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 “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)

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MessageSujet: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyLun 16 Jan - 13:36

Je déteste cette sensation qui m’habite dès lors que l’on se dispute. Cela m’envahit d’une frustration qui happe mes tripes avec une telle force que je n’arrive pas à garder l’esprit clair. Je la méprise avec force et si en accoutumé, j’ai cette aisance à me détacher de tout, il m’est impossible de le faire avec toi. Comment pourrait-il en être autrement ? Après tout, tu es mon meilleur ami, mon frère de cœur, le seul qui me connaisse véritablement. Tu es celui qui accepte mes qualités, mais surtout mes défauts. Résultat, cet agacement, cette sensation horripilante est inévitable et me tombe toujours dessus sans crier garde. D’autant plus lorsque j’agis en égoïste, comme un véritable con et c’est cruellement agaçant. Je m’agace moi-même, mais ne peut lutter contre ma propre nature. Je dois bien admettre que j’ai un caractère de merde. Cela ne doit pas être toujours facile à vivre pour toi. D’autant plus que j’ai un orgueil surdimensionné, sans parler de cette incapacité profonde à m’exprimer de façon claire. C’est un exercice complexe pour moi. Mettre des mots sur des émotions, c’est trop me demander. J’ai déjà du mal à trouver les bons mots pour m’exprimer. Cette lacune me suit inévitablement depuis que j’ai débarqué sur le sol américain. Résultat, je ne suis jamais à l’aise avec mes mots, bien que j’ai appris à user des mots des autres pour retourner les évènements à mon avantages, à effacer ma lacune pour ne point être sujet à moquerie. T’es le seul à m’accepter tel que je suis. Alors, si tu as peur que je t’abandonne… Putain, tu n’as pas idée que cette crainte est mienne également. Je ne pourrais jamais l’avouer, car je suis un petit con présomptueux, mais j’ai tout aussi peur que tu te lasses de moi. On n’a pas eu la même éducation. Mes principes de vies sont diamétralement opposés au tiens. Je vis dans un appartement minable, car tout le fric que je gagne part dans le traitement de ma petite sœur. Cette petite sœur que j’ai mené involontairement dans cette voie de dérive, celle que je prends soin, car elle a besoin d’une épaule solide pour continuer à avancer, d’autant plus à la suite du décès de mes parents. Tu n’en as pas forcément conscience, mais la luxure, c’est mon moyen de m’échapper de cette responsabilité qui m’impute. Et avant-hier, j’en avais vraiment besoin. Résultat, en préférant ma luxure à notre amitié, je t’ai blessé. Putain, cela me rend dingue de t’avoir fait chialer. Cela me rend minable. Je me dis la même chose, mais en même temps, je ne pouvais faire autrement. Tu sais bien que je suis un putain d’égoïste. Tu aurais dû me suivre pour éviter cette douleur. Je sais que c’est égoïste et encore aujourd’hui, alors que je t’avais promis une journée rien qu’à nous, je t’entraine sur un tournage. Un plan de dernière minute. Je ne pouvais pas refuser. Cet argent j’en ai grave besoin pour elle. Plus j’en ai, plus je m’assure qu’elle pourra suivre son traitement et éviter toute crise qui pourrait la rendre encore plus fragile. Je sais que tu comprends, même si j’ai perçu un peu de déception dans tes messages. Je vais tout faire pour l’effacer. Je t’attends donc patiemment devant la porte de cette villa louée pour le tournage. Je suis impatient que tu arrives, même si je vais devoir t’abandonner pour me préparer, me mettre en condition pour le tournage et m’adonner à une luxure contrôlée, jouissive, mais parfois très frustrante, car elle est calculée. Je finis par te voir apparaitre et c’est automatique, un sourire franc orne mes lèvres. « Stanley ! » Je m’exclame en me décollant du mur pour t’offrir une chaude accolade. Je te serre fort contre moi. C’est mon moyen de m’excuser pour ses conversations tendues des derniers jours. J’en profite par la même occasion pour m’enivrer de ton odeur. Cela fait trop de temps qu’on ne s’est pas vu, d’autant plus à cause de tes révisions. Le manque a été conséquent, mais je m’y étais fait, mais t’avoir de nouveau contre moi : cela fait un bien fou.  Mais je ne l’avouerai pas, parce que je ne suis pas très expressif à ce sujet. « Pas trop difficile à trouver ? Viens, je vais te présenter à l’ensemble du staff. » Je me détache de toi à regret et je te prends le poignet pour t’inviter à me suivre. Je te présente à l’ensemble du staff avant de rejoindre une chambre adjacente pour que je puisse me changer. On se retrouve seuls et j’en profite pour retirer ma veste, mon pull et mon haut. Aucune pudeur entre nous. « C’est juste une petite question de quelques heures. Tu peux regarder, voir y participer. » Je te taquine en plongeant mon regard joueur dans le tien. Cela fait plusieurs fois que je t’invite à te lancer dans un tournage. L’imprévu est toujours appréciable sur le tournage, mais à chaque fois, tu t’y refuse, trop réservé. Pourtant, cette envie me revient souvent. Sans doute parce que j’ai une envie malsaine de te voir mêler tes reins à ceux d’une femme en même temps que les miens, partager une étreinte torride avec toi. Mais cela je préfère l’ignorer, me voiler la face. « Tu m’as manqué, dude. » Je conclus simplement en défaisant le bouton de mon jean. Histoire que tu saches que malgré le fait que je suis un vrai connard parfois, je tiens à toi plus que je ne le montre.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyLun 16 Jan - 13:44

Je ne perds pas de temps pour te retrouver à l'adresse indiquée, je suis même en avance tant je suis bouffé par l'impatience de te voir. Trois jours que j'attends seulement d'être près de toi, que j'ai que cette idée en tête. Gabriel est parvenu à détourner mon attention de toi, en m'offrant une soirée exquise, et en me divertissant avec quelques parties de Play - même si je le battais à plate couture à chaque fois. Au moins il s'est prêté au jeu et a tenté de m'insuffler un peu de joie au creux du cœur, parce que tu l'avais effacée par ton obstination à n'être qu'un putain d'égoïste. Encore une fois, tu délaisses notre plan d'une journée à deux pour te concentrer sur le tournage d'un film pornographique. Encore une fois, la baise passe avant. Tu n'arrives plus à m'accorder de ton temps, ton énergie, tout est à revendre à ses producteurs qui abusent constamment de ton corps, de ta beauté captivante. Mais je mets de côté la rancune pour profiter de toi. Au fond je sais que tu penses ne pas avoir le choix, car cet argent, tu en as besoin. Mais cet argent, je te l'aurais refilé. Suffisait de demander. Tu es trop fier pour en réclamer, et moi trop lâche pour te proposer : je suis effrayé à l'idée d'apercevoir, de croiser, les yeux noirs rongés par la colère que j'aurais osé déverser en toi. Je ne veux pas qu'on s'engueule ; je ne veux pas te fâcher, ça me tue le cœur à chaque fois. Alors je ne me laisse pas démonter par la déception, je ne commente pas et je me tourne plutôt vers la compréhension. Je me rends jusqu'à la villa du péché pour te retrouver, toi et tes bras qui m'enlacent avec douceur. Ton odeur masculine vient délicatement chatouiller mes narines, tandis que ma tête trouve refuge au niveau de ton cou. Je resterais bien là quelques heures. « Ça va, je commence à avoir l'habitude des villas paumées. » Je te souris sans t'avouer que googlemaps a été une aide essentielle dans mon parcours. Je ne te confie pas non plus que tu t'engouffres vraiment dans des endroits lugubres, que tu devrais faire plus attention à toi parfois. Tu ne les connais pas ces gens, après tout. Mais je connais déjà ta réponse, tu me rétorqueras 'arrête d'être si coincé, Stanley. Détends-toi !" Et j'aurais l'air d'un con qui s'inquiète trop pour toi. Tu me présentes à tous les membres de la production, même les actrices que tu vas savourer. Je leur adresse des sourires polis. On se croirait presque à un tournage d'un film banal. Tu m'as totalement habitué à ces situations, qui auparavant me troublaient, désorientaient, créaient une dose importante de nervosité à l'intérieur de mon corps. Tu me traînes un peu partout, me retenant le poignet pour ne pas que je m'échappe. Je suis pourtant immunisé et le choc me paraît bien lointain. Tu m'emmènes jusqu'à une chambre où tu peux te changer tranquillement, et tu ne tardes pas à retirer tous tes hauts pour te retrouver torse-nu. Tu possèdes un corps de rêve et je comprends que tu n'aies plus aucune difficulté pour trouver des recruteurs. « Juste regarder, ça suffira. » Je te souris en répondant à ta taquinerie (qui n'en est pas vraiment une), pas encore préparé à participer à une étreinte lascive qui sera diffusée sur internet. Je te regarde te changer, c'est devenu naturel. « Toi aussi. » Je te réponds rapidement, perturbé par ta déclaration. Ce n'est pas habituel et c'est ta manière de t'excuser, alors ça me touche du plus profond du cœur. Tu parviens à effacer toute ma rancune d'un seul coup. « Tu es pas très chanceux aujourd'hui. Elles ne sont pas très jolies les demoiselles. » Je commente pour donner une note plus conviviale et retrouver ton rire, ton esprit espiègle. J'aime tellement t'entendre rire. A cet instant j'ai envie de me coller contre ton corps chaud pour une étreinte tendre, car le câlin n'a pas suffit à calmer le manque de toi. Je n'ose pas, j'ai peur de t'oppresser dans un élan d'affection qui serait de trop. Je me contente de rester assis sur le rebord du lit, à te regarder, et même à t'aiguiller. « Tu devrais mettre l'autre boxer, ça colle mieux à l'homme viril décrit dans le scénario. » Je prends ta carrière au sérieux, je te conseille parce que je suis loin de m'en foutre de toi.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyLun 16 Jan - 13:47

Il est bon de te voir. C’est une évidence qu’il m’est impossible de camoufler. Ma joie s’exprime naturellement par ce sourire franc qui orne mes lèvres. Je t’offre une étreinte sincère et puissante. Je me laisse emporté par l’affection que je te porte, apaise par la même occasion ce manque que ton absence a créé au sein de ma poitrine. Ma fierté me rend parfois froid, mais il est évident que le manque est tout aussi cuisant pour moi. C’est juste que je ne l’exprime pas de la même manière que toi. Pourtant, il est bel et bien présent et s’effrite à la simple vision de tes traits. Je tiens à toi profondément, mais j’ai conscience de ma maladresse. Je ne suis pas souvent à la hauteur et ce qu’il s’est passé avant-hier en est la preuve. Et je n’arrange pas mon cas, en rompant nos plans initiaux, même s’il m’est impossible de faire autrement. J’ai besoin de cet argent pour continuer à payer le traitement de la seule personne qui me reste : ma sœur. Je sais que ta frustration est profonde, mais je sais ton cœur bon et ta compréhension réelle. Elle est éclatante par ta présence. Tu mets de côté ta déception pour me rejoindre et cela me touche, bien que je ne le commente pas. Je m’enivre de ton odeur sans trop m’attarder, car c’est ma façon d’être. « J’avoue, tu pourrais même faire partir de cet univers. » Je te réponds en t’invitant à me suivre. Je te présente à toute l’équipe, mais tu gardes une posture assez réservée. Cela te ressemble bien, je ne m’en formalise pas, même si j’aimerai au fond de moi que tu apprécies cet univers tout autant que je le fais. Cependant, je n’ai pas à me plaindre, car j’admire ton avancée. Auparavant, tu étais si tendu, si perdu dès lors que je t’embarquais dans mes lieux de tournage. Tout est différent désormais et cela me fait plaisir. C’est déjà ça de gagner. J’aimerai tellement que tu partages mon univers. Parfois, j’ai peur que les choix que j’opère soit si diamétralement opposés à ton éducation que cela créé une cassure entre nous. Je ne suis pas aussi intelligent et talentueux que toi. Mes passions ne m’offrent pas de grandes perspectives et je n’ai plus de familles qui me soutiennent. Je sais que Gabriel pense que j’essaye de t’entrainer vers le bas, mais mes intentions sont diamétralement opposées à celles qu’il me donne. En vérité, je veux juste que tu puisses découvrir de nouveau horizons, te révéler pour mieux avancer, que tu profites de ta jeunesse à mes côtés. Alors, une fois seuls, je m’efforce de te tenter de nouveau à participer à cette expérience charnelle et professionnelle, mais j’essuie de nouveau un refus. J’aimerai tellement partager ça avec toi, mais je n’insiste pas immédiatement. Je préfère amoindrir la frustration que j’engendre depuis quelques jours. C’est une manière de me faire pardonné, que tu entrevois que je tiens à toi malgré les apparences. Tu sembles te détendre et je souris à ta réponse. Je n’en doute pas, mais ne la commente pas, car mine de rien ce genre de déclaration d’affection verbale ne nous ressemble pas. Je défais mon jean, le retire et me concentre sur la suite de tes propos. Ils m’arrachent un rire fin. « Serait-ce de la jalousie ? » Je te taquine en venant jeter mon jean sur le lit à tes côtés. « Elles ont pourtant des formes alléchantes, surtout Cassidy. Mais si tu veux y gouter, tu n’as qu’à te proposer. Je suis sûr qu’un plan à trois ne sera pas dérangeant pour le producteur. » Je déclare en venant regarder les différents boxers que j’ai pris. Tu me conseilles d’en prendre un, qui sera plus en lien avec le rôle que je vais jouer. Je m’exécute sans broncher. Je retire mon boxer, laisse ma nudité s’exposer face à ton regard sans aucune pudeur. Tu m’as déjà vu à poil, voire même à posséder les reins des femmes. C’est d’une banalité entre nous, même si elle est plutôt vraie me concernant. « T’es sûr de ne pas vouloir essayer ? » Je renchéris. « Cela pourrait être un moyen de partager quelque chose tous les deux. Toi et moi. Je suis sûr que notre victime aurait son plus bel orgasme. » Je m’exprime en glissant mon bras autour de ton épaule pour te serrer contre moi dans une étreinte fraternelle. Je m’assis contre toi. « On peut même demander à ce qu’ils ne filment pas ton visage si tu veux rester incognito. » Je tente de te convaincre, sans doute en vain, mais je sais que l’envie d’essayer ne te déplait pas. Tu as beau garder ta réserve, je sais que ta curiosité titille tes pensées. J’aurai presque envie de te dire : « lâches-toi, vis, profite et carpe diem. ». Enfin, j’aurai essayé une fois de plus.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyLun 16 Jan - 13:50

Je te rejoins rapidement jusqu'à la villa de tournage, trouvant le coin paumé. Tu m'accueilles avec une étreinte chaleureuse qui récompense certainement mes efforts, que je savoure sans rechigner. Il est rare que tu me blottisses au creux de tes bras, alors lorsque l'occasion se présente, je ne crache pas dessus et en profite. Je respire un instant ton odeur pour m'apaiser pleinement, avant que tu t'écartes quelques secondes plus tard pour me faire connaître ton envie de me voir participer à un de tes films. Tu es un entêté et tu ne lâcheras jamais l'affaire, mais je te souris de manière amusée avant de te rétorquer. « Presque. » Ce n'est pas parce que je te soutiens dans tes projets luxurieux, ou que je t'accompagne à ces tournages, que j'ai envie de m'essayer à cet art. Je ne me vois pas encore essayer, et je préfère participer à cet univers seulement en tant que spectateur. Te soutenir dans les épreuves, dans ton ambition, tout en gardant une distance avec ce monde-là. Tu me présentes comme d'habitude à toute l'équipe, passant des réalisateurs au producteur et actrices dans lesquelles tu jouiras. Autrefois je trouvais ton attitude très malsaine, à me pousser à serrer la main et discuter avec ces gens que tu vas baiser, mais je me suis habitué, sevré de ce goût amer et étrange qui s'emparait de ma bouche. Je te suis jusqu'à une chambre où tu peux te changer en toute liberté ; la pièce où sans doute, tu t'adonneras à quelques coups de reins habiles.

Tu te déshabilles devant moi, tandis que je t'amuse avec des propos sincères et ironiques. « Absolument pas. Elles sont juste superficielles, sans charme. Elles sont loin d'être à ta hauteur. » Je t'explique calmement mon avis, mais nous n'avons pas toujours les mêmes goûts. Tu te contentes souvent de corps alléchants sans prêter d'attention à leurs figures. Moi je suis incapable de bander si ma partenaire cache son naturel sous une tonne de maquillage, ou se retrouve avec des traits immondes. Et je trouve que Cassidy n'est pas classable dans la catégorie des jolies femmes. Elle est trop sophistiquée pour toi, et je me demande comment elle peut te plaire. Tu vas croire que c'est de la jalousie inconsciente, mais je n'ai jamais été jaloux de tes amantes. Ce n'est que du jeu, du plaisir malsain, des gens qui te permettent d'une certaine manière de gagner de l'argent à l'infini. Ils sont insignifiants pour toi. Je suis plutôt jaloux de la luxure en elle-même, car elle me dépasse chaque fois dans tes préférences. « Pour réussir à me convaincre d'un plan à trois, trouve-moi déjà une fille charmante. Parce que ça ne me tente vraiment pas de me fondre en elle. J'la désire pas du tout. » Elle est surfaite, une poitrine gonflée qui ne respecte même pas sa morphologie. Elle en fait trop. « Non je t'assure, ça ne me tente pas du tout. » Je ris à ta proposition, car ce n'est pas la première fois que tu m'incites à partager un plan à trois avec toi. C'est vrai que l'idée est savoureuse, tentante, mais seulement pour dévorer tes courbes. Des fois, sans te le confier, j'aimerais aspirer ton sexe gonflé au creux de ma bouche, m'en délecter jusqu'à en assécher mes lèvres gourmandes. Des fois, j'aimerais accepter juste pour te sentir envahir ma bouche, mon intimité aussi. Mais tu ne partages pas ces envies, toi tu délires sur la soumission de la demoiselle et d'un plaisir commun établi sur elle. Uniquement sur elle. On se toucherait à peine, on se regarderait seulement avec complicité. J'ai cerné ton envie, bien éloignée de la mienne. Tu accompagnes mes pensées en venant te déshabiller pour enfiler le boxer que je te conseille. Tu t'assois contre moi en serrant mon épaule, en me donnant des arguments pour me faire flancher. « Toi et moi, avec une demoiselle entre nous. Tu n'as pas mieux à proposer ? » J'ai presque envie de me fâcher contre toi quand tu es aussi obstiné, sans apercevoir les incohérences ancrées dans tes paroles. « C'est surtout que je ne veux pas baiser dans ces circonstances. Tous les visages braqués sur nous. Avec une fille sans charme. Non Lip. C'est non. » Tu es comme un gamin à qui il faut refuser plusieurs fois avant qu'il ne comprenne. J'insiste et campe sur mes positions, même si la déception te traversera. Je suis toujours à deux doigts d'accepter quand je vois tes prunelles s'assombrir.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyLun 16 Jan - 15:45

Ton attitude est à la fois attendrissante et agaçante. Je m’efforce toujours de te détendre par mes paroles, mais je te sens rigide, peu enclin à m’accompagner dans mes délires. Cela me frustre, car j’ai comme la sensation qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde. Cette distance m’irrite bien que je m’efforce de la faire passer sous de l’humour que tu ne saisis pas. Au contraire, tu demeures particulièrement sérieux. Je n’insiste pas, je m’efforce de prendre tout cela de façon détachée, mais c’est loin d’être le cas. Cela m’atteint plus que je ne l’affiche, mais je ne peux pas m’empêcher de continuer. Parce que je meurs d’envie d’expérimenter tout ça avec toi, sans doute pour des raisons qui m’échappent et que je refuse d’assumer. Cela éveille une curiosité malsaine au fond de mes tripes. C’est du moins, ce que j’en pense, mais il m’est difficile d’y résister, de rester sage. Je me dois de te pousser encore et toujours dans l’espoir de te voir céder. « Et si tu choisis la demoiselle, tu serais partant ? » Je te questionne avec franchise, le regard ancré dans le tiens. Je te sonde du regard. J’aimerai tellement que tu te lâches avec moi ! C’est trop te demander, putain !? Mais tu demeures intransigeant dans ta réponse. Tu uses ma patience avec des paroles qui me flinguent indirectement. Parce qu’indirectement, je me sens frustré par cette différence qui nous éloigne l’un de l’autre. J’ai beau créer le contact pour te convaincre de flancher, mais tes paroles demeurent catégoriques, froides. J’essuie de nouveau un rejet, qui me laisse un gout plus amer au creux des lèvres. J’ai l’impression que tu me prends pour un malade en sous entendant que je suis capable de baiser devant des gens, qui ont les yeux braqués sur moi, sans aucune gêne. « OK. C’est bon, laisse tomber. » Ma voix est glaciale et je romps immédiatement le contact avec toi, car mon corps se crispe face à la frustration qui m’assaille. Je me dirige vers mon jean que j’attrape pour récupérer mon paquet de shit que j’ouvre pour me rouler un joint. Mon regard est sombre, je t’ignore simplement pour me perdre dans la drogue puisque de toute évidence, je suis un dégénéré à en croire les signaux que tu m’envoie. Je me suis refermé comme une huitre et finit par te jeter le sachet avec une impression d’indifférence. « Si tu en veux. » Je lâche en glissant le joint entre mes lèvres pour l’allumer. Je m’allonge sur le lit, à quelques pas de toi et m’enivre de l’odeur caractéristique qui s’échappe de la fumée. Je ferme les yeux et me détend pour chasser loin de moi, cet agacement qui me prend les tripes à cet instant et me rend amer. Cela me rend barge que tu sois le seul à avoir tant d’impact sur ma psychologie, mon cœur. Tu fais chier, Stan ! Putain, tu me fais vraiment chier. Je te déteste dans ces moments-là, mais j’inspire profondément, savoure l’effet plaisant de la drogue qui s’immisce doucement dans mes veines. Cela me calme, amoindri ma rage, ce qui me permettra de baiser sous les regards de ces gens sans n’en avoir rien à battre, juste pour faire mon job et savourer les courbes d’une femme, aussi superficielles que tu ne le penses. « Je te hais, tu le sais ? » Je te lance dans un demi sourire aux coins des lèvres. En vrai, c’est tout le contraire. Je t’aime sale petit con et je déteste cette dépendance autant que j’y tiens comme la prunelle de mes yeux. Ce qui rend mes réactions pas toujours cohérentes, mais elles sont en accord avec ce que je ressens pour toi. Tu rends ma vie plus complexe, depuis toujours.  
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyMar 17 Jan - 13:20

Assis contre mes cuisses pour une demi-étreinte, tu t'obstines à me proposer de participer à ton échange langoureux avec cette demoiselle, et en plus devant les caméras. Et moi je m'entête à refuser ton offre, à la chasser bien loin de moi dans un coup de main impétueux. Tu insistes mais ton côté entêté ne fonctionne pas sur moi cette fois, car ce plan à trois qui serait diffusé sur le réseau internet ne m'intrigue pas. Je te fais comprendre que la demoiselle ne me semble pas désirable, plutôt superficielle, alors tu renchéris ta demande en trouvant une raison de me faire flancher. Tu appuies ta proposition en illuminant ton regard d'un brin d'espoir, prêt à m'embarquer dans tes plans sordides, tes idées saugrenues. Quand tu me lances ces yeux-là, je peine à résister et je manque de succomber. Est-ce ma faute si ton âme enfantine me séduit chaque fois, quitte à démonter toute la dignité que je possède ? « Peut-être oui... Mais pas comme ça... pas ici... » Je commente avec douceur pour te faire comprendre que je n'accepterais pas de tourner un film pornographique, même si tu es à mes côtés. Je ne peux pas céder à cette requête, je serais bloqué sexuellement devant les caméras, à cette idée que tous les professionnels de l'audiovisuel et les clients potentiels nous observent du coin de l’œil. Il faudrait que je me shoote pour que la nervosité se dissipe pleinement et que je me laisse emporter par le désir. J'aimerais aussi te faire comprendre que c'est plus toi que j'ai envie de dévorer de ma bouche, mais comment te le dire sans que tu me renvoies des mots vulgaires tels que « sale pédale » en pleine tronche ? Je n'aimerais jamais devoir les entendre. Je ne suis même pas certain de l'être, c'est certainement qu'un fantasme parmi tant d'autres. Mais quand j'observe tes courbes dénudées se balancer contre des corps déambulés, je me sens tout excité. Tu es un bel homme, même très sexy, alors je te contemple, parfois. Pourtant la réponse que je te donne ne te convient pas, tu aurais voulu que ce soit maintenant que je craque, j'imagine. Et la tempête Suarez débarque et explose la légère stabilité qui régnait à l'intérieur de cette pièce, mais aussi mon cœur fragile. Tu le décimes par ton regard sombre, pénétrant, colérique ; tu le saccages par ta voix froide et enragée. Tu deviens un coup de vent brusque qui détruit tout sur son passage. Mon coeur et ma gorge se serrent, j'exècre la colère qui agite tes entrailles, qui s'imprègne de ton intonation ou tes mouvements. Il me suffit d'une phrase et d'un regard pour que la culpabilité me ronge les nerfs et les tripes. Je ne supporte pas que tes yeux se voilent dans un sentiment de détresse, de rage, je ne supporte pas non plus te laisser là, seul, bouffé par l'amertume. Alors quand tu me balances le sachet rempli d'herbe et que tu t'allonges près de moi, un joint au creux de tes lèvres, je ne peux pas m'empêcher de m'approcher tout doucement. Tel un bébé chaton qui commence à récupérer un peu de territoire, je m'allonge aussi et pose ma tête contre ton cou. J'ai reposé le sachet à mes côtés, je n'ai pas la foi de me faire un joint même si tu m'as appris la manière de le rouler plusieurs fois. Je pose un baiser sur ta peau lorsque tu prétends me détester. Je sais que c'est une déclaration d'amour, alors je souris contre ta chair avant de répondre avec tendresse. « Moi aussi Lip. » Je t'aime même quand tu retournes mon coeur de cette manière. Je t'aime même quand tu joues au gamin capricieux. Je t'aime même quand tu me fais céder. « J'essayerai, promis. » Je me cale contre toi, un instant, juste une minute pour apprécier ta chaleur, ton odeur, la douceur de ta peau, puis je me redresse légèrement au-dessus de toi pour attraper la drogue que tu tiens entre tes lèvres pour en aspirer la fumée. Je la recrache après quelques secondes contenue dans mes poumons. L'effet est immédiat sur moi : je suis très sensible avec ces choses-là. Ma tête tourne légèrement et je reviens au creux de ton cou, une main posée sur ton ventre dénudé. Je le caresse du bout de mes doigts avant de tendre la tête vers toi, pour apercevoir tes traits plus apaisés. « Excuse-moi. » Je me sens responsable de ta colère, alors je tente de tranquilliser. « Tu me fais une soufflette ? » Je t'invite à me faire planer, certain que la proposition t'enchantera, et peut-être que je parviendrais à te nourrir de ma douceur. Je suis incapable de te repousser, de ne pas intégrer le cocon que tu formes autour de toi pour te refermer sur toi. Je suis obligé d'y plonger avec toi, lorsque je croise le désespoir dans tes yeux, et s'il faut que je me drogue davantage pour ça, je le ferais. Parce que je ferais tout pour toi, Lip. Tout.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyMer 18 Jan - 10:54

Si ta droiture est un trait de caractère que j’apprécie chez toi, en accoutumé, elle me fait carrément chier lorsqu’elle t’empêche de te laisser aller en ma compagnie. Elle instaure une distance entre nous qui m’insupporte et il m’est difficile de la camoufler. Elle te contraint à adopter une posture incertaine, qui se dénote totalement de mon caractère franc et intransigeant. En conséquence, elle m’irrite, me blesse indirectement, car je suis contraint d’observer une barrière entre nous, qui ne fait que nous éloigner l’un de l’autre et je ne peux le tolérer. Alors, ma rage éclate, terrasse tout sur son passage. Je me ferme sur moi-même, instaure plus froidement une distance entre nous, car ça me rend dingue de te donner un tel pouvoir sur ma psychologie. Ton rejet me malmène avec violence, me laisse un gout âpre entre les lèvres qu’il me faut chasser. Mes muscles se contractent, mon esprit se perd dans ces pensées lugubres qui seraient capable de me faire péter un plomb, car ma fierté et mon cœur ne peuvent tolérer que tu me juges. Ce que tu fais indirectement en me jetant toutes ses paroles catégoriques en plein visage, en refusant de te laisser aller en ma compagnie. Ta putain de droiture me donne envie de la massacrer avec violence, mais je garde mes paroles cinglantes au fond de mes tripes et use de la seule chose qui pourra me détendre et oublier le mal que tu m’infliges : la drogue. Je me roule un joint en silence, les mains crispées par cette rage qui m’inonde, le regard plus sombre que jamais. Je suis impatient de la finir de la glisser entre mes lèvres et me laisser porter, pour ne penser plus à rien, encore moins au poids que tu as naturellement au sein de ma poitrine. Ce que je fais immédiatement en te jetant le sachet avec indifférence. Prends en si tu veux ou continue de jouer au bon petit garçon, ce que tu aimes tellement faire après tout. Je n’en ai rien à battre. Ces pensées brulent mes lèvres, mais je ne les exprime pas et me satisfait de l’enivrement provoqué par le joint. J’aspire la fumée, laisse cette drogue apporter ses bienfaits dans un silence profond. L’effet est immédiat. Mes muscles se décontractent, ma hargne s’atténue, bien qu’elle demeure profonde. Ce bien être me permettra de faire mon job correctement malgré ton point de vue sur mes occupations. Pourtant, je n’arrive pas à me défaire de l’image sale que tu m’as renvoyé et ça me frustre profondément de t’accorder une telle importance. A cet instant, mon affection est telle que je te déteste du plus profond de mes tripes. Ou plutôt est-ce le contraire. J’en sais rien, tu rends mes émotions trop complexes pour moi, à comprendre et à gérer. Pourtant, ta présence accentue le bien-être que me procure ce joint. Je te laisse approcher de moi, rompre cette distance que tu t’entêtes à mettre entre nous. Je sens  tes lèvres déposer un baiser contre mon cou et ma déclaration de haine perd tout son sens. Il est évident que c’est tout le contraire et tu le sais. Tu uses de ta douceur pour calmer le tigre enragé qui sommeille au sein de mes reins. Tu y parviens en me promettant d’essayer de satisfaire mes désirs égoïstes, sans que cela ne me dérange. Je le suis et tu le sais. Je ne vais pas changer ma nature. Je ne te repousse pas, je fume tranquillement mon joint pour laisser ce bien-être m’envahir. Tu te prends au jeu, m’emprunte mon joint pour tirer dessus d’une bonne traite. Je t’observe le faire et c’est dingue comme cela me détend. Me droguer avec toi à une saveur tout particulière, car tu rentres dans mon monde, pénètre ce cocoon que je construis autour de moi pour en faire le notre. Je ne réponds pas à tes déclarations, mon esprit s’envole simplement et je me contente juste de savourer ma dose de paradis, autre que celle procurée par la luxure. Tu t’es blotti contre moi, mais je ne prends pas la peine de râler, d’arrêter tes caresses contre mon ventre. Cela me fait un bien fou et tes excuses, comme ta proposition m’arrache un sourire fin. « OK. » Je déclare dans un ton faible et vient glisser le reste du joint entre mes lèvres pour que tu puisses tirer autant que tu veux et t’enivrer tout comme moi. Un moment de partage, à la saveur intime, car nos visages se rapprochent au point que nos lèvres se frôlent légèrement. L’enivrement provoqué par le joint est total et mon esprit s’enivre, profite de ce moment en ta compagnie, car j’aime cette sensation qui me possède. J’aime cette communion qui se dévoile entre nous deux. Et tu finis par te retirer pour que je me décharge du joint et en savoure ses bienfaits. Je plane carrément. « J’aime trop le faire avec toi. » J’admets dans un petit sourire enfantin. Cela me fait un bien fou de vivre ça avec toi, bien que cela montre ma dépendance à toi, mais à cet instant, je m’en bats les couilles. C’est juste trop bon.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyMer 18 Jan - 23:17

La colère ronge tes entrailles et tes mots se glissent de ta bouche avec force. Tu es virulent, crispé, peu enclin à comprendre mes réticences ou même mes idées. Tu voudrais que j'accepte le plan à trois sans rechigner, sans m'opposer, pour adopter le rôle que tu aimerais me donner. Tu voudrais que je sois ton acolyte, ton âme-sœur jusqu'au pieu. Je le conçois même si cette idée de savourer une demoiselle avec toi m'effraie, encore plus lorsque des caméras traîneraient derrière nos fesses. Je te fais part de mon esprit tiraillé, de ma nervosité, mais mon obstination à te refuser ce caprice t'exaspère davantage. Tu te laisses emporter par la rage, l'amertume, et me rend coupable de ta douleur lancinante. Lorsque je te refuse de concrétiser tes envies ou de partager un moment avec toi, tel qu'il soit, tu as la sensation que je te trahis ou t'abandonne. Si tu savais pourtant comme je pourrais t'être loyal toute une vie, si seulement tu m'autorisais à la partager avec toi. J'essaye alors d'effacer ta morosité, ta frustration qui te rend grognon, violent dans tes mouvements. Je déteste tant te sentir si désespéré, si bien que je crée le contact et t'imprègne de ma douceur. Je me rapproche avec lenteur pour perforer légèrement ta bulle, juste histoire de l'intégrer, de m'y engouffrer avec toi. Rien ne peut l'éclater maintenant qu'on se tient côte à côte, nos souffles devenant plus contrôlés au fil des secondes. La drogue détend tes muscles, aspire ta colère, et la bête est chassée au fur et à mesure. Je retrouve la facette de mon meilleur ami que je préfère, et je te le montre en te frôlant la peau avec tendresse. Après une bouffée, je te propose de me faire une soufflette et tu acceptes sans tarder. Tu te penches vers moi, le joint coincé entre tes lèvres, à l'intérieur de ta bouche. Je me tends vers toi pour aspirer la fumée que tu formes contre mon visage. Mes lèvres entrouvertes frôlent les tiennes dans une légère étreinte délicate, et un homme impulsif les aurait sans doute déjà dévorées. Elles sont si tentantes, délicieuses rien qu'en les effleurant du bout des miennes. Mais j'avale au creux de mes poumons avant de tout relâcher dans l'air autour de nous. Je m’enivre de cette sensation d'extase qui s'empare de mon être, de ce sentiment que ma tête tourne. Je me repose sur le matelas à tes côtés, sans ne plus te toucher. Il n'y a que nos bras qui se frôlent et ce contact est suffisant pour provoquer quelques frissons le long de mes bras. Je suis épris d'un sentiment de vertige, d'une profonde exaltation qui anime mes tripes, mon esprit. Toute la peine s'extermine, tout s'envole ; il n'y a que cette impression de s'abandonner à la volupté. L'ivresse me gagne, m'entraînant dans un tourbillon d'enivrement et de délectation. « Moi aussi Lip. Juste avec toi. » Je ne fume avec personne d'autre, il n'y a que toi qui m'entraîne dans ce brouillard et plénitude pour mon esprit. Y'a que toi qui me fais planer, délirer. Y'a que pour toi que je peux écraser toute ma droiture et la cramer avec facilité. Y'a que pour tes beaux yeux que je ferais n'importe quoi.
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyJeu 19 Jan - 18:40

Je me laisse enivrer par les effets embaumeurs de la drogue, qui s’immisce insidieusement au creux de mes veines. Mes muscles se détendent, tout mon être se relâche pour savourer cette sensation paradisiaque qui happe mon être avec force. Je me sens bien. Je suis comme au paradis en te sachant tout aussi défoncé que je le suis. Je suis satisfais que tu ais brisé ta morale pour entrer dans ma bulle et profiter de cet instant en ma compagnie. Je te sens à mes côtés, nos bras se frôlent et ta chaleur s’immisce en moi. C’est plaisant, addictif. J’aime tellement partagé ça avec toi. Toi et moi, coupé du monde. J’ai envie de rire, de fermer les yeux et me laisser couler dans cette ivresse, mais je me contente juste de fixer ce plafond blanc et insipide. Je n’ai pas envie de bouger, je veux juste planer, savourer ce vide profond dans lequel me plonge cette substance illicite. Je n’en ai plus rien à foutre de tout le reste. Y’a juste toi et moi, et cette putain de communion que j’affectionne tellement quand je suis avec toi. Pourtant, vaguement, je sens une voix nous interpeller. Le devoir m’appelle. Le tournage est sur le point de commencer. Je l’entends râler sur le fait que je ne lui ai pas proposé de ma came. Je n’en ai rien à foutre et je ris à son ton désabusé. « Prends en si tu en veux. » Je balaye cette personne d’un revers de main avec cette nonchalance qui m’est propre. Je veux juste être avec toi. Ce que la personne fait, satisfaire et je savoure de nouveau le silence de la pièce, troublé que par nos souffles qui s’emmêlent au fil de nos respirations. « Le devoir m’appelle. » Je déclare en venant me relever sur le lit, mais je me fais basculer sur ton corps. Je me met à califourchon au-dessus de toi. « Faut le finir. » Je déclare en venant te faire vivre une nouvelle soufflette avant de jeter le joint. L’effet une fois de plus est divin, nos lèvres se frôlent de nouveau. Je ressens l’envie de baiser, de mélanger cette euphorie avec la luxure. J’écrase le joint sur un cendrier non loin, mais reprend place au-dessus de toi. Mon regard sombre, embrumé par la drogue se plonge dans le tien. Nos souffles se mêlent. « Tu me regarderas ? » Je te questionne simplement, même si je demeure particulièrement désireux de voir tes formes se lier aux miennes dans un plan à trois. Je me mordille la lèvre et rit à cette pensée avant de me lever difficilement. Je suis vraiment défoncé, mais ça devrait le faire. J’ai l’habitude et ça rentra mes actions moins simulées. « Allez, j’y vais. » Je t’annonce simplement en venant me recoiffer, d’humeur particulièrement joviale avant de rejoindre le reste du staff. Je me concentre sur mon boulot, cherche parfois ton regard surtout lorsque le feu de l’action se met en place entre cette actrice et moi. Mes baisers et gestes se font sensuels. Je ressens un besoin malsain de venir chercher ton regard sans en prendre conscience. Je suis le script, les indications du producteur, mais je me donne à cette étreinte, cherche à donner ce que désire obstinément le spectateur : le plaisir et la jouissance. Et je serai seulement contenté quand je verrai ces deux lueurs habités ton regard. A cet instant, je n’en ai nulle honte. Je veux que tu sois excité.  
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MessageSujet: Re: “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1)   “L’amour c’est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolé.” (feliplas - 1) EmptyJeu 19 Jan - 21:38

Le calme olympien refait surface et envahit nos âmes tourmentées, laissant traîner derrière lui un bonheur imperturbable. Ce dernier est vivement influencé par la drogue aspirée, mais rien ne semble pouvoir freiner cet élan d'extase qui nous envahit. On ne s'abîme plus avec le rejet ou la colère, on savoure seulement en compagnie de l'autre d'un moment apaisant et agréable. Tous mes nerfs se détendent tandis que mon corps plane entièrement. J'ai un sentiment indescriptible qui me traverse, et je me laisse complètement emporter par l'enivrement provoqué. Seulement le bien-être s'envole et notre cocon explose lorsqu'un intrus se permet de s'introduire dans la chambre et nous interpelle. Je suis trop sonné pour comprendre ce qu'il raconte, je vois trouble et j'ai seulement envie de rire en lui criant d'aller se faire foutre. Mais je me retiens et je devine à tes paroles qu'il manque de substances illicites et qu'il te demande de te tenir prêt pour le tournage qui va débuter. J'ai envie de jouer au capricieux, de rouler sur toi pour te bloquer, t'empêcher de m'abandonner. Seulement les affaires, c'est les affaires. Et c'est toi qui me colles au matelas en te positionnant à califourchon sur mes cuisses. C'est agréable de te sentir si près de moi, et j'aspire le venin que tu me procures. Encore une soufflette et mes yeux se ferment légèrement, je commence à divaguer, planer totalement. Mon corps est mou, j'ai juste envie de m'endormir. Pourtant tu m'en empêches, par ta chaleur, la beauté qui s'imprègne de ton visage et que je contemple d'un œil admiratif. Tu es si sublime. Sexy. Je ne peux que répondre positivement à ta requête, en caressant tes abdominaux du bout de mes doigts, tandis que tu te suspends au-dessus de moi. « Oui, comme toujours. » J'aimerais me tendre vers toi pour m'accaparer tes lèvres, mais heureusement, je ne possède pas la force de travailler les muscles de mon ventre. Je t'entends rire lorsque tu te relèves difficilement du lit, prêt à te fracasser au sol, et mon cœur bat la chamade. Encore plus que quand je sentais ton souffle contre mes lèvres, et ton corps si proche du mien. C'est désagréable de te voir t'éloigner pour retrouver la scène. Je te laisse filer, je prends mon temps pour retrouver l'équilibre de mon corps, pour tenter de ne pas m'écrouler. Je me tiens légèrement aux murs, complètement sonné et troublé par la drogue. Je parviens jusqu'à un siège installé devant le lit qui recevra tes coups de reins et son sperme en jet. J'observe tes mouvements, ton talent d'acteur, me faisant la réflexion que tu pourrais être un futur James Dean dans des films célèbres si tu te donnais les moyens. Quand on observe tes gestes, pourtant, on se dit automatiquement que tu es fait pour le porno. Tout est contrôlé avec perfection. Tous tes mouvements sont sensuels, fougueux, emplis d'un désir conséquent. Tu exprimes cette passion sans difficulté, envahit la féminité de cette demoiselle d'une manière captivante. Je me sens excité en te regardant, et loin de la jalousie, je convoite seulement la place de cette fille, car moi aussi, j'aimerais être sous ton corps. Recevoir tes coups de langue, tes baisers, sentir ton bassin heurter le mien, et mes reins, s'enflammer dans une extase jouissante. Mais j'ai le rôle du spectateur, et je le garde, la tête renversée contre le mur, complètement stone.
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