le grand soir. (ft. Scarlett)

Ma main se glisse vers la sienne, je la serre doucement, histoire de la rassurer. Je l'embarque dans un monde qui n'est le sien, tout ça doit être compliquer pour elle. "On ne restera pas longtemps de toute façon." Je n'en pas l'envie de m'éterniser dans ce genre de soirée. Mon regard se porte vers la fenêtre de la limousine, la ville et ses lumières qui défilent.

Je tourne la tête en sa direction, un petit air moqueur sur le visage. "Je trouverai bien un petit coin où te mettre." Dis-je en rigolant doucement. Bien évidemment que je resterai avec elle, je ne vais pas la laisser seule au milieu de personnes qu'elle ne connait pas. La voiture traverse toute la ville, pour arrivée à destination. "On y est."

Ce monde superficiel, je l'ai toujours connu et ce, depuis mon enfance. Ce genre de chose qui peut sembler surréaliste pour certains et totalement banal pour moi. La routine. Mon quotidien. Les pieds à l’extérieur du véhicule, un belle bâtisse se présente devant moi, de nombreuses personnes plus ou mois importantes qui s’apprêtent à y entrer. Des photographes prêts à dégainer leurs appareils photo. Je pose ma main sur la taille de Scarlett, pour aller en direction de l'entrée de la demeure. Lieu du gala de charité.

Mon regard se pose sur elle, je sens tout de suite qu'elle ne se sent pas à sa place ici. "Ne te laisse pas impressionner." Dis-je doucement, en l’entraînant à l’intérieur de cette magnifique demeure. L’intérieur est aussi exceptionnel que l’extérieur. Un déco à la fois ancienne et moderne, de grands lustre qui scintillent. Un lieu d’exception. Il y a énormément de monde de présent, par une très grand surprise. Je soupire déjà à l'idée de serrer des mains dont je n'ai pas envie mais, il le faut.

Des serveurs très bien habillés pour l'occasion se ballade au milieu de la foule, des plateaux avec des flûtes de champagne à la main. Je m'empare de deux flûtes que l'on me propose, une que je tends à Scarlett. Ce n'est que du champagne, elle ne va pas être bourré avec si peu. En faites, je n'en sais rien. Je la regarde arquant un sourcil. "Et tu m'as cru ?" Je laisse plané le doute quelques secondes, je me mets à rire doucement et reprend vite la parole pour éviter que la demoiselle ne se rebelle comme elle le fait si bien. "Je ne l'ai pas aperçu mais, il ne doit pas être bien loin."