divergence d'opinions (kaleb)

J'en ai marre de nos disputes incessantes, pour des conneries en plus. Elles sont nécessaires lorsque tu te comportes de cette manière. J'ai les nerfs à vif et que la colère qui me grignote quand tu me portes aussi peu d'intérêt. Je ne parviens pas à tolérer que tu me repousses, alors j'éclate toute ma sensibilité et mes frustrations. Ce n'est pas à ton goût évidemment, et ça t'énerve encore plus. Je le sais au fond de moi mais je n'arrive pas à me retenir. Il faut que j'explose contre toi. "Je n'ai jamais dit ça ! Je veux juste te faire comprendre que je n'aurais fait ça avec personne d'autre ! Alors ça me gave quand tu joues au frustré alors que putain, je fais des trucs que j'aurais jamais faits Kal ! ça me gave de pas te satisfaire !" Je hurle ce qui me gêne dans tes reproches. Je les mets en évidence sans réussir à me calmer. "Tu parles, tu m'as complétement repoussé ! Comme si mon contact te dégoûtait !" On se déchire encore par nos mots. "Que tu me comprennes, merde ! Mais ouais réveille-moi la prochaine fois, si c'est pour râler ensuite." On s'exprime avec une telle hargne que ça m'en épuise. Je me calme légèrement lorsque tu m'annonces que tu as acheté mes plats favoris chez un traiteur pour qu'on puisse profiter de la soirée ensemble. Ton action m'attendrit, alors je tâche de faire un pas vers toi. Je te propose un dîner entre nous. "Suffit de les réchauffer Kaleb." Tu prétends ne pas avoir faim. Et moi j'ai l'intention de te détendre. Alors je me cale contre ton corps, en te bloquant les mains des miennes. Je t'embrasse avec affection, passion. J'ai un putain de besoin de retrouver tes lèvres. "Pourtant j'entends ton ventre gargouiller." Je te souris avec provocation. Tu as autant faim que moi, je le sais, mais tu vas faire semblant que non. Alors je m'impose rapidement. Je viens embrasser ta nuque, et sucer ton oreille avec sensualité. "Alors on va manger ce que tu as acheté, et après tu me feras l'amour à ta manière. C'est un ordre. Donc tu arrêtes de me saouler." Je mordille ton oreille en pressant mon bassin contre le tien.

Tout part en vrille entre nous deux. Nos paroles viennent heurter la sensibilité de l’autre. Encore une fois, on ne parvient pas à se comprendre, ce qui est particulièrement horripilant lorsqu’on sait à quel point, on est dépendant l’un de l’autre. On revoit des images néfastes à l’autre en usant de paroles maladroites et le mal est fait. Difficile de le mettre de côté. « Tu ne me comprends jamais de toute manière. C’est si surprenant d’être frustré de n’avoir pas vu son mec durant deux jours et de ne pas pouvoir profiter de lui à son retour ? » Je te déclare avec amertume, car oui, je me remets en question. « Tu ne l’aurais pas été si pour une raison x ou y, je ne serai pas rentrée toute une soirée et que le lendemain, tu me retrouves complètement mort, endormi sur le canapé ? Vraiment ? » Je te questionne, car je ne sais plus quoi penser. J’ai l’impression d’être déconnecté de toute réalité, d’être trop exigent ou trop en demander. Bref, cela me saoule à mort et je te le fais bien comprendre. « Non, j’étais juste frustré et je n’avais pas envie d’être faible et laisser couler comme si je m’en tapais royalement les couilles ! » Je déclare à ta remarque sans perdre de ma férocité dans la voix. « N’y compte pas. J’ai bien appris la leçon. » Je lâche froidement en haussant les épaules. « Tu feras ce que tu veux. » Je finis simplement en inspirant profondément. Je te fais part de la présence des plats. Tu veux qu’on le déguste ensemble, mais je suis encore bien trop nerveux pour me détendre et laisser la bête se rendormir. Je t’invite à manger ta part si tu le désires, mais tu viens t’imposer à moi. Tu calles ton corps contre le mien, ta bouche retrouve la mienne et je n’ai pas la force de te repousser. Ta bouche contre la mienne a un effet électrisant contre lequel je ne résiste pas. J’y réponds simplement tout en faisant mon fier, mais je sais d’avance que je vais me laisser apprivoiser par tes actions. Et tu le sais. Tu me provoques. « Non, je n’ai pas faim. » Je lâche avec nonchalance dans un mensonge éhonté. Tu ensorcèles ma peau, dévore ma nuque, mon oreille et impose ton corps contre le mien. Tu éveilles mes sens comme toujours et je sais que je vais céder. « Toi aussi, t’as qu’à arrêter. » Je lâche dans un ton sec en venant te renverser sur le lit. Mon regard pénétrant s’incruste dans le tien. Je te fixe avec attention. « Sale gosse ! » Je fini par lâcher en voyant ton air provocateur. C’est fou comme tu me rends dingue. « Redis que j’ai faim et tu vas prendre cher ! » Je lâche, car je ne peux pas m’empêcher de vouloir contrôler l’échange. On ne me refait pas.

La puissance de nos mots est insupportable à entendre. Elle brutalise nos cœurs sans neutraliser la hargne. "Bien sûr que si Kal. Moi-même j'ai été frustré. Mais tu n'es pas obligé de passer tes nerfs sur moi, comme si j'étais responsable de m'être endormi par épuisement." J'essaye de t'expliquer le plus calmement possible, mais ma voix est ponctuée par mon excès de rage. "Et si bien sûr mais j'aurais compris. Je ne me serais pas fâché contre toi." Ton comportement est parfois tellement inapproprié dans des situations comme telles que j'ignore comment t'expliquer les réactions normales à avoir. Mais il y en a-t-il réellement ? "Comme ça tu donnais l'impression de t'en battre les couilles de moi." Je m'exprime sur la question assez violemment car ton indifférence m'a pesé. J'en ai marre que tu m'engueules comme un gamin, que tu t'en prennes à moi sans véritables raisons. Finalement j'essaye de remettre le calme entre nous car aucun de nous n'a vraiment envie de se battre contre l'autre. Je le sens bien. Alors je te bloque contre le lit pour t'embrasser partout et activer ton envie de me retrouver. Ça fonctionne avec facilité même si tu continues de jouer au fier. Je savoure ta réaction de gamin, à me rejeter la faute. "C'est toi qui as commencé." Alors je joue à ton jeu avec un sourire de gosse. Je te laisse me plaquer contre le lit à ton tour pour dominer de nouveau la situation. J'ai tellement envie de te retrouver que je travaille mes abdominaux pour atteindre tes lèvres. J'entends finalement ta menace qui me provoque. "Ton ventre gargouille." Je ris aux éclats, avant que ta main ne se fixe à ma bouche pour me faire taire. Tu es adorable quand tu t'y mets. Je continue de rire avant de te lécher la main. Tu la retires et j'en profite pour venir sucer ton index avec sensualité. J'ai tellement envie de te tenter.

Ma frustration est si vive qu’il est impossible que je garde mes pensées pour moi. Elles explosent violement à la surface et écrase tout sur son passage. On n’arrive pas à se comprendre, à envisager l’agacement de l’autre. On se confronte avec violence. Tu ne cesses de me faire comprendre que mes réactions sont disproportionnées. « Je suis donc le problème ? » Je lâche avec amertume dans la voix. Je déteste être faible face à quiconque, même toi. Cette dépendance me travaille quotidiennement et ça me rend barge qu’elle ne soit pas si profonde de ton côté. Je lâche l’affaire. J’en ai ma claque. Alors je balaye la discussion d’un haussement d’épaule en te laissant faire ce que tu veux. De toute façon, j’ai toujours tort et je suis le souci, alors c’est bon j’ai compris la leçon. Tu n’as qu’à manger le repas seul. Je te laisse faire ce que tu veux. Seulement, tu ne l’entends pas de cette oreille. Tu t’imposes à moi de nouveau. Tes lèvres retrouvent les miennes et je ne résiste pas à l’appel de ton corps contre le mien. Je refuse de manger, reprend le contrôle de notre échange en te renversant sur le lit pour que tu arrêtes tes provocations, mais bien au contraire, tu persistes, encore et encore avec ton air de gamin. Tu profites d’un moment d’inattention pour me voler un baiser. T’es un véritable sale gosse et tu persistes dans ta provocation alors je te fais taire en usant de ma main pour t’empêcher de parler. Mais tu ris, avec cet air enfantin qui me fait craquer et je flanche de nouveau, comme toujours. « Sale gosse ! » Je répète quand tu lèche ma paume avant de venir sucer mon index. Tu sais que j’adore quand tu fais ça. Alors, je te laisse continuer, le regard pénétrant ancré dans le tien tandis que tu joues avec mes doigts. Tu sais que ça m’excite petit con. Je risque de faire de toi mon dessert et tu le sais…