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 Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)

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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyVen 3 Mar - 21:27

Toute cette rancœur balancée, toute cette colère qui fait valser les esprits compréhensifs. Tous ces mots brusques qui heurtent le cœur, toute cette hargne qui prend aux tripes. Tous vos cris résonnant dans le salon, toutes mes larmes écoulées sur les joues. Toute cette tension palpable dans l'atmosphère oppressante, toute cette hargne incrustée dans vos yeux. Tout ça pour un putain de joint, un plaisir éphémère concentré dans un nuage de fumée. Vous ignorez pourtant tout de la vérité que je contiens au creux de mon coeur. Vous ignorez les bienfaits que chacun de vous m'apporte ; vous ignorez l'amour profond que je vous porte. Vous ignorez votre importance dans mon quotidien. Vous ignorez la blessure douloureuse que vous m'infligez avec votre excès de fureur et vos yeux noirs. Vous ignorez, à force de vous battre, de hurler, combien vous renforcez le mal-être qui me ronge depuis que je suis gamin. Vous ignorez cette dépendance que je ressens à l'égard de vos deux êtres, vos personnalités atypiques. Vous ignorez que j'ai besoin autant de l'un et de l'autre, et surtout vous n'avez pas conscience de cette complémentarité qui vous définit clairement. Gabriel, ma conscience tranquille, la main qui se tend en cas de pépins ; et toi, l'esprit taquin et décoincé qui me pousse vers la découverte d'un monde inconnu. Vous êtes des ignorants, c'est votre force commune. Je ne veux perdre ni décevoir aucun de vous deux, mais vous vous entêtez à vous entretuer sans entendre ma supplique dans mon silence. Il y a cet "Arrêtez !" qui tente de s'échapper des mes lèvres tremblantes, mais le sanglot emportant mon corps agité bloque sa prononciation. Je te retiens dans tes mouvements virulents mais les mots cognent encore plus fort que la violence physique. Je suis perdu dans toute la haine que vous vous renvoyez sans cesse à la figure. Perdu parmi toutes ces paroles glaciales qui sont lancées. Je fais face à l'incompréhension devant toutes les injures que vous vous accordez. Je suis même perdu lorsque je dois entreprendre un choix entre vous deux. Ma tête pivote vers l'un, puis vers l'autre, sans me décider vers lequel me diriger. J'observe Gabriel un instant furtif, la tête penchée en arrière maintenant que tu m'as entraîné plus loin avec une pression contre mon cou. « Gab... » J'ai les larmes coincées dans les yeux lorsque je le regarde avec douleur. J'entends encore ses mots cruels résonner dans ma tête et j'ai envie de lui demander s'il le pensait réellement. Mais y'a aucun putain de mot qui sort de ma bouche, je suis encore trop sous le choc pour lui déclarer autre chose qu'une supplique. Je croise surtout son regard pour m'assurer que son état psychique n'est pas défaillant. Je laisse toutefois ma main se guider vers la tienne, Felipe, pour t'inviter à me tirer ailleurs que cet endroit devenu enfer. Je n'ai pas la force d'être au milieu de vous deux, de choisir quelqu'un, alors emporte-moi avec toi, comme tu as toujours eu l'habitude de faire. Me traîner comme un boulet est ce que tu fais de mieux.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyVen 3 Mar - 23:10



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

« Tu ne me connais pas non plus et tu te permets de me juger avec arrogance. Je pourrais retourner tes propres mots contre toi. Tu es autant en rage de me savoir dans sa vie. Cela te fait chier de voir qu’il m’accorde autant d’importance. Cela t’arrangerait s’il tirait un trait sur moi. » Il n’y a pas d’arme dans ce combat. Mais les mots qui s’envolent font bien plus de dégât que mille fusils réunis. Il n’y aura pas de sang versé, ou du moins il ne se verra pas. Car les blessures occasionnées par l’échange glacé et tranchant resteront cachées. Mais elles marqueront leur cœur de plaies profondes. Gabriel en est conscient. Il se moque de blesser Felipe, c’est même tout ce qu’il cherche. Mais il blesse aussi Stan par sa colère et par sa rage. Et cela lui déclenche une douleur intense mais il continue pris dans ce jeu destructeur. Il ne supporte par de subir l’arrogance de Felipe. Il ne supporte pas que le jeune homme lui tienne tête. Il voudrait qu’il s’écrase. De toute façon il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Même si Stan est un adulte apte à prendre ses décisions, il y a des choses que Gabriel ne tolère pas et ne tolèrera jamais. De plus sous son toit. « Moi bander parce que je te tiens la queue. Mais tu rêves là. Tu ne me ferais même pas frissonner. Tu n’es pas mon genre de mec. Ou alors tu aimerais me faire de l’effet. C’est ça. Car cette idée te ferait bander. » Et dans cette colère incendiaire Gabriel éclate de rire. Bouffer par la tension qui se fait de plus en plus intense. « Et tu crois que cela me fait peur tes menaces tu n’es qu’un petit con qui n’en a pas assez pris dans la gueule ou dans le cul. » Le combat se fait plus rude. Sur le champ de bataille une seule victime. STAN. Victime qui se vide son sang sans que les deux hommes qui disent l’aimer s’en rendent compte. Ils sont trop pris dans leur délire. A croire qu’ils ne cherchent qu’une chose affirmer leur virilité. Ou à savoir qui des deux mettra l’autre à terre en premier. Gabriel se détestera quand il redescendra sur terre, et qu’il réalisera que dans tout ça tout ce qu’il aura gagné c’est briser le cœur de la seule personne qu’il aime plus que sa propre vie. Et cela le tuera d’avantage, mais pour le moment il ne lâche pas la lutte. Et Stan intervient. Pas de mot de sa part. Juste un geste comme un appel au secours. Un geste qui écœure son oncle. Mais Felipe et Gabriel veulent-ils la paix ?  Même pour le bonheur de Stan. Alors son regard les supplie pour que le combat s’arrête. Le contact physique est rompu. Gabriel reste appuyé à la vitre, alors que Felipe s’éloigne Stan collé à ses basques. L’architecte se passe la main dans les cheveux, il tremble bouffer par sa rage. Mais Felipe revient à la charge, il ne compte pas baisser les armes comme ça. Il envoie une autre rafale.  Gabriel voudrait lui fermer sa putain de gueule à grand coup de latte. « Je ne lui ai jamais dit que la vie était rose. Il a souvent gouté aux mauvais côtés. Crois moi et bien plus que certains ne l’auraient supporté. Et arrête de faire celui qui le connait mieux que quiconque. Ce n’est pas toi qui étais là quand ses nuits n’étaient faites que de cauchemars. De toute façon tu as des visières alors pas la peine de parler. Tu es borné et buté. Et tu te crois le meilleur. » Leur regard sont toujours accrochés et plein de haine. Pire que de mitraillettes. Gabriel a envie de le défoncer et il suppose que Felipe aimerait en faire de même. S’il n’y avait pas Stan ils seraient surement en train de se foutre sur la gueule. « Non tu n’es pas l’ami parfait parce que si tu l’étais tu ne déchirerais pas son cœur comme tu le fais. Et je sais de quoi je parle c’est moi qui ramasse les morceaux à chaque fois. Alors je comprends très bien c’est juste que Stan ce laisse embobiner. Tu es doué pour ça. Et oui cela me met en rage de voir le mal que tu lui fais et qu’il revient toujours vers toi sachant qu’il va encore se faire massacrer. Cela finira mal. Tu m’écœures aussi. » Gabriel ne comprend pas ce besoin qu’à son neveu de rester avec Felipe alors qu’il sait parfaitement qu’à chaque fois il y aura d’autre blessure. C’est surtout ça qui le met en rage. Car à chaque fois la souffrance de son neveu se repend dans ses veines comme un poison. Et ses dernières semaines la souffrance était sournoise et caché. Gabriel l’a vu dans son regard et dans sa façon d’être. Il l’a vu mais ne l’a pas analysé. Il ne l’analyse pas encore. Même s’il là il en voit toute l’ampleur. Et puis il y a le geste possessif de Felipe envers Stan. Ses mots comme si Stan était à lui. Le regard de Gabriel est toujours plein de rage. Son cœur aussi. Mais il s’en veut surtout face à Stan. Felipe a le don de faire sortir la bête qui vit en lui. Et son regard croise celui de Stan. Il prononce son prénom. Et c'est la descente en enfer. Il sait qu’il a atrocement blessé. Il sait que cela va être dur à réparer mais il ne compte pas le laisser partir. Pas dans cet état. Alors il s’avance vers les deux garçons. De toute façon Stan joue le poids mort. Il doit être déchiré entre l’envie de rester et celle de se tirer. La main de Gabriel vient se poser sur le bras de son neveu avec douceur. « Stan attend .. pars pas comme ça. » Sa voix à perdu toute sa colère et son regard c’est fait plus doux. A cet instant il ignore complètement Felipe, pour lui il devient insignifiant.  « Je n’avais pas le droit de te dire ça .. mais tu connais mon aversion pour la drogue .. même un joint  .. je ne supporte pas l’image que cela me renvoie .. s’il te plait reste .. je ne voulais pas te blesser .. Stan tu sais combien tu comptes pour moi. Tu sais combien je t'aime. » Il le tient toujours. Il voudrait pouvoir envoyer valser Felipe. Juste se retrouver avec Stan. S’il franchit la porte il risque fort de laisser parler sa colère. Pas contre son neveu mais contre lui-même. Et dans des moments comme ça il ne répond plus de rien.    

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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptySam 4 Mar - 0:09

« Si tu le dis. » Je lâche avec mépris, comme si je lui donnais l’autorisation de croire en ce qu’il dit. Je n’aurai jamais agi de cette manière s’il ne t’avait pas blessé de cette manière. Comme d’habitude, je me serai juste fait un plaisir de le narguer avec arrogance, car il a toujours eu un souci avec moi, et ce, depuis qu’on se connait. Sans doute parce que je n’étais pas assez sage, que je n’étais pas assez poli ou que sais-je encore ? Les raisons m’ont toujours laissé indifférents et encore aujourd’hui les paroles qui balancent ne m’atteigne pas. Mais, je ne peux pas nier qu’il représente un obstacle dans notre relation. Je lui en veux d’user son pouvoir pour t’éloigner de moi, mais je suppose que la rage est identique de son côté. Sauf qu’il est supposé être l’adulte et qu’il devrait agir en tant que tel au lieu d’agir comme un enculé de première. Ce qu’il est, je n’en doute pas. Emporté par la rage, on défend notre morceau de bois et je suis trop tendu pour le laisser déblatérer ses conneries sans réagir. Surtout lorsqu’il essaye de prendre l’avantage sur moi et mes paroles fussent cinglantes et glaciales.  Mon animosité à son égard atteint un niveau jamais atteint. Je le méprise à cet instant, car il a franchi une limite qui me donne envie de lui cracher à la figure. Il a balayé par quelques paroles à ton égard, le peu d’estime que j’avais pour lui et je ne manque pas de le provoquer sans cesse. « Désolé, mais je ne suis pas une tapette. Si ça t’amuse de te taper le cul d’autres mecs, c’est ton problème, mais laisse-moi en dehors de tes conneries. » Mon rire froid se glisse entre mes lèvres. Mon regard ne perd pas en froideur. Il me donne même envie de lui tabasser la gueule en prétendant que je pourrais avoir envie de me faire prendre comme une pute. Seulement ta fébrilité vient contrebalancer ma colère noire. Je retire mes doigts, mais continue le combat, déterminé à ne pas perdre la face, car je considère mon acte comme légitime. Je ne fais que te protéger que ça lui plaise ou non contre la blessure qu’il vient de t’infliger. Il serait temps qu’il le percute. Ses réponses me laissent indifférents. Il reçoit juste un doigt d’honneur de ma part. Je ne lui fais même pas le plaisir d’y répondre. Je perdrai mon temps et à cet instant, ta fébrilité et ta détresse, viennent amoindrir ma rage et activer une facette de ma personnalité que je montre rarement. Je cherche à t’éloigner de cette enflure, car je sais que tu es à deux doigts de craquer, mais je sens Gabriel faire pression et si mon premier réflexe est de lui retirer le bras du tien, je n’en fais rien. Je serre les coudes et ravale ma putain de fierté, car oui, il m’arrive parfois de le faire pour toi. Surtout quand je suis en tort. Face à ses paroles, je relâche la pression autour de ton épaule. Je me contente juste de me décaler pour attraper ma veste et mon paquet de clope. Je te lance un regard en coin et tente de sonder ton regard. « Je rentre, je vais voir comment va ma sœur. Tu connais le chemin si besoin. » Je déclare juste en venant déposer un baiser contre ta tempe. Tu sais que je fais ça que lorsque j’ai besoin de me calmer et que souvent après mes visites destructrices la plupart du temps, je ressens ce besoin incontrôlable de me retourner la tête, car la culpabilité est trop dure à supporter. Seulement, pour ne pas virer fou, à ce moment précis, j’ai besoin de la présence d’un d’entre vous. Qu’importe les conséquences, sinon je vais tout briser sur mon passage et je n’ai pas besoin d’un retour à l’hôpital pour d’autres faits divers.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyMar 7 Mar - 13:33

Je suis partagé entre vous deux, tiraillé dans mes sentiments. Vous me submergez d'amour, de contradictions, en me poussant de chaque côté. J'ai envie de me laisser entraîner par la main insistante de Lip, qui entoure la mienne avec tendresse mais fermeté. Tout comme j'ai envie de suivre mon instinct fraternel lorsque je croise le regard teinté de douceur de Gabriel. Je ne sais plus vers qui me tourner, étant donné la douleur que vous m'avez infligée ces dernières minutes. La brutalité dans vos mots, dans vos visages ; la violence de vos esprits. Certainement qu'une personne saine aurait décidé d'échapper à toute cette rancœur coincée dans les entrailles, à toute la colère que vous avez formée. Oui, peut-être qu'un réfléchi aurait dévoilé sa rage et aurait fui dans ce flot de hargne pour disparaître. Mais moi j'ai besoin de vous, de votre douceur. Même si vous formez cette douleur désagréable dans mon cœur, votre affection m'est essentielle. La solitude aurait un goût amer comparé à vos présences, auxquelles je suis dépendant. Alors quand Gabriel accroche mon épaule d'une poigne protectrice, en me scrutant de son regard sincère et me balançant les vérités que j'avais besoin d'entendre, je viens instinctivement me blottir contre lui. Toutes ces paroles agréables, ses explications concises, ses mots empreints de sa culpabilité et de l'amour qu'il me porte, me procurent un tel bien-être que je plonge instantanément dedans. « Et moi je supporte pas quand tu me parles comme ça. » Je commente dans un murmure, la tête coincée sur son épaule. Je me retiens à lui, me raccroche comme un naufragé à une bouée. Je sèche mes larmes contre sa chemise, noie ma frustration dans cette bulle de gaieté et sérénité. Le calme revient peu à peu au cœur de ma poitrine, me plongeant dans un état détendu. C'est tout ce dont j'avais besoin, qu'il soulage mon cœur des maux voraces qui le rongeaient. « Moi aussi je t'aime. » Je souffle en trouvant cette douceur aussi indispensable que lui. Pourtant ce moment est rapidement suspendu lorsque je sens les lèvres de Lip se déposer contre ma tempe, et sa voix plus apaisée, mais toujours teintée de colère, retentir à mes oreilles. Mon cœur rate un battement à son geste peu habituel. Ma tête se redresse pour le contempler, avant de réaliser qu'il a l'intention de partir. Est-ce égoïste si j'ai besoin de vous deux, si je veux vous retenir au creux de mes bras, me reposer sur vous ? « Lip, attends. » Il parvient à me détacher de mon oncle par son envie de fuir, à me comprimer la poitrine. Alors j'abandonne l'étreinte avec Gabriel et dépose mes doigts contre le dos de la main de Felipe pour le retenir. Je ne veux pas qu'il m'échappe. J'aurais pu le laisser s'envoler si seulement il prévoyait réellement de surveiller sa petite sœur. Je connais pourtant Felipe, je sais que ses distractions seront d'ordre illusoire. Il compte plonger dans la drogue, pour balayer la réalité qui l'a secouée et savourer l'inconscience. Je suis incapable de le laisser faire sans intervenir. Alors je pointe mon regard fébrile dans le sien. Il est encore noyé de larmes même si la douceur de Gabriel a effacé la plupart des traces de morosité. « Reste. Attends-moi dans la cabane ok ? S'il te plaît. » La cabane ou plutôt mon espace devenu vital, crée par Gabriel. Je le supplie à travers mes prunelles insistantes. Je le veux près de moi.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyMer 8 Mar - 16:58



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Les mots avaient fait leur chemin tiraillant leur cœur de manière bien différente. Laissant des plaies bien profondes. Des plaies qui ne cicatriseront surement jamais. Ou alors avec beaucoup de difficulté. Gabriel s’en veut d’avoir été aussi virulent avec Stan mais Felipe l’a poussé à bout. Et face à la virulence du jeune homme, il n’a pu que riposter. Ce laissant bouffer par le feu de sa rage. Il a totalement dérapé mais Felipe n’a pas été plus aimable. Comme meilleur ami on fait mieux et comme oncle aussi. Gabriel en est certain. Il n’a pas pris en compte les dégâts que cette dispute pourrait causer autant chez lui que chez son neveu. Et si Felipe a été égratigné et bien il s’en moque. Il pense même que c’est bien fait pour sa gueule, il le mérite amplement.  Et puis il n’est pas sa priorité et encore moins depuis qu’il a découvert qu’il poussait Stan à fumer de la saloperie. Comment pourrait-il passer sur cette chose. La rage habite Felipe et Gabriel durant pas mal de minutes, elles ont du paraitre interminable pour Stan. Et sans lui les deux mâles provocateurs à souhait auraient surement fini en se foutant sur la gueule. Histoire de satisfaire d’avantage leur rancœur et leur haine en flattant leur égo de mâle mal placé. Mais Stan temporise. Il crie même sans un mot son appel au secours. Il ne supporte plus de les voir se déchirer de la sorte. Et Gabriel voit dans son regard à quel point tout cela le chamboule et le détruit. Felipe à l’air de saisir la même chose puisqu’il lâche prise. Ce n’est plus la rage qui envahit le cœur de l’architecte à cet instant c’est la détresse. La rage est encore là inondant ses veines  de son poison. Mais son cœur est saisi par ce que ressent Stan. Et là il le voit perdu. Anéanti par les mots prononcés. Par ce je te déçois qui pèse sur son âme comme un pêché mortel. Gabriel en prend conscience. Il espère que ce n’est pas trop tard car Felipe tire avantage de la situation. Après le combat il essaie de récupérer la victime et de l’entrainer avec lui. Loin de l’homme qui l’aime plus que sa vie. Et Gabriel ne peut supporter ça. Il ne peut pas laisser partir Stan comme ça. Il ne dit pas ses mots parce que ce connard de Felipe lui a demandé dans un accès de colère. Mais tout simplement parce que les mots prononcés plus tôt il ne les pensait pas. Par contre ceux qu’il dit là sont vrais et viennent de son cœur. Et il espère que Stan le comprendra. Il ne supporterait pas de le voir partir avec cette douleur dans le regard. Même si elle ne sera pas tout à fait apaiser après le je t’aime qu’il laisse échapper d’entre ses lèvres. Et cette réaction fait lâcher prise à Felipe. Il s’éloigne. « Je sais je suis désolé mais je n’aime pas te voir succomber à ce genre de produit même par jeu. » Gabriel aimerait que Stan comprenne qu’il fait uniquement cela pour son bien. Pour lui éviter de tomber dans les affres de la dépendance. Tout va tellement vite quand on rentre dans cet enfer. Stan vient se perdre entre ses bras. Réclamant la tendresse dont Gabriel l’a privé en lui parlant de la sorte. Il l’enserre de ses bras. Il sent ses larmes contre sa chemise, les siennes ont du mal à ne pas franchir la barrière de ses yeux. Il pose un baiser contre ses cheveux. « Je sais que tu m’aimes. Pardon Stan. » La douceur les envahit apaisant leur cœur et leur âme endolories. Mais cet instant de plénitude est perturbé par Felipe qui vient glisser un baiser contre la tempe du jeune homme. Gabriel a presque envie de le dire de ce tirer, qu’il n’a rien à faire dans un moment pareil. Sans sa connerie ils n’en seraient pas arrivés là. Mais il se retient par amour pour son neveu. Et puis il y a assez eu de dégât pour la journée. Felipe doit retrouver sa sœur mais il invite Stan à le rejoindre s’il le désire. Mais Stan ne l’entend pas comme ça. Il s’éloigne de Gabriel pour retenir son ami. Il lui propose même qu’il aille dans la pièce que l’architecte à construite. Gabriel les regarde ne sachant que penser de cette amitié si destructrice. Et qui semble parfois se parait d’une drôle de couleur. Il les sait très liés pire que deux frères siamois. Mais il ne sait pas pourquoi il a peur d’autre chose. Surement parce que ces derniers temps Stan se fait secret alors qu’il souffre plus que de raison. Il sent que quelque chose lui échappe et ce qui le rend dingue c’est de ne pas savoir ce que c’est. Il va se servir un verre de vin rouge, s’éloignant des jeunes gens. Il a envie de rester seul avec Stan pour discuter et surtout s’apaiser mais il voit bien que cela mine son neveu de laisser Felipe seul. De quoi a-t-il peur ? Felipe serait-il capable de faire une connerie ? Stan a-t-il déjà été confronté à cela ? Gabriel s’approche à nouveau son verre à la main. « Si tu as besoin d’être avec lui. Vas-y Stan. De toute façon j’ai du boulot. Et j’ai l’impression que de le voir partir dans cet état te fait flipper. En tout cas plus flipper que de laisser ton oncle seul. » Gabriel ne sait pas trop pourquoi il propose cela à son neveu. En tout cas ce n’est pas pour faire plaisir à Felipe. De lui il n’en a rien à foutre. Mais il ne veut pas blesser d’avantage son neveu. Et parfois faut ravaler sa fierté même si cela fait mal. Comme à cet instant. Il se tourne vers Felipe et lui balance sans aucune rancœur dans sa voix. « Et ne crois pas que tu as gagné Felipe. Je fais juste ça pour Stan. Il a vraiment l’air de se faire du souci pour toi. » Gabriel  regarde son neveu en souriant avant de finir son verre.     

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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptySam 11 Mar - 19:46

Je ne sais pas pourquoi je t’annonce mes projets. Sans doute parce que je sais que si je m’en vais sans un mot, tu risques de t’alarmer. Tu as tendance à t’inquiéter rapidement quand cela me concerne, mais il est vrai que je te donne raison. Même là, je ne sais pas comment je vais finir ma journée. La rage qui m’a consumé, ne s’est pas envolée en un battement d’aile. J’ai besoin de l’évacuer d’une manière ou d’une autre sinon je risque de faire un massacre. J’ai besoin de me calmer auprès de toi ou de ma sœur et comme je te sens dans le besoin de retrouver mon oncle, je m’éclipse, met de côté mes besoins pour te laisser la possibilité de savourer ce moment en sa compagnie. Au fond, je sais que je ne fais que repousser le moment où je vais exploser, car mes visites à l’hôpital psychiatrique où est internée ma sœur, ne fera que me renvoyer à la cruelle erreur que j’ai commise en dévoilant sa schizophrénie au monde entier. Durant un moment, je vais savourer sa présence et une fois que je l’aurai quitté, ma culpabilité me forcera à me retourner la tête dans la drogue, la luxure ou la violence, car j’aurai ce besoin de me perdre dans quelque chose, sans penser aux conséquences. Ma voix posée ne semble pas te rassurer. Tu te dégages de l’étreinte de Gabriel pour m’attraper la main, me retenir. A croire que je suis incapable de te duper. Tu me proposes de t’attendre à la cabane. Mon regard troublé croise le tien. « D’accord. » Je lâche dans un soupir en me retirant de ton étreinte. Je me prépare à m’éclipser, n’ayant que faire du regard que Gabriel porte sur nous. Il est redevenu insignifiant à mes yeux. J’ai obtenu ce que je désirai de lui. Des excuses pour toi, alors je n’ai plus besoin de me prendre la tête avec cet enculé. Celui-ci revient dans mon champ de vision, te laisse le choix de me suivre et use de propos qui titille mon agacement. « Parce que c’est un jeu pour toi ? » Je lâche avec froideur d’un rire mauvais. « Il te manque vraiment un grain, putain. On n’en serait pas là, si tu n’avais pas joué au con en lui disant que tu étais déçu par lui. Alors pitié, lâche moi, pauvre con ! » Je ne peux pas m’en empêcher. Cet homme me retourne les tripes et instaure tant de haine en moi. C’est quoi son problème. J’ai envie de lui faire gouter de nouveau à mon doigt d’honneur, mais je me retiens. « Fais comme tu sens, Stan. Tu peux rester. J’attendrai sagement dans ta piaule. J’espère juste qu’il arrêtera de jouer au gros con. » Je lâche en indiquant Gabriel ans lui donner de l’importance. Et je m’éclipse sans un regard pour lui en te souriant juste pour t’apporter un peu de sérénité. C’est un sourire franc, qui se veut rassurant. Je vais tenir parole, promis.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyVen 24 Mar - 9:31

La colère finit par s'évanouir lorsque j'interviens entre vous deux, frôlant la crise de larmes et d'angoisse. Je perçois votre culpabilité dans vos yeux, votre hargne à peine étouffée. Je sens aussi votre peine pour avoir déclenché l'incendie au creux de mon cœur. La tempête qui a fait rage au sein du salon disparaît pour laisser place à de légers rayons de soleil. Vous m'apportez un peu de tendresse chacun votre tour ; Gabriel par une étreinte et des mots qui annulent tous les propos vicieux prononcés il y a quelques minutes, et Felipe par une pression ferme contre la paume de ma main et des baisers contre ma tempe. Je partage un moment avec vous, calmant les nerfs et la frustration qui s'agite à l'intérieur de ma poitrine. Seulement lorsque je dois choisir entre vous deux et que je demande à Lip de m'attendre dans le cabanon, la colère revient. La violence des mots se place entre vous deux et vous recommencez à vous battre, à rétorquer avec virulence. « Chut ! » Mon cri désespéré est inutile puisque Lip crache de nouveau sa haine pour Gabriel. Alors je me déplace jusqu'à lui pour exercer une pression contre son torse. « Attends-moi dans la cabane. » Mes yeux cherchent les siens, seulement ils restent accrochés à ceux de Gabriel pour déverser toute sa hargne. Je le pousse en arrière pour l'inciter à partir. J'attrape son visage entre mes mains pour le contraindre à me regarder, et je sens que le calme revient en lui. « Lip, dans la cabane. Tout de suite. Laisse-moi 10 minutes. » Et sagement, il m'écoute. Il disparaît pour nous laisser un moment d'intimité avec Gabriel. Je reviens vers lui et plonge de nouveau au creux de ses bras, la tête posée sur son épaule vu sa grandeur. J'enserre sa taille de mes deux bras. Je suis las, blasé par toute cette altercation. « Vous vous aimerez jamais tous les deux mh ? » Je murmure dans son cou, sans lui faire face, sans fixer les yeux dans les siens car je crains de remarquer la puissance de sa haine au fond de ses prunelles. « Pourquoi faut toujours que ça tourne comme ça entre vous deux ? » Je demande avec cette fragilité dans la voix, pour comprendre pourquoi la haine vous submerge à chaque fois. Je n'en peux plus que les deux hommes de ma vie se combattent sans relâche. Sans répit pour mon âme suffisamment tourmentée.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyVen 24 Mar - 11:53



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Un instant le calme se fait. Stan réussit à adoucir la tempête. Pourtant elle reste bien ancrée dans les regards de Gabriel et de Felipe. Difficile d’oublier pour l’architecte l’outrage du jeune homme. Même s’il est le meilleur ami de son neveu, il lui foutrait bien une raclée pour lui apprendre les bonnes manières. Il le fera surement un jour quand le destin les mettra en présence. Il espère juste que Stan ne sera pas là car il s’en veut de lui avoir abimé le cœur de cette manière. Il ne le mérite pas. Mais il éprouve tant de haine et tant de désir pour Felipe qu’il ne se rend même pas compte à quels points ses sentiments foutent en l’air tout le reste. Pourtant quelques nuages reviennent avec violence. Gabriel voudrait juste le voir partir. Disparaitre de sa vue.  De sa vie et par la même occasion de celle de Stan. « Moi jouer au gros con !! Putain mais tu te regardes dans une glace quand tu malmenes Stan. Tu ne dois pas te rendre compte à quel point tu l’écorches. Non tu portes des œillères. Moi je suis peut être un gros con mais toi tu es un vrai salopard. » La voix de Gabriel s’emporte encore une fois. Son regard se fait dur et froid. Il oublie la tendresse de Stan qu’il vient de partager dans une étreinte sincère. Il ne voit que le mal que Felipe lui fait endurer. Il ne voit que son désir qu’il ne peut pas combler. Et Stan encore une fois vient apporter la paix dans un crie de désespoir. « Désolé. Qu’il se tire et vite. » Il ne veut plus le voir dans sa maison plus jamais. Son regard ne quitte pas celui de Felipe, un jeu de domination s’installe encore une fois. Mais Stan réussit à force de mots, de gestes, d’amour à faire sortir Felipe. Puis il revient vers son oncle. L’architecte tremble ronger par cette rage qui le détruit à petit feu. Il est conscient qu’un jour tout risque de basculer dans l’enfer.  Il sait que si cela va plus loin avec Felipe, que s’il le fait souffrir cela impactera directement Stan. Et cela accroit sa douleur, son malaise. Stan vient se blottir entre ses bras, il pose sa tête au creux de son épaule. Gabriel passe une main dans ses cheveux. Alors que son neveu lui enserre la taille. Il fait de même avec son autre bras tout en continuant de caresser avec douceur et bienveillance sa tête. L’architecte soupire à ses mots. « Je crois en effet que c’est une chose impossible. »  Il évite de le regarder dans les yeux. Trop de rage et de haine domine encore son regard. Stan aimerait comprendre  ce qui fait que cette rage et cette haine les emporte à chaque fois. « Je l’appréciais avant. Mais je n’y arrive plus maintenant. Et je vois ce qu’il te fait endurer. J’ai un mauvais pressentiment pour la suite Stan. Je ne lui fais pas confiance. Pour moi c’est le mal incarné. Désolé. » Gabriel essaie d’être honnête par rapport à ce qu’il ressent à l’égard de Felipe. Bien entendu il ne parle pas de ce désir brulant qu’il éprouve à chaque fois qu’il est en sa présence. Stan ne comprendrait surement pas. Et pas besoin d’enfoncer le couteau plus profondément. Puis il l’éloigne un peu de lui pour plonger son regard dans le sien. La colère a disparu, reste plus que la détresse. « Il y a des choses que je ne peux pas t’expliquer. Ce que je ressens pour Felipe est inexplicable. Cela me prend les tripes et le cœur. Cela m’étouffe. Me fait souffrir. Comme je sais que cela te fais souffrir. Mais je n’arrive pas à lutter contre Stan. » Il détourne un instant son regard. Se sentant coupable de ce désir indécent à l’égard de Felipe. Désir indécent qui se fait de plus en plus insolent et vorace. « Le mieux c’est que l’on évite de se croiser. Parce que sans toi cela aurait pu finir très mal. » Puis il retrouve son regard et vient déposer un baiser sur son front. « Mais promet moi une chose. Fais attention. Je ne sais pas ou votre lien d’amitié vous entraine Stan. Tout ce que je vois c’est les dégâts qu’il t’occasionne. Je comprends que tu le défendes c’est ton ami .. peut être plus que ça .. mais ne te laisse pas embarquer dans un truc qui pourrait gâcher ta vie .. voir pire. Promets le moi Stan. Et si tu vois que tout part en couille je serais toujours là. Quoique tu es à me dire. Quoique tu ais fais. Comme je l’ai toujours été. Je t’aime plus que ma propre vie Stan n’oublie jamais ça. S’il t’arrivait malheur je ne me le pardonnerais pas. » Puis il serre à nouveau son neveu contre lui. Quelques larmes viennent rouler sur ses joues. Il a tellement peur de le perdre. Tellement peur que Felipe le mette à mal. Qu’il ne voit que du sombre dans leur relation. Et le trou noir dans lequel Felipe entraine Stan.     

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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyDim 26 Mar - 23:18

La colère revient entre vous, l'incendie reprend, à croire que les braises n'étaient pas tout à fait étouffées. Je tape du pied dessus pour éteindre et éviter que le feu n'enflamme de nouveau nos cœurs, dont le mien, suffisamment tourmenté par la hargne que vous vous jetiez à la figure. Je vous adresse de la douceur, autant que je peux, pour calmer l'atmosphère pesante que vous ne cessez de former autour de nous. Alors j'incite Felipe à déguerpir et à retrouver du réconfort dans un espace qui lui rappellera moins Gabriel, afin de pouvoir me concentrer sur mon oncle un court instant. J'aimerais apaiser vos âmes, incruster de la gaieté au creux de vos poitrines, mais la tâche semble s'être complexifié maintenant que la rage se lit facilement dans vos yeux. Je me blottis contre Gabriel lorsque mon meilleur ami s'envole, seulement les réponses données ne parviennent pas à étouffer mon mal-être. Il l'intensifie par ses mots sincères qui me déstabilisent. « C'est mon rayon de soleil, ma moitié. Cesse de voir le mal chez lui alors qu'il a toujours été là pour moi. » Je commente pour lui faire comprendre qu'il n'a rien à craindre le concernant. Je fais confiance à mon ami. « Tu peux pas dire ça juste pour un joint. On voulait juste s'amuser, se détendre. Tu es trop protecteur Gab. Faut pas te mettre dans un état pareil. » Je tente de le rassurer en me décalant de son corps pour pouvoir le regarder dans les yeux. Son inquiétude est perceptible, elle émane de lui avec force. Il la laisse le bouffer, lui grignoter les entrailles sans freiner son ascension. Il me demande finalement de me promettre de ne pas me diriger vers le danger inutile. J'ai envie de lui rétorquer que je suivrai Lip jusqu'au bout du monde, que je ferai n'importe quoi tant qu'il reste auprès de moi, mais je sais que ça ne lui soulèverait que des angoisses supplémentaires. « D'accord, promis. » Je réponds simplement sans préciser ce qui pourrait le tourmenter davantage. Mon vœu est presque mensonger, même si je ferai attention à ne pas frôler la mort. « Essaie de regarder un film pour te détendre. Ou de dessiner. Je vais voir Lip. » Je caresse sa main du bout de mes doigts et lui adresse un regard sincère et attentionné. Je lui renvoie tout mon amour par ce geste, pour tenter d'instaurer la sérénité à l'intérieur de son corps. Je finis par disparaître après un baiser contre sa joue, me glissant à l'extérieur par la porte vitrée, avant de marcher dans le jardin pour rejoindre la petite cabane que Gabriel m'a construite. Lip s'est installé sur mon lit, il est étalé, en boxer, le joint contre les lèvres. « Hey. » J'admire la vue d'un œil discret, je l'ai toujours trouvé magnifique. Il a une gueule bancale mais complètement irrésistible. « Tu en as toujours dans tes poches hein. » Gabriel a beau avoir jeté le précédent dans le jardin, Lip garde ses munitions. Il me le tend pour que j'en aspire une bouffée, mais j'entreprends un geste de refus avec mes mains et une expression faciale exprimant le dégoût. « Non, ça m'a coupé l'envie. » Je lance avant de m'allonger à ses côtés, posant seulement ma tête dans son cou. Je n'ose pas créer davantage le contact, malgré mon envie profonde de trouver du réconfort et de l'affection auprès de lui.
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MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) - Page 2 EmptyLun 27 Mar - 17:35



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Felipe sort enfin de la pièce. Mais l’ambiance reste pesante, même si Gabriel et Stan profite de ce moment d’intimité pour se retrouver. Ils apaisent leurs âmes et leurs cœurs dans une étreinte sincère et pleine d’amour. Cela ne cicatrise pas les plaies ouvertes mais au moins elles arrêtent de saigner. Ils restent quelques minutes l’un contre l’autre. Gabriel a besoin de cette tendresse. Il a toujours ce poids sur la poitrine et il n’est pas prêt de partir. Il faudra du temps pour effacer les mots et les gestes de cette après midi. Et il sait qu’il en sera de même pour Stan. Il ne cache pas ce qu’il ressent à son neveu, cette sensation qu’il a que tout finira mal entre eux. « C’est plus fort que moi Stan. Je comprends ce que tu ressens pour lui. C’est ce que j’éprouve par rapport à Erwin. Mais il ne m’a jamais poussé dans une voie sombre. Alors que c’est que fait Felipe. Essaie de voir la situation en dehors de votre amitié. » Leurs regards se retrouvent. Pour le moment il n’y a pas d’apaisement de lisible dans leurs yeux torturés. Gabriel le met en garde sur ce pressentiment contre lequel il ne peut lutter. Et qui se fait grandissant et qui ne cessera de grandir surtout en sachant que Stan fume de la drogue. Autant innocente soit-elle. Mais il ne peut lui avouer ce qui réellement perturbe ses pensées et assaille ses tripes. Il ne sait pas si Stan juge vraiment le trouble que vit Gabriel. Et s’il prend conscience de cette peur dévastatrice qui l’a emmené encore aujourd’hui sur le chemin de la colère. Et lorsque son neveu lui promet de faire attention. Il ne sait pas si ses mots ne sont pas juste dit pour le rassurer. Il connait le pouvoir qu’exerce Felipe sur lui et l’architecte se doute qu’il y aura d’autre bataille. D’autre guerre. Et la victime risque toujours d’être la même Stan. Il le serre un peu plus. Pose ses lèvres sur ses cheveux. « Fais juste attention. Et n’oublie jamais que je suis là. N’attends pas qu’il soit trop tard pour t’en rendre compte. Je ne supporterais pas de te perdre. Je t’aime Stan. » Puis il relâche son étreinte, presque à regret car il sait que Stan va se précipiter au cabanon pour rejoindre Felipe. Et à cet instant la rage vient encore le titiller. Mais il ne le retient pas. Même s’il en crève d’envie. « Je n'ai pas envie de regarder un film et encore moins de dessiner. Mais va rejoindre Felipe et ne te fais pas de souci pour moi. Ne jouez pas au con c’est tout. » Un vague sourire se dessine sur les lèvres de l’architecte suite au regard et aux gestes de Stan. Il a du mal à se sentir bien en le regardant partir. Il a même une sensation de froid qu’il l’envahit quand il passe le pas de la baie vitrée. Il soupire, mal à l’aise et horriblement blessé. Il va se servir un verre de whisky qu’il avale d’un coup. Il se sent perdu seul dans cette pièce qui résonne encore de la haine et de la rage de l’échange. Il se dirige vers son bureau, regarde un peu ses dessins mais il n’a envie de rien. Il attrape alors son téléphone et envoie un SMS à Erwin son meilleur ami. Le seul qui saura saisir sa détresse. Le seul qui pourra lui apporter le soutien dont il a besoin à cet instant. Il va dans sa chambre, ferme la porte pour retrouver le calme. Et durant plusieurs minutes il échange avec son ami. Abordant ce sujet douloureux. Essayant de ne pas penser à ce qui se passe dans le cabanon. Surtout au fait qu’ils pourraient à nouveau fumer une cochonnerie. Il se perd dans l'échange avec Erwin, échange qui se termine sur le fait que dans une heure Gabriel rejoindra son ami pour passer une bonne soirée. Ou du moins essayer car il se doute que le sujet sera abordé et qu'Erwin ne manquera pas de lui donner son point de vue tout en cherchant à l'apaiser.      

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