(hot) le désir se révèle dans des moments de plénitude profonde. (stanislass - 2)

Afin de respecter cette promesse que je t’ai faite, je profite de cette soirée pour m’amuser comme un gosse en ta compagnie. Cela n’est pas déplaisant, bien au contraire et malgré ce que je t’ai fait comprendre sous le coup de la colère. On enchaine les parties de courses, de combats. On se vanne, se bouscule, rendant notre complicité éclatante. J’aime cette sensation de plénitude que cela me procure, mais l’envie de pousser la soirée plus loin. Je profite d’une pause de notre soirée pour attraper mon sachet où je garde ma came. Mon dealer m’a fourni un nouveau produit que j’ai hâte de déguster. Il est plus fort que celui qu’il me fournit de façon habituelle. Il est plus brut et c’est sous ton regard que je m’en roule un alors que tu reviens avec une bouteille de bière. Je te souris, fini de le rouler avant de le glisser entre mes lèvres. Je l’allume avant de te tirer pour venir me rejoindre sur le lit. On a pas mal consommé d’alcool ce soir, mais on n’est pas totalement saoul. « Cela te tente ? Il parait qu’elle est meilleure que celle que je prends d’habitude. Je ne peux pas résister à l’idée de l’essayer. » J’ai mon regard de gamin, impatient et désireux de t’entrainer avec moi dans cette voie. Je tire une latte, savoure l’odeur qui s’en dégage et laisse la fumée envahir mes poumons. J’avoue qu’elle est différente de celle que je prends d’habitude. « Il ne m’a pas menti. Elle a une saveur singulière. » Et je souris en me laissant tombé sur le lit pour savourer l’effet embaumeur de ce joint avant de tourner la tête vers toi en souriant. « Allez, je te fais une soufflette si tu veux. » Cette fois-ci, c’est moi qui t’invite dans ma bulle. J’espère que tu te laisseras tenter.

Tu m'offres la soirée que j'attendais depuis un moment et je la savoure sans répit. Je mêle mon rire au tien, je réplique à tes taquineries incessantes ; on se chamaille, on se charrie. Notre soirée est basée sur la complicité et c'est un régal de se délecter seulement de notre amitié. Je ne peux qu'apprécier les rires réguliers qui se glissent fréquemment hors de tes lèvres, ou même les sourires que tu me lances parfois. Et quand tu me demandes d'aller chercher une sixième bouteille de bière, je ne perds pas un instant pour me diriger jusqu'à ton frigo et te ramener ce que tu souhaites. Je te découvre avachi sur le lit comme depuis le reste de la soirée, mais une particularité s'est modifiée : tu tiens un joint entre tes mains, tu le formes avec précaution en me transmettant sa spécificité. Tu m'assures que cette substance est plus efficace que celle qu'on a l'habitude de fumer et j'ignore si c'est un critère très rassurant et tentant pour moi. « Meilleure comment ? Elle est beaucoup plus forte ? » Je t'interroge simplement pour m'assurer que je ne prends aucun risque en la testant avec toi. « C'est peut-être pas une bonne idée vu comment je suis réceptif d'habitude... » Je te souffle timidement, avant de retrouver ton lit, de poser les bouteilles entre nous. Je prends une gorgée de la mienne en te regardant l'allumer. Tu ne sembles pas du tout réceptif à ce que je te raconte quant à toi, au contraire tu es même déterminé à me faire goûter. Et quelque part, la curiosité domine, et j'ai envie de partager ce moment avec toi, de savourer la plénitude en ta compagnie. Tu m'offres une place dans ton cocon et je serais fou de refuser de la prendre. « OK. » Je te réponds devant ton air de chien battu auquel je ne résiste jamais. Parfois j'essaye, le temps de quelques minutes, mais tu me fais toujours succomber d'une manière ou d'une autre. Inutile de résister à la tentation quand elle est à proximité. Alors je te laisse t'approcher de mon corps, de lier nos lèvres dans un frôlement pour glisser la fumée de ta bouche. Je l'avale, la garde dans les poumons quelques secondes, avant de la balancer à l'extérieur dans une toux qui me fait rire. Je n'ai vraiment pas l'habitude de fumer des drogues aussi fortes. Je tousse, sentant le bien-être monter en moi, lentement, doucement. « Encore. » Je te réclame et tu obéis, me laissant un goût savoureux en bouche, et une sensation profonde d'étourdissement. Je me mets à rire sans raison, les sens totalement engourdis. Je me positionne sur le flanc droit pour t'apercevoir, te contempler dans ton plaisir devenu solitaire. Je viens caresser ton torse dénudé dans un besoin maladif de te toucher, te sentir au bout de mes doigts, et quand tu tournes la tête dans ma direction, il y a l'envie et l'enivrement qui me dépasse. A tel point que mon visage s'avance vers le tien pour m'accaparer tes douces lèvres dans un baiser tendre.

Tu t’inquiètes sur la dureté de la drogue que je te propose, mais je ne prends pas la peine de commenter tes questions, car elles me semblent dénuées d’intérêt. Plus elle est dure, plus elle est bonne, car elle te déconnecte de la réalité, mais ta pudeur ne peut l’admettre. Du moins, tu es trop prude et innocent pour l’accepter. Je le sais, mais cela ne m’empêche pas de t’entrainer avec moi, car j’ai ce besoin compulsif de détruire cette différence qui fait pourtant la force de notre relation. Et comme toujours, je parviens à t’attirer dans le chemin de la débauche et te faire oublier ta candeur, apportée par l’éducation bienveillante de Gabriel. Et je m’approche de toi pour te faire une soufflette. Je rapproche mon corps du tiens, laisse les effets grisants de la drogue s’immiscer dans mon système nerveux. Putain que j’aime cette sensation de liberté qui s’empare de mon être. Je décroche de la réalité et je suis heureux de partager ce moment avec toi. Tu tousse et cela m’arrache un rire naturel alors que je tire une nouvelle latte de mon joint. Je commence à m’étourdir, mais je ne m’arrête pas, car c’est juste cruellement jouissif et tout comme moi, tu réclames de t’enivrer de cette came que je tiens entre mes doigts. Docilement, je me rapproche de toi, laisse le joint entre mes lèvres pour que tu puisses savourer cette drogue de nouveau. Nos lèvres se frôlent de nouveau et l’envie de me laisser par leur douceur vient doucement titiller mon cœur alors que je me laisse tomber sur le matelas du lit, parmi ces bouteilles de bières. Tu ris et c’est agréable alors je ris à mon tour, complètement détendu. Je plane totalement et la douceur de tes doigts sur mon torse a un effet particulièrement déstabilisant. Mon bien être s’accentue et mon regard brillant de cette satisfaction éprouvée vient rencontrer le tien. Ton visage se rapproche du mien et tes lèvres viennent retrouver les miennes. La frontière est dépassée et ma raison s’est envolée. Je savoure juste la caresse de tes lèvres contre les miennes et vient à mon tour chercher les tiennes. Les doigts encore enroulés autour de mon joint, je t’embrasse sensuellement en me laissant tenter par ce désir qui envahit trop souvent mes pensées cupides, avant de venir glisser le joint entre tes lèvres de nouveau pour rendre l’enivrement plus puissant. Et l’effet est immédiatement. Je le retire d’entre nos lèvres pour l’écraser dans le cendrier qui traine sur la couette avant de retrouver ta bouche. J’ai envie de les frôler, les dévorer et tout ce désir enfoui se libère malgré moi. Ma main se niche dans ta nuque alors que nos corps se rapprochent l’un de l’autre. Je ne pense plus à rien, car l’enivrement est total.

Je te fais part de mes inquiétudes au sujet de la drogue que tu glisses entre tes lèvres sans réfléchir. Tu es habitué à t'enivrer les sens avec des substances illicites, c'est même devenu un rituel. Mais je ne possède pas cette même faculté de se déglinguer la tête sans être trop sensible. Alors je t'interroge mais tu ne daignes pas effacer mon trouble. Tu le balayes de la main sans difficulté. Alors je me laisse entraîner et tu finis par entreprendre une soufflette. Puis une autre, et nos lèvres se frôlent, rendant mon envie de les goûter grandissante. La tête toute engourdie, je me mets à rire et à savourer l'extase qui me consume. Alors je me laisse tenter par la proximité de tes lèvres, par cet engouement soudain qui me pousse à oser. Je franchis cette dernière barrière et colle ma bouche à la tienne pour un baiser simple et furtif, qu'on approfondit rapidement avec une fougue vivement accentuée par les sensations de la drogue. Je savoure le goût particulier de ta bouche ; un mélange sucré et amer provoqué par les effluves du cannabis qui émanent de ta bouche. J'apprécie cette intimité dans laquelle tu nous entraînes davantage en approchant ton corps du mien. Je me colle aussi, mon bassin désirant rejoindre le tien. A tel point que je me permets de venir au-dessus de toi pour que tu puisses mettre feu à mon corps à ta guise et pour accentuer notre baiser enflammé. Mais surtout pour sentir ta chaleur et t'avoir tout contre moi. Je crois que je suis en train de bander mais ma tête tourne si fort que je n'en suis plus si sûr.