c’est moi, c’est Carter. Ça va aller maintenant concentre toi sur ma voie. Voyant le niveau de son angoisse, le pompier demanda aux personnes se trouvant autour d’eux de le laisser plus d’espace afin qu’il puisse mieux respirer.
Pourtant c’était partie d’une bonne intention, j’étais sorti de l’hôpital il n’y a pas si longtemps, et je commençais à renouer avec Émile, même si on était pas encore au stade que j’espérais tant. Mais malheureusement je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. De plus c’était la période de Noël et donc le moment d’acheter les cadeaux. Je n’ai pas pu le faire avant, ce qui m’aurait bien arrangé. Mais même si j’étais parti le matin, il y avait foule, pour mon plus grand malheur. J’ai pourtant tenté d’aller faire les magasins pour trouver les cadeaux qu’il me fallait, et en plus il ne m’en fallait pas beaucoup.
Mais là, je ne pouvais plus bouger, ni même penser à quoique ce soit. Et, en plus le monde autour de moi n’était pas pour arranger la crise. Mes doigts se serrent et se resserrent autour de mes bras, les maltraitant. Je tentais vainement de retrouver un souffle normal, mais la foule et la sensation d’étouffement qui s’en dégageait me donnait bien du fil à retordre. Tout était comme un épais brouillard autour de moi, empêchant quoique ce soit de m’atteindre. De plus, personne ne voulait vraiment s’approcher. Pourtant au milieu de tout ce brouillard, une vois familière se fait entendre. Je parviens à l’identifier à Carter. Je tente de m’y raccrocher. Mais mon souffle est encore bien trop erratique pour que je parvienne à parler.
Sujet: Re: Crise en plein plublic (Carter) Dim 11 Déc - 10:51
Carter se trouvait à présent à côté d’Acksebhian. Il était recroquevillé sur lui-même. Paralysé par la peur, même la voie de son amie ne faisait aucun effet. A sa demande, les passants s’écartèrent. Carter s’avança avec prudence vers son ami, il lui prit le bras tout en essayant de le ramener à la réalité. Regarde c’est moi, ça va aller maintenant. Il n’arrivait pas à savoir si sa voie avait un quelconque effet sur son ami. Il lui prit alors les deux mains afin de le faire réagir. Acksebhian est-ce que tu m’entends au moins ? Fait moi un signe de la tête si c’est le cas. Si ce dernier ne réagissait pas à ses paroles, Carter n’aura pas d’autre choix que de l’emmener aux urgences. Il essayait toujours de l’aider à éviter les hôpitaux mais lorsque la crise était trop importante, seuls les médecins pouvaient l’aider. Son ami le savait, il ne lui en voudra pas si cela devait arriver.
Je ne percevais même plus la réalité qui se trouvait autour de mi, emmuré dans un sentiment d’égorgement, d’étouffement. J’étais reparti en Afghanistan, bien loin de ma dernière mission en Syrie, qui n’avait pas été facile, mais j’avais mis mes craintes et phobies de côté. L’horreur récurrente qui ne me quittait pas était celle d’Afghanistan, là où l’horreur était absolue, là où j’avais fais mes pires erreurs. Une voix lointaine commençait à percer le brouillard, mais c’était bien trop léger pour que j’arrive à savoir qui c’est. Mais je sens deux mains enserrer les miennes, un lien avec la réalité un lien qui me ramène vers celui-là. La voix se fait plus claire et je me sens reprendre possession de mes moyens. Je finis par hocher la tête, de très peu, mais assez pour que tu le vois. Il allait me falloir de logues secondes avant que la crise ne se calme, mais le fait que j’avais enfin compris que c’était mon ami et donc que je ne craignais rien.
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L’impression d’enfermement était étouffante et aveuglante. Ça ne m’arrivait pas souvent, mais quand ça se montrait c’était assez violent. Le souffle me manquait, ma vue se troublait. Et surtout je n’avais aucune chance d’arrêter seul cette crise, je n’avais pas encore trouvé ce qui pourrait m’aider à arrêter cette crise d’angoisse assez impressionnante. J’étais pourtant dans un magasin, mais il était bondé. L’impression d’écrasement entre les gens ont donné cette atmosphère particulièrement étouffante. Tout tourne autour de moi et j’entends à peine les voix me dire qu’ils appelaient les pompiers. Je ne suis plus dans cette réalité mais enfermé dans mon angoisse. Je recule, je cherche un soutien pour ne pas m’écrouler au sol. Je tremble de tout mes membres. Je tiens à peine debout, heureusement certaines personnes inconnues attendent avec moi l’arrivée des pompiers et tentent de me garder conscient, pas évident quand la crise est aussi épuisante. Pourtant mon angoisse fait paniquer certaines personnes, avant qu’une voix masculine semble se faire plus clair dans mon propre brouillard. 