a journée avait été particulièrement longue pour la belle brune. La peste de sa classe l’avait rabaissé toute la journée, et elle avait pris sur elle toute la journée, ce qui n’était pas dans ses habitudes, mais elle n’avait pas spécialement envie de s’énerver pour aujourd’hui. La mort de sa mère était encore récente et son père ne faisait rien pour l’aider dans cette épreuve. Encore une fois, elle devait compter que sur elle-même. Seule, avec sa peine et sa colère. Cela ne change pas beaucoup de ce qu’elle vivait chez sa mère finalement. Lurah est une femme de vingt indépendante, si son père venait à mourir, ce qu’elle ne souhaite pas évidemment, elle saurait se débrouiller toute seule, bien qu’elle n’aurait personne pour payer ses études de psychologie et ses cours de chant et de danse. Ces trois éléments sont des passions pour la brunette aux yeux bleus.
Ce soir, elle était allongée sur lit, écoutant de la musique en regardant son plafond et pensant à sa journée compliquée. Elle avait tant de foi voulu mettre son poing dans la figure de cette blonde sans classe. Elle était si désagréable, hypocrite et fourbe… Elle avait d’ailleurs osé dire à Lurah qu’elle était coincée. Lurah, coincée... Bon, fallait avouer qu’à part sa vie professionnelle, rien ne l’intéresse, elle n’est jamais tombée amoureuse, elle n’est jamais allée à une soirée ni en boite et encore moins elle a eu des relations sexuelles. Mais, ces mots tournent en boucle dans la tête de la jeune femme, et si… Elle avait raison ? D’un coup sec et précis, Lurah eut un coup de pression, il était vingt heures et elle eut une envie de sortir. La brunette saute de son lit et se dirige vers sa salle de bain, ou elle se déshabille et se douche en vitesse, mais qu’elle profite quand même, avant d’en sortir de se sécher et d’enfiler une robe moulante à laquelle elle n’a jamais vraiment trouvé une occasion pour la mettre. Elle se maquille et se coiffe. Quand elle finit il est vingt et une heures et elle demande à son père de prendre la voiture, bien sur, il accepte, sans vraiment la regarder soit dit en passant.
Elle prend la voiture, c’était une magnifique voiture d’ailleurs son père étant flic. La brune démarre la voiture et s’en va de chez elle, dans la voiture, elle chante en cœur avec la radio. Le chant et la danse sont vraiment des passions. Lurah se gare sur un parking quelques minutes plus tard. Sortant de la voiture et marchant du haut de ses talons de ses escarpins rouges, la brune arrive devant la boite de nuit et déglutit. L’angoisse, le stress et.. Non, ce n’est pas un endroit pour elle, pourtant ses pieds continuaient d’avancer, elle avancer encore et encore sans vraiment pouvoir faire machine arrière, quand le videur la laisse entrer, la brune eu un choc. Elle voulut ressortir quand elle se fait interpeller par une brune, magnifique soit dit en passant.
Ça faisait bien longtemps que je n'avais plus besoin de demander la permission à mes parents pour sortir, et même adolescente je ne le faisais que très peu. Le fait que j'aime sortir n'était pas nouveau, mais j'avais quand même toujours privilégié mes études et la boxe, tout en gardant ce côté très fêtarde et dragueuse. Les gens se limitaient souvent à mon apparence très excentrique et à mon caractère, j'agaçais même souvent les gens à force de parler mais je ne leur demande pas de découvrir plus de moi. Pour moi, la seule limite qu'on se pose, c'est celle de notre pensée ; si quelqu'un veut en savoir plus sur moi, il n'a qu'à venir un petit peu plus près et il saura ce qu'il veut savoir. Je n'ai rien à cacher.
Alors je m'étais préparée, comme toujours avec beaucoup de soin et d'attention car comme d'habitude je voulais que tous les regards se posent sur moi. J'aimais ça. J'aimais quand les gens posaient leurs yeux sur moi et en étaient incapables de s'en défaire, de se défaire des courbes de mon corps ou encore de mon sourire ravageur. Je ne m'en lassais pas, le désir, quand on sait l'entretenir, se fait éternel. Plus que nous le sommes. Je ne savais pas combien de temps j'avais mis pour me préparer, ni à quelle heure j'avais démarré, mais quand j'étais entré la boîte n'était pas encore pleine et depuis tout à l'heure je voyais le monde affluer, en fait j'étais près des portes et je regardais tout personne qui rentrait, lançant des regards de braise à certains, parlant directement à d'autres. Tout le monde me connait, c'est évident ! Too fab for you. Et puis je l'ai vue, déjà à son air je pouvais voir très clairement qu'elle n'était pas dans son milieu, mais moi c'était le mien et j'étais très bien capable de lui faire connaître les joies des soirées comme celles-ci, bon elles ne se finissent pas toujours bien mais on peut toujours en garder des bons souvenirs. Alors d'un geste assez naturelle, je m'approche d'elle et passe un bras autour de ses épaules pour l'entrainer dans la foule d'un air faussement exaspéré.
-Tu ne partiras pas aussi facilement ma jolie ! Tu n'es pas venue ici pour rien, et puis, toute personne peut trouver sa place ici. Je m'appelle Sybil et je serai ton guide lors de cette soirée !
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Sujet: Re: Première sortie... Ven 24 Fév - 18:47
Lurah & Sybil
Première sortie
E
lle n’était vraiment pas à l’aise dans ce lieu si « boum boum », il y a des « boum boum » en tout genre. Du moins, c’est le mot que Lurah utilisait pour parler de la musique qui bouge et qui forte, ou encore des personnes qui ne pense qu’à faire l’amour avec un partenaire rencontré dans ces soirées. Ce sont des soirées trop « boum boum » pour Lurah qui se disait asexuelle et surtout qui haïssait la musique qui faisait faire des « boum boum » dans l’estomac. Elle comptait donc vraiment repartir de cet endroit avec des lumières qui vous brûle les yeux, sans penser aux odeurs qui vous donne la nausée. Mais une brunette en a décidé autrement, et passant sa main autour des épaules de Lurah, elle l’entraine dans la boite. Notre brunette écoutait cette Sybil, en la regardant en coin. Elle fronce les sourcils et soupire en se décalant de son bras, bien qu’elle l’ait suivi jusqu’ici.
« Ouais, c’est gentil, mais finalement, ce n’est pas fait pour moi. Je… »
Qu’est ce qu’elle pouvait dire ? Qu’elle n’aimait pas les boites de nuit ? De toute façon, Sybil n’avait pas l’air de vouloir la lâcher. Mais Lurah n’avait aucune envie de rester. Alors, elle la regarde dans les yeux et tente de s’affirmer en souriant, toujours ce sourire, bien que cette fois, il reflète un malaise. Elle parle plus fort que d’habitude afin de se faire entendre dans cette pièce de « boum boum ».
« Je ne sais pas pourquoi je suis venue, ce n’est pas mon genre. »
Lurah hausse les épaules et grimace quand un homme s’approche d’elle en dansant et passe à coté d’elle afin d’accéder au bar. Le malaise s’intensifiait, elle devait partir d’ici. Gênée, elle commence à faire le chemin inverse qu’elle avait fait au coté de Sybil. Elle était gentille et tout, mais Lurah n’était vraiment pas à l’aise, elle devait partir, loin. La peste avait surement raison, elle était peut-être trop coincée. Elle déglutit espérant qu’elle la laisse sortir.
Depuis l'adolescence j'adore ce genre de lieux. Non, je n'ai pas fais que me trouver des plans culs, quitte à ce qu'on peut croire. J'ai fais pleins de rencontres sympas en soirée ! Et puis parfois, ça fait juste du bien de trouver une personne là-bas et de se rendre dans un endroit au hasard, de parler un peu sans rien connaitre de la personne pour autant, s'échanger une playlist ou des anecdotes sur des potes de manière anonyme comme ça on pourra rien nous reprocher après. J'ai toujours aimé ça. Oui oui, je ne pense pas qu'au cul dans la vie, je sais c'est incroyable, mais vrai ! Après c'est sûr que les endroits avec du bruit, c'était mon truc. J'ai toujours aimé le bruit, la vie, les rires, les paroles. Ce que je préfère quand j'invite des gens manger chez moi c'est le bruit tout autour de la table et là je me sens à la maison, je me sens vraiment bien et en vie, même si il ne m'en faut pas beaucoup pour que je me sente comme ça.
Alors j'écoute la plus jeune dire que ce n'est pas fait pour elle, déblatérer des excuses juste pour s'en filer. Elle a juste mis un pied dedans et elle capitule déjà ! Mentalement je jure en espagnol, car c'est beaucoup plus classe, et au moins si je le dis à voix haute elle ne comprendra pas, mais heureusement ça n'arrive pas. Car oui, je suis très franche et parfois je crois penser quelque chose mais en fait je le dis à voix haute... Bon j'assume ce que je dis, c'est pas ça, mais j'vous assure que les gens reviennent jamais près de moi après !
-T'es venue car t'étais curieuse de savoir ce qui se trouve dans ce genre d'endroits ! Je t'assure ce n'est pas si pire que ça, y a pas que des gens qui pensent à sauter tout ce qui bouge ! Puis au pire si ça arrive ce soir je te défendrai, déclarai-je en lui faisant un clin d'œil.
Ah ça, pour me débarrasser des balourds, c'est sûr que je sais comment m'y prendre ! Et alors que je souris à cette pensée, me rappelant la raclée que j'ai donné la dernière fois à un gars, je vois la jeune femme qui essaye de s'échapper de la boîte et alors j'attrape sa main dans la mienne et l'attire d'un geste près de moi, nous mêlant directement à la foule, en plein milieu de la piste de danse. Coincée. Alors je lui offre mon plus beau sourire, et je me mets à danser, pas de façon vraiment provocatrice comme je pourrai le faire en général mais d'une façon plus fun, plus drôle. Ma façon quoi.
-Allez, enlève un peu le balai que tu as dans le cul et danses ! I can't stop the feeeeling !