"C'est ce que tu es, non?" Je déclare avec cette rage qui dévore mes entrailles. Je ne peux la contrôler. T'insulter de la sorte me décharge de ce profond mal-être qui fait des ravages au creux de mes reins. Tes larmes rendent ce malaise plus profond mais ne tempère en aucun cas ma fureur. Si le contact de ta main contre ma nuque provoque un frisson le long de mon échine et me porte à me laisser amadouer, ma vanité ne peut le supporter. En conséquence, je te rejette avec violence. Ma main percute la tienne. "Ne me touches pas avec tes sales mains, putain. Tu me dégoutés, tu ne percutés pas !!!" Mensonges, mais ils s'extirpent de ma bouche comme du venin, juste pour te blesser et t'éloigner de moi. Je veux oublier ce qu'il s'est passé. Cela doit juste disparaître. Cette sensation ne doit jamais être savourée.