Je savoure avec gourmandise le fait de te dominer. Le fait aussi de sentir mes jambes se serrer contre ton corps. Je ne te saute pas dessus immédiatement, te laissant le temps, et à moi aussi, de reprendre le souffle. « C’est bien ce que j’avais l’intention de faire, jusqu’à ce que nos corps n’en peuvent plus. » Je souris avant de frôler tes lèvres avec envie. Je glisse mes doigts dans tes cheveux ras puis sur ton visage. J’avais cette sensation que l’on va se retrouver comme avant, peut-être même encore plus complice qu’avant mon accident. Si cette malheureuse période n’avait pas été positive pour nous, elle était pas totalement négative non plus, car on en ressortait plus fort. J’affiche un sourire béat quand on évoque le mariage. Je n’envisageais pas le reste de ma vie avec un autre que toi. Tu étais l’évidence même de ma vie. Je ne peux plus patienter davantage avant de m’introduire en toi. Je manque de souffle alors que je te sens partout autour de moi, c’est enivrant. Je ne bouge pas, au risque d’exploser dès le premier coup de rein. Mais tu ne me laisses pas le temps de reprendre mes esprits que tu m’exhortes de commencer. Je ne peux qu’accéder à ton ordre en commençant à me mouvoir en toi en un gémissement sonore. Je m’accroche à toi, à tes épaules alors que c’est trop fort. Je ne suis pas plus vaillant que toi et il ne me faut que quelques coups de reins puissants pour éclater de plaisir en toi. « Louka. » c’est d’une voix caverneuse que je laisse exploser mon plaisir, scandant ton nom à plusieurs reprises comme un mantra.
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