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 un semblant de jalousie (stan)

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MessageSujet: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyMer 20 Déc - 19:29

Mon rire s’extirpe facilement de mes lèvres face à la remarque de ma collègue. La plaisanterie énoncée au sujet de cette vieille rabat-joie, qui vient toujours en heure de pointe pour leur chercher des noises, est divertissante. Je sais qu’elle tape sur les nerfs de tout le monde, mais j’ai du mal à avoir la même animosité à son égard, car j’ai comme la sensation que c’est un moyen pour elle de communiquer et de rompre avec son isolement. Parfois la solitude rend l’âme taciturne et je sais de quoi je parle, car il y a quelques mois, mon esprit était si perdu, qu’il m’a fait commettre les pires atrocités, qui me hantent encore. On est sagement installé à l’extérieur du magasin pour une pause clope. Du moins pour elle, puisque je t’attends patiemment depuis que j’ai fini mon service. Je regarde mon téléphone toutes les cinq minutes dans l’espoir d’avoir un SMS de ta part, mais je n’en reçois pas pour le moment. Je continue donc d’échanger avec ma collègue, un sourire amusé, naturellement niché sur mes lèvres. Elle prend plaisir à m’amuser. Je ne suis pas sans ignorer qu’elle a des vues sur moi. Je ne suis pas né depuis la dernière pluie et je sais reconnaitre les détails, mais sa présence est agréable. C’est une fille naturelle, qui ne se prend pas la tête, contrairement aux autres filles, qui arpentent les rayons du magasin. Je suis en train d’écraser ma cigarette lorsque ta silhouette s’impose à mon regard. Je percute que tu es sagement là, à quelques mètres. Cela me surprend sur l’instant, mais un sourire se niche naturellement sur mes lèvres. Ma main vient se poser naturellement sur l’épaule de ma collègue avec amitié. « Désolé, mais je dois y aller. Stan est là. » Je déclare dans un sourire. « Bonne soirée et à demain. » Je lui fais la bise comme je le fais habituellement avec mes collègues avant de m’élancer vers toi. « Hey ! Tu as pu te libérer plus tôt ? » Je te questionne alors que mes lèvres viennent effleurer les tiennes. Mon action est douce, mais légère, bien que l’envie soit plus conséquente que ce que je te montre. J’ai hâte de passer le reste de la soirée en ta compagnie.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyJeu 21 Déc - 11:19

J'arrive devant ton boulot à l'heure que je t'avais indiquée par message, je me mets légèrement en retrait, là où je me place d'habitude, le temps d'attendre la fin de ton travail. Tu ne me vois pas débarquer, alors que tu discutes devant l'établissement avec une de tes collègues. Elle est jolie, souriante, te touche le bras parfois. Elle ne cesse de te regarder dans les yeux et de rire bruyamment. En plus, elle te fait fumer. Elle sent la mauvaise influence à trois kilomètres. Je m'agace dans mon coin, sans pour autant intervenir, me demandant plutôt quand est-ce que tu vas finir par me remarquer. Tu ne daignes pas tourner la tête, ni t'intéresser au fait que je sois là ou non, alors je m'efface davantage. Et ressens ce picotement au creux du cœur quand je te vois rire avec autant de naturel. Tu t'ouvres enfin à quelqu'un - à quelqu'un d'autre que moi. Je devrais être heureux pour toi, que tu ne t'accroches pas seulement à moi, pourtant je ne vois que l'importance que tu donnes à cette fille. L'amitié doit vous relier, peut-être l'attirance même. Vu la manière qu'elle utilise pour te savourer des yeux, je ne pense pas être trop bête pour comprendre qu'elle aimerait te rejoindre sous les couettes. J'ai bien envie de la secouer, et toi avec. Réagis bordel ! Mais rien, tu continues de rire sans gêne. A t'exprimer librement, sans crainte, accentuant certainement l'affection qu'elle ressent pour toi grâce à tes sourires faussement innocents. Alors quand enfin, tu me remarques, je ne me sens même pas soulagé après ces plusieurs minutes de déception. Tu lui fais la bise et te diriges finalement vers moi, avec ton sourire de crétin. Je te laisse m'embrasser, mais je ne participe même pas au baiser - de toute façon il est furtif, il n'y a aucune passion. A croire que la fille t'a embobiné la tête. « Non, je suis arrivé à l'heure prévue. » Tout pile même, avec peut-être cinq minutes d'avance. Mais si tu avais ne serait-ce que tourner la tête, tu l'aurais vu, que je suis là depuis plusieurs minutes. Je n'aime pas ta manière de vouloir faire la conversation de manière banale, comme si rien ne s'était passé. Alors je réponds aussi normalement que toi, en ajoutant une légère pointe d'exaspération. Comme si te parler devenait une corvée. Peut-être que ça en est une à cet instant, puisque je ne ressens que de la hargne en te regardant. « Bon, on y va ? » Je lance dans un ton à peine aimable, empli de frustration et de rage à peine camouflée. Le ton est trop sec pour ne pas manifester cette amertume qui me dévore. Je suis déjà pris au piège de ma jalousie puissante, et je n'ai pas le choix de rester coincé dans ce sentiment néfaste jusqu'à ce que tu me rassures. Alors sans même te regarder plus d'une seconde, voulant à tout prix m'échapper de cette position qui te fait face, je commence à marcher, en faisant mine de me foutre si tu me suis ou non. Je ne prête pas attention à ce qui est derrière moi et avance d'un pas déterminé, dans l'intention de rejoindre notre destination - un restaurant assez cosy et végétarien.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyJeu 21 Déc - 20:03

Je suis vraiment satisfait de te retrouver après une longue journée. Ta présence est vraiment indispensable et la solitude me pèse lorsque tu n’es pas à mes côtés. Ghost a beau l’amoindrir, l’envie d’entendre ta voix et ton rire demeure profonde. Je m’approche de toi, initie même un baiser, mais ta réaction est froide. J’ai comme l’impression de faire face à un bloc de glace. En temps normal, tu m’aurais retenu contre tes lèvres, aurait répondu et même réclamer un baiser plus appuyé. Or, à cet instant, je n’ai droit qu’à des paroles amères. Cela me trouble, me questionne et ce sourire jusqu’alors niché sur mes lèvres, s’effrite comme neige au soleil. Et la suite de tes propos, ne font que plomber ma confiance et réveille une angoisse planquée dans l’ombre. Tu avances, sans même m’attendre et je ne me retrouve complètement impuissant. Je ne sais pas ce qu’il se passe, me contente juste d’accélérer le pas pour venir glisser ma main dans la tienne, la prendre en otage pour arrêter ta marche. « Hey ! Tout va bien, stan ? » Je questionne avec faiblesse, particulièrement décontenancé par cette froideur, qui me retourne les tripes. « J’ai fait quelque chose de mal ? J’ai oublié quelque chose ? » Je te questionne complètement perdu. Ma main tremble légèrement, tout comme mon regard. C’est fou comme ta froideur peut me renvoyer au fond du gouffre en quelques secondes. C’est à de tels moments que je me rends compte que tout cet équilibre demeure fragile. « Parle-moi. Je n’aime pas ce silence, cette froideur. » Je te murmure dans une voix grave, mais douce. Ouvre-toi s’il y a quelque chose qui te mine le moral. Je voudrai pouvoir l’atténuer.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyVen 22 Déc - 21:19

Tu finis par venir près de moi, après plusieurs minutes à discuter et rire avec une de tes collègues. Alors que j'aurais dû être heureux et te sauter au creux des bras, je me contente seulement d'être froid et pas accueillant. Je suis complètement bouffé par la jalousie, et elle ne tarde pas à s'immiscer dans mes paroles. Je ne parviens pas à camoufler mon amertume et elle éclate chaque fois que je réponds à tes interrogations. Pour tenter de me protéger, je commence à marcher à travers la rue, et t'empêche alors de croiser mon regard plein de hargne. Je suis bien décidé à ne pas t'observer, ni te parler, durant la route jusqu'au restaurant. Je ne prends plus de plaisir à être en ta compagnie en cet instant, mais je n'ai pas envie non plus de te planter là ou d'annuler notre réservation. Pourtant tu interviens rapidement en attrapant ma main pour m'arrêter. Au début surpris, je te toise seulement d'un air de défi, puis force contre ton emprise pour que tu détaches tes doigts des miens. Tu dois voir dans mes yeux qu'il vaut mieux me lâcher puisque tu me rends ma liberté, avant de balancer tes doutes, rendant l'air encore plus pesant. J'étouffe dans cette jalousie, ses craintes et cette non confiance en moi qui saccage tout. C'est à cause d'elle que j'ai autant peur. « Non, ça ne va pas ! » Je lance avec agacement, comme si c'était évident. Je sais toutefois que c'était seulement pour m'approcher. Je sais aussi que je suis très injuste à cet instant, et que je devrais me calmer avant de m'exprimer. Je laisse trop parler mes émotions. « Y'a que cette fille te bouffe des yeux et que toi tu continues à lui sourire et lui parler normalement comme si tu ne voyais rien ! » J'ai conscience que j'ai raison là-dessus, et que la jalousie n'y est pour rien dans cette mauvaise impression en la voyant te toucher, te regarder. « Tu as envie de la sauter c'est ça ? » Je te demande en dirigeant mon regard vers le tien, sans avoir peur d'y entrevoir une pointe de vérité. Il y a toujours cette peur de ne pas te satisfaire au niveau du sexe qui m'obsède - et qui rend ma jalousie que plus puissante.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyVen 22 Déc - 21:47

Je créé ce contact par reflexe, parce que cette réaction glaciale me tourmente. Je n’ai pas l’habitude de te voir agir de cette manière. Elle me renvoie à des mois auparavant, et si à l’époque, ce comportement s’expliquait, par mon comportement parfois cruel, je ne comprends pas de quoi je suis coupable. J’ai besoin que tu m’éclaires, que tu m’informes des griefs que tu as à mon encontre. Je caresse tes doigts dans l’idée te t’apaiser, mais je relâche bien vite mon emprise face à la hargne qui t’habite et qui me retourne les tripes. Et ton gourou tombe avec violence. Ton agacement s’exprime et rend tes traits plus durs et hargneux. Tes paroles sont acerbes. Elles me chamboulent avec violence et je me sens désarmé, comme un con face à ces accusations. Je reste stoïque quelques secondes avant d’affirmer. « Non. » Ma voix est faible, mon regard te scrute avec émotion, avec cette pointe de douleur dans le regard. Ton manque de confiance en moi, m’éclate en pleine tronche. « Non, je n’ai pas envie d’elle. » Je me défends, le regard brillant face à un mal-être, qui me prend à la gorge. « J’étais juste heureux, impatient de passer la soirée avec toi. Elle me parlait de cette petite vieille aigrie, qui vient tous les jours, mais qui est attachante. Elle me racontait la dernière péripétie et ça m’a fait rire, c’est tout. » Je souffle en venant prendre une grande inspiration. « Je n’ai aucune vue sur elle et elle sait parfaitement qu’elle n’a aucune chance. Elle sait pour toi et pour moi, mais je ne veux pas la traiter comme une pestiférée. J’essaye de m’ouvrir comme tu le désirais… » Ma main vient se loger contre mon autre bras. Je me replie légèrement sur moi, les nerfs à fleur de peau, complètement perdu. « Désolé, si ça t’a rendu jaloux. » Je m’excuse simplement, sans arrogance, juste parce que je comprends ce sentiment, pour l’avoir ressenti avec tant de violence, qu’il m’a fait commettre la pire des erreurs. Mes traits ont perdus tout enthousiasme, je me sens faible et sur le qui-vive, le cœur suspendu à l’attente de ta réaction.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyVen 22 Déc - 23:33

Je laisse éclater mes doutes et ma morosité sans réussir à réfléchir avant de parler. Tous les mots sont alors expulsés de ma bouche à toute vitesse, avec cette hargne incontestable qui dévore mes entrailles sans relâche. Cette confiance en toi qui s'était reconstruite peu à peu est tellement fragile qu'elle se brise à cet instant. Et tu le sens, je le vois dans ton regard qui s'éteint, qui devient plus sombre avec mes remarques acerbes. « Menteur. » Ce terme s'échappe de mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler. Il rend alors l'ambiance plus oppressante, et démontre la méfiance que je nourris encore à ton égard. J'ai conscience que tu as toujours aimé plaire, séduire tout ceux que tu pouvais - je te voyais parfois jouer de ton sourire ou de ton regard pénétrant pour avoir une fille sous ta coupe. C'est encore cette sensation que j'ai eue avec cette collègue. Je m'en fous des explications que tu peux me donner ; les rires que vous avez échangés n'avaient rien d'innocence, ils étaient même empreints de vérité. Cette réalité qu'elle n'a pas même pas essayée de camoufler. Son attirance est pourtant sous tes yeux mais tu faisais mine de l'ignorer comme si elle n'avait pas d'importance. Alors qu'elle en a, à mes yeux, et tu devrais connaître ce fait. « Non, elle ne le sait pas parfaitement Lip. Tu lui fais croire que c'est possible à chacun de tes sourires. » Et ton souhait de ne pas la traiter comme une pestiférée, tu sais où je le fous. Je m'en fiche totalement des sentiments de cette fille et tu devrais en faire de même. Draguer un mec déjà casé, y'a rien de plus vicieux, alors elle peut bien souffrir un peu cette fille. « T'ouvrir, oui, mais pas à des gens qui ont juste envie de coucher avec toi, ou même qui te font fumer ! » J'ai l'impression que tu ne comprends jamais rien. Je dois vraiment tout t'apprendre ? Je suis tellement agacé par ton comportement, que je te rétorque une phrase sans véritable sens avec le sujet, mais qui fait clairement le lien avec cette jalousie qui me brise le cœur : « Désolé, si je ne te satisfais pas suffisamment au niveau du sexe. » Le problème se repose sur cette éternelle non confiance en moi qui me freine dans la vie, et qui m'empêche de faire les efforts que je voudrais entreprendre. Je te regarde dans les yeux pour te transmettre mon émotion et ma frustration, avant de me remettre à marcher. Je n'arrive pas à supporter ce sujet, ni même à t'affronter vraiment de vive voix là-dessus. Il faut toujours que je fuie.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptySam 23 Déc - 0:03

Je suis complètement désemparé par cet élan de hargne dont tu fais preuves à cet instant. Je ne m’y suis pas préparé et cela me retourne totalement les tripes. Je me sens perdu et essaye tant bien que mal de te faire comprendre qu’il y a un malentendu, mais ton « menteur » est si violent, qu’il me glace le sang. Mon regard se voile un instant et reste muet face à tout ce que tu énonces. Je ne sais pas trop quoi penser de tout cela. « Eh bien, elle se trompe ! » Je lâche dans un ton ferme et assuré. Du moins, autant que ma fébrilité le permet. « Je souris, car je suis heureux et c’est grâce à toi, alors percute-le ! » Je continue d’exprimer avec fermeté, tandis qu’une pointe d’agacement vient grignoter mes veines. Je n’aime pas ce que tu sous-entends à cet instant. Tu me blesses à cet instant et toute la confiance que j’avais battit de nouveau sur notre relation s’effrite en quelques secondes. Tout semble si fragile, cela me rend nerveux et complètement dévasté. « Mais j’en ai rien à foutre qu’elle ait envie de coucher avec moi, bordel ! » Je lâche avec violence. « Et je fume. Je n’ai jamais arrêté. C’est juste que je ne fume pas devant, toi, j’en ressens pas le besoin. » Pourtant à cet instant, l’envie de prendre le paquet dans ma poche pour en extirper une cigarette se fait profond. Avec toi, je suis naturellement détendu, mais cela ne semble plus être le gars. J’essaye de ne pas me laisser ravager par cette angoisse profonde, qui tapie chacun de tes propos. Cette pensée que tu finis par exprimer avec une certaine fébrilité, qui me retourne les tripes. Tu reprends la marche, mais je t’arrête de nouveau pour t’imposer à rejoindre mon torse, mes bras. Je t’enserre avec force contre moi. « Arrête de dire ça, Stan. » Je te murmure avec émotion contre ta nuque. « Tu sais que c’est faux. Tu me fais jouir sans même me toucher. » Je t’informe dans une voix fiable. « Ce n’est pas grave si on ne fait pas l’amour. Je veux juste que tu te sentes mieux, bien avec moi, dans ces moments intimes. Qu’importe le temps que ça prendra. » Oui, je suis prêt à attendre des mois s’il le faut. Je veux juste m’assurer que tu puisses te sentir mieux et être heureux. « Mon bonheur dépend du tien. T’es mon homme. » Je murmure en venant plonger mon regard dans le tien. « Et je compte bien que tu le restes. » Ma main se loge dans ta nuque pour bien te faire comprendre que je ne plaisante pas. Je suis vraiment amoureux de toi. Qu’importe si cette collègue pourrait m’attirer. Elle ne t’arrive pas à la cheville. Personne n’est en mesure d’y parvenir.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptySam 23 Déc - 22:53

Ma rage ne s'éteint pas, malgré notre discussion. Au contraire elle s'accentue à cause de tes paroles qui ne sont pas logiques. Tu affirmes savoir qu'elle est séduite, pourtant tu n'as rien accompli pour arrêter son jeu de charme. Tu confirmes alors mes doutes, ceux qui m'empoisonnent autant la vie et que j'avais envie de voir détruits par des phrases pleines de tendresse, énoncées par ta bouche. « Alors montre-lui ! J'aime pas quand on te regarde avec envie et que tu laisses faire sans rien dire. » Je m'exclame pour préciser ma pensée et ce qui ne m'a pas plu. Je ne tolère pas ce comportement. Peut-être que j'ai tort, mais je ne trouve pas ça normal de baigner d'illusions l'esprit séducteur de cette fille. Tu lui fais croire des choses, jusqu'au jour où elle te sautera dessus. Seras-tu vraiment capable de lutter contre la tentation ? Je l'ignore franchement. J'ai conscience de l'importance que tu accordes au sexe, et de la frustration que je te cause à ce sujet. « Je ne vois pas pourquoi ce serait grâce à moi alors que tu ne m'as même pas vu !  » Je hurle pour rétorquer et contrer ta tentative d'apaisement. Je ne veux pas que tu prononces des éléments erronés juste pour me calmer... cela a le don de m'énerver encore plus. « Bah pas moi ! Comment veux-tu que je sois rassuré, quand je sais très bien que je te frustre sexuellement et qu'il y a des filles sexys autour de toi ? Je ne peux pas y arriver si j'ai peur tout le temps Lip. Si j'ai pas confiance en toi. » Je t'éclaire sur ce que je ressens actuellement, puisque tu sembles complètement perdu dans cette situation. Je vois cette teinte d'incompréhension dans ton regard, mais surtout de peur. « Alors pourquoi t'en ressens le besoin avec les autres ? C'est bien qu'ils t'influencent d'une manière ou d'une autre. » Pause clopes, on connaît tous ça. Le collègue vous invite, vous acceptez, et l'habitude prend place chaque jour. Je ne suis pas trop bête. Je te claque finalement une dernière remarque qui manifeste clairement cette culpabilité de ne pas te satisfaire, avant de reprendre ma marche précipitée. Pour moi c'est grave, tu es mon petit-ami, je suis censé combler tes envies et besoins. C'est ça l'amour. Mais je n'arrive à rien. Je n'ai pas le temps de faire plus de cinq pas que tu m'as déjà rattrapé. Mes nerfs sont à vif, pourtant, quand tes bras viennent enserrer mon corps, je n'ai plus la force de d'imposer une résistance. Surtout quand tu me déclares tous ces mots doux au creux de l'oreille, et criants de vérité. Mon cœur balance entre le bonheur et l'amertume. Si tu savais comme j'attendais tous ces mots, et que tu me rassures de vive voix sans que ce soit utile que j'en prononce davantage sur mon problème. Je ne réponds rien mais tes mots me soulagent. Je parviens seulement à m'accrocher à ton cou pour me maintenir debout et coincer ma tête contre ton épaule. Je n'arrive pourtant pas à camoufler mon émotion, ce trop plein d'apaisement et de craintes qui s'écroulent. Mon corps est complètement chamboulé par toutes ses sensations qui se déchaînent et qui créent une vraie tempête. Alors j'éclate en sanglot et verse des larmes, sans ne plus me retenir. « Je me sens tellement nul Lip... » De ne pas arriver à me débloquer sur la question, de fondre en larmes, de ne pas réussir à avancer. D'être toujours cet être craintif qui fait trop parler ses émotions, ses doutes, sans les faire taire par un élan plus raisonnable, qui mettrait fin à cette souffrance.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyDim 24 Déc - 0:15

Cette violence verbale est si peu commune qu’elle me bouleverse profondément. Je n’ai pas l’habitude de faire face à tant de hargne de ta part. J’en perds mes moyens tandis que mes angoisses reprennent le dessus. J’essaye d’amoindrir cette tension, mais aucun de mes mots ne semble y parvenir. Cela me frustre profondément, car je prends conscience que la confiance que tu m’accordes est en réalité bien faible. Elle s’exprime dans chacun de tes doutes. « D’accord. Je lui ferais comprendre. Désolé. » Je souffle dans une voix éteinte, car ta fébrilité provoque la mienne. « Je veillerai à ce qu’elle le comprenne vraiment, promis. » Mon regard brillant se mêle au tien. L’agacement se tapi dans mon ventre, mais c’est une douleur qui s’exprime réellement par le ton à la fois ferme et fébrile de ma voix. « Parce que je me sens mieux dans ma peau, grâce à toi, grâce à nous. » C’est la vérité, même si tu sembles vraiment en douter. Même moi, je me demande si je ne me suis pas fourvoyé sur la question, si tout n’est pas une mascarade, quand je vois ton état de fébrilité profonde. J’en ai rien à foutre qu’elle me désire, car je ne compte pas répondre à ses avances. J’essaye de te le faire comprendre pour que tu ais confiance en moi, mais ce n’est absolument pas le cas. Tu l’avoue dans une phrase cinglante qui me fait frémir et perdre encore plus mes moyens. « Tu ne devrais pas avoir peur. Je suis vraiment sérieux avec toi, bon sang ! » Je te lâche avec une profonde fébrilité dans la voix. « Ce n’est pas parce que je suis frustré que je vais te tromper. Cela ne me vient même pas à l’esprit. » Ma voix est brisée par cette violente émotion. « Parce que je ne suis plus dans notre bulle, que je me sens nerveux, craintif à l’idée de faire un pas de travers et de perdre ce boulot, cet équilibre. » Je n’ai pas l’impression d’être influencé. C’est un moyen pour moi de couper un peu, de me poser, parfois seul ou en compagnie de quelqu’un. Je me sens confus par tout ce qui se révèle, mais je ne peux pas te laisser croire en de telles absurdités. Alors lorsque tu t’éloignes après avoir énoncé ces pensées, je m’élance à ta poursuite pour t’emprisonner de mes bras. Je refuse que tu croies cela, que tu laisses ta morosité envahir ton esprit et te remplir de culpabilité. J’essaye tant bien que mal de te faire comprendre ce que je ressens vraiment vis-à-vis de cette situation. Je sens que le message passe, qu’il te transcende et cela me soulage profondément. Tes sanglots me retournent les tripes, alors je viens doucement caresse ta nuque en te retenant avec force. « Tu ne l’es pas, arrête de dire ça, Stan. » Je te murmure avec douceur ta tempe. Mes doigts se loge dans tes cheveux pour te masser le crane. « Ne te mets pas la pression. J’attendrai le temps qu’il faut, mais il faut que tu me fasses confiance, Stan. » Je murmure contre ton oreille avec émotion. Je sais que j’en demande énormément, mais je veux vraiment tout faire pour que tu retrouves une sérénité dans ta vie, pas juste en apparence. « Je t’aime Stan. Je ne compte pas aller voir ailleurs. Je sais que je ne suis pas parfait, mais je suis vraiment sérieux. Je veux te rendre heureux. » Ma voix est faible alors que je resserre l’étreinte autour de ta hanche. Crois-moi.
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MessageSujet: Re: un semblant de jalousie (stan)   un semblant de jalousie (stan) EmptyMar 2 Jan - 12:26

Je m'énerve contre toi et relâche toute la pression que je contiens, lorsque je t'ai observé en compagnie de cette fille. Je bouillonne complètement et me montre un peu injuste sur certains de mes commentaires. Je pense tout de même avoir raison dans ma vision. Tu ne devrais pas rire et discuter avec cette joie évidente, alors qu'elle te dévore des yeux sans aucune gêne. C'est lui donner de faux espoirs et des illusions inutiles. Surtout quand tu prétends être complètement cramé de moi. Tu finis par comprendre l'importance de ma demande et tu sembles y accéder. Que je te surprenne plus avec elle, sinon je risque de me fâcher avec encore plus de violence. Déjà que tu sembles très affecté par mes paroles... tu risquerais vraiment de dépérir. J'aurais aucun scrupule à saccager ton cœur si tu me prends encore une fois pour un con - en tout cas, sur le moment. Je saurais me montrer dur, je n'ai plus l'intention de me faire marcher sur les pieds. « Merci. C'est important qu'elle sache qu'il n'y a aucune possibilité. Parce que je t'assure qu'elle le croit, là, et ça me dérange. » Tu m'avoues ensuite être mieux dans ta peau grâce à moi, à nous. Notre couple t'apporte beaucoup de bienfaits il semblerait. C'est vrai que tu es beaucoup plus détendu depuis que tu assumes ton amour et ton désir, et surtout cette attirance pour les hommes que tu dénigrais autrefois. « C'est plutôt grâce à toi Lip. C'est toi qui fais les efforts et qui assumes ce que tu es. Toi. » Même si c'est très gentil de ta part de croire que je suis en grosse partie responsable de ton bonheur, je trouve que ce serait sous-estimer l'acharnement dont tu as fait preuve pour laisser la raison et les sentiments dominer. Je voudrais que tu sois fier du parcours accompli, malgré toute la rage que je ressens à cet instant. C'est important que tu remarques ton évolution, réalisée par ta propre volonté. J'aurais pu tout essayer pour te procurer de la joie, mais si tu n'avais pas fait ces pas en avant, tu aurais encore gardé tes craintes et ta souffrance. « Comment je peux en être sûr quand je te vois charmer naturellement ? » Je commente en soupirant, avant de fuir et de me faire rattraper pour ton bras. Tu es bien décidé à calmer mes peurs et ma frustration. C'est cette partie de toi que j'aime de tout mon cœur. Cette facilité à te battre pour éponger ma peine, sans lâcher cette détermination qui te fait agir. Une fois au creux de tes bras, je me mets à pleurer comme un gamin. Je sanglote, tremble, contre ton corps qui me maintient debout. Sans toi, je me serais certainement écroulé. Maintenant tu es toujours là pour me sauver, me retenir de chuter. Tu me gardes en vie. Tu provoques tant d'émotions au creux de mes tripes, qui me bouleversent ou me troublent. Je suis souvent dévasté par ce que tu me fais sentir - souvent positivement, mais cette fois je me sens déchiré par tous ces sentiments négatifs. Mais tes mots viennent apaiser tout ce chagrin, toutes ces angoisses qui créent une véritable tempête au sein de ma poitrine. C'est une caresse délicate contre mon cœur.
Et lorsque tes mains s'accrochent à ma taille, je n'ai absolument plus l'envie de te fuir. Mon corps continue de trembler, et mes yeux de pleurer, pourtant mes pensées deviennent moins nocives. « C'est dans ces moments-là que je vois à quel point tu es bon Lip. » Je commente doucement en venant arrêter mes larmes de mes mains. Je tente d'essuyer avant de t'observer. « Tu pourrais même attendre un an ? Je ne sais pas combien de temps ça va prendre. » Je t'avoue pour m'assurer que tu resteras quand même auprès de moi, malgré le manque de sexe. « Je t'aime Lip. Je ne veux plus jamais devoir renoncer à ce que tu es aujourd'hui. » Je commente avec sincérité, en te faisant comprendre que ce qu'on a désormais me rend heureux généralement. Que l'homme que tu deviens, je l'aime d'une force inimaginable. C'est seulement mes doutes, mes tourments, qui pourrissent toujours tout. Au fond, c'est un travail sur soi que je vais devoir effectuer, pour nous assurer un bonheur encore plus profond.
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