happy birthday to me !!! (ft owen)

Nous étions le 21 Juin 2017 et c'était un jour assez spécial pour moi car aujourd'hui été le jour de mon anniversaire. Du coup je m'étais levée toute excitée et contente, je commençais à recevoir des messages de ma famille : mon père, ma soeur; des amis que j'avais laissé en Italie. Bref cette journée d'anniversaire commençait sous les meilleurs hospices. Il n'y avait qu'une seule ombre au tableau je n'avais pas encore reçue de messages ou de coups de téléphones de mon petit ami pour me le souhaiter. En début de journée je me suis dis "bon il est en séminaire, il doit être occupé et il le fera plus tard". Malheureusement la journée suivait son cours et je n'avais toujours pas reçu de quelconque texto ou coup de fil de sa part. D'ailleurs plus le temps passait et plus le doute s'installait dans mon esprit. D'ailleurs au boulot je ne fis que des bétises, j'en ai cassé des verres ce jour là trop préoccupée à me demander pourquoi celui qui partageait ma vie depuis plusieurs années et pour qui j'avais tout quitté pour le suivre ici ne m'avait-il pas envoyer le moindre joyeux anniversaire. Ce pourrait il qu'il ait oublié ? Lorsque je finis par rentrer chez Owen après mon après midi de boulot, sur les coups des 20h30 ce soir là, j'étais dépitée, je n'avais eu aucune nouvelle de mon copain de la journée, s'en était trop pour moi et la cocote minute finit par exploser. Je me suis assise sur le canapé, les jambes contre mon buste et je fini par craquer et pleurer.

Voici une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Je me suis levé ce matin à cinq heures pour pouvoir être sur mon chantier à six heures. Comme tous les matins, je me suis levé après un énième réveil programmé sur mon téléphone portable. Je suis sorti de mon lit, est enfiler ma tenue de boulot, pris un café et je suis parti au travail. Arriver sur le chantier comme d’habitude, on se partage les tâches, on se donne un objectif pour la fin de la journée. On monte les murs. On fait des allées en béton. On coule des chapes. On fait le point avec les autres artisans. Electricien. Menuisier. Plombier. Tout le monde y passe. Dix sept heures. Fin de la journée. On ramène les camions à l’entreprise et on rentre chacun de notre côté après une petite bière. Je rentre à la maison. Il est dix huit heures. Je sais que je suis tout seul jusqu’à vingt heures. Je me mets à faire une petite partie de console. Puis deux. Puis trois. Je regarder l’heure, vingt heures. Il serait peut-être temps que j’aille prendre ma douche, sinon Alessandra, la copine de mon meilleur pote que j’héberge, va savoir me dire que je pue. Je file alors à ma douche. Comme d’habitude la musique à fond dans la salle de bain, je chante tout en faisant couler l’eau brulante sur mon corps. Je sors de ma douche, enfile un caleçon et m’en vais dans le salon, j’aperçois alors Alessandra sur le canapé. « Oh désolé, je t’ai pas entendu rentrer ! » Bon, en même temps, j’avais la musique à fond dans la salle de bain donc c’est un peu normal. Je m’approche alors d’elle quand j’aperçois qu’elle est en train de pleurer. « Bah Aless, qu’est-ce qui va pas ? » Je m’approche alors d’elle, m’assoit et l’enveloppe de mes bras pour essayer de la calmer tout en essayant de savoir ce qui ne va pas.

Je crois que je me souviendrais toujours de ce vingt-sixième anniversaire, pourtant ce chiffre ne fait pas forcément parti des années qu'on retient le plus, mais moi il me marquera toujours je pense même si ce n'est pas forcément dans le bon sens du terme. Oui car quand vous vous rendez compte qu'à vingt heure passé vous n'avez toujours reçu aucun coup de fil ou de texto de votre petit ami, cela marque. Même ma famille et mes amis qui sont en Italie on pensé à moi lors de cette journée, tout le monde sauf lui. Ok la soirée ne fait que commençait et donc la journée n'est pas totalement terminée, mais quand même, plus le temps passe et plus je perds espoir. Et malgré mes allures de  jeune femme au tempérament fort, il se cache tout de même une personne fragile et sensible que je montre très rarement. C'est pour cela que je fini par me retrouvé à pleurer sur le canapé, recroquevillé sur moi même. Je fus extirpée de ma séance de déversage de larmes par Owen qui arriva dans le salon, je lui lança un bref sourire tentant de lui faire comprendre que ce n'était pas grave. Puis, par fierté, pour tenter de faire bonne figure, j'essuie rapidement mes joues, mais il m'était difficile de lui cacher se qui se passait. Il me prit contre lui et l'espace d'un instant je me suis sentie extrêmement bien dans ses bras. Je ne voulais pas embêter Owen avec mes histoires et j'ai donc tenté de faire bonne figure en commençant par répondre «  Non c'est rien ne t'inquiètes pas. ». Je sentais bien que cette réponse ne lui convenait pas, mais est-ce que je pouvais vraiment lui dire ce qu'il n'allait pas, il risquait de me prendre pour une folle. Tout en étant toujours dans ses bras j'ai donc continué « C'est vraiment rien et bête je t'assure ». Puis je fini par me défaire de cette étreinte qui me faisait le plus grand bien et je l'ai regardé dans les yeux et après quelques instants de silence j'ai fini par faire mon aveu « Aujourd'hui c'est mon anniversaire...» je marqua une légère pause « j'ai eu des messages de tout le monde... sauf de Matthew » lorsque je me suis mise à prononcer son nom je senti les larmes commençaient à revenir dans mes yeux, je passa rapidement ma main pour les chasser puis repris la parole « Je t'avais dis c'est débile. » Ma phrase fut ponctuer d'un petit rire nerveux, oui je me mettais dans un état pareil juste pour ça, il n'y avait pas plus débile effectivement. D'ailleurs je me sentais tout ridicule vis à vis d'Owen de lui avoir parler de ça.