Fin de journée difficile [OUVERT A QUI VEUT]

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- Persoooooonne au mooooonde... hips... ne m'aiiiiiiime

Oui j'avoue je suis complètement bourrée, mais vous savez quoi ? Je m'en moque totalement ! Après la journée que je venais de passer, j'avais le droit d'être bourrée ! Et puis d'abord, je suis majeure et vaccinée donc je fais ce que je veux. Déambulant dans les rues comme une alcoolique, je ne regardais pas vraiment devant moi et en prime je ne marchais pas droit Et je vous le donne en mille : Une blonde bien alcoolisée + des gens qui traînent en plein milieu du trottoir = BOUM !

- Oup's désolée ! Je... hips... je n'ai pas fait exprès...

Qu'est-ce que cette personne pouvait avoir le dos dur quand même... En même temps si un poteau n'était pas dur ça ne serait pas vraiment normal, si ?

Invité

Habillée dans un tailleur grande couture et bien serré, j'étais en retard pour ma réunion du conseil d'administration de mon entreprise de conseil en management. Je ne savais pas pourquoi j'avais décidé d'y aller à pied mais c'était une très mauvais idée. Mais bon, j'étais déjà en retard donc je n'avais plus le temps de rentrer chez moi pour me changer.

J'arrivais dans l'avant-dernière rue que je devais prendre quand je vis cette jeune femme par terre, complètement bourrée, s'excusant face à un poteau. Elle devait avoir bien bu pour en être arrivée là.

- Mademoiselle, vous allez bien?

A côté de ça, un jeune homme était les quatre fers en l'air dans les poubelles et je me demandais ce qu'il s'était bien passé pour qu'ils soient tous les deux comme ça.

Invité

Comme à mon habitude, j'avais décidé d'aller faire un tour en ville tard le soir et alors qu'habituellement il n'y avait personne dans les endroits que je fréquentais, ce soir-là, j'avais eu la surprise de voir un petit groupe de personnes, plus ou moins en bon état. Je ne sais pas trop ce qui était en train de se passer, ni même pourquoi il y avait du monde ici ce soir-là, toujours est-il qu'en voyant Barbie parler à un poteau et un mec en sortir un autre des poubelles, je n'avais pas pu m'empêcher de rire, avant d'aller à leur rencontre et m'adresser à eux :

- Qu'est-ce que c'est ce que tout ce bazar ? Rassurez-moi, vous avez fait toute cette mise en scène pour une caméra cachée n'est-ce pas ? Ou bien alors le monde est devenu complètement dingue entre le temps où je suis rentrée chez moi et le temps où j'en suis ressortie... ce qui ne m'étonnerait pas du tout en fait.

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Houla... alors que nous n'étions que deux personnes dans cette ruelle quelques minutes auparavant, voilà que toute une troupe de personne avait débarqué et on ne peut pas dire qu'ils n'avaient pas chacun un don pour attirer l'attention des autres sur soi. Entre un mec qui venait de se planter lamentablement dans une poubelle, une blonde qui venait de percuter un poteau et qui blablatait avec lui et un portable qui avait voulu se suicider, on peut dire que l'on se serait cru sur une scène de théâtre. Finalement la vie ne différait pas tant que ça du cinéma... chose qu'apparemment je n'étais pas la seule à le penser, puisqu'une jeune femme qui venait tout juste de débarquer s'était posée la même question que moi, mais de vive voix. Secouant alors doucement la tête de gauche à droite, j'avais donc répondu :

- Je ne sais pas si le monde est devenu fou, mais en tout cas ce coin de rue à l'air d'être totalement maudit.

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- Aoutch... ça fait mal...

Petit rappel à moi-même : La prochaine fois que je sors de chez moi, je le fais sans avoir bu auparavant. D'une ça évitera que je me fasse mal et de deux que je me tape l'affiche devant plusieurs personnes. Continuant de parler à la dame de fer qui se trouvait devant moi, j'avais été interrompu par une jeune femme qui était venue me demander si ça allait. Laissant mon regard aller de haut en bas sur moi-même, j'avais par la suite repris à l'attention de celle-ci :

- J'ai toujours mes deux bras... mes deux jambes... ma tête donc c'est que ça va, je pense. Enfin j'espère...

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Il y a un artiste dans ce quartier qui fait de superbes graffitis. J'ai écumé toutes les rues du coin pour voir ses œuvres et le dernier m'avait scotché sur place. J'aimerais tellement savoir qui s'est. Rien qu'en observant ses dessins, on pouvait imaginer toute la passion et les mots qu'il essayait de transmettre.

J'étais donc tellement absorbée par l'oeuvre d'art que je contemplais que je n'avais même pas remarqué la scène rocambolesque qui se déroulait juste à quelques pas de moi. Je crois que c'est le bruit de l'homme à la poubelle qui m'a fait me retourné en premier. Aoutch, ça doit faire mal. Je les zappe et me reconcentre sur le graffiti mais un autre bruit me fait me retourner. Je rêve ou elle vient de se prendre un poteau ? D'où ils sortent tout ceux-là ? J'observe la scène quelques secondes et décide d'interpeller la personne la plus proche de moi:

« - Dites, vous êtes une bande de potes un peu déjantés ou un truc dans le style ? Parce que si c'est le cas, vous êtes graves dans votre genre. »

Je croyais que les américains étaient des fous mais je crois que les canadiens le sont encore plus.

« - Vous croyez pouvoir dire à ceux qui sont là et aux autres qui viendront de faire moins de bruits ? J'essai de me concentrer sur ce qui pourrait être ma découverte de l'année. Alors moins de bruits ou je dégomme tout le monde. »

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J'étais en retard, très en retard à mon rendez-vous. Une jolie fille que je voyais pour la deuxième fois et au vu de comment c'était fini la première fois, il y avait de grandes chances qu'on recommence aujourd'hui. Sauf qu'arrivé dans une ruelle au abord de mon lieu de rendez-vous, j'avais une étrange sensation. D'être dans un monde parallèle ou quelque chose du genre. Bizarrement, j'avais oublié mon rendez-vous en regardant tous ses gens agglutinés là.

- Je crois que je me suis soit trompé de rue, soit carrément trompé de ville.

La scène était complètement surréaliste.

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Euh... on était sur une autre planète tout-à-coup ou quoi ? Alors que quelque minutes auparavant j'étais arrivée sur les lieux de manière subite, percutant au passage un jeune homme et faisant tomber son portable, bon nombre de personnes étaient arrivées entre temps, dont une jeune femme, apparemment totalement bourrée. Mon regard fixée sur elle pendant un court instant, j'avais été ramenée sur terre par le propriétaire du portable et lui avait alors répondu :

- Zut, ce n'était vraiment pas dans mon attention de le casser. Ecouter je vais vous donner ma carte, pour que vous puissiez m'envoyer la facture de la réparation, d'accord ?

Puis, lui montrant ensuite la jeune femme affalée sur le sol, qui était entrain de bavarder au poteau quelques minutes plutôt, j'avais repris :

- Vous m'excusez, mais là, il est important que j'intervienne.

Allant ensuite à la rencontre de moi-même de la jeune blonde, je lui avais dit :

- Vous savez que je pourrai vous emmener au poste pour état d'ébriété sur la voie publique ? Je ne le ferai pas parce que vous n'avez rien fait de grave, mais à l'avenir essayer de ne plus boire autant quand vous prévoyez de sortir, d'accord ?

Invité

Micah était arrivé à Vancouver depuis quelques jours maintenant, mais il n'était toujours pas habitué à l'ambiance. Il marchait dans les rues, au hasard, pour tomber sur un bazar pas possible. Comme à son habitude, il était silencieux, observant avec surprise, la folie qui se déroulait devant lui.

Invité

A cet instant même j'avais l'impression de me trouver dans une autre dimension. Entre ceux qui étaient devenus complètement dingues et ceux qui assistaient à la scène sans vraiment savoir quoi faire. Portant une main à mon front, j'avais balayé les environ du regard, quand celui-ci s'était posé sur un nouvel arrivant :

- Hey ! Bienvenue dans ce monde de fou. Je ne sais pas ce qui leur arrive à tous, mais de toutes évidences la folie qui les a touché à l'air d'être contagieuse

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