WEYMOUTH
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

WEYMOUTH


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Blue Lock : où acheter le Tome 22 édition limitée du manga Blue ...
12 €
Voir le deal

 

 Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyMer 8 Fév - 11:10

Tu m’as invité pour me montrer le cadeau de ton oncle, qui je dois bien l’avouer est classe. Il sait te gâter pour t’offrir un cadre de vie parfaite, tout en te gardant sous sa coupe. Je ne suis pas aveugle. La construction de ce loft au sein de sa résidence est un moyen de répondre à ton besoin d’indépendance, sans pour autant te donner une totale liberté, mais je m’en contente, car désormais, il me sera possible de venir quand je veux, sans craindre les propos désobligeants de cet homme. Ce qui a l’air de te ravir puisque l’idée de venir retrouver ton lit tous les soirs t’enchantent. Bien sûr, tu sais que ces soirées ne seront pas aussi nombreuses que je le prétends, parce que je serai trop occupé par le travail ou en train de dévorer les reins d’une femme ou en train de m’enivrer la tête avec ces drogues qui me permettent de soulager toute cette tension que j’accumule tous les jours. D’autant plus, que depuis cette soirée qu’on n’évoque pas, nos soirées se font rares. Les raisons, je ne préfère pas y penser, car ma fierté me forcerait à adopter une posture qui ne pourrait que t’exploser le cœur. J’espère juste que tu n’en as parlé à personne et surtout pas à cet homme, qu’on retrouve sagement à sa table en train de bosser. Je ne lui accorde aucune attention, si ce n’est un « salut » balancé avec nonchalance avant de me caler contre le canapé. J’en profite pour attraper un joint que je glisse entre mes lèvres pour l’allumer, n’ayant que faire du dégout que l’odeur pourrait procurer à ton oncle. Je l’allume simplement pour en tirer une bonne latte alors que tu reviens vers moi. « T’en veux ? » Je te questionne en plongeant mon regard dans le tien. Ma voix sonne plus comme un ordre qu’une proposition, car tu sais que par cette action, je t’invite à rejoindre mon monde et que c’est un honneur que tu ne peux pas refuser. D’ailleurs, je le prendrai très mal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyLun 13 Fév - 23:51

Je t'accueille dans mon antre, la nouvelle création de Gabriel pour combler mon besoin d'indépendance. Il a confectionné un espèce de petit chalet pour que je m'installe au fond du jardin. Lorsque tu découvres les lieux, tu sembles aussi subjugué que moi. Je sens ton sourire intérieur, tes yeux qui pétillent, mais je sais aussi que c'est surtout parce que tu n'auras plus à croiser Gabriel à travers les pièces. Je sais que l'un comme l'autre sera satisfait de s'épargner votre présence, même si je trouve cette relation assez déchirante. J'aurais apprécié que les deux hommes de ma vie s'entendent, puissent savourer des instants ensemble ; et surtout, qu'on ait la possibilité de partager un moment à trois. Je vous aurais eu autour de moi et mon coeur aurait été rempli d'amour. Seulement je me contente de ce que vous m'offrez et je rayonne de bonheur dans ce lieu que j'ai commencé à décorer. Tu me taquines en prétendant pouvoir venir dormir avec moi chaque soir, et mon coeur bondit comme un fou à cette idée. J'ignore si tu t’accaparas une place au sein de mon lit, mais tu réalises très certainement déjà que je t'en ferai une avec un plaisir immense. J'aimerais bien qu'on se tienne chaud la nuit, sentir ta peau dénudée et douce contre la mienne, juste te sentir vivant et apaisé entre mes doigts. Je ne suis pas certain que tu m'accorderas ce privilège mais je ne cesse pas d'espérer. On revient finalement dans la maison pour se coller devant la télévision, n'en ayant pas encore installé une dans mon espace. Je me suis placé à côté de toi, j'ai pris le soin de ne laisser aucun espace entre nous, à tel point que je peux poser ma tête contre ton épaule et que nos bras se frôlent. Je suis bien tout contre toi. Je regarde le film avec attention mais tu viens me déconcentrer avec une idée saugrenue : fumer un joint avec toi. J'aurais accepté la proposition sans tarder dans d'autres circonstances, seulement la présence de Gabriel me freine dans ma réponse. Je jette un regard vers lui, mais il nous tourne le dos et ne semble pas transparaître d'émotion particulière. Je crois qu'il n'a pas entendu. Alors je murmure faiblement : « OK mais juste deux trois bouffées. » J'accepte parce que je suis faible. J'attrape le joint pour le glisser entre mes lèvres et aspirer une bouffée. C'est agréable, surtout quand on sait que ça te consumera de satisfaction.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyVen 17 Fév - 19:29



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Gabriel bosse sur un croquis depuis plusieurs heures. Un nouveau projet, un peu fou, qui lui tient à cœur même s’il n’est pas sur qu’il voit le jour tout de suite. Il décide de prendre quelques minutes de pause en buvant un café. Il s’installe devant sa baie vitrée et regarde à l’extérieur. Il voit Stanislas et Felipe se diriger vers la pièce qu’il a construite. Son neveu doit être fier de montrer cet espace de liberté à son meilleur ami. Felipe pense surement que ce n’est qu’une prison dorée afin de garder Stan à ses côtés. C’est en parti  vrai. Mais cela évitera surtout à l’architecte de voir ce jeune con déambuler chez lui. Fouiller dans son frigo comme si c’était sa deuxième maison. Même si Stan lui en a donné la permission, en lui disant de faire comme s’il était chez lui. Il n’apprécie pas trop sa présence surtout vu la tournure que prenne leur rencontre ces derniers temps. Comme il n’apprécie pas ce lien qui unit les deux garçons avec de plus en plus d’intensité. Il sent bien qu’il y a anguille sous roche. Stan a eu souvent le moral en berne ces derniers jours. Mais pas moyen d’en percer le mystère. Pourtant Gabriel a essayé. Sans aucun succès. Stanislas est resté silencieux. Ce qui tracasse pas mal l’architecte car ce n’est pas dans les habitudes de son neveu de ne pas lui ouvrir son cœur. Et cela le rend de plus en plus méfiant à l’égard de Felipe. Et aussi extrêmement jaloux. Du coup ne plus le voir lui convient parfaitement. Même s’il va se faire plus de souci car il ne pourra pas avoir un œil sur eux. Enfin surtout sur Felipe. Même s’il au fond cela le fait chier car il ne pourra plus mâter les courbes sensuelles du jeune homme. Puis après avoir finit son café il retourne à son bureau se concentrant à nouveau sur son boulot. Oubliant le temps qui s’écoule doucement. C’est l’entré dans le salon des deux jeunes garçons qui le ramène dans la réalité.  Il lève les yeux vers eux. Felipe le salue à peine mais il ne relève pas. Ne voulant pas froissé son neveu. « Salut vous allez bien tous les deux ? Tu as fait visiter ton nouvel univers à Felipe. » Il garde un ton calme et les regarde s’installer sur le canapé devant la télé. Il retourne à son croquis. Leur tournant le dos. Encore une fois il se perd dans son univers. Il n’attend pas les dialogues du film qu’ils ont choisi de regarder. Ni même les paroles qu’ils échangent. Par contre il sent une putain d’odeur qui d’un coup vient lui titiller violemment les narines. Il se tourne vers eux et voit la fumée. Il rage sur place. Puis il s’approche. L’odeur devient plus écœurante. « Bordel vous fumez quoi là ? » Il est très énervé sur le coup. Et sa colère se lit dans son regard comme elle sentant dans sa voix. « Putain Stan c’est quoi cette merde.» Son regard se fait plus sombre alternant de l'un à l'autre. « C’est encore toi Felipe qui le pousse à fumer cette merde. Tu veux te bousiller tu le fais seul et pas chez moi okay. Éteins moi ce joint tout de suite espèce de petit con. » Rien à faire si Stan prend mal sa réaction. Rien à foutre si Felipe n’apprécie pas. Là ils dépassent les limites.  Et Gabriel se doute que c'est Felipe qui a entrainé Stan dans ce délire. Bordel ce mec c'est le diable incarné.  

good vibes.


Dernière édition par Gabriel de St Roc le Jeu 23 Fév - 15:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyJeu 23 Fév - 15:15

C’est un automatisme. J’ai besoin de m’enivrer les sens avec une drogue douce, parfois dure pour fuir certaines réalités. C’est mon moyen de tenir, de baiser cette chienne de vie qui est loin d’être une vie de rêve. Mais je m’accroche, faisant tout pour me faire passer pour le gars à qui tout sourit, parce que ma fierté ne peut tolérer le contraire. Je fuis mes soucis, demeure aveugle à eux et cela me réussit. Pourtant, c’est devenu une habitude de t’embarquer avec moi. Je ne pense pas au mal que cela peut te faire. Surtout que je n’y trouve que des avantages. Au contraire, cela me fait un bien fou de t’avoir dans mon monde, parce que tu demeures l’une des rares personnes à vraiment me comprendre, sans me juger et même si je ne l’avouerai jamais : j’ai une chance incroyable de t’avoir, Stan. Après quelques secondes d’hésitation, tu acceptes, glisse à ton tour le joint entre tes lèvres pour en aspirer quelques bouffées. Je savoure de te voir faire, un sourire aux lèvres avant de reprendre le joint et le reprendre entre mes lèvres. L’odeur semble avoir attiré l’ainé, ses foudres également et ses propos retentissent dans la pièce, me prennent comme proie. A-t-il conscience que je ne lui accorde aucun intérêt ? Il m’agace, mais mon corps ne marque aucun trait de colère. « Ça va, c’est juste un joint. » Je déclare avec désinvolture et insolence à Gabriel. Je trouve sa réaction disproportionnée par rapport à la situation. « Tu es vraiment coincé du cul. Il ne va pas mourir de fumer un joint. C’est juste du cannabis, pas de la drogue dure. Faut arrêter le délire. » Je ne me laisse pas dégonfler. Ma langue si délie et mes propos se font secs et francs. « Puis, il fait ce qu’il veut. Arrête de vouloir le maintenir en cage. » Je ne me retiens pas, laisse exploser ce que je pense sincèrement du comportement de Gabriel. Il m’agace à vouloir avoir ce rôle de protecteur presque possessif. « Si tu veux contrôler la vie d’une personne, trouve-toi une soumisse ou un soumis, mais lâche le, laisse-le faire ses propres choix qu’ils te plaisent ou non. » Insolant, je le suis et cela ne me pose aucun problème. Je n’ai aucun souci à dire la vérité et ce qu’il pense de moi me laisse totalement indifférent. Il n’a jamais pu m’encadrer. Sans doute parce que je ne suis pas d’une nature aussi conciliante que toi, parce que je t’ai appris à vivre autrement que selon ses normes. Et alors ? Tu n’en restes pas moins, un homme bien. Qu’importe si tu te drogues de temps à autre. Je meurs cruellement d’envie que tu le remettes à sa place, mais je sais que ce n’est pas la peine de l’espérer, alors je le fais à ta place. Parce que j’ai une grosse gueule et que je ne peux pas tolérer qu’on me dise ce que je peux ou ne pas faire. Alors par pure provocation je glisse mon joint entre mes lèvres en le regardant avec cette désinvolture qui m’est propre et je tire une grosse bouffée qui enivre mes sens. Qu’il aille au diable avec sa bonne conscience. C’est juste un vieux qui ne sait pas profiter des bonnes choses dans la vie et qui aime se donner de l’importance. Quel con !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyMer 1 Mar - 22:02

Le bonheur me fait planer quand je me tiens à tes côtés, c'est pire que les substances illicites que tu partages avec moi. Tu n'as pas conscience mais sentir ta chaleur émaner de ton corps, la douceur de ta peau contre la mienne, suffisent à me combler de joie et d'apaisement. Tu es ma source d'engouement au quotidien, celui qui m'offre tant de bien-être. Le joint que tu me tends ne fait qu'intensifier cette dose d'extase que tu me procures par ta proximité. Je me sens chanceux d'être à tes côtés, de sentir ton odeur, d'avoir cette place toute particulière dans ton cœur. Je me sens juste bien, tout près de toi, alors je me laisse baigner dans cette extase. Je plonge dans l'ivresse avec toi, car je sais que ton plaisir sera conséquent. Seulement mon oncle nous surprend, je l'aperçois se relever, s'arrêter devant le canapé pour nous jauger du regard. Je garde l'objet de mon crime entre les doigts, et soutiens son regard en avalant ma salive. Je ne fais pas le fier, je sais qu'il a l'intention de me gronder. Je le sens dans ses yeux emplis de hargne. Il s'adresse à moi mais c'est toi qui réponds à ma place avec beaucoup d'arrogance. Sans doute trop pour que la réponse passe auprès de Gabriel. « Ça va, c’est juste un joint. » Je reprends tes propos de manière plus douce pour atténuer ta rage. « Rien de grave, ça ne court aucun danger. Ne t'en fais pas. » Je ne m'aperçois même pas des risques, tu t'efforces à me les camoufler sans cesse en affichant simplement les bienfaits. Peut-être qu'il n'y en a vraiment pas. J'entends vos voix se teinter de colère, tandis que les remarques cinglantes fusent entre vous deux. Je me retrouve encore bloqué au milieu de votre altercation, car j'en suis l'origine. Je déteste cette sensation de détresse qui s'empare de mon être. Gabriel t'insulte de petit con, et toi tu sous-entends qu'il est un oncle surprotecteur et coincé. Tu dépasses les limites dans les propos que tu lui lances, je ne supporte pas que tu manques autant de respect envers mon oncle. « Lip ! » Je m'exclame sans colère, plus avec tendresse en venant coincer ma main contre ton genou pour te retenir dans ton élan de fureur. Je veux que votre dispute cesse. « Si c'est l'odeur qui te chagrine, on peut aller fumer dehors. » Je reprends à l'égard de Gabriel, les yeux dans les siens, pour reprendre plus positivement et apaiser les traces d'obscurité imprégnées dans cette atmosphère pesante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyJeu 2 Mar - 12:33



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Gabriel se fixe devant les deux jeunes garçons. Leur complicité est évidente, même trop. Il est pétrifié par l’odeur qui vient lui titiller ses narines et qui lui rappelle d’horribles souvenirs. L’architecte a toujours croqué la vie à pleine dents, ivre de tout découvrir. Mais il s’est toujours refusé à plonger dans l’enfer de la drogue. Il n’y a jamais touché, même pas un joint. Et vu ce que Stan a vécu, là il ne comprend pas. Il ne comprend pas Stan et sa faiblesse. Il se revoit des années en arrière quand il c’est retrouvé pour la première fois face à sa grande sœur tenant la même saloperie entre ses doigts. Elle avait le même discours que les deux jeunes. "Ce n’est qu’un joint rien de grave Gab. Détends toi je gère." Et il y a qu’à voir où elle en est maintenant dans quelle déchéance cette putain de drogue l’a entrainé. Et Gabriel ne veut pas que Stanislas vive la même chose. Et là il se sent blessé. Il est en colère. Autant par rapport à Felipe qu’à son neveu. Il se sent trahit par celui-ci. Et cela lui crève le cœur. Il se sent aussi impuissant face aux mots de Felipe. Car il sait que Stan prendra sa défense quoi qu’il dise ou qu’il fasse. Ce qui le rend encore plus nerveux et terriblement détruit. Il a juste envie de foutre une bonne bouffe à ce connard et de le virer de chez lui à grand coup de pied dans le cul. Surtout que monsieur ce là joue arrogant. Putain il se prend pour qui. Il fait un effort de fou pour ne pas perdre son sang froid. Et lui cracher son venin à la gueule. Peut être pour ne pas heurter son neveu qui prendrait surement cela très mal. Et il n’a pas besoin de ça. Pas pour le moment. Il risquerait de rendre leur lien plus fort et détruirait ce qu’il a construit depuis toutes ces années avec le gamin de sa sœur. « Ta mère disait la même chose Stan  .. tu as vu où cela l’a mené … tu as vu où elle en est. » Sa voix est pleine de rage. Ses yeux plein de colère mais aussi de détresse. Parce qu’à cet instant face à la réaction de Stan il se sent perdu.  Pourquoi réagit-il comme ça ? Il devrait refuser ce genre de chose. S’y opposer même. Mais il tombe dans le piège poussé par son meilleur ami. Meilleur ami mon cul comme peut –il lui aussi aimer le voir se perdre ainsi. « C’est toi que je devrais soumettre Felipe cela te rendrait moins arrogant. » Son regard se plante dans celui de jeune homme. Il a envie de le tuer. De lui faire bouffer son arrogance et lui faire avaler son joint. Stan reste calme autant dans ses mots ou ses gestes envers son meilleur ami. Bordel cela rend Gabriel plus fou. Il lu mettrait bien une gifle à lui aussi pour le faire redescendre sur terre. Il essaie de calmer le jeu, l’architecte comprend qu’il ne souhaite pas que cette situation dégénère mais c’est au dessus de ses forces. Il ne peut pas laisser passer cette trahison. Il passe sa main dans ses cheveux fébrile. Et son regard se perd dans les yeux de son neveu avec douceur. Espérant qu’il comprenne cette détresse qu’il ressent au plus profond de son être. « Bordel Stan cela n’a rien à voir avec  l’odeur .. c’est avec tout ce que cela implique .. il va te faire plonger et tu vas couler .. et tu rejoindras ta mère dans un établissement de désintoxication c’est ce que tu veux ..  ou alors c’est lui qui le veut le .. il veut te détruire et pour ça il est prêt à tout. » Il parle de Felipe comme s’il n’était pas dans la pièce, il veut l’ignorer exprès. Le narguer. L’irriter. Le provoquer. Juste pour tout foutre en l’air et le voir se barrer.  Il attrape le joint des mains de son neveu et ce dirige vers la baie vitrée pour le virer dehors. « Je ne revivrais pas ce que j’ai vécu avec ma sœur. Je pensais que tu ne toucherais jamais à cette merde vu ce que tu subis à cause d’elle depuis ton plus jeune âge. Tu me déçois Stan .. tu me déçois profondément. » Sa voix est plus lasse, comme blasée. Il a horreur de lui dire ce genre de chose car il a toujours été fier de Stan mais là il ne peut accepter ce fait. Il reste appuyé contre la baie vitrée. Le cœur plus déchiré que jamais.   

good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyJeu 2 Mar - 23:39

Face à la présence de Gabriel, je ne me rabaisse pas. Je n’ai aucune raison de le faire, même si je suis présentement chez lui. Je ne considère pas que fumer un joint de cannabis est un crime. Cela m’agace de le voir faire tout un drame. Ce n’est pas comme si je te proposais un cachet d’extasy, voir une trainée d’héroïne ou de cocaïne à renifler. Il faut arrêter le délire. Tu essayes de tempérer la situation, de le rassurer, mais tu perds ton temps. Ton oncle est tellement coincé qu’il ne sait même pas s’amuser autrement qu’avec des manières bon chic bon genre. Sans doute que j’aurai pu finir comme lui, si ma famille avait continué à rouler sur l’or, mais fort heureusement, on m’a évité ce massacre. Je ne peux pas m’empêcher de la ramener. Il m’agace à vouloir contrôler ta vie comme il le fait. « Bon courage alors. » Je lâche avec ce sourire narquois sur les lèvres aux propos de ton oncle. Tu prononces mon prénom pour me calmer, glisse ta main sur mon genou comme pour apaiser l’animosité que ton oncle invoque en moi, par son dédain et son esprit étriqué. Seulement, il ne semble pas supporté que tu lui tiennes indirectement tête, que tu ne te plies pas directement à ses ordres dissimulés ou non. La virulence de ses propos à mon égard me laisse indifférent. Je souris même de façon amusé face aux conneries qu’il débite avec tant de certitude. Je n’en ai strictement rien à foutre. Crache ton venin, gros con. Il ne pourra jamais comprendre l’essence même de notre amitié. Il aura beau vouloir la discréditer, elle demeurera intacte, car ce lien est indéfectible. Du moins, je le pense, mais je sais également à quel point tu peux être sensible au jugement de ce con. Vas-tu gober les conneries qu’il débite comme des vérités. Je serre les points pour éviter de le provoquer de nouveau. Il me gonfle avec ses préjugés à la con, comme s’il connaissait ma vie sur le bout des doigts. Il ne sait rien de ma vie, de ce que je ressens, alors qu’il ferme sa putain de gueule. La réaction de Gabriel me fait grogner de l’intérieur. Je bous de rage, mais je tâche de rester poli à son égard, malgré les mots qui affluent au bout de ma langue, mais ses dernières paroles font éclater la bête. Dans un geste vif et franc, je me lève et m’échappe de ton emprise pour le pousser violemment contre la vitre. « Espèce d’enculé. » Je l’insulte, la voix emplie de rage. A cet instant, j’en ai que faire de l’agresser. J’attrape sa chemise et plonge mon regard noir dans le sien. « T’es un enfoiré. Tu te dis l’aimer et tu lui dis ça, pour un putain de joint à la con ? Sérieux, il te déçoit ? » Je le questionne avec cette voix emplie de hargne. « Fumer un joint, fait de lui un camé comme sa mère ? » Je suis scandalisé de l’entendre dire ça. Je me retiens de le traiter de sale con. Ma poigne se resserre sur sa chemise et je mets toute mes forces pour qu’il ne puisse pas se retirer de l’emprise de mes doigts. « Cela ne m’étonne pas qu’elle ait virée folle vu la famille de tocard que vous êtes. Les De St Roc. C’est vrai qu’avec qu’un nom pareil, vous pouvez être que des gens irréprochables, mais désolé de te dire ça, mais vous l’êtes pas. Retire ce que tu viens de dire. Je t’interdis de lui dire qu’il te déçoit, alors qu’il fait toujours de son mieux pour répondre à tes critères de perfection. Et ce n’est pas parce qu’il lui arrive de fumer deux bouffées d’un joint, voir un dans un mois que ça fait de lui un camé. Il n’est pas sa mère. Et tu le sais, alors excuse-toi. Excuse-toi pour la blessure que tu viens de lui infliger par ces propos sans aucun sens. Dis le, putain ! » Mes poings m’élancent tant je les serre avec violence contre la chemise de cette enflure. Ma colère est brûlante, car mon cœur ne peut supporter qu’il te blesse en te jugeant pour un crime que tu ne commets pas. J’en tremble même de rage. Si jusqu’auparavant, je n’avais jamais dépassé cette frontière de la bienséance, aujourd’hui, je la romps sans aucun état d’âme. Pour te protéger, je serai capable de tout et tu le sais. Du moins, je l’espère.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyVen 3 Mar - 10:55

Je sens l'angoisse monter jusqu'au cœur pour le dévorer petit à petit, d'une lenteur vicieuse, lorsque je croise le regard noir de Gabriel. Il exècre mon comportement actuel, mais surtout mon meilleur ami, Lip, à qui il lance des remarques aussi glaciales que les siennes. Il se tourne finalement vers moi pour me témoigner toute l'horreur qu'il ressent à mon égard. Il me culpabilise, me jette sa hargne au visage avec tant de dégoût et de mépris que ma gorge se serre et mon cœur se comprime. Je n'ai jamais su digérer ne serait-ce qu'une pointe de déception dans ses yeux, alors ses paroles me foudroient sur place. Je sens les larmes s'insinuer aux coins de mes yeux avec tant de facilité que je sais encore une fois quel pouvoir Gabriel détient sur moi. Il est le centre de mon univers depuis toujours, même quand je n'étais qu'un gamin en bas âge. C'est lui qui nettoyait les larmes, lui qui transmettait une image glorifiante du monde et des autres au creux de la tête. Lui aussi qui peut saccager mon cœur en deux minutes chrono. Il s'y applique sans relâche, crevant mon cœur à chaque parole brusque. Je sais qu'il essaye de me faire réagir, comprendre, en évoquant les soucis de drogue de ma mère, mais cette manière de manifester autant de déception d'un coup me paralyse. Je verse une larme, puis une autre, en me refermant complètement sur moi-même. Je ne parviens même pas à m'excuser de l'avoir peiné, je ne me suis pas rendu compte de la gravité de mes gestes, de leur signification. Deviendrais-je vraiment comme maman ? C'est ce qu'il croit, avec ses airs condescendants. Je fumais pourtant qu'un joint en toute impunité, tu m'as toujours affirmé que je ne deviendrai pas accro aussi rapidement. Au moins il a réussi son coup : je n'ai plus le goût de fumer cette drogue et je le laisse me la choper des doigts pour éteindre l'objet de nos disputes et blessures à l'extérieur. Le dissiper ne se résume toutefois pas à effacer cette crise brutale. Il continue sa démarche de culpabilisation et son "Tu me déçois Stan .. tu me déçois profondément" termine la déchirure de mon organe vital. Je reçois un poignard supplémentaire, cette onde électrique qui fait souffrir mon être en plein cœur. Je ne peux pas supporter cette vérité, je n'ose même pas le regarder dans les yeux. La honte coule vicieusement au creux de mes veines, me fait baisser le regard, la tête. Je me recroqueville sous le poids du remord et de la douleur. Je n'ai pas la force suffisante pour rétorquer, répondre à ses reproches qui engendrent cette douleur lancinante au fond de ma poitrine.

Ce sont tes paroles qui me font redresser le crâne, ce coup de vent qui glisse promptement devant moi. Je te vois défiler vers Gabriel à une vitesse folle, l'empoignant par son col pour le tenir appuyé contre la vitre. Mes yeux laissent transparaître mon étonnement : ils forment deux gros ronds pleins de surprise et de panique. La violence renvoie tellement d'émotions négatives que mon coeur parvient difficilement à les absorber ou admettre, à tel point qu'il bat à toute allure. Je t'entends relâcher la pression, crier toutes les injures que tu as toujours pensées de Gabriel. Tu te défoules sur lui, tu le maintiens et le brusques avec ta poigne ferme et tes mots tranchants. Tu lui renvoies toute ta haine à la figure, sans aucun scrupule. Je t'entends me défendre, exclamer toutes ces choses que tu contenais et les vérités à propos de moi. Je ne comprends pas tout, je ne réalise pas toutes les belles choses que tu peux dire, parce que mon état de panique est flagrant. J'ai le souffle coupé et ma paralysie m'empêche d'entreprendre un mouvement. Je reste assis sur le canapé sans réussir à bouger, te laissant ainsi menacer, insulter, mon oncle. Je suis incapable de retenir votre élan de fureur, d'effacer cette obscurité coincée dans vos yeux. Je ne peux pas non plus vous emporter vers la compréhension, la tendresse, parce que chaque mot prononcé est une provocation, une lame plus profonde qui vient titiller les nerfs de l'autre. Alors vous explosez autour de moi, créant cette atmosphère oppressante pour moi. J'ai mal au cœur quand j'entends vos hurlements distincts à l'intérieur de la pièce : votre colère résonne, ricoche contre les murs pour venir directement me transpercer la poitrine. J’abhorre les conflits, j'ai été trop habitué avec ma mère - cette cicatrice sur ma joue est la trace de nos altercations incessantes. Alors vous entendre crier, vous battre par un langage colérique, me donne la sensation de suffoquer. Quand tu termines ton discours, je parviens à reprendre contenance, comme si je pouvais enfin me libérer de cet état de léthargie. Alors je me lève et me précipite vers vous. Je m'accroche à ta taille, l'enserre de toutes mes forces en me positionnant dans ton dos. Les larmes coulent contre ton épaule, sur laquelle ma tête se pose. Mon souffle accéléré et suffoquant se dépose contre ton cou, et ma supplique devient plus perceptible. « Lip, arrête ! » J'essaye de te tirer en arrière mais tes mains soutiennent encore mon oncle. J'essaye de te décoller de lui, seulement mon énergie est loin de dépasser ton excès de colère. Un sanglot s'échappe de mes lèvres ; trace de mon désespoir actuel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyVen 3 Mar - 15:27



"La jalousie est une maladie plus encore qu'une passion, car elle connaît les douleurs de la passion sans en connaître jamais les âcres voluptés. Maladie effrayante qui frappe toujours deux êtres à la fois, celui qui ressent le mal comme celui qui en est la cause innocente."

Gabriel ne peut tolérer ce qui se passe sous son toit. Trop d’image du passé lui reviennent en pleine gueule. Cela engendre une peur horrible par rapport à Stan. Il ne peut laisser passer ça face à celui qu’il considère comme son frère, son fil et son neveu. Tout commence toujours par un joint sans importance malheureusement il sait trop bien comment tout finit. Il ne veut pas de cette vie là pour Stanislas. Alors il se laisse emporter par sa colère. Colère accentuée par les mots et les réactions de Felipe. Il ajoute de l’huile sur un feu déjà bien incendiaire dans le cœur et les tripes de Gabriel. Et cela ne fait qu’exacerber la tension et la haine. Voir même la passion. Et toutes ses sensations déboulent à grand vitesse rageuses et féroces. Comme un ouragan déchainé. Qui emporte tout sur son passage sans aucune pitié. Mais il n’y a plus de moyen d’arrêter la machine. Elle est déjà lancée. Peut importe le mal qui va être fait. Ni les dégâts que cela va occasionner. L’architecte voit juste tout ce qui pourrait arriver et cela le fait flipper. Il ne survivrait pas à la déchéance de Stanislas. Et il n’épargne pas son neveu. Son regard est rempli de haine et de dégout. Comment Stan peut lui faire cela ? Comment Stan peut se faire ça ? Même par amitié. Où est l’amitié quand il s’agit de détruire à petit feu la vie d’un homme. Et là Gabriel ne voit plus l’amitié. Il voit juste la souffrance. Pour lui Felipe est le diable incarné. L’homme à abattre. Et il en prend aussi pour son grade. Même s’il sait que cela lui passe au dessus de la tête. Felipe est borné et buté et Gabriel en a souvent fait les frais. Mais là sa priorité c’est son neveu et rien d’autre. Ses mots envers Stan dépensent ses pensées. Il lui est impossible de voir autrement. Quelle autre issue que la dépendance quand on commence à se laisser duper par les douceurs de la drogue. Elle nous montre un monde différent. Anesthésie tout. Et nous laisse détruit. Il a vu sa sœur couler peu à peu. Malgré tous les efforts de ses parents. Malgré tous ses efforts. Ils n’ont pu lui éviter de tomber dans le gouffre. Alors il a tout fait pour protéger cet enfant. Même lorsqu’il n’était qu’un jeune garçon à peine adolescent, il a toujours fait de son neveu sa priorité pour le préserver de cet enfer. Il sait que Stan l’a souvent effleuré sans que sa mère ne s’en rende vraiment compte. Il sait que Stan a souffert de cet enfer avant que sa mère ne comprenne quel danger elle était pour son gosse. Et voilà que là il vient titiller ses portes comme si le passé ne l’avait pas assez blessé. Cela rend fou Gabriel. Et ses derniers mots résonnent dans la pièce avec violence. Il sait que cela va anéantir Stan. De toute façon les dire l’anéantissent aussi. Mais tant pis. Pour lui c’est le seul moyen. C’est pire qu’un électro choc. Mais il ne s’attendait pas à la réaction furieuse de Felipe. Il est surpris quand il se retrouve bloquer contre la vitre. Il lui attrape sa chemise et vient le narguer de son regard noir. Au départ il ne bouge pas. Il ne baisse pas les yeux non plus. Il n’a pas peur de ce petit con à qui il donnerait bien une leçon de conduite et de langage. Il écoute ses mots remplis de haine. « Espèce d’enculé MOI !! Alors que c’est toi qui lui fout cette merde entre les doigts. C’est TOI l’espèce d’enculé tu lui détruis le cœur à chaque fois que vous êtes ensemble et moi je recolle les morceaux comme je peux. Moi je l’aime oui et toi tu le bousilles. Ouvre les yeux Felipe. Tu es nocif pour Stan. NOCIF au point que cela va le tuer. Et c’est de pire en pire. » Il pose une de ses mains sur le poignet de la main qui bloque sa poitrine. Mais il ne cherche aucunement à se dégager, il veut voir jusqu’où il va pousser le jeu sordide qui s’installe entre eux. Il espère au fond que ce geste violent envers lui fera aussi réagir Stan et qu’il verra le monstre qui se cache derrière Felipe. Il laisse son regard glisser vers le canapé. Oubliant les yeux noirs de son adversaire et la main qui se resserre contre sa poitrine. Gabriel voit San paralysé et perdu. Il est autant en train de le détruire que son meilleur ami et cela lui lacère le cœur mais pas moyen de revenir en arrière. Puis il retrouve le regard arrogant de Felipe et ses mots viennent encore une fois frapper son esprit avec rage et force. Pour qui il se prend. Il ose même s’en prendre à son nom de famille, le salir. Il est qui pour ce permettre ce genre de discours. Sa main libre vient alors se placer juste au niveau de l’entre jambe de Felipe. Il attrape sa virilité sans la serrer mais juste pour lui faire comprendre que lui aussi peut prendre le dessus. De toute façon il ne lui faudrait pas grand-chose pour virer le gamin insolent. Mais il ne veut pas lui donner matière à se rebeller d’avantage. « Tu penses ce que tu veux des De St Roc. A mes yeux tu n’es qu’un tas de merde qui ne sait faire que du mal. La preuve. Tu veux défendre ton meilleur ami et en contre partie tu lui donnes de quoi se détruire. Aujourd’hui ce n’est qu’un joint comme tu dis .. mais demain ce sera quoi ? Stan ferait n’importe quoi pour toi. Tu en es conscient je suppose. Alors redescend sur terre .. au final c’est plutôt à toi de t’excuser car tu lui fais faire des conneries chez moi. Et tu le fais pour provoquer ma colère. Tu veux juste nous séparer et l’avoir que pour toi pour en faire ton jouet. » Sa main se resserre autour de la virilité de Felipe. « Avoue que tu ne penses qu’à jouer avec lui et puis quand tu as joué tu le jettes comme de la merde. Cela t’excite de le voir souffrir. Je ne sais pas ce qui se passe entre vous mais je sais que c’est de pire en pire et cela t’amuses comme le salopard que tu es. » Sa voix est pleine d’arrogance. Il retourne la situation pour lui faire comprendre qu’il a saisi son petit jeu malsain sans vraiment savoir jusqu’où ils l’ont poussé. Mais Gabriel pense sérieusement que tout est en train de partir en vrille entre les deux amis et que l’issu risque d’être fatale pour Stan s’il ne réagit pas rapidement. Il voit Stan se lever et essayer de calmer son ami. Il s'accroche à lui comme un noyé à sa bouée. Il le sent à bout et prêt à s’effondrer. Cela ne fait que raviver sa douleur et sa rage. « Cela ne sert à rien Stan il ne cherche qu’à te faire du mal. Qu’à nous faire du mal. » Gabriel ne sait pas pourquoi Felipe fait ça, mais il est certain que tout finira dans une catastrophe sanglante. Et ce qui se passe aujourd’hui renforce d’avantage cette évidence.   

good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) EmptyVen 3 Mar - 20:48

« Qu’est-ce que tu en sais ? Tu ne me connais pas, alors tu peux me dire ce que tu veux, je n’en ai strictement rien à foutre de ce que tu penses de moi. Tu n’as jamais compris notre amitié, parce que ça te fous trop la rage. Oui, tu n’es pas le seul homme dans sa vie et ça t’emmerde profondément. Je me demande lequel a un vrai souci entre toi et moi ! » Ma hargne s’exclame en écho de la sienne. Parce que je trouve ces propos sans aucun sens, ni fondement. Il me donne encore plus envie de l’étriper. Une envie qui se renforce tandis que mes propos s’écharpent avec violence de mes lèvres jusqu’à que je sens sa poigne autour de ma virilité. La douleur se fait connaitre, mais je ne lui ferais pas le plaisir de m’écraser. S’il croit qu’il me fait peur. J’ai connu des hommes plus dangereux que lui. « En attendant, ce n’est pas moi qui bande de tenir la queue d’un jeune entre ses doigts. » Je le nargue de mon sourire médisant, bien que la douleur soit réelle. Je ne lui ferais pas le plaisir de me dégager. « Tu crois que ça va m’empêcher de te dire tes quatre vérités ? Crève ! » Je lâche avec rage à son encontre. Si tes bras ne venaient pas de m’étreindre, je lui aurais massacré sa gueule de vipère à coup de poings violents. Je vis dans un quartier difficile, j’ai appris à prendre et rendre les coups, mais Gabriel a intérêt de se préparer à une vengeance cruelle et lente. Je lui ne pardonnerai pas ces injures et la blessure qu’il t’inflige. Et ce, même si son désir est de te protéger. La fébrilité réelle qui t’étreint, me chamboule. Je tâche de garder mon regard franc, mais je ne maintiens pas mon emprise autour de cette chemise plus longtemps. Mes poignes me font mal, tant la rage m’a consommé. Je le fixe de mon regard noir et m’écarte de lui, de l’emprise de ses doigts contre ma virilité dans un geste brusque. « La différence entre toi et moi, c’est que je ne l’empêche pas de vivre. La vie n’est pas rose. Ce n’est pas un conte de fée. Je ne lui vends pas une vie factice où tout est parfait. C’est de la connerie. Ta vie est un putain de mensonge. Ce monde est une salope. C’est marche ou crève. Ça c’est la stricte vérité. Et oui tu prends des coups et tu en donnes, mais ce n’est pas en le protégeant comme ça qu’il va devenir plus fort. Il est même plus fort que tu ne le penses et il n’est pas assez con pour tomber vraiment dans la drogue, même si je le voulais. » Je lâche sans quitter son regard de mon attitude arrogante. Je suis encore à deux doigts de lui sauter à la gueule. L’envie ne manque pas, mais tes putain d’émotions me chamboule. Mon regard se trouble de plus en plus. « Alors va te faire foutre avec ta déception ! Je ne suis pas le meilleur ami parfait. Il m’arrive de le blesser plus que je ne le veuille, mais que ça te plaise ou non, il n’est pas un jouet. Ne parle pas de ce que tu ne comprends pas. Lui, il sait vraiment ce qu’il est pour moi. Alors dis ce que tu veux. Il ne te croira pas. Tu m’écœures. » Mon expression se fait glaciale tandis que je le regarde de haut en bas avec mépris. Je m’éloigne de lui dans un rire nerveux. Ma main se glisse dans la tienne pour te tirer vers moi. « Viens, on s’arrache. » Ma voix est autoritaire, mais emplie de douceur alors que je glisse mon bras autour de ta nuque. J’espère que tu vas me suivre, car je sais que tu as besoin d’évacuer tout ce mal qui te ronge et qui me fait perdre patience. Je n’aime pas qu’on te fasse du mal. Tout comme je n’aime pas te faire du mal, mais j’y peux rien. Je suis têtu et une tête de con, mais je t’aime bien plus que je ne le montre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)   Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Tout le monde le sait, amour et haine sont pile et face. (febriel & feliplas)
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WEYMOUTH :: RPs-
Sauter vers: