dîner romantique. (felipe)

Je prépare des tacos pour notre dîner romantique, le temps que tu te prépares et arrives à la villa. J'ai envie de te rappeler tes origines, et te procurer ce goût de satisfaction. Je te cuis aussi du poulet pour que tu puisses les glisser à l'intérieur, et prépare des assiettes avec de la salade, des tomates, la sauce, du fromage pour toi. Cela a l'air délicieux, il nous suffira de les composer selon nos envies. Je pose tout sur la table et la décore de quelques bougies, pour rendre l'ambiance plus agréable et magique. Finalement tu arrives, je te vois à travers la baie vitrée de la véranda. Je viens t'ouvrir par le jardin, avant de te sauter dessus en m'accrochant à ton cou. Je m'écarte ensuite, te laisse rentrer et ferme la porte. Je te laisse retirer ton manteau, tout en te regardant avec un beau sourire. Je suis tellement heureux de passer la soirée avec toi. Tellement que je ne tarde pas à revenir contre toi, en continuant à t'observer. Je caresse tes pectoraux, t'embrasse tendrement, puis déboutonne les deux premiers boutons de ta chemise. Je frôle aussi ta peau, tes poils, et ce torse bien formé que j'adore toujours autant. « C'est mieux comme ça. » Je souris, satisfait de cette vision. Tu es vraiment trop beau.

Je me prépare à te rejoindre. J’ai tronqué mon jean et mon pull pour une belle chemise et un pantalon en toile noire. De beaux vêtements que tu m’as offert dernièrement, afin de changer de style. Tu as de très bons gouts à la matière, il faut bien le reconnaitre. Lorsque je m’aperçois dans le miroir, je suis satisfais du résultat. J’enfile donc mon manteau et après avoir jouer quelques minutes avec Ghost, qui réclame mon attention, je m’extirpe hors de mon studio pour retrouver la villa. Je m’arrête devant un fleuriste et je m’attèle à te trouver une rose. Je sais parfaitement que cette attention te fera sourire et créera un trouble conséquent au sein de ta poitrine. Pas de manipulation de ma part, juste une envie de provoquer ce sourire, qui illumine tes traits, mais également un moyen de fêter ce que tu projettes pour notre soirée. L’idée de partager un bain avec toi est enivrante. Je dois admettre qu’il faut que je me prépare à demeurer sage, ne pas laisser mon désir et mes fantasmes prendre le contrôle de moi. Il le faut, par respect pour toi et pour éviter de mettre en échec toute cette avancée que tu fais dans ce domaine. Le temps et la patience sera le meilleur remède pour te permettre de rapprivoiser tout cela. J’en ai conscience et je savoure ce que tu me donnes, même si cela peut sembler peu, cela me suffit. Je t’aime et j’attendrai le temps qu’il faut pour réparer tout ce que ma folie a créée. En conséquence, je finis par rejoindre la villa. Le malaise est toujours présent, mais moins intense que par le passé. J’attends que tu me voies, accepte ton étreinte tout en cachant cette rose derrière mon dos. Je te souris, amusé et pénètre dans le cabanon. Je retire mon manteau, savoure ce sourire qui s’est peint sur tes lèvres. « Tu as découvert ton cadeau, c’est ce qui te fait sourire ? » Je te taquine en venant te tendre cette belle rose que j’ai pris le soin de choisir pour toi. Je touche la corde romantique de ton esprit, pour te satisfaire et je savoure ce baiser que tu m’offres. Je te laisse défaire les deux boutons de ma chemise, savoure la caresse de ta paume contre ma peau. Cela titille mes sens. J’aime quand tu me touches, ce qui rend mon regard plus troublant. « Je suis assez beau gosse pour toi ? » Je te questionne avec taquinerie. Je t’embrasse doucement avant d’ajouter : « Tu nous as préparé quoi de bon ? J’ai une faim de loup, ce soir. » Ce qui est vrai, surtout quand je peux manger un de tes petits plats. Tu es l’homme parfait à bien des égards.

Je t'accueille avec bonheur au coeur de la villa, avant de détecter la surprise dont tu me parlais, retenue entre tes doigts. Une superbe rose pour contenter mon esprit candide. Tu sais parfaitement que les fleurs sont une passion qui m'anime tous les jours, et qu'en recevoir signifie bien plus que tous autres cadeaux. Tu as choisi une couleur significative, le rouge, qui décrit la passion, l'affection profonde, pour l'être aimé. Une fleur dit tellement de choses, je te l'ai souvent expliqué. Alors je ne peux pas m'empêcher de sourire quand tu me la tends, et de répondre avec enthousiasme à la vérité que tu énonces. « Oui, elle est vraiment jolie. » Je la détaille des yeux, avant de les déposer de nouveau sur toi. Je m'approche, te caresse au niveau du torse d'une main, tandis que l'autre s'occupe de garder la rose intacte. « Tu es magnifique Lip. Tu es le plus beau de tous. » Je prononce avec sincérité en te regardant avec sensualité et amour. Rien que par mon regard, on peut savoir à quel point je suis amoureux de toi. « Des tacos. Il y a aussi du poulet pour toi. Cela suffira pour combler ton appétit de loup ? » Je souris pour répondre à ta marque d'humour. « Je vais la mettre dans un vase, elle sublimera le dîner. » J'indique avant de me déplacer jusqu'à la cuisine pour prendre un contenant unique et y verser suffisamment d'eau. Je glisse la robe dedans et pose le tout sur la table, entre nos deux assiettes. Je vais chercher les tacos qui se réchauffaient au micro-onde, puis je m'assois en face de mon amoureux. Je pioche les aliments, et croque dedans avant que la sauce ne s'écoule contre mes lèvres et mes doigts. « C'est quand même pas évident à manger ! » Je ris de bon cœur avant de m'essuyer, beaucoup trop heureux d'être à tes côtés.

Je te rejoins naturellement pour partager une soirée en ta compagnie. Afin de te faire plaisir, j’ai pris l’initiative de t’apporter une rose, qui saura t’attendrir et provoquer une once de bonheur au sein de ta poitrine. Cela en vaut la peine et je suis résolument satisfait lorsque je vois ce sourire satisfait apparaitre sur ta bouche. Je souris en réponse à ta remarque. Tu t’approches de moi, dépose tes lèvres sur les miennes dans un baiser que j’apprécie et auquel je réponds avec la même tendresse. C’est fou comme tu as apprivoisé le loup en moi ou plutôt, sans doute qu’il sait qu’il doit se taire désormais face à toutes les atrocités qu’il a commis. J’ai conscience qu’aujourd’hui, je ne suis plus en mesure de me montrer fier avec toi. C’est impossible. Je me laisse dompter par ta douceur, ta sensualité et douceur, qui trouble mon être. « Tu es très beau également. Elle te va à ravir cette chemise. Tu es très sexy. » Je déclare avec sincérité en laissant mon regard glisser sur tes formes. Je t’embrasse, glisse mes doigts dans ta nuque avant de réclamer ce repas avec lequel tu m’as tenté. J’adore manger tes petits plats et l’annonce que tu fais, ne fait qu’accentuer ma faim. « Parfait ! Cela fait longtemps que je n’en ai pas mangé. J’en ai l’eau à la bouche. » Je déclare en souriant, résolument satisfait par le menu de ce soir. Je te laisse partir vers la cuisine et je viens sagement prendre à table. « Besoin d’aide ? » Je questionne tout de même, mais tu m’indique de m’asseoir. Je te regarde faire, te détaille avec attention. Tu es tellement beau, Stan, mais tu ne le vois pas. Tu t’installes à table et on compose nos assiettes pour savourer ce repas que tu nous as préparé. Je ris naturellement à ta remarque. « C’est parce que tu n’as pas la technique, regarde. » Et je te montre comment faire pour éviter de mettre de la sauce partout. On rit une partie du repas, avant que nos ventres ne nous fassent comprendre qu’ils ont assez mangé. « C’était délicieux. Merci pour le repas. » Je te déclare en signe de récompense en venant t’embrasser lorsque tu décides de débarrasser la table. Ma main contre ton poignet, je rends le baiser plus sensuel. « Je vais t’aider. » Je me lève en te relâchant avant de prendre les plats. On plie tout, fait la vaisselle et range tout avant que je ne te demande. « Tu veux faire quoi, maintenant ? » Je te questionne innocemment pour tenter d’entrevoir ce que tu as en tête. Je suivrai tes désirs.

L'idée de cette soirée romantique m'est venue grâce à Gabriel, qui m'a proposé un tas de suggestions pour que je retrouve confiance en moi, en mon corps, en mon charme qu'il juge incontestable. Ces conseils sont précieux et j'applique ceux qui me paraissent surmontables et même plutôt alléchants. J'ai donc été satisfait lorsque tu as encore une fois accepté mes désirs, sans même rechigner, très certainement envieux de retrouver ton homme. Ce bain est un bon procédé pour retrouver la douceur de ta peau, ton corps nu contre le mien. J'imagine notre étreinte tout à fait chaste, sans que la lubricité ne s'y installe, mais je ne suis pas assez naïf pour croire que tu ne vas pas tenter d'éveiller ma chair. J'ai juste envie de me laisser emporter par mes émotions, sans chercher à les contrôler pour rendre la situation plus confortable. Je veux entreprendre des pas en avant, plutôt que de me freiner à cause d’éléments extérieurs. Alors je t'accueille avec bonheur, étalant cette joie qui m'anime, surtout lorsque tu m'offres cette fleur - cette rose sublime qui fait battre mon cœur. Une petite marque de ton amour, subtile mais délicate, que je savoure avec plaisir. Tu me complimentes ensuite, remarquant la chemise qui semblait t'avoir fait craquer en photo. Est-il vraiment utile de préciser que je l'ai mise rien que pour toi ; rien que pour atteindre cet objectif ? Nous passons finalement à table, afin de profiter d'un repas plutôt copieux et d'une ambiance très chaleureuse. On se met à rire lorsque je semble incompétent pour faire tenir le tacos entre mes doigts, sans que la sauce ne s'écoule entre mes doigts. On passe un dîner romantique et complice comme je les aime. Et quand je me relève pour débarrasser, tu m'attrapes le poignet pour me retenir contre toi et me contraindre à un baiser. Je le savoure et le rend bien sensuel en glissant mes mains dans ton cou. Tu m'annonces ensuite que tu veux m'aider, et on s'applique à tout retirer de la table, à faire la vaisselle et à tout ranger dans les meubles. « Merci Lip. » C'est très aimable de ta part. Ces choses-là, tu ne les faisais pas auparavant. Maintenant tu fais tout pour me décharger, pour me simplifier la vie. C'est toujours agréable quand on fait les choses à deux. Alors je me tourne vers toi et te souris, avant de me coller à toi et de chercher ton contact. J'embrasse ton cou avec douceur. « J'aimerais bien prendre ce bain dont je t'ai parlé par sms. Tu me laisses y aller en premier et tu me rejoins dans une minute, ok ? » Je propose cette idée car elle me rend plus à l'aise, mais je te regarde pour obtenir ton approbation.

Il est difficile d’avoir des pensées noires en ta compagnie. Ta fraicheur vient apaiser mes angoisses du quotidien, bien qu’elles ne disparaissent pas totalement. Par le passé, je laissais cette mélancolie rythmer ma vie et cette angoisse se trouvait accentuée par les effets de la drogue. Aujourd’hui, je préfère relativiser, me concentrer sur l’instant présent sans laisser l’incertitude du futur happer tout mon être. Je me concentre sur toi, ta propre guérison, sur notre relation qui prend un chemin plus intime, mais source de bien-être. J’ai eu du mal à accepter cet aspect de ma personnalité, ce besoin de me lier à un homme, simplement parce que mon père ne l’aurait sans doute pas toléré, mais aujourd’hui, j’affiche mon inclinaison sans la moindre inquiétude. Tout cet enfer m’a permis d’ouvrir les yeux sur pas mal de choses et aujourd’hui, après tout le mal que j’ai pu t’apporter, je désire t’offrir des moments de douceur et de bonheur, comme par le passé, avant que ma faiblesse ne me fasse couler dans des abimes. Je t’embrasse pour te remercier pour le repas. J’aime tes repas, apprécie manger que lorsque tu t’adonnes à cet art culinaire. Je t’embrasse, mais tu me rends ce baiser, glisse tes doigts dans ma nuque. Ce contact est plaisant, mais je ne le rends pas plus troublant, te proposes de t’aider à plier toute la table. Je me lève et t’accompagne. On s’applique à tout nettoyer avant que je ne te questionne sur tes projets pour la suite de cette soirée. Tu me souris, te colle à moi et embrasse ma nuque. Un contact plaisant, électrisant au point que mon bras s’enroule autour de ta hanche. Tu proposes d’aller prendre ce bain évoqué plus tôt dans la journée. Tu désires y aller en premier avant de te rejoindre, mais je n’arrive pas à défaire l’étreinte de mon bras. Mon regard pénétrant plonge dans le tien et ma main libre se loge dans ta nuque. « Je peux te regarder ? » Je te questionne en venant doucement baiser tes lèvres. L’envie de te voir nu sous mon regard est terriblement brûlante. « J’ai envie de voir ton corps. Laisse-moi te montrer que tu es magnifique Stan. » Je murmure contre tes lèvres en caressant ta nuque. J’essaye de t’inciter à prendre une approche plus sensuelle dans cette démarche, mais j’aimerai tellement que tu prennes conscience du désir que ton corps éveille naturellement au creux de mes reins. Tu es magnifique Stan.

Ce début de soirée s'est déroulé merveilleusement bien, dans un mélange de rire et de complicité. Rien de mieux pour me charmer davantage, que ce sourire que tu affiches simplement en ma présence. Alors je le savoure sans détacher les yeux de ton visage. Notre moment prend une tournure différente, après le repas et la vaisselle. Je tente de nous diriger vers un bain chaste et simple, mais tu ne tardes pas à me proposer ta vision, plus sensuelle et chamboulant mes pensées. « Me regarder... ? » Je ne comprends pas vraiment ta demande. Elle me déroute et me perturbe au plus haut point. Je te regarde pour en savoir plus, même si je comprends ce que tu veux dire. C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu veuilles me voir nu, là, tout de suite. Tu m'embrasses puis caresses ma nuque, ce qui accentue ce trouble réel et évident. Mes joues s'empourprent, et ma première réaction est de refuser. « Lip... je ne me sens pas à l'aise avec ça... j'ai peur... » J'ignore si tu comprends tout ce que je ressens, c'est d'ailleurs difficile à mettre en évidence. Un mélange d'angoisse et de honte à cause de ce corps frêle que je n'assume plus. Je sens toutefois que ma réponse te déçoit et que tu aimerais sincèrement me regarder. Je crois que je n'ai rien à craindre avec toi, même si je sens déjà mon corps trembler avec violence. « Ok... » Je souffle dans un murmure peu audible, en restant le plus près de toi, avant d'essayer de déboutonner le premier bouton de ma chemise. Je pourrais toujours t'arrêter si je ne me sens pas capable d'être dénudé au complet devant tes yeux. Seulement mes mains s'agitent nerveusement et je ne parviens pas à le retirer. Je suis complètement paniqué lorsque tes yeux sont posés sur moi, et remarquer mon état de détresse ne fait que l'accentuer.

Je ne peux pas m’empêcher de t’emmener vers une voie plus sensuelle que celle que tu projettes dans ton esprit. Le désir que je nourrisse pour toi est réel et profond. Je souhaite observer tes courbes et les savourer par la vue et le toucher. Je tente de formaliser mon envie, mais je sens bien qu’elle te perturbe. « Oui. » Je souffle de manière franche, mais douce. Je ne t’obligerai à rien, mais je suis tenté par l’idée. Je tâche de te détendre par un baiser et de légères caresses, mais je ne fais qu’accentuer ton trouble. « Je sais, mais fais-moi confiance, on peut aller à ton rythme et s’arrêter dès que tu ne le sens plus. » Je murmure contre tes lèvres en plongeant mes prunelles dans les tiennes. Je te fixe avec douceur, sans aucune directive intentionnelle. J’aimerai juste que tu parviennes à réapprivoiser tes formes et ta beauté, qui est résolument certaine. Je n’ai aucun doute sur la question. Tu finis par accepter ma requête, mais je sens ta fébrilité éclater. Cela me tort le ventre de te voir dans cet état. « Calme toi. Tout va bien se passer, Stanley. » Je te murmure en venant prendre tes doigts dans les miens. « Regarde-moi. » J’ajoute en venant caresser doucement la peau de tes mains. Mes prunelles retrouvent les tiennes et je viens cueillir tes lèvres dans un doux baiser. Il n’y a aucune ambition dans cette pression, juste un moyen de ma part pour essayer de calmer cette angoisse, qui se loge dans ta poitrine. « Je vais t’aider. » Je souffle contre tes lèvres, en venant relâcher tes mains pour attaquer ton haut. « Tu peux défaire la mienne si tu veux. » Je te murmure comme pour t’inviter à chasser ton trouble par une action qui t’enivrera plus sereinement. Du moins, je l’espère. Mon action est lente. Je défais tes boutons sans y mettre le moindre érotisme. Ma douceur s’exprime simplement par la manière que j’ai de défaire ces boutons et la pression de mes lèvres. Je ne regarde pas ton corps, mais mes doigts redécouvrent ta peau que je frôle légèrement. L’envie de retrouver ta peau sous mes doigts est très tentante, comme de rendre ce moment plus lubrique, mais je reste sage, car je sais que tout cela est encore fragile. Je ne veux pas te brusquer.

Notre moment prend une tournure inattendue, à laquelle je n'avais pas vraiment songé. J'avais bien imaginé que tu caresserais ma peau une fois dans le bain, partant à la découverte de mon corps. Mais je n'avais pas réfléchi au fait que tu voudrais me voir nu. J'ai toujours eu peur de cette idée, la fuyant depuis plusieurs semaines. Même lorsqu'on se chauffe certains soirs, pour s'adonner à quelques préliminaires, je place souvent la couette au-dessus de nous pour dissimuler mon corps. Tu franchis une certaine proximité lorsque tu pratiques la fellation... c'est le seul moment où tu peux me contempler un peu. Pourtant cela me provoque plus de panique lorsque je suis debout devant toi. Tu ne feras rien d'autre que me détailler de tes yeux pénétrants. Je ne suis pas certain d'affirmer ce que je suis, de pouvoir me comporter naturellement devant ton regard. Pourtant tu me rassures, en m'affirmant que je peux cesser le déshabillage à tout moment, si je sens que je ne suis pas capable d'aller au stade de la nudité. « D'accord. » Cette idée de pouvoir m'arrêter quand je le veux me rassure. Je me sens plus libre dans mes mouvements. Tu rends toujours tout plus simple pour mon esprit tourmenté. Je réalise que je n'ai pas de soucis à me faire avec toi, que tu ne le prendras pas mal si je finis par abandonner ce projet de nudité qui me terrorise déjà. Tu le remarques rapidement, d'ailleurs, que mon corps est chamboulé par cette tentative. Je ne parviens pas à retirer les boutons de ma chemise, tant les tremblements de mes bras sont puissants. Je ne peux pas contrôler mes gestes, car ils sont tous pratiqués avec des secousses importantes. Alors tu attrapes mes doigts dans les tiens pour les caresser, me forcer à te regarder et surtout, m'apaiser avec cette tendresse dont tu uses depuis plusieurs jours. Quand tu m'observes avec cette douceur dans les yeux, je t'aime encore un peu plus fort à chaque minute. Tu as encore une fois les mots pour rétablir le calme au creux de ma poitrine. J'écoute ce que tu me dis et te regarde avec cette affection non dissimulée. Je crève d'amour pour toi alors je plonge facilement dans tes conseils et tes désirs. Je me laisse complètement emporter par cette sérénité qui anime tes paroles et actions. Tu la déverses en moi, au point que je finis presque par la ressentir. Je me laisse guider par tes propositions, sans lâcher ton regard confiant. Tu insistes pour réaliser cet acte plus sensuel, mais je ne me sens pas forcé, juste poussé vers l'avant. C'est aussi pour cette raison que je tente de faire des efforts. Car j'ai profondément envie d'avancer et de parcourir le chemin qu'il me reste à effectuer. Je savoure tes baisers qui m'encouragent, et m'attaque à ta chemise quand tu m'incites à le faire. C'est beaucoup plus facile de te déshabiller que de me mettre nu devant toi. Alors les tremblements s'effacent, et j'enlève ton haut à mon tour. On parcoure tous les deux le torse de l'autre, en continuant de s'embrasser avec envie. On s'attaque ensuite à nos pantalons respectifs, laissant nos gestes empreints de sensualité faire avancer notre démarche. On termine en boxer l'un contre l'autre, à se regarder, se dévorer; avec cette passion manifeste. Cette proximité est perturbante, tellement que je me colle davantage à toi, en serrant mes bras autour de ton cou. Je ne me détacherai pas de ton corps avant d'en ressentir le courage et l'envie. Je t'empêche ainsi de me regarder attentivement. Tout ce que tu peux contempler, ce sont mes épaules. Je me cache de tes yeux pleins d'admiration, avant que tu te montres hésitant lorsque tu as l'intention de retirer mon boxer. « Tu peux. » Je te donne la permission pour te laisser continuer. Je ne bouge plus, maintenant l'emprise ferme contre ton cou. Je dois certainement serrer trop fort tant l'angoisse tend mes nerfs.

Tu sembles te détendre sous mes paroles, les caresses sur tes doigts et cela me satisfait. Il ne faut pas que cela devienne une torture pour toi, mais plus un jeu, une manière de se découvrir sans que cela avive tes angoisses. Je sais qu’il te faudra du temps pour rapprivoiser tes formes, mais j’espère que ces moments que nous partageons t’aideront à y parvenir. C’est tout ce que je te souhaite. Alors, je m’applique à te déshabiller sans précipitation. Je retire chacun des boutons de ta chemise avec lenteur. Je laisse le bout de mes phalanges frôler légèrement la peau de ton torse tandis que tu en fais de même. Nos lèvres s’embrassent, dans des étreintes douces et légères, prodiguant à nos êtres une dose de bien-être bénéfique. Le toucher de tes doigts contre ma peau m’envoute, tout comme tes formes qui se défilent sous mes doigts. Ta présence m’enivre et rend mes pensées moins sage. Mon rythme cardiaque s’accélère, mon souffle devient plus chaud tandis que nos vêtements s’extirpent de nos chairs, qui semblent satisfaites de trouver une certaine liberté. Le trouble m’assaille, accentué par ce désir que tu éveilles naturellement en moi. On se détaille avec attention et je profite de cette occasion pour observer ton corps pratiquement nu. Tu es tellement beau Stanley. J’ai envie de le dire, mais l’émotion m’en empêche. Je sens que cela te gêne tant et si bien que tu viens te coller contre moi. La proximité entre nos deux corps est plaisante, mais également excitante. Ton odeur titille mes narines et mes doigts viennent naturellement se poser sur ta hanche. J’aime les formes que je frôle avec délicatesse et tu m’autorises à te retirer ton boxer. Ce que je fais doucement, laissant le bout de mes doigts frôler la légère bosse de tes fesses. Je fais glisser le tissu, sent ta virilité contre la mienne à travers le tissu. Je soupire de plaisir malgré moi, sensible à cette proximité alors que je te sens complètement stressé. Alors je viens doucement embrasser ta joue. « Détends-toi Stanley. Je ne te regarderai pas si cela peut te rassurer. » Même si l’envie est cruelle d’observer tes formes que je savoure sous la pression de mes doigts, je ne le ferai pas. Je glisse une de mes mains dans ta nuque tandis que mon autre bras glisse dans ton dos. Je sens ma virilité se tendre contre la tienne. Le désir est là et je ne peux pas le masquer, alors je souris et ri, amusé. « Désolé. Je ne peux pas m’en empêcher. » C’est plus la gêne qui s’exprime à cet instant, car je ne peux nier l’excitation qui embrase mes reins, mais elle le restera, sage et discrète, si tu le désires. Je ne te forcerai à rien. Je veux juste que tu rapprivoises tes formes.