Le destin / Kiara & Bradley

Invité

J'ai l'impression d'être dans un cauchemar , cela dit je l'ai peut-être certainement cherché . Je me retrouve la , dans cette chambre seul avec du sang tout autour de moi , j'ai mal et je n'arrive même plus à bouger . Je sais que je doit partir si je ne veux pas mourir , il tiendra sa promesse je le sais . Je suis allé trop loin cette fois si , je ne sais pas pourquoi j'ai dérapé comme ça . Comme toujours j'ai cru voir des choses , je pensais qu'Amy n'osait simplement pas m'avouer son attirance. Je m'accroche à un meuble , du moins j'essaye en grimaçant . Je devrais sûrement aller à l’hôpital mais je n'ai aucune explication logique au faite que je me retrouve avec une jambe dans cette état . Après des minutes d'hésitation je réussi à regagner la sortie de la Villa , et je me rend que j'y suis depuis des heures . J'ai sûrement du m'assoupir où m'évanouir je ne sais pas . Il fait nuit , froid et je ne suis pas sûr de pouvoir conduire mais je vais essayer tout de même . J'ai du mal à appuyer sur l'embrayage une douleur atroce se repend dans tout mon corps , je n'ose même pas regarder les dégâts . Les images devant moi son floues , j'ai du mal à me concentrer , je crois que je tremble même , la douleur de ma jambe m'empêche de continuer ma route et sans que je puisse comprend quoi que ça soit ma voiture quitte la route et s'arrête avec violence contre un arbre . La suite je ne suis plus sûr de rien , la lumière du lampadaire reste la seul chose que j'arrive à voir et une odeur de brûlée . Je veux sortir de la , je ne veux pas mourir comme ça . Une goûte de sang tombe de mon visage sur mes lèvres et je comprend que je suis en train de vivre la pire journée de ma vie à cette instant même . J'ai fait du mal à cette fille , aujourd'hui je le paye . Reste-il une chance que je puisse me faire pardonner ? . Pitié , je ne veux pas mourir , je ne crois pas être prêt pour la grande traversé . Petit à petit mes yeux se ferment , juste l'odeur de fumée reste mais elle finit par disparaître . J'ai l'impression de sentir une main sur moi , je suis incapable de me mouvoir . Pourquoi j’ai l'impression d'être conscient alors ? . Je me bat pour que mon esprit reste ici , j'ai peur de l'enfer , peur de me payer mes pêchés là-haut .

Invité

Habituellement je restais chez moi à cette heure-là, mais ce soir-là, je ne sais pas pourquoi, j’avais décidé de sortir et c’est tout naturellement que j’avais atterri chez une amie à moi qui vivait dans le quartier industriel. Toutes les deux nous n’avions pas arrêté de blablater de toute la soirée et quand je m’étais rendu compte qu’il était minuit passé, j’avais dit au revoir à mon amie, avant de reprendre place dans ma limousine, pour rentrer chez moi. Cependant, alors même que mon regard s’était posé sur les alentours, j’avais fait stoppé net la limousine, en voyant qu’une voiture s’était encastrée dans un platane. Merde ! Espérons que s’il y avait des personnes dans le véhicule, celles-ci ne soient pas déjà mortes. Pas une seule minute à perdre, il fallait que j’aille voir s’il y avait quelqu’un dans le véhicule ou si les secours étaient déjà passés. Puis, arrivée à hauteur de la voiture, du côté conducteur, j’avais aperçu un jeune homme, apparemment bien amoché. Brisant la vitre avec précaution, j’avais ensuite posé mes doigts dans son cou pour essayer d’y trouver un pouls. Priant intérieurement pour qu’il soit vivant, ce n’est que lorsque j’avais réussi à sentir son pouls que j’avais été soulagée.

- Hey… ça va là-dedans ? Accrochez-vous, je vais appeler les secours.

Fouillant ensuite dans ma poche, je m’étais aperçue que je n’avais pas mon téléphone sur moi. Et zut ! Me tournant alors face à la limousine, j’avais fait appel à mon chauffeur, pour qu’il vienne m’aider et m’apporte mon téléphone, par la même occasion. Pas question que je ne laisse ce jeune homme coincé dans sa voiture, sans rien faire. Surtout qu'il avait vraiment l'air d'être très mal en point. Cela aurait été vraiment inhumain de juste appeler les secours et s'en aller comme si de rien était.

Invité

Je reprend conscience quelques secondes , mais l'air autour de moi reste flou . Je ne suis pas seul , peut-être deux où trois personnes sont la , enfin non enfaîte je ne vois qu'une seul ombre . Un parfum , sûrement une femme . Je pourrais me laisser partir , après tout qui m'attend sur cette terre ? . Je ne crois pas avoir d'avenir de ma vie je ne garde que des casseroles , des mauvais souvenirs et trop d'erreurs commises . Je tourne la tête avec difficulté sur le côté , je crache du sang pour ne pas m’étouffer . J'ai l'impression que ça va mieux , j'arrive enfin à entendre la voix de femme à mes côté , elle veux m'aider mais je n'en ai pas envie . Je grimace quand je vois un homme ouvrir ma porte et essayer de me sortir de là . Je ne fais aucun effort , à quoi ça sert réellement et de toute façon je n'ai plus la force . Mon corps touche le sol froid , il y a deux têtes au dessus de moi et une traînée de cheveux me caresse le front . Je crois que mourir avec l'odeur d'une femme comme ça me semble une bonne mort , j'aurai peut-être préféré que ça soit Amy mais je peux toujours l'imaginer bien sur la fille ne semble pas être la même du tout .

- Pas...secours... s'il vous plaît …

Je ne suis jamais polie , et le seul moment où je le suis c'est quand je m'apprête à rendre l'âme . Je me rappel de temps de chose de ma vie , comme ce jour où on ma dit que mes parents adoptifs n'étaient pas mes vrais parents et qu'ils ne voulaient plus de moi à présent . Par vengeance j'ai simplement brûler leur voiture , je n'avais que dix ans . Puis il y a eu ce jour , j'avais huit ans la petite Mary-Sue ne voulait pas sortir avec moi alors j'ai coupé sa natte . Je ne suis jamais dans le juste équilibre , je ne connais pas l'auto-mesure . Mon corps semble froid , mes poumons remplie de sang et ma tête vide . Je m'accroche encore un peu , encore un tout petit peu peut-être que je le dois . J'aggripe avec hardeur la main de la fille , du parfum que je ressent depuis toute à l'heure .

- Emmène ...moi …

Après ça je lui lâche la main , et ferme les yeux .Je me concentre sur l'odeur de la nuit et l'odeur du sang qui coule le long de mes joues .

Invité

En sortant ce soir-là, je m’étais attendue à tout sauf à ça. C’était la première fois que j’assistais à une telle scène et alors même que j’allais appeler les secours pour qu’ils viennent en aide au conducteur du véhicule accidenté, ce dernier m’avait demandé de ne pas les appeler. Étonnée par sa requête, j’avais alors rangé mon portable dans ma poche avant de lui dire, doucement :

- Comment ça pas les secours ? Mais… vous avez vu dans quel état vous êtes ? Il faut qu’un médecin vous examine… on ne peut pas vous laisser comme ça…

Alors c’était tout bonnement incompréhensible. Cet homme était bien blessé et il ne voulait pas que les secours interviennent. Pourquoi cela ? C’était la question que je me posais. Mais qu’importe, au final, ce n’était pas le plus important pour le moment. Là, à l’heure actuelle, le plus important c’était que l’on puisse sauver cet homme avant qu’il ne soit trop tard. Réfléchissant tant bien que mal, malgré les circonstances, à ce que je pouvais faire pour l’aider, j’avais été surprise quand la victime de cet accident m’avait pris la main, avant de me demander de l’emmener.

- Où ? Où est-ce que je dois vous emmener ?

Ce dernier ayant par la suite fermé les yeux, j’avais alors ajouté :

- Non non non non non, ce n’est pas le moment de lâcher prise là ! Réveillez-vous !

Voyant que ce dernier ne réagissait presque plus, j’avais alors demandé à mon chauffeur de m’aider à sortir l’homme de son véhicule et de nous emmener chez moi. Puis après plusieurs dizaines de minutes, une fois arrivée à destination, j’avais, avec l’aide de mon chauffeur, encore et toujours, emmené le jeune homme dans la chambre d’amis, avant d’appeler à l’aide l’un de mes amis, qui était médecin urgentiste. Ce dernier m’ayant alors dit qu’il serait préférable d’emmener l’homme à l’hôpital, j’avais secoué la tête de gauche à droite avant de lui dire que non, il ne voulait pas aller aux urgences, ajoutant au passage qu’il était hors de question que j’aille à l’encontre de sa décision. Ce n’est qu’après de dures négociations avec mon ami, que ce dernier a accepté de ne pas appeler ces collègues et de s’occuper lui-même de l’homme que j’avais ramené chez moi.

Quelques heures plus tard, alors même que j’étais assise auprès de ce dernier, un bouquin à la main, j’avais vu celui-ci bougé doucement ses doigts. Enfin le voici qui se réveillait. Posant alors mon livre, je m’étais approchée du jeune homme et lui avait dit doucement :

- Attendez ne bougez pas, je vais vous aider.

Avant de repositionner doucement le coussin qui était sous sa tête et reprendre de nouveau la parole :

- Comme vous me l’avez demandé, je n’ai pas appelé les secours. Mais en revanche j’ai fait appel à l’un de mes amis qui est médecin et il m’a dit que d’ici quelques jours vous serez remis sur pieds.

Soupirant ensuite légèrement, j’avais ajouté :

- Je ne sais pas qui vous a mis dans cet état, mais ce qu’il y a de sûr c’est que la plupart de vos blessures n’ont rien à voir avec l’accident que vous avez eu ce soir… c’est à cause de cela que vous ne vouliez pas que j’appelle une ambulance ?

Invité

Elle parle , elle parle mais je n'entend rien . Je me demande depuis combien de temps je suis dans cette état . Il n'y a rien de pire dans la vie que de ne pas se sentir en pleine position de ses moyens , vous savez cet sensation quand vous êtes enrhumé et que vous vous rendez compte que vous n'avez pas suffisamment profiter de l'air , des odeurs quotidiennes . Je pensais avoir fermé les yeux quelques secondes , mais quand j'ai réussi à les ouvrir suffisamment je me suis rendu compte que je n'étais plus à extirpateur , que le bitume dur c'était remplacé par un lit confortable et le vent froid par une couverture confortable . Dans un premier temps j'étais affolé , puis je me suis rendu compte que c'était elle . Elle la fille au parfum , durant toute mon absence je n'arrivais à ressentir que ça et je m'étais accroché à ce petit détail infime pour vivre , avoir une raison de le faire . Je la regarde faire , elle touche mon coussin et je soupire puis grimace de douleur .

- Je ...j'suis où la ? .

Je regarde autour de moi , puis repose mon regard sur la fille de profil . Elle à un livre entre les mains , je n'arrive pas à lire le titre . Remis sur pied ? . Je crois que le jeu de moi est plutôt mal choisie , j'ai reçu un pieu dans la cuisse et ma voiture à atterri dans un platane alors non je ne crois pas que je serai très vite sur pied .

- Ton médecin à eu ...son diplôme ? . Parce que j'suis pas sûr d'être très vite sur pied …

Rien que de dire ça j'avais l'impression d'avoir parcourue un marathon dans le lit , je tousse et me racle la gorge . Je retourne ma tête , elle semble jolie avec de long cheveux brun peut-être un peu trop coincé encore une bourgeoise qui connaît tout de la vie . J'attrape un bout de couette et glisse mon bras à l'intérieur , j'imagine même pas la tête que je dois avoir . Mon visage semble gonflé , bouffie et rouge de sang . Évidement , je devais m'y attendre elle veux sûrement savoir comment j'me suis foutu dans une merde pareil . Toute façon les femmes veulent tout savoir , en
permanence .

- Apporte moi à boire , ne pose pas de question . ! avais-je dit dans une petit soupire . J'suis suffisamment mal pour ne pas avoir à répondre à tes questions de petite curieuse ...

Invité

Avant même qu’il ne se réveille, je savais que celui-ci se sentirait perdu et n’importe qui à sa place le serait. Ben oui, quand on se réveille dans un endroit que l’on ne connaît pas, il y a de quoi être perdu non ? C’est pourquoi lorsqu’il m’avait demandé où il se trouvait, j’avais répondu :

- Je vous ai ramené chez moi, vu que vous ne vouliez pas que j’appelle les secours.

Je ne sais pas vraiment ce qui lui était arrivé, mais ce qu’il y a de sûr c’est qu’il était dans un très mauvais état et que faute de mieux, je ne pouvais qu’appeler mon médecin pour qu’il vienne l’ausculter. Moi qui avait voulu être rassurante avec lui, en lui disant que d’ici quelques jours il serait remis sur pied, voilà que ce dernier m’avait prise au pied de la lettre et s’était mis à critiquer mon médecin. Soupirant alors doucement, j’avais repris la parole, en le regardant :

- J’ai dit d’ici quelques jours, je n’ai pas dit demain ou dans deux semaines non plus. Bien sûr qu’il va vous falloir du temps pour vous rétablir, mais au moins vous êtes assuré de pouvoir remarcher rapidement et pas dans un an.

Si je m’étais montrée sympa et avenante depuis qu’il s’était réveillé, le fait qu’il me parle comme si j’étais sa bonne ça avait eu le don de me faire sortir de moi. Comment osait-il me parler comme ça, alors que je l’avais aidé à s’en sortir ? Enervée mais prenant sur moi quand même, je lui avais répondu :

- De l’eau ? Oui bien sûr… attendez je reviens tout de suite.

Allant ensuite dans la cuisine pour prendre un verre et le remplir d’eau, j’étais par la suite revenue dans la chambre et lui avait vidé le verre sur la tête, avant de reprendre la parole dans la foulée :

- Oh j'oubliais, tu veux peut-être des glaçons avec ton eau ?!

Non, mais il ne croyait quand même pas que j’allais exécuter ses ordres, comme ça, tout simplement parce qu’il me l’avait ordonné et qu’il n’était pas en état de se servir lui-même, si ? On voyait en tout cas qu’il ne me connaissait pas. Je ne suis pas du tout le genre de filles à faire ce que les hommes leur demandent, comme de pauvres petites femmes soumises. Et si certaines auraient obéis au jeune homme, parce que le pauvre était dans un piteux état, il était absolument hors de question que moi j’agisse comme elle, alors qu’il s’était adressé à moi de la sorte. Jamais je n'avais laissé un homme me parler de la sorte auparavant, alors ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer.

Invité

Que ça soit dans deux semaines , demain où dans un un an de toute façon je n'ai plus de chez moi Je ne sais plus où vivre , je parle mentalement parce que physiquement j'ai juste cette petite piaule dans le fin fond de la ville . L'endroit où vous pouvez crever et personne ne le sera jamais , qu'elle tristesse . Je suis admiratif tu nombre de mots qu'elle peu débiter à la minute , incroyable j'espère qu'elle finira par la fermer d'ici quelques minutes parce que je ne suis en état de lui faire fermer sa bouche . Je grimace à nouveau en secouant la tête , je fixe le plafond d'un blanc éclatant . Je suppose que je suis chez une de ces bourgeoises , qui pense devoir aider son prochain à tout pris . J'ai horreur de ce genre de fille, elle aurai mieux fait de me laisser mourir dans ma voiture en toute dignité .

- Évidement...je vais remarcher , tu est médecin où un truc comme ça ? .

Quand je lui demande un verre d'eau , de façon plutôt strict et froid elle part le chercher docilement . J'aime ce genre de femme , malléable et soumise peu importe comment vous leur parlez . Dans ma vie j'ai eu quelques copines comme ça , mais on finis par se lasser et on préfère les femmes de caractère . Alors que je cherche mon téléphone dans ma poche je reçois un verre d'eau froid sur le visage , une brûlure sur mes plaies à vif . Je hurle une injure , mais l'entaille sur ma joue m'empêche de continuer mes insultes .

- Put...Je...tu n'as pas honte ? . J'suis infirme la , tu profite …

La , oui je n'avais plus soif du tout mais j'étais trempé et j'avais froid heureusement il n'y avait pas de glaçon . Je lui lance un regard noir et recrache un peu d'eau sur le sol , tant pis pour elle et pour son parquet sûrement très beau . Sa dernière phrase ma fait l'effet d'une bombe , en plus elle ose faire de l'humour . Je balance la couette sur le côté et essaye de me lever du lit mais ma tête tourne et ma jambe brûle . Je m'accroche au mur en fermant les yeux fortement , tout semble flou peut-être que j'ai une sorte de traumatisme crânien ? . J'imagine que ça doit être grave , je m'approche d'elle mais je suppose que je ne suis pas très effrayant . Je passe devant un miroir , je fais peur à voir et j'ai plein de sang sur le visage et sur mes habits à présent trempé .

- J'ai froid , j'ai faim putain.. Tu crois je plaisante mais...J'avale ma salive avec difficulté . J'te conseil de ...de ne plus refaire ça , bourgeoise .

Invité

A l’entente des dires du jeune homme, après que je lui ai dit qu’il remarcherait sûrement un jour, j’avais préféré ne pas relever ses propos. Non je n’étais pas médecin, mais je connaissais mon ami, c’est un bon médecin et jamais il ne s’était trompé sur un diagnostic. Par la suite, ce dernier m’ayant ordonné d’aller lui chercher un verre d’eau, je n’avais pas pu m’empêcher, malgré sa condition de lui en rapporter un et d’en verser le contenu sur la tête du jeune homme. Bien évidemment, je n’étais pas stupide, je savais très bien que ce dernier prendrait mal mon geste et à vrai dire, je m’en fichais totalement. Ça lui apprendra à me parler comme on parle à un chien. Est-ce que j’avais honte de mon geste ? Pas le moins du monde. C’est plutôt lui qui devrait avoir honte de se comporter comme un goujat avec la personne qui l’avait aidé à se sortir du pétrin dans lequel il s’était mis. Levant par la suite les yeux au ciel en l’entendant se plaindre, j’avais fini par lui répondre :

- Je ne profite de rien du tout ! Tu m’aurais parlé autrement je n’aurai jamais fait ce que je viens de faire.

Voyant par la suite ce dernier essayé de se lever, tant bien que mal, avant d’aller se tenir contre le mur, j’avais soupiré doucement et m’étais approchée de lui avant de lui dire :

- Sinon quoi ? Tu crois que tu me fais peur ? Mais regarde toi ! Tu ne tiens à peine debout !

L’aidant ensuite à se remettre dans le lit, avant de lui passer une serviette pour qu’il se sèche et de changer son oreiller, j’avais ajouté :

- Ne me parle plus comme ça et je ne recommencerai pas ! Maintenant reste allongé, si tu ne veux pas que j’ai à appeler les urgences parce que tu t’es effondré par terre après avoir voulu jouer à je ne sais quoi.

Prenant par la suite mon téléphone, j’avais posé mon regard sur la chambre, avant de reporter mon regard sur l’homme que je venais tout juste de recueillir et avait repris :

- Ah et pour ta gouverne, j’ai peut-être de l’argent, mais ce n’est pas pour autant que ça fait de moi une fille coincée et qui va obéir à tout tes ordres. Je te rappelle que si tu es encore en vie c’est parce que je t’ai ramené chez moi. Si j’avais voulu j’aurai pu te laisser dans cette voiture ou bien ne pas t’écouter et appeler les secours, avant de disparaître dans la nature !

Passant ensuite une main dans mes cheveux, j’avais ajouté à nouveau :

- Bon tu veux manger quoi ? Je ne voudrai tout de même pas que tu meurs de faim. Ce serait con. Surtout maintenant que je t’ai, en quelque sorte, sauvé la vie.

Invité

La fille s'approche de moi pour m'aider quand elle voit que je galère pour tenir debut , putain elle peux pas arrêter de vouloir faire la sauveuse ? . Je n'ai pas besoin d'elle , j'aurai retrouvé le chemin du lit sans ses petites mains manucurée . J'essaye comme je peux de retirer mon t-shirt , du moins ce qu'il en reste , pour le jeter par terre J'examine mon ventre qui comporte quelques blessures mais je pense que ça ira même si quand j'appuie sur mon estomac je souffre atrocement . Putain , je crois que j'en ai pour un long moment et je ne compte pas rester ici enfin ça dépend du service et j'ai l'impression que ça principale qualité ça va d'être chiante . Je rigole quand elle me dis que je lui fait pas peur , elle devrait .

- Ne fait pas trop la maligne , petite innocente ...Je ne viens pas de ton monde .

Je suppose que dans le siens on doit lui faire plein de courbettes mais moi je ne le ferais pas ce plaisir . Même si elle m'a certainement sauvé la vie je ne lui ai rien demandé . Avec un fouloir en sois qui se trouve sur la table j'essuie les tâches de sangs sur mon visage et le balance contre le mur . J'imagine que ça coûte chère cette merde , mais peu importe .

- Je te parle comme j'en ai envie , m'aider ne te donne pas le droit de me vider des verres d'eau sur la tête . Si tu crois que je suis un des héro de série télé que tu regarde alors tu rêve , je suis très loin de ces badboy stupide …

Je suppose qu'elle dois être en boucle sur des séries stupide comme Gossip girl oû les Feux de l'Amour . Elle doit se dire qu'en m'aidant je vais sûrement être ultra reconnaissant et finir par tomber fou amoureux d'elle . Je soupire , je déteste ce genre de femme . Néanmoins , je la trouve plutôt jolie un peu coincé sur les bord mais elle à un charme sûrement pas encore inexploité .

- Hé beh...Tu aurai du me laisser , ne t'attend à rien de ma part ...Ni argent , ni d'être un gigolo dans tes soirées bizarre …

Je suis ravie quand elle parle de manger , enfin elle décide de me nourrir .

- Tu dois avoir sûrement des domestiques ? Un truc bon...Evite les chichi du genre truffe où champagne ...Une bière et des frites ça ira pour le moment …Sans vouloir m’intéresser à toi , c'est quoi ton prénom ? Marie Antoinette ? Marguerite ? . Tu dois être française ..

Je ne sais même pas si je vais être capable de manger , mais la voir sous mes ordres me satisfait pleinement .

Invité

- Et alors ça change quoi ?! Que tu sois pauvre, riche ou que sais-je encore, je m'en moque totalement !

Mais quel emmerdeur ce mec ! Pourquoi avait-il fallu que je le sorte de cette voiture bon sang. J'aurai mieux fait de le laisser là-bas et d'appeler les secours, même s'il ne le voulait pas. Au moins, ma soirée ce serait bien terminée et je ne me serai pas retrouvée ici avec un abruti de première catégorie. D'ailleurs c'est ce que ce dernier avait fini par me dire lui-même. Très bien, puisqu'il ne voulait pas d'aide, je n'allais pas l'embêter plus longtemps. Soufflant alors doucement, j'avais pris de nouveau la parole, tout en fixant son regard :

- Comme si j'en avais quelque chose à foutre de ton fric ou de toi ! Si je t'ai ramené ici c'est juste parce que tu m'as demandé de ne pas appeler les secours et que si je partais en te laissant là, je risquais de me retrouver chez les flics, pour non-assistance à personne en danger, tout simplement.

Le jeune homme m'ayant ensuite demandé comment je m'appelais et pensant que je venais de France, je n'avais pas pu m'empêcher de répondre, sur le même ton que lui :

- Qu'est-ce que ça peut te foutre d'où je viens et comment je m'appelle ? Je ne vois pas pourquoi je te répondrai alors que tu n'as rien voulu me dire tout à l'heure et que tu me casse les pieds depuis que tu t'es réveillé.

Ce dernier répondant ensuite à ma demande concernant ce qu'il voulait manger d'une manière aussi impolie que précédemment, j'avais alors dit, tout en allant vers la porte :

- Tu sais quoi ? Je n'ai même plus envie de faire quoique ce soit pour toi. Alors si tu as faim, démerdes-toi !

» Certains disent que le destin est une chose qui ne se commande pas, que nous n'avons pas d'emprise sur lui. Mais moi j'ai une certitude, notre destin fait partie de nous. Il suffit d'être assez courageux et rebelle pour s'en rendre compte.
» (lenny) hasard ou destin, la réponse n'est pas simple
» Un petit tour dans le passé, La rencontre de Peter et Kiara.
» Kiara Ferguson ♥
» Kiara & Co - Si tu n'as pas de Curly, prends un ami !