J’avais l’impression d’approcher l’extase à chaque seconde qui passe, mais je ne voulais pas y céder trop rapidement, ce serait dommage d’écourter le temps en ta compagnie. Tu étais une des seules nouvelles rencontres à m’intriguer autant. La chaleur envahit la moindre parcelle de mon corps. Ma peau était brûlante d’un désir qui ne demande qu’à être assouvi par ce moment tant attendu. Il est certain d’une chose, c’est que l’on se souviendra touts les deux de ce moment dans les toilettes, non sans rougir. On se tournait autour depuis un petit moment, et cet épisodes aux urgences avaient permis de déclencher une conversation qui avait inéluctablement amené à ce moment dans les toilettes. Je gémissais avec gourmandise en sentant tes doigts dans mon intimité. Je ferme les yeux avant de rejeter ma tête en arrière. Je me cambrais pour que tu t’enfonces plus profondément en moi. Je tremble de désir avant de pousser mon corps contre le tien, l’envie de passer à l’étape supérieure devient de plus en plus impérieuse. Mes doigts glissent contre ton corps alors que je suis complètement à ta merci. J’halète alors que tu atteins ce point sensible chez moi. Il faut dire que je n’ai pas eu l’occasion d’atteindre un tel plaisir depuis un petit moment vu que je préférais encore me concentrer sur le travail, pour oublier mes déboires sentimentaux.
Je grogne alors que tu t’éloignes de moi, même si ce n’est que le temps de quelques secondes. JE tourne la tête pour scruter ce que tu fais, ne rien louper de chaque secondes passé en ta compagnie. Je frissonne avant d’enlacer nos doigts. Le souffle me manque quand je te sens m’envahir. Je ferme les yeux, laissant passer l’instant fugace de la douleur qui m’assaille lors de la pénétration. JE rejette la tête contre ton épaule, basculant afin de te laisser plus d’accès. Je gémis, ma respiration devenant quelque peu hachée. Je profite du moment, me laissant, enfin, transporter par un plaisir certain. Je laissais quelques barrières tombées avec toi. Pourtant je m’étais promis que je ne me laisserais plus touché par quiconque. Encore moins par quelqu’un qui m’était inconnu. Mais l’idée que ce ne soit que passager était ce qui m’avait poussé dans tes bras. L’attrait de l’inconnu et du danger. Peut-être que la chute allait être terrible, sûrement même, mais je me voilais la face pour le moment, je refusais simplement de voir la vérité en face. Et surtout je ne pouvais pas penser correctement avec la proximité de nos deux corps. Je ne cachais pas mon plaisir, gémissant sous tes à-coups de plus en plus profond. La réalité surpassait bien tout ce que j’avais pu imaginer. C’était encore plus envoûtant, plus addictif même. Je souris doucement en sentant une chaleur étouffante nous entourer, la promiscuité de l’endroit et notre activité faisait dangereusement grimper le thermostat des toilettes. Je ne cherche même pas à être discret, évitant même de penser aux regards indiscrets que l’on attirerait à la sortie. Surtout que ce n’était pas mon genre et surtout ça ne jouait pas en faveur de ma réputation, que j’avais décidé de mettre de côté. tu me rendais fou, je ne sais plus où donner de la tête. Je m’accrochais tantôt au mur tantôt à toi. Il ne t’as pas fallu longtemps pour trouver le point sensible qui me fait de plus en plus chavirer. Les coups deviennent plus torrides, plus violent. Je gémis alors que j’ai l’impression d’éclater en mille morceaux. Un tel plaisir, je ne pensais jamais l’atteindre de nouveau. Je ferme les yeux alors que l’extase menace d’exploser à chaque à-coups. « Bordel. » Je souffle alors que mon corps essayait, en vain, de se fondre en toi.
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