première fois. (lip)

Nerveux  et angoissé, je descends de ma voiture pour m'introduire dans le chalet. J'ai obtenu les clés par le propriétaire dans la journée, alors je peux agencer comme je le désire le temps que tu arrives. Je traîne mon sachet avec moi, à travers l'habitation, et découvre les lieux avec une appréhension manifeste. Elle me tord les tripes un instant, mais j'essaye de me décontracter et de prendre cela à la légère. Je grimpe l'échelle qui mène au lit et découvre le  simple matelas qui recouvre le sol. Je m'assois dessus un instant pour reprendre ma respiration, qui venait de se couper sous le poids de la peur. J'ai le temps de me calmer, tu n'es pas prêt d'arriver, tu as encore quelques indications à suivre. Je te fais un peu tourner en bourrique, ça m'amuse de te rendre impatient. J'ai envie que tu sois surpris, et peut-être gourmand de mon corps. J'essaye de rendre le plus appétissant possible, même si tu ne te doutes pas encore de ce que je vais t'offrir. J'ai seulement envie que tu comprennes que c'est important pour moi. Même si tu n'ignores certainement pas ce fait. Alors je m'applique à créer cette ambiance romantique et un peu rêveuse, en étalant les bougies à plusieurs centimètres du matelas et en parfumant mon cou. Je t'ai fait acheter une fleur pour déposer ses pétales sur le lit, et du lubrifiant pour rendre l'acte plus agréable. Il ne manque plus que toi. Quand il ne te reste plus que 2 minutes à ton parcours, je retire tous mes vêtements et les lance dans le salon pour que tu puisses comprendre le message dès ton entrée. Tu ne tardes pas à entrer et à gravir l'échelle qui mène au petit étage. Tu jettes un regard en arrière et t'arrêtes en pleine ascension, certainement surpris que je t'affiche enfin ma nudité. J'ai accompli beaucoup de chemin depuis le bain que l'on a pris ensemble, il y a quelques semaines déjà. J'ai pris confiance, petit à petit, me contemplant parfois longtemps dans le miroir pour reconnaître que les imperfections sont minimes. A force de mettre ma beauté en évidence, j'ai fini par  y croire. Un peu. J'ai juste besoin de savoir que tu me trouves désirable. Et j'en suis certain, désormais. Je le perçois dans tes yeux lumineux de désir, dans tes caresses exquises et tes baisers amoureux. Alors je te souris pour t'accueillir et t'inciter à dévaler le reste de l'échelle pour me rejoindre. « Coucou mon loup... » Tu t'approches de moi, et je ne peux m'empêcher de sentir une pointe de gêne m'envahir. Mes deux bras se placent naturellement contre mon corps nu pour cacher le plus gros, notamment mon sexe. Les gestes sont presque qu'inconscient, seulement activés par ton regard trop insistant. C'est un moyen de me protéger avant que tu n'injectes cette dose d'apaisement au creux de mes veines. « Tu veux bien les allumer ? » Je te demande en montrant du doigt les bougies qui sont placées autour du lit. Finalement je me redresse en position assise et je tire sur ton t-shirt pour que tu t'abaisses à mon niveau. Tu atterris sur le matelas, sur les genoux, et je ne tarde pas à m'accrocher à ton cou pour lier mes lèvres aux tiennes. « Tu crois que cette surprise compense bien tout ce chemin parcouru ? » Je souris, en espérant que tu répondras par la positive. En attendant je déboutonne ta chemise et caresse ton torse avec douceur.  J'ai envie que la rencontre de nos corps se fasse avec tendresse et amour.

Je me laisse tenter par ce jeu de piste que tu as mis en place. Tu as su titiller ma curiosité tout au long de la journée en me faisant réaliser diverses missions que j’ai accompli à la fois avec agacement et amusement. J’ai du mal à ne pas lire entre les lignes, a ne pas laisser des espoirs envahir mes pensées. Je doute que tu aiguises ma curiosité pour me frustrer par la suite, mais depuis que j’ai acheté ce lubrifiant, qui se trouve dans mon sac, je ne peux pas m’empêcher de voir une forme de signe dans un rapprochement plus physique de nos corps. Il faut dire que tes baisers et la caresse de tes doigts contre ma virilité au sein du cinéma a particulièrement éveillé mon appétit. J’aime voir cette lueur de plaisir et de malice s’immiscer dans tes veines et indirectement, je ne peux qu’espérer que l’on pourra passer un cap dans notre relation. C’est ce que je souhaite profondément, et ce, plus fortement jour après jour. En conséquence, je retrouve l’adresse que tu m’as communiqué. Je pédale avec rapidité, mais sans imprudence. Je m’enfonce loin de la ville, dans une route plus sinueuse. Je m’enfonce dans les bois, me demande si je suis bien au bon endroit, mais le GPS continue de suivre le chemin. Je m’exécute jusqu’à retrouver un petit chalet au bout du chemin, l’endroit indiqué par le navigateur. Je m’y arrête, perçoit de la lumière et je m’avance avec l’ensemble des éléments que tu m’as demandé. Je me sens d’un seul coup plus nerveux, ne sait pas trop quoi à m’attendre, mais je fini par rentrer dans le chalet. Je le retrouve vide, du moins en apparence, car tes vêtements trainent sur le sol. Cela m’intrigue et je sens un mouvement en haut de l’échèle située à ma droite. Je décide donc d’y monter, de te rejoindre, mais reste totalement troublé par la vision qui m’y attend. Mon cœur rate un battement, mon regard se perd sur la beauté de tes formes. Je me pince la lèvre face à cette vision délicieuse, sans être en mesure de reprendre mon ascension pour te rejoindre. C’est ta voix, qui m’extirpe de mes pensées et qui m’incite à te rejoindre. Ce que je fais dans un geste lent sans te quitter du regard ou presque. Tu caches ta nudité par tes bras, ce qui m’arrache un petit sourire. « Tu n’as besoin, tu es magnifique. » Je te complimente dans une voix douce alors que tu me demandes d’allumer les bougies. « Je comprends mieux le pourquoi du briquet. » Je déclare dans un petit sourire alors que j’extirpe le briquet de ma poche tout en déposant le sac sur le matelas non loin de toi. Je m’applique à respecter tes directives jusqu’au bout et allume une après une, les bougies avant que tu ne m’attires sur le matelas. Je retrouve le confort du matelas, laisse mes lèvres retrouver les tiennes. Je reste sage, te laisse apprivoiser tout cela de nouveau, en suivant tes désirs. Je souris contre tes lèvres. « Je ne sais pas. » Je déclare avec douceur. « Cela dépend de ce que tu me proposes. » Je te taquine et cela s’entend dans le timbre de ma voix. Je te souris, te laisse défaire ma chemise pour caresser mon torse. Je te laisse faire, regarde juste les formes que je peux voir dans mon champ de vision. « C’est un très bon début. » Je déclare en venant t’embrasser de nouveau en venant nicher ma main dans ta nuque dans un baiser lent et savoureux. Tu es en train de mettre le feu à mon corps par tes frôlements innocents, mais délicieux. J’aime quand tu me touches. Tu t’en ai rendu compte au fil des semaines. J’aime tes caresses et tes baisers. Ils sont sources de bien-être et je me laisse totalement dompté.

Je suis vraiment satisfait que tu te prennes autant au jeu et que tu t'appliques à relever les indices pour avancer sur ce chemin que je t'impose. Tout ce que tu parcoures aujourd'hui, c'est un peu une métaphore sur tous les efforts que j'ai dû moi-même accomplir pour en arriver à ce stade. J'ai bien amélioré ces dernières semaines, mais tu sais autant que moi que rien n'a été simple. Les souvenirs douloureux, la violence des mots et des coups de ce mec, me restent parfois en tête, et provoquent ce malaise au fond de mes tripes. Petit à petit, je me suis senti de plus en plus mal dans mon corps, le trouvant bien laid tout d'un coup. Sans aucun doute, cet acte atroce m'aura marqué puissamment, mais je tente de m'en sortir. C'est pourquoi j'essaye de me détendre et me contente de rendre cela plus magique et romantique pour que mes nerfs s'apaisent. L'impatience me gagne, et aussi cette peur viscérale de souffrir, d'être plongé dans ces souvenirs difficiles à oublier. Je voudrais pourtant tout oublier. Juste me laisser emporter par tout ce que tu pourras me faire ressentir, et laisser nos corps se retrouver avec cette fougue que l'on freine chaque fois. Je me déshabille pour te faire face automatiquement, pour plonger dans l'angoisse et la gêne afin de mieux savourer ensuite. C'est ce que j'espère. Au moins c'est fait. Dès que tu arrives et montes l'échelle, je sens ton trouble envahir la pièce lorsque tu m'observes. Tu sembles surpris, décontenancé par la nudité que je t'affiche avec cette non confiance en moi évidente. Tu ne détaches pas tes yeux de mon corps et me complimentes même, en m'affirmant que je n'ai pas besoin de me cacher. Je ne parviens pas pour autant à déplacer mes bras, je les coince contre mon corps pour camoufler ce que je pense être des imperfections. J'ai besoin de ta douceur et de ton aide pour réussir à les détacher. Je t'offre un sourire en guise de récompense, tandis que je t'observe allumer chacune des bougies qui recouvrent le sol. Une fois ta manœuvre terminée, je ne tarde pas à t'attirer contre moi sur le matelas. Je me redresse en position assise pour te faire face et t'embrasser avec envie. Tout est entrepris avec douceur, comme je voudrais qu'elle s'imprègne de cet instant. Je sais que je n'ai pas besoin de formuler ce désir en mots, tu accéderas à cette demande silencieuse de manière naturelle. Tu me connais sur le bout des doigts, tu sais comment je fonctionne, et surtout le fait que j'ai besoin de tendresse pour négliger ce passé violent. Je m'accroche à ton cou et continue de t'embrasser, avant d'entendre tes taquineries. Je me mets à sourire en retour, avant de te répondre avec cette pointe de bonheur. « Tu n'as pas ta petite idée sur la question ? » Je te scrute avec amour, bienveillance, et t'embrasse de nouveau. J'adore tes lèvres, ta peau chaude que je découvre lorsque je déboutonne ta chemise. Cela me donne envie d'obtenir plus de proximité avec ton corps, c'est pourquoi je me redresse légèrement pour me poser à califourchon contre tes cuisses. C'est aussi un moyen de me protéger un peu, de cacher son corps, mais je te donne aussi l'occasion de le caresser légèrement. Je retire ta chemise pour la déposer au sol et me blottit contre ton torse. Mes deux mains parcourent ta hanche et glissent dans ton dos. Je m'enserre contre toi et pose ma tête sur ton épaule. J'ai besoin d'un câlin pour une bonne dose d'encouragement. « Je pense que le lubrifiant peut t'éclairer sur cette question... » Je souris embrassant ton cou. Je prends juste le temps de te retrouver un peu, de savourer une étreinte, avant de me lancer dans ce que j'ai envie de faire avec toi. « J'ai envie que nos corps s'apprivoisent... qu'on prenne le temps de se caresser, sans rien de sexuel au début. » Je propose avant de me redresser pour te toiser et t'embrasser tendrement. J'ai vraiment envie que tu partages aussi ce désir. Sans attendre ta réponse, je m'allonge de nouveau, juste sous ses yeux, pour que tu puisses me contempler et me toucher. Je tremble évidemment, mais je sais que tu me donneras la certitude que je te plais. Tu sauras me le montrer. J'ai envie d'être tout à toi.

Je te retrouve après de nombreuses heures passées à suivre ton jeu de piste. Tu as aiguisé ma curiosité, mon appétit et je suis satisfait de pouvoir te retrouver à présent. J’ai envie de profiter de cette soirée, de laisser ton imagination guider notre rencontre. Je me laisse porter par tes envies sans résistance, retrouve même le moelleux du matelas lorsque tu m’attires à toi, sagement nu, mais terriblement tentant. Tu joues subtilement avec mes sens, titille mes désirs avec cette innocence qui t’es propre. C’est à la fois attendrissant et diabolique. Je tente de détendre cette tension palpable entre nous deux pour te diriger vers une complicité évidente et nécessaire. Cela me vient naturellement, sans que je réfléchisse, car je veux que tu te sentes bien et désirable. Je te taquine, savoure le contact délicieux de tes lèvres et de tes phalanges qui découvrent mon torse. Je souris à ta question. « Difficile de ne pas se faire une idée bien claire, mais je préfère ne pas me mettre de pression. » Je murmure contre tes lèvres avec douceur. Je ne veux pas que tu te sentes obligé d’aller jusqu’au bout même si j’en meurs d’envie. On verra ce qu’il adviendra au cours de cette soirée. Je veux juste qu’on profite et se laisse couler sans penser à rien. Ce qui semble être possible, même si tu m’enivres par tes actions. Tu te déplace à califourchon autour de mes cuisses. L’idée de te savoir entièrement nu sous mon regard m’excite réellement. Tu réveilles des envies de moins en moins sages dans mon esprit. Tu réalises mes fantasmes, petit à petit et mes doigts effleurent simplement la peau de tes cuisses. J’ai du mal à me laisser aller, à te toucher comme je le voudrai, car je ne veux pas laisser cette passion me dévorer les tripes et être trop impatient, même si c’est dur de te résister, surtout quand tu es si désirable. Mon cœur bat dans ma poitrine, accentuer par la pression de ton corps contre le mien. Tu enflammes doucement ma chair, glisse tes bras autour de ma taille pour m’étreindre et glisser ton visage contre mon épaule. Mon esprit s’enivre de toi, ton odeur vient titiller mes narines et tes mots grisent mes sens. « Oui, c’est plutôt équivoque. » J’admets dans un petit rire tant le trouble m’assaille. Je suis un expert dans la luxure, dans l’art d’éveiller les sens de l’autre, mais le sexe prend un tout autre sens quand tu le fais vraiment avec la bonne personne. J’ai l’impression d’être un débutant et c’est très perturbant… Ma peau est si sensible à la tienne. Tu embrasses ma nuque et je viens faire de même en glissant mon bras autour de ta taille. Tu dois sentir que cette proximité m’excite. J’ai du mal à le camoufler. Tu veux qu’on prenne le temps de se caresser, sans que cela ne soit sexuel. C’est difficile pour moi de voir cela sous cet angle, mais je veux bien essayer, car je veux que tu te sentes bien. « OK… » Je souffle contre tes lèvres tandis que tu abandonnes notre étreinte pour t’allonger sur le lit. La vision que tu m’offres est exquise, je te détaille avec attention, sans réellement trop de gêne. Cela m’excite encore plus. Je suis incapable de rester de marbre face à l’érotisme que ton corps dégage à mes yeux. Je me pince la lèvre, m’installe sur le franc à tes côtés. Je laisse une distance entre nous pour m’assurer de rester sage. Du moins dans un premier temps, surtout que je te vois trembler. Cela m’émeut tout naturellement. Alors, ma main glisse contre ton visage tandis que je le tourne pour m’emparer de tes lèvres. Le baiser est doux, voluptueux, et délicat. Je t’embrasse dans des étreintes légères pour te détendre et que tu te perdes dans la sensualité de nos baisers. Je ne m’arrête pas, relâche la pression de ma main pour la glisser contre tes cuisses que je ne vois plus. Mes doigts effleurent ta peau dans de légères pressions et passages. Je remonte ton corps, frôle l’une de tes aines furtivement, glisse sur ton ventre sur lequel je m’attarde dans des étreintes faibles et peu à peu plus formes. Mes lèvres continuent de te dévorer avec sensualité. J’aime les frisons qui parcourent ta chair et je remonte sur tes pectoraux fins qui subissent le même supplice. J’apprivoise de nouveau tes formes, les habituent à se faire caresser de nouveau comme je m’y applique depuis de nombreux mois. Je veux juste que tu te sentes bien et je fais tout pour y parvenir. C’est mon seul désir. « Comme ça ? » Je te questionne entre deux baisers tandis que mes doigts glissent sur tes côtes, ta hanche, ton dos. Je cherche juste à éveiller ta chair, comme tu sembles le désirer.

Quand tu me rejoins, on prend place sur le matelas, en se toisant avec cette affection pure et indéniable. J'essaye de prendre confiance quand tu poses ton regard pénétrant sur moi, et que tu détailles mes formes frêles. Je me déplace pourtant rapidement contre tes cuisses, à califourchon, pour apprécier une étreinte qui me donne pas mal de courage. C'est aussi un moyen de me cacher des tes yeux perturbants et insistants. Je sens tout de même que tu es réceptif à cette proximité et que tu peines à dissimuler l'excitation qui commence à dévorer tes entrailles. Je savoure quand même ce moment tendre en te demandant plus explicitement ce que mon stratagème t'a inspiré. Tu me réponds que tu avais ton idée, mais que tu ne voulais rien t'imaginer pour ne pas créer de pression. Je sais qu'un sous-entendu s'installe derrière ces mots, et que tu veux me faire passer un message. Je comprends en tout cas que si l'envie de faire l'amour disparaissait au bout du compte, je n'aurais qu'à te le dire, et je serais convaincu que la déception ne s’imprégnera pas de ton cœur. « D'accord, pas de pression. » Je te souris en continuant de caresser ton torse. « Bonne idée. » Je te confie avant de t'embrasser doucement. J'aime tes lèvres, tes mains qui viennent enserrer mes cuisses. Je t'aime tout court. C'est pourquoi je prends sur moi et finis par m'allonger sur le lit, devant tes yeux pleins de surprise. Je sens que cette vision te plaît vraiment et qu'elle attise davantage ton désir. J'aime sentir ton envie et l'effet que cela te fait. J'adore entrevoir cette pointe de fougue s'installer dans ton regard captivé. Mon corps t'hypnotise, je ne pensais pas cela possible. Pas aussi fortement en tout cas. Tu ne tardes pas à me rejoindre et t'allonger à mes côtés, sur ton flanc gauche, en laissant un peu de distance entre nos corps. Tu respectes mes désirs sans t'imposer à mon corps. Je pivote légèrement la tête pour te regarder, et tu finis de la tourner complètement, en retenant mon menton entre tes doigts, pour m'embrasser avec tendresse. J'ai le cœur qui palpite déjà avec violence contre ma poitrine, et son rythme endiablé s'intensifie à chaque baiser que tu m'offres. Tu accompagnes ces pressions passionnées, par des caresses lascives contre ma peau. Tu commences par mes cuisses, avant de t'attarder sur mon ventre, puis mes pectoraux, mes côtes, mes hanches. Tu mets feu à mon corps en laissant traîner ta main contre ma chair électrisée. J'ai un million de frissons qui secouent ma peau, et des papillons coincées dans le ventre. Les crampes délicieuses ne cessent de le torturer, tandis que ma respiration se précipite elle aussi, à tel point que j'ai la sensation d'étouffer dans ce trop plein d'excitation. Tu prends même le temps de t'inquiéter par rapport à ma réaction. « C'est devenu tellement agréable de sentir tes mains contre moi. » Je réponds naturellement en te souriant, avant de m'installer sur le flanc à mon tour, pour retirer ta ceinture et ton pantalon. Tu m'aides dans cette initiative et retires toi-même le reste. « Il n'y a pas de raison que tu y échappes. » Je souris en évoquant ta nudité et les caresses que j'ai envie de t'offrir. Et c'est à cet instant que j'ai envie de sentir ton corps nu contre le mien. J'accède à cette envie en me posant contre toi, en laissant nos sexes se heurter. Je me la joue coquin sans vraiment le vouloir. Tout ce que je veux, c'est sentir ta peau contre la mienne. Nos bouches aussi se lient de nouveau, et je glisse un : « Je t'aime. » entre deux baisers. Je parcoure aussi ton torse poilu de ma main, trouvant ce contact toujours aussi exquis.

La vision de tes formes dénuées est un délice dont je ne me prive pas. Je te trouve magnifique et l’émotion que j’avais pris l’habitude de camoufler par le passé, s’exprime sans aucune ambigüité. L’élégance et la fragilité de tes traits me chamboulent, m’envoutent au point de me laisser un gout d’inexpérience au fond de mes reins. Je me sens fébrile face à toi, sans doute parce que j’ai conscience que cette mise à nu est significative de ta part, que tu veux aller de l’avant et me conférer un droit que je ne mérite pas particulièrement. J’ai conscience de la chance que tu me donnes. Tu as accepté de me garder à tes côtés, d’apprendre à t’ouvrir de nouveau avec moi, alors que j’ai été un monstre avec toi. Rien que l’idée de cette nuit me fait tressaillir d’horreurs, mais je ne veux pas songer alors que l’avenir qui se projette devant moi est plus empreint d’amour et de douceur. Je veux être en mesure de t’offrir cette première fois que tu désirais, celle que tu chérissais en secret au fond de ton esprit. Si seulement, j’avais laissé ton amour me transpercer de toute part au lieu de vouloir tout détruire par pure folie ? La pression de tes lèvres me fait oublier tout cela. Cela ne sert à rien de reminé le passé. Il faut aller de l’avant et je veux te permettre de le faire, y parvenir avec toi. Alors, je viens sagement m’installer à tes côtés. Je laisse mon amour guider mes actions et te couvrir d’attentions. Je te sens sensible, fébrile, tremblant sous mes doigts, mais je prends conscience que ce sont des frisons de bien-être qui se distille au sein de tes veines. Je savoure la chaleur de ton corps, la douceur de ta peau, la fermeté de tes fins muscles. Je t’embrasse simplement dans des pressions légères et de plus en plus sensuelles tandis que le plaisir de te toucher se distille dans mes veines. J’aime te toucher, sentir cette chaleur t’envahir comme tu y parviens si aisément avec ma chair. Mon cœur bat promptement dans ma poitrine, rend la chaleur plus conséquente au sein de mon être et cet effet s’accentue sous la pression de tes doigts. Je veux rendre l’instant délicieux pour toi, alors j’essaye de me concentrer sur tes réactions, cherche à en savoir plus sur tes envies. Je ne veux pas provoquer de panique ou d’émotions désagréables alors je reste vigilent, te questionne, mais tu me rassures. Je réponds à ton sourire, laisse ma main frôler ta hanche tandis que ton corps bascule vers le mien. Tu entreprends de me déshabiller et je t’aide dans cette manière, rit doucement à ta remarque. « Avoue que tu en meurs d’envie. » Je te taquine avec douceur, avec une pointe de malice dans le regard. J’essaye d’être complice avec toi tandis que mon corps se met à nu à son tour, face à ton regard. Cela ne fait qu’accroitre mon trouble et mon excitation, qui doit se révéler à ton regard. Je me pince la lèvre, soupire doucement lorsque ton corps vient se poser contre le mien. Plus de barrières entre nos deux, nos corps se frôlent peau contre peau tandis que nos virilités se rencontrent dans des pressions enivrantes. Cela ne fait qu’accroitre la chaleur de mes reins tandis que nos lèves se lient avec douceur. Je me laisse embarqué par ce baiser, mes doigts viennent sagement glisser sur ton dos, frôlent son centre tandis que nous nous embrassons tendrement. Ton aveu me trouble, rend mon cœur tremblant dans ma poitrine au point que tu dois le sentir sous la pression de tes doigts. « Moi aussi. » Je te murmure doucement entre deux baisers. Ma voix est cassée, perturbée par l’émotion que tout cela suscite. Mes doigts glissent sur la chute de tes reins, frôle l’une de tes fesses, retrouve l’arrière d’une de tes cuisses. Une fois de plus, je me contente de te frôler, attendant patiemment que tu me révèles tes désirs. Laisse-toi juste coller, Stan... Je veux que tu te sentes bien et détendu.

J'affiche rapidement ma nudité sous tes yeux admiratifs. Il le faut au bout d'un moment, même si je dois fournir beaucoup d'efforts pour y arriver. Je m'accorde seulement une étreinte pour me donner la force de m'allonger devant toi. Je me détends grâce à ton regard plein de désir que tu m'offres, et qui m'observe en détails, sans gêne. La vision ne te semble pas déplaisante, au contraire, je sens qu'elle active de l'excitation. Tu ne tardes pas à m'embrasser, à me toiser avidement et amoureusement. Tes mains aussi s'attardent sur mon corps et me frôlent avec une telle délicatesse qu'elles me font complètement vibrer. Mon cœur tressaute contre ma poitrine, tandis que mes reins s'enflamment aux pressions légères qui provoquent ma chair. C'est agréable de sentir tes doigts profiter de la douceur des mes courbes, les dévorer avec appétit. Tu prends le soin de m'effleurer avec tendresse, sans jamais te montrer impatient ou heurter ma sensibilité. J'ai envie de me perdre dans nos échanges de regards sensuels, dans nos baisers délicieux. Alors je plonge dans ces frissons et cette exaltation que tu me procures. Je te déshabille à mon tour, de mes mains et de mon regard aussi. Je ne joue pas au nerveux, j'essaye en tout cas, bien que mes muscles tremblent et secouent tous les mouvements que j'essaye d'entreprendre. Heureusement que tu m'aides dans ma démarche et que tu retires les derniers bouts de tissu qui te séparaient de la nudité. Tu ne tardes pas à me charrier concernant cette initiative. « Ok, je l'avoue. » Je ris de bonheur, sans camoufler cette envie de se sentir nu contre moi. Je n'ai plus envie d'avoir honte de mes propres désirs, ni de ma satisfaction d'apercevoir l’entièreté de tes courbes. Je ne m'impose plus de barrières - ni psychologiques, ni physiques. C'est pourquoi j'atterris contre toi, de manière à ce que nos chairs toute chaudes se retrouvent. Nos virilités se heurtent. C'est difficile de ne pas être gêné, mais je reste contre toi. J'essaye de m'apaiser entre tes doigts, surtout quand je les sens glisser contre mon dos, mes fesses, mes cuisses. Tu apprivoises chaque parcelle de ma chair avec une attention particulière. Tu prends le soin de me détendre, d'activer ce désir pour qu'il devienne plus imposant au sein de mes entrailles. Je le sens qui réchauffe mes reins. Je n'essaye pas de l'atténuer ou de l'éliminer. Je sens que mon trouble est commun : ton cœur tambourine à trente cent à l'heure, je prends le temps de savourer ce rythme endiablé en posant ma main contre ton torse. Et quand tu me dévoiles ton amour, ta voix est voilée de cette émotion qui nous enserre tous les deux les poumons. Je te souris avant d'embrasser ta nuque tout doucement. J'effectue des pressions subtiles pour taquiner ce point sensible. Je m'applique plusieurs secondes, avant de m'écarter de cet endroit et de descendre contre tes pectoraux bien formés. Je continue mon invasion de caresses légères, en m'attardant sur chaque morceau de peau que je peux atteindre. Je cherche ton regard pour savoir si tu apprécies, je n'ose pas encore aller plus bas. J'ai envie que tu m'y incites, m'y encourages de tes yeux clairs et pénétrants.