Maybe these are the moments. w/ Andrew

Haleigha servit deux grandes tasses de thé qu'elle déposa sur un plateau avec deux cuillères et du sirop d'agave ainsi que du sucre. Maladroitement, elle entreprit d'acheminer les breuvages jusqu'au porche où se trouvait son invité.
Elle déposa le plateau sur la table basse, heureuse de n'avoir renversé aucune goutte. Hal' s'installa sur sa chaise et avant de commencer à se balancer (elle adorait ça), elle proposa une tasse à Andrew.



Haleigha avait invité Andrew à habiter avec elle pour les quelques jours à venir. Kale était parti en mission depuis quelques jours, les seules nouvelles qu'il avait pût lui donner indiquait qu'il ne serait pas à la maison avant au moins une dizaine de jours. Ils avaient emménagé dans cette belle et grande maison sur Bowen Island il y a de cela quelques semaines mais déjà Haleigha s'y sentait seule et les absences de son mari lui pesaient. Ici elle ne connaissait personne, à part son frère et sa soeur, Vancouver c'était synonyme de nouveau départ mais Haleigha n'avait plus 20 ans, elle avait complètement oublié comment se faire des amis, se sentait déjà un peu trop veille pour sortir seule boire un verre et aborder tout le monde juste pour faire des rencontres ... Oui, Hal' se sentait toute rouillée et il fallait bien avoué qu'elle n'avait pas trop essayé de sortir dans sa zone de confort.
Sa générosité cependant, elle n'en avait pas perdu un atome. Quand elle avait vu les policiers traiter Andrew comme un malpropre juste pour avoir fait du camping sauvage sur l'île, elle s'était sentie révoltée. Tout naturellement, le jeune homme se retrouvait quelques heures plus tard invité à rester autant qu'il le souhaitait chez les Wailana. Du moins, jusqu'au retour de Kale.
Ce soir, ils avaient dîné sur le porche et observaient le magnifique couché de soleil perchés sur leurs chaises à bascule, c'était le moment préféré d'Haleigha. De la maison, ils avaient une vue splendide, les couleurs étaient souvent grandioses et se reflétaient dans l'eau. Pour elle c'était un véritable spectacle dont elle ne se lassait pas.