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 La marque de sang (Pv Jace)

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MessageSujet: La marque de sang (Pv Jace)   La marque de sang (Pv Jace) EmptyLun 10 Avr - 13:04

Les doigts de la main gauche parcourent avec frénésie le document, tandis que les doigts de l'autre main s'occupent de prendre des notes. Voilà des heures que je suis cantonné dans ce bureau, des heures que je m'échine à trouver des cohérence, à mettre en relation les victimes. Le tableau qui occupe d'ordinaire mon bureau à trouver plusieurs amis, trois tableaux, remplis à raz-bord d'annotation, toutes plus diverses et variés, sur les différentes victimes que nous avons retrouvé et identifié. Ce dossier... Il avait fini classé dans les archives, mais voilà qu'un nouveau meurtre apparaît et il ressort, comme un diable de sa boite. Je n'étais pas en poste la dernière fois qu'il a fallut faire une introspection, qu'il a fallut découvrir qui ou quoi. Il n'y avait pas de profiler je crois, mais me voilà et bien entendu, c'est à moi qu'on confie l'affaire, qui d'autre qu'un profiler pourrait comprendre cette suite de meurtre qui ne semble sans ni queue, ni tête. Si l'on regarde bien, rien ne relis réellement les victimes, hommes, femme, toutes sont de statut social différent, elles n'ont pas de profil physique particulier, rien qui pourrait permettre d'établir un profil et de trouver un meurtrier type, la seule chose qu'elles ont visiblement en commun, c'est cette marque, d'un rouge sang, que le tueur place sur ses victimes. La marque est petite et jamais au même endroit. Tout ça... C'est compliqué et je n'arrive pas à établir concrètement un lien entre toutes ces victimes. Alors je cherche, je passe les dossiers au peigne fin et c'est bien pour cela qu'ils s'empilent tous sur mon bureau, passant d'un côté à l'autre lorsque j'ai noté tout ce que je pensais. J'ai réquisitionné deux autres tableaux que je remplis au fur et à mesure des minutes qui s'égrainent et bien entendu, on m'a signifié qu'on voulait des résultats, rapidement. J'ai déjà pu établir plusieurs conclusions et celle qui ne me plaît pas le moins du monde c'est celle qu'il ne s'agit que de la première victime d'une longue liste qui risque de se poursuivre si je ne trouve pas le coupable.

Mais ce n'est pas le pire au fond. Mes collègues commencent à paniqué, ils ont arrêté pas moins de six personnes hier, et les interroge les uns après les autres. J'ai dû fermé mon bureau ainsi baisser tous les volets à force de voir le défilé d'avocats contrarié, ainsi que de toutes les autres personnes, témoins à charge pour les accusés. Il règne ici, une atmosphère électrique, le moindre choc provoque un orage et une pluie d'insulte et de mauvaise humeur se déversent sans discontinu dans ce foutue commissariat. Pas moyen de travailler en silence, mais je ne peux pas ramener tout ça chez moi, de toute façon depuis plus de deux jours, je suis non-stop ici. Rentrer chez moi n'est pas une option. Je finis le dossier que j'ai sous la main pour poursuivre. Mon critérium trace mes pensées aussi efficacement que s'il s'agissait de transmission de pensée. Je lève les yeux vers la porte lorsque j'entends quelqu'un toquer. Si je ne réponds pas, je suis certaine qu'ils vont passer leur chemin, ces derniers temps, je suis aussi irritable que tous ceux qui viennent défendre leur client, donc autant éviter de me faire chier, de plus j'ai la gâchette facile, enfin en ce qui concerne la parole, je déteste être dérangé dans mon boulot et cette affaire ressemble bien trop à celle de mes parents. On nage dans une mares de possibilités, sans avoir une seul qui sorte du lot, il faut plonger encore et encore... En y repensant, personne n'a encore résolu le meurtre de mes parents. Mon regard court vers un casier de mon bureau dans lequel, j'ai mis tout ce que j'ai trouvé... Cela ne les fera pas revenir, pas plus que mon frère. La nostalgie m'envahit un instant alors qu'on frappe de nouveau à ma porte. Une voix forte se faire entendre de l'autre côté et me somme de me radiner.

« Je n'ai pas le temps capitaine, je suis débordé et je ne risque pas d'avancer si on ne cesse de me déranger comme ça. »
« O'Cahan, ce n'est pas une visite de complaisance, veuillez m'ouvrir cette foutue porte avant que je ne la défonce. »


Je grommelle et réponds que s'il la défonce, c'est moi qui défonce quelqu'un. Comment voulez-vous travailler dans ce genre de condition sérieusement ? Clairement à contre-coeur, j'ouvre la porte pour me retrouver nez à nez avec le capitaine et un jeune homme en …. Costard ! Sérieusement ?

« C'est quoi cette plaisanterie ? »
« Oui, je sais vous êtes trop perspicace pour votre propre bien. »
« Vous voulez réellement que je bosse avec un avocat ? »
« Il connaît beaucoup de chose et pourra vous apporter un regard neuf. De plus, c'est lui qui s'occupera de la défense de la partie civile. »
« Donc en gros, vous suggérez que je l'emmène sur le terrain pour qu'il puisse voir par lui-même, que je lui raconte tout ce que je sais, pour voir si tout tiendra la route devant le tribunal, alors que pour l'instant, on a même pas un foutue suspect ? »
« Ce n'est pas une suggestion, c'est un ordre Eynia. Tu le suis et c'est tout, ça ne me fait pas plus plaisir que toi et ces derniers temps, on a assez de merde. »


Il s'approche de moi, pose une main sur mon épaule et vient murmurer à mon oreille.

« Soit sympa avec lui, on dit qu'il est très intelligent. Il t'aidera peut-être à trouver un coupable, il faut qu'on trouve celui qui tue de cette façon. S'il te plaît. »

Je m'écarte clairement pas heureuse d'avoir un bleu sur les bras. Déjà que je galère, mais là franchement.

« Très bien, mais alors l'avocat, va falloir changer d'affaire. Pas de costard sur les scènes de crime, pas plus dans mon labo et je vous conseille les basket. Ce sera beaucoup mieux vu qu'on risque de crapahuter pas mal durant les jours à venir. »

Quoi ? On m'a demandé de bosser avec lui, pas d'être forcément aimable, faudrait pas pousser le vice.

« Entrez je vous en prie. »

Clairement pas ce que j'ai envie de dire réellement, mais peu importe. Je reprends place à mon bureau, regardant alors le dessin que j'ai dessiné distraitement. La marque....

« Bien, que savez-vous exactement de ce sujet ? »

Une fois la porte refermé et l'assurance que je ne mettrais pas l'avocat dehors, mon chef referme la porte et s'en va. Je soupire et pose mon regard sur le type en face de moi, en espérant qu'il ne soit pas un boulet, j'ai autre chose à faire que de baby-sitter un novice de suite.
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MessageSujet: Re: La marque de sang (Pv Jace)   La marque de sang (Pv Jace) EmptyMer 3 Mai - 14:41

"S'il vous plait ! Je veux juste rendre justice à ma fille ! Ça ne la ramènera pas mais...!"

Je connaissais ces plaintes par cœur. Quand cette fameuse amie de la famille m'avait appelé, je pensais que c'était quelqu'un de leur famille mais non, une de leurs employées. Elle était tellement nerveuse qu'elle avait failli renverser le thé. Je déteste la maladresse mais je respecte les gens qui veulent continuer à être eux-même dans le quotidien malgré l'absence d'une personne aimée, le bouleversement, chercher à remplir ce creux qui aspirait de l'air froid qui empêchait le larynx de produire un seul son. J'avais discuté simplement avec cette amie, posant des questions sur mes parents mais pas sur mes sœurs. Oui, elle évitait tout ce qui pouvait me fâcher, cette discution était totalement inutile et faisait perdre mon temps. J'avais prétexté l'envie de me soulager pour rejoindre la domestique dans la cuisine, lui demandant de remplir ma bouteille isothermique de thé à la canelle et j'avais amené la conversation sur sa fille décédée. Elle était en larmes, j'écoutais, j'enregistrais tout sur mon portable sans qu'elle ne le sache. J'étais à présent dans mon taxi, la faisant répéter ce qu'elle n'avait pu dire qu'une fois devant un homme bien-né comme moi. Je ne crois pas en la justice, je suis bien placé pour dire que les plus aisés pouvaient tirer énormément de ficelle pour que tout reste dans l'ombre.

Cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas aider des gens qui œuvrent pour elle et qui y croient contrairement à moi. De plus, rester dans ma zone de confort allait me rouiller à force. J'avais lu énormément d'articles sur la fameuse marque rouge, je n'étais pas étonné qu'il n'y avait aucune piste car aucun lien à part cette marque. Au moins, ils avaient fait appel à un profiler, plutôt une. Toute cette histoire avait fait de moi l'avocat derrière les familles des victimes, causant des regards suspicieux auprès de mes paires, pensant que j'étais assez arrogant pour préparer ma voie royale pour devenir Procureur de la Couronne. S'ils savaient à quel point la politique était le cadet de mes soucis... Ces pertes...elles auraient pu être mes sœurs. C'était une raison suffisante pour moi. Une raison qu'il n'était pas nécessaire d'ébruiter. En aucune façon.

Le Capitaine fut déjà fort heureux de ne pas entendre un jeune blanc-bec lui faire la morale, je n'avais nullement parlé de devoir, j'étais là pour faire mon travail et lui aussi. Il semblait très surpris que je n'exige rien, j'étais sûr de moi, à l'aise dans la jungle du bureau, tout le monde à cran, les suspects comme les policiers. Imperturbable, je suivais le Capitaine forçant la main de la fameuse profiler.

- Miss O'Cahan, murmurai-je presque pour la saluer, aucun besoin d'apporter ma contribution à ce vacarme, même s'il était justifié.

Elle avait un bureau à elle, des tableaux noircis de données, des conseils judicieux que je rangeai proprement dans mon cerveau tout en marchant doucement, en faisant attention de ne pas faire de bruit. Enfin, je me tins devant son bureau, notant le gribouillis très appuyé. Je pris ma bouteille isotherme de mon sac en cuir et en versa dans la tasse tout en énumérant des faits.

- Autant que vos collègues, j'en ai bien peur. Je suis allé rendre visite aux familles des victimes pour trouver peut-être des éléments supplémentaires car s'il n'y a pas de liens entre eux, peut-être que le tueur pratique un métier qui lui demande de bouger souvent, comme la livraison, le courrier, des métiers où il est aisé d'obtenir des informations sur des potentielles victimes. Il les marque, il doit forcément vouloir une proximité qui le pousse à agir.

Je ne suis pas psychologue mais d'un naturel pragmatique, je doutais qu'il n'y avait aucun lien. Il les marque, c'est qu'il y avait forcément un lien. Pour l'instant, mon souci était de faire en sorte que le duo forcé dont j'allais faire partie fonctionne ; j'ai toujours été un homme froid, la meilleure façon de compenser était de partager un breuvage qui éviterait de la rendre encore plus nerveuse qu'elle l'était. Je glissai lentement la tasse vers miss O'Cahan et tapota le doigt sur le dessin.

- Je suivrai vos conseils, miss O'Cahan mais vous, vous devez sans doute vous éclaircir les idées. Buvez.

Hors de question de travailler avec une hystérique, une profiler restait un être humain. Sa présence était tout de même très prometteuse, impliquer du neuf dans la vie de personnes désespérées car la police n'avançait pas allait sans doute les rendre un peu plus coopératifs. Et peut-être adoucir la fréquence d'appels superflus. Même isolés, je pouvais entendre et sentir le tumulte de ce poste, un moteur ronflant et encrassé qui ne pouvait pas se permettre de s'éteindre pour une révision bien méritée.
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MessageSujet: Re: La marque de sang (Pv Jace)   La marque de sang (Pv Jace) EmptyMar 23 Mai - 23:30

Ouais, je suis d'une amabilité incroyable, je suis totalement au courant, mais quand je me retrouve enclavé dans ce genre d'affaire, je n'ai plus de compassion pour qui que ce soit. Et encore moins alors que ce foutue type nous prend pour de jambons depuis des lustres. Ça me frustre tellement sans compter que bien entendu, on ne cesse de me coller dans les pattes des gens qui n'y connaissent rien. Il faut composer avec qu'on me dit. Super... Mais j'ai autre chose à faire que du Baby-sitting merde ! Vous me prenez pour qui sérieusement ? Je secoue la tête alors que je sens la tempête couver sous mon crâne alors que devant moi se tient un fichu costard-cravate. Il a déjà été sur le terrain ce type ? Ou alors pas du tout ? Nan parce que franchement à le voir, je me demande si une goutte de sang ne le ferait pas tourner de l’œil. Enfin je me dis ça avec tout le monde après. Ici, y'a de belle chochotte. Je secoue la tête et lui demande quand même ce qu'il sait de mon enquête, après tout, ce serait bien de savoir si on l'a mis au courant avant de commencer à dire quoi que ce soit. J'attends donc patiemment et visiblement, il ne semble pas plus au courant que moi, un soupir s'échappe de mes lèvres. Je finis par regarder la tasse qu'il glisse vers moi, mais qu'est-ce qu'il fait ? Et c'est quoi ce miss la... Bon mettons les choses au clair.

« Cessez de m'appeler miss et appelé moi par mon prénom, j'ai l'impression d'être avec mon vieux capitaine quand il est agacé contre moi. »

J'attrape la tasse et ouvre de nouveau la bouche.

« Dites, votre air coincé, c'est un style que vous vous donnez ? Non parce que vous avez le droit de faire la gueule, mais franchement, un sourire de temps en temps c'est pas du luxe. »

Grande gueule ? Bien évidemment que non. Et puis pourquoi est-ce que j'aurais besoin de m'éclaircir les idées franchement ? Tiens c'est quoi cette odeur. Je baisse le regard vers le breuvage dont les effluves montent doucement vers mes narines. Merde, c'est que ça sent bon. Je me délecte de la senteur avant de plonger mes lèvres dedans. Finalement il est pas si mal le coincé, je veux bien le garder à l'essai... Comme si j'avais le choix. Je vais finir par devenir aussi barge que ceux que je poursuis à force tiens... Je soupir et dit d'une voix adouci sans me tourner vers lui.

« Merci. »

Depuis quand n'aie-je pas pris de pause ? Cela fait des jours que je bosse sur cette affaire. Je dors à peine deux heures par nuit, je fais quelques siestes entre temps, parfois, je me réveille en sursaut, me rendant compte que je me suis assoupis, et je reprends le boulot. Je crois que je suis un peu sur les nerfs.

« Cette marque, c'est sa carte de visite. Elle n'est jamais à la même place, comme s'il nous obligeait à la chercher, à chaque instant que dieu fait. Il veut nous mettre la preuve de ses crimes sous le nez. Je l'ai étudié, tourner, retourner plusieurs fois, mais il ne s'agit que d'une marque, comme une tâche de sang, rien de significatif. »

Sauf que... Tout cela a bien une signification sans que je ne puisse mettre le doigt dessus.

« Mais voilà, pour l'instant elle ne signifie rien. Les victimes cependant... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai l'impression d'avoir le lien qui les unit sur le bout de la langue. C'est frustrant. Je sais cependant qu'il ne fait pas de métier manuel, rien n'a été trouvé sur les victimes qui prouvait cette théorie. Je dirais qu'il a entre 30 et 40 ans. Que c'est quelqu'un de respectable et qu'il se fait facilement des amis, noue facilement des relations... Mais... Je crois bien que... Qu'il a une famille. Et rien que cette idée me file la chaire de poule. »

Je reste un instant en silence, buvant ce thé étrange qui semblait avoir un effet apaisant. Je ne me pensais pas autant sur les nerfs, visiblement, je m'étais lourdement trompé.

« Il tue ses victimes chez lui avant de les déplacer. Vous imaginez, tuer dans la maison où vous élevez vos enfant. Et si jamais l'un d'eux venait à découvrir ça ? Que se passerait-il ? C'est pour ça que je suis sur le pied de guerre et que je ne lâche rien. Je veux le trouver et l'arrêter, autant pour que les crimes s'arrête, que pour éviter à un gosse de tomber sur un spectacle pareil. »

Hors de question de laisser l'occasion à ce barge, de soit tuer son gosse, soit l'obliger à regarder et le briser pour le reste de sa vie.
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