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 je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)

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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptyLun 8 Mai - 1:09

La rage de Gabriel éclate à la figure de Felipe sans que je puisse intervenir. Il laisse échapper sa haine sans parvenir à se restreindre dans ses paroles acerbes ou ses mouvements emplis de hargne. Tout est brutalité, dans ses regards, ses gestes. J'aperçois ton sang couler, ta fébrilité aussi se décèle dans ton regard éteint mais plein de douleur. Tu laisses les coups pleuvoir sur ton si beau visage, sans jamais les freiner. Tu ne répliques pas, tu le laisses te démonter et t'envahir de sa colère. Je tente de hurler pour te sauver, mais mon oncle ne semble pas apte à m'entendre. Sa haine s'évacue, tandis que ma souffrance à l'idée de devoir rester allongé, sans pouvoir intervenir, s'accentue. Je me noie dans mon affliction, dans cette impuissance qui m'oppresse le cœur. J'étouffe, je respire fortement pour tenter de reprendre une dose d'air essentielle. Il continue d'être brutal, de claquer ses poings contre ton corps tremblant. Je le vois défaillir de loin. Je commence à descendre du lit en tentant de me redresser, malgré les remontrances de Gabriel. Il ne daigne même pas freiner ma tentative, il préfère te secouer et abîmer ton âme de nouveau. « LA FAUTE A QUI ? » Je crie pour lui transmettre ma colère, alors qu'il est trop préoccupé à te persécuter. Il revient vers moi quelques secondes plus tard, sans doute interpellé par ma remarque, pour m'attraper les jambes et me pousser sur le lit. Je suis tellement affaibli que je ne peux que céder. Pourtant lorsque je retrouve l'usage de mes bras, je pousse ses bras qui me retiennent. « Lâche-moi !!!! » Il continue pourtant pour me fixer au lit alors je puise dans mes dernières forces pour appuyer fortement contre le bas de son ventre pour le projeter en arrière. « Ne me touche pas putain !!!! » Je refuse de le laisser me protéger alors que je ne demande absolument pas à l'être cette fois. Je refuse aussi qu'il m'apporte de l'aide alors qu'il vient de bousiller mon coeur et celui de Felipe. J'ai juste envie de lui cracher à la figure, pour lui dévoiler combien je méprise son acte plein de violence à cet instant. Je le scrute d'ailleurs avec hargne, sans le lâcher de mes yeux inquisiteurs. Je lui reproche sa brutalité par mes prunelles sombres qui lui lancent des éclairs. « Tu te prends pour qui pour menacer comme ça ? » Ma voix résonne violemment à l'intérieur de la pièce. Ma tête pivote toujours sur le côté pour accompagner mes paroles pleines de rancune. « Tu me dégoûtes !!!! Tu es dégueulasse d'attaquer une personne en détresse ! Tu es un putain d'hypocrite, à m'inculquer tes supers valeurs quand je suis gamin et de ne pas les respecter ensuite ! » A cet instant précis, je n'ai plus aucun respect pour lui. Il s'est dégagé de ma poitrine pour se transformer en animosité. Toutes les années de bonheur et de soutien affectif qu'il m'a apportées viennent de se briser sous sa haine persistante. Il a tout gâché encore une fois. Je me noie dans mes larmes tant l'émotion et la déception sont conséquentes. Je pleure ma rage, mon chagrin et mon désenchantement. Il n'aurait jamais dû agir ainsi, et exploser la dignité d'un homme. « Oui il est responsable mais tu es obligé d'être aussi con et cruel ? Tu as beau le haïr de toutes tes forces, il reste un être humain. Tu n'avais aucun droit de le déchirer avec autant d'ambition. Ça me regarde si je veux le garder innocent ! C'est pas à toi de décider ! Et ça n'a rien à voir avec la peur, j'ai pas peur de lui. J'ai peur de toi. » Je lui crache à la figure sans honte, parce qu'il m'a effrayé dans cet instant de haine pure. Mes larmes dévastent mon visage alors que je l'assomme de la puissance de mes mots. « Alors c'est toi qui vas fermer ta gueule là-dessus et te barrer. Tu dis un mot sur le sujet, et tu ne me vois plus jamais. » Je le menace de couper tout contact s'il balance cette vérité aux flics, car je ne veux prendre aucun risque. Je tiendrai parole. Je ne supporterai pas qu'il supprime mon meilleur ami de ma vie alors qu'il sait pertinemment qu'il est essentiel dans mon existence, pour mon bonheur. « Je ne veux pas d'un connard près de moi !!!! Ta méchanceté et ta bêtise humaine, tu la fous ailleurs ! Et ne t'avise même pas à revenir, j'appuie sur le bouton rouge direct. » La menace du bouton rouge... Je le fusille du regard, puis le dirige ensuite vers toi. Tu es tout ensanglanté, fébrile, tu tentes vainement de te relever. Tu es à bout de force toi aussi. Je te veux pourtant près de moi, pour m'assurer que ta santé n'est pas trop défaillante, mais surtout pour éponger la douleur qui commence à s'insinuer en toi. Je veux l'écarter pour que tu te sentes mieux, alors je tends le bras vers toi en quémandant ta présence : « Lip... » Je voudrais que tu aies l'énergie de venir jusqu'à moi pour te procurer la dose de tendresse que tu mérites à cet instant affligeant autant pour l'un que pour l'autre.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptyLun 8 Mai - 19:00



" La haine est un sentiment de répulsion que la vue ou le souvenir d'une personne ou d'une chose soulève en nous, uni parfois à l'intention de lui nuire ou de s'en défaire."

Gabriel frappe. Insulte. Il est enveloppé par sa rage et sa haine. Plus rien d’autre ne compte. Surtout que Felipe ne riposte pas. Il se laisse démonter appuyant ainsi sa culpabilité. Et c’est tout ce qu’attendait l’architecte. Et Gabriel lui fait part de ce qu’il l’attend. Puis il voit Stan bouger. Putain il va se lever pour venir défendre cette raclure. Il a du mal à y croire. Il est prêt à faire péter ses points pour sauver ce connard. Alors l’architecte lâche sa proie pour venir vers son neveu et le remettre sur son lit. Bien entendu la colère de Stan lui tombe dessus comme la lame d’une guillotine. Putain sa voix. Son regard. Cela le glace. Il devrait avoir cette expression pour Felipe par pour lui. Il ne pige pas sur l’instant.  Il s’attendait à ce que Stan le repousse. « Okay je te lâche. » Il n’insiste pas. Il s’écarte de lui mais ne le quitte pas des yeux. « Pour quelqu’un qui ne supporte pas que l’on te fasse du mal. » Il le regarde droit dans les yeux et soutient son regard. La haine et la rancœur  se mélangent dans l’échange qui se fait glacial. « Felipe une personne en détresse .. tu te fous de ma gueule là .. je n’ai aucun respect pour les mec comme lui. Ouvre les yeux Stan. Il n’a même pas essayé de ce défendre. Un innocent se serait défendu … tu piges et arrête de me prendre pour un connard de première okay .. ça me gonfle là Stan. » Il soupire. Et puis Stan avoue que Felipe est responsable et ça le rend plus dingue que son neveu défende cette pourriture . En plus il chante ses louanges. Il jette un coup d’œil vers sa victime et il voit les dégâts. Mais tout ce qu’il se dit c’est que Felipe a eu ce qui méritait. Lui n’avait pas eu de pitié pour Stan. Même si avait eu les couilles de stopper les agresseurs. Vague geste de courage après avoir fait défoncer son meilleur ami de la façon la plus horrible. « Et de quel droit tu défends un salopard qui t’a bousillé sans aucune pitié. » Il se souvient des SMS échangés avec Stan. A putain belle main tendue. « Mon ami aide à me sortir de la merde mais je le fais violer juste parce que je suis drogué ou parce qu’il baise avec un autre. Génial votre amitié. » Les mots sont froids et brutaux mais ils sont tellement vrais. Stan devrait s’en rendre compte. A croire qu’il est complètement aveuglé par ses sentiments. Et sur le coup cela arrache le cœur de l’architecte. Et Stan continue de l’assommer de ses mots. Il n’a aucune pitié. Il ne voit que le mal que Gabriel a fait à Felipe oubliant l’affront qu’il a subi. Mais il joue à quoi là. Gabriel ne comprend pas. Felipe se remettra de ses coups de poings, mais Stan ne se remettra jamais de ce viol. Alors pourquoi il en veut à son oncle au lieu de pourrir son ami. Sa tête tourne à l’envers. « Et bien je ne te verrais plus jamais. Parce que je compte bien en parler aux flics. De toute manière si tu le choisis lui je n’ai aucune raison de te revoir Stan. » Sa voix est pleine de colère, il ne pige rien à la façon de réagir de Stan. Okay c’est son meilleur ami. Okay il y tient. Mais là il pousse le bouchon trop loin. Gabriel c’est peut être emporté mais c’est en tôle que Felipe doit être pas en liberté en train de rouler une galoche à son neveu. Il récupère ses affaires. « T’inquiètes pas je ne reviendrais pas. Et toi trouves toi un autre toit parce que tu n’as plus de chez toi à partir d’aujourd’hui. » Gabriel passe devant Felipe et lui crache à la gueule. « Tu es content .. tu as gagné sale connard. » Il ouvre la porte et il voit son neveu tendre les bras vers son ami. « C’est ça lèche lui les couilles. Sur qu’il va bien pouvoir te baiser après. Tu me dégoutes Stan. Tu ne vaux pas mieux que lui .. et c’est moi le putain d’hypocrite. Tu n’existes plus pour moi. » Les mots sont durs, irréfléchis et douloureux. Il sort le cœur déchiré par toute cette rage qui l’habite et le brule. Mais ce qui lui fait le plus mal dans tout ça c’est que son neveu est choisi Felipe, le mec qui l’a fait violer. Au final il est comme sa mère qui préférait rester avec ceux qui la faisaient souffrir plutôt que d’aller avec ceux qui l’aimaient. Il sort de l’hôpital comme un fou. Envoie un message à Erwin. Il  file vers le poste de police bien décidé à tout dire. Même s’il est accusé de coups et blessures sur Felipe. Il ne veut pas qu’il s’en tire. Gabriel se sent mal durant le trajet, il a juste envie de crever.


good vibes.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptyMer 10 Mai - 9:34

La panique est puissante, à tel point qu'elle dévore mon âme suffisamment chamboulée. Elle est vive après cet instant empli de hargne, d'injures et de menaces. Gabriel a lâché des avertissements, pour te faire comprendre que ta sentence serait reliée à la police. Je prends peur quand il t'annonce qu'il racontera tout à ma place, sans même savoir ce qu'il s'est passé. J'ai mal au cœur de sentir ce poids de nervosité qui me ronge le corps sans relâche. J'ai la douleur qui me transperce, la rancune envers Gabriel qui s'accentue au fil des minutes. Plus il cogne ses poings contre ton visage, plus j'ai le sentiment qu'il devient un monstre en ta présence. Une bête sans coeur qui plonge dans sa hargne sans la laisser se dissiper sous mon inquiétude flagrante. Il ne cesse pas ses mouvements colériques, pleins de rancoeur, malgré les suppliques que je lui lance. Il préfère te massacrer, jouer de mon impuissance pour écorcher ton estime et exploser un être humain. Il t'écrase sans pitié. Tout ça parce qu'il est animé par la rage à ton égard, et qu'il t'a désigné comme coupable sans même que je ne t'accuse. Alors lorsqu'il cesse enfin, en me voyant tenter de quitter le lit, je ne parviens pas à contenir mes émotions, alors ma colère et mon chagrin s'extirpent de moi pour exploser à la figure de Gabriel. Je lui accorde une succession de remontrances pour le désigner comme une personne exécrable et vicieuse de laquelle je préfère m'éloigner. Il ne semble pas remarquer combien la peur qu'il vient de former chez moi est intense. Je lui hurle dessus mais il réplique avec autant d'énergie. Sa haine ne s'arrête pas et il persiste à l'éclater. Il ne réalise pas qu'il est bouffé par la colère à cet instant, et que son comportement empli de violence est tout sauf légitime. Il me demande de quel droit je te défends alors que tu as incité mon viol. Je ne peux tolérer qu'on t'écrase de la sorte, alors que tu es fébrile. Est-ce qu'il a songé à la culpabilité que tu éprouves ? A ton coeur qui saigne autant que le mien ? Au chagrin et à la rédemption que tes yeux réclament sans cesse ? Non, jamais. Parce qu'il aurait su, alors, que le temps seul aurait guéri mes blessures. « Parce que je suis amoureux de lui, et tu pourras certainement jamais comprendre la force de mon amour ! Et que je ne pourrais jamais le lâcher, l'écrabouiller comme tu l'as fait. Peut-être parce que je suis plus humain que toi, Gab ? Que je préfère me diriger vers l'amour, la compréhension, plutôt que cette haine dégoûtante qui te dévore sans relâche ??? » Je hurle plus fortement que les autres mots, pour l'assassiner avec cet amour que je ressens pour toi. Peut-être l'avait-il deviné, mais je ne lui avais jamais présenté clairement. Je t'aime d'amour. Je t'aime à en crever. Alors peu importe l'erreur que tu commettras, je ne pourrais jamais souhaiter que ton sang perle contre les pores de ta peau. Que Gab le veuille ou non, c'est comme ça. « Tu ne connais rien à notre amitié. » Je lâche violemment, de mes yeux noirs. J'en ai marre qu'il commente de ses airs supérieurs et hautains quelque chose qu'il ne connaît pas. Il était présent, lorsqu'on faisait l'amour avec intensité ? Il était présent, lorsque je sentais la force de tes bras me retenir contre toi ? Il était présent lors de nos baisers ? Ça puait l'amour de loin. J'ai tout gâché dans ton esprit lorsque tu m'as aperçu avec un autre homme. Tu as cru que je ne t'aimais plus, que je t'abandonnais à ton sort. Sauf que je ne le ferai jamais. Ta fragilité s'est juste accentuée davantage, tandis que ta peur de l'abandon t'a bouffé. Gabriel ne peut pas comprendre tout ça. Je ne dis pas que c'est justifiable, mais je saisis pourquoi tu as été aussi ignoble. Et je ne t'ai pas pardonné, même s'il le croit profondément. J'avais besoin de ta bouche contre la mienne, et c'est pas pur égoïsme que je me suis plongé dans ce baiser. Ce n'était pas pour atténuer ton manque, mais bel et bien le mien. Tu obtiendras mon pardon réel lorsque ton mode de vie aura changé. On lui montrera, à Gabriel, que tu es capable d'arrêter la drogue et de reprendre une existence normale, baignée par les rires et l'amour. On va effacer toutes les traces de morosité de ton esprit ; tout ce qui encombre ton coeur et qui t'oppresse au quotidien. « Je n'ai pas à choisir entre vous deux. Il n'a jamais été question de vous départager. Mais toi tu préfères la haine plutôt que l'amour. Je te dis adieu alors. » Je lâche simplement d'une voix qui se veut banale, mais c'est pour camoufler l'effondrement de mon coeur. Il rétorque finalement une succession de paroles acerbes :

Tu n’as plus de chez toi à partir d’aujourd’hui.
Tu me dégoûtes Stan.
Tu n'existes plus pour moi.


Et mes larmes coulent sans cesse. Ses phrases tournent en boucle dans mon esprit et écorchent mon coeur avec virulence. Ce sont les mots que j'ai toujours craints et qui s'apparentent à de nombreux coups de poignards dans la poitrine. J'étouffe, me plonge dans cet état de souffrance profonde. Je tremble, tandis que mon corps est animé par une multitude de sanglots. Ma détresse grandit, tandis que ma dignité s'envole. Je ne commente même pas, je le laisse partir, sans avoir la force de rétorquer quoi que ce soit. Ma douleur est trop profonde pour que je l'exprime cette fois. Il a exercé le coup fatal contre mon coeur. Et je suis prêt à mourir de douleur, tant ça fait mal d'être rejeté avec autant de force. Il ne me repousse pas seulement, il m'a renié. Comme un parent le fait avec un enfant gay. Il a décidé que je ne ferai plus partie de sa vie. Alors mon coeur se déchire en mille morceaux, car lui aussi, m'abandonne. Je suis destiné à ne pas savourer l'amour de mes proches jusqu'à l'éternité, parce qu'il faut toujours que je réalise des faux-pas. Brutalisé par la puissance de ses mots et sonné par la douleur qu'ils provoquent, je ne trouve pas l'énergie pour te supplier de venir près de moi, Felipe ; j'ai la simplement la force de fondre en larmes, sans répit.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptySam 20 Mai - 14:37

Les coups portés par Gabriel sont violents, destructeurs, tout comme ces mots. Je les encaisse sans pouvoir riposter. J’en suis incapable. Mon corps est bien trop faible et mon esprit trop perdu. Seuls des plaintes s’extirpent de mes lèvres tandis que je m’efforce d’amortir les coups de cet homme à la force quintuplé. Sa rage est violente et camoufle les cris que tu pousses. Tout devient flou face à la véhémence des coups, de ces propos acerbes qui me retournent les tripes. Sa menace me glace d’effroi. Mon esprit a du mal à assimiler l’information, mais mon corps réalise un mouvement de repli sur lui lorsqu’il dégage son emprise. Un sentiment de panique envahit mes tripes avec force. Je me sens paralysé, incapable de me défendre, car trop démuni. Ma fierté bafouée grogne au fond de mes tripes, mais aucun mot ne s’échappe tant la douleur ressentie par mes membres est conséquente. Je me repli sur moi pour contenir cette souffrance, mais chaque mouvement est un calvaire. Je m’efforce de garder l’esprit clair, mais la force de vos cris m’étourdissent. Je suis la raison de vos paroles acerbes. Je t’entends me défendre et je sens que tes paroles dépassent ta pensée, tout comme la sienne. Seulement, contre toute attente, il m’est pénible de vous voir vous déchirer de la sorte. Une part de mon être comprend la violence de Gabriel à mon égard, car je mérite ces coups. Je les mérite, car moi-même je m’en foutrais si je le pouvais et n’était pas un lâche. Tu cherches à me protéger, mais tu t’infliges de douleurs supplémentaires. Cela m’en est insupportable. Ma respiration est difficile. Je sens une douleur dans mes côtes qui m’empêche de respirer correctement. Je sens mon corps être pris de frisons face à tout ce plein d’émotions néfastes qui encombre ma poitrine. J’ai envie d’intervenir, de vous semer d’arrêter ce carnage, car la culpabilité ne fait qu’accroitre au sein de ma poitrine. Alors lorsque je l’entends te renier par ma faute. J’ai juste envie de lui crier de fermer sa gueule, de récupérer toutes mes forces pour le semer de revenir sur ces mots. Seulement, seuls des larmes parviennent à s’exprimer à travers mon corps totalement chamboulé. J’imagine la douleur que tu éprouves à cet instant, cette sensation d’amertume qui envahit tes entrailles à l’idée d’être radié de la vie de celui que tu considères comme un père. Putain !!! Pourquoi il te fait ça ? Pourquoi t’inflige-t-il cette douleur supplémentaire ? N’ai-je pas déjà assez foutu la merde dans ton existence ? Pourquoi ? Pourquoi ? Alors ses perles amères inondent mes traits sans crier garde. Ma fierté est incapable de les retenir. Mes tripes sont toutes retournées et l’envie de crier et si forte. Une nouvelle menace est prononcée, un crachat vient recouvrir mon visage et ma fierté est définitivement anéantie. Je redeviens ce gosse persécuté au collège, pauvre en mot et en capacité de le faire. Mon cœur ressent une telle douleur que je suis pris par un mouvement de rejet violent que je contiens comme je peux. Je me sens sale, infecte, impur. J’ai juste envie de prendre le peu de fierté qu’il me reste pour aller me cacher au fond d’un trou le temps que la mort ne m’atteigne, mais ton regard suppliant m’indique une autre issue. Je ne peux pas t’abandonner, pas dans un tel moment où ton cœur doit être complètement décimé. Alors, je fais profit bas et trouve toutes les forces possibles pour me rendre vers toi. La douleur est violente que je suis obligé de me trainer jusqu’à toi, au bord de ton lit sans être capable de me relever. J’attrape ta main pour te dire que je suis là. Collé contre le fer du lit médicalisé, je porte ta main contre ma bouche pour l’embrasser alors que toutes ses émotions éclatent au fond de mes tripes. Je pleure comme un gosse, me recroqueville, pris par une violente crise de panique. Je suis tellement désolé si tu savais, mais c’est tout ça, est trop violent pour que je puisse m’exprimer. Alors, ma main est solidement liée à la tienne dans l’espoir de t’apporter un peu de soutien en dépit de toute cette douleur. Si seulement, c’était possible…
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptySam 27 Mai - 14:57

Les mots déchirent mon âme tourmentée, me pèsent encore. Ils tournent en boucle dans mon esprit, tandis que le vide de cette pièce est une cruelle impression. Elle est noyée par l'obscurité que cette scène entière a dégagé. Tous ces coups contre ton visage, toutes ces paroles acerbes crachées à la figure sans répit. Je ne parviens pas à affronter ce mal-être qui s'écoule dans mes veines et me place dans un état second, plongé dans la souffrance profonde. Elle m'anéantit et assombrit les pensées qui agitent mon crâne. J'ai seulement l'impression d'être un moins que rien, qui ne vaut pas qu'on se batte. Une vieille chaussette trouée qu'on néglige, délaisse, et abandonne sur le chemin, sans un regard en arrière. Alors j'ai le cœur déchiqueté, complètement perforé par les poignards sans cesse jetés dans la poitrine. Je ne parviens pas à m'en remettre, et mes larmes coulent sans que je ne puisse les arrêter. Elles épuisent mes yeux, noient mes joues. Elles parsèment mon cœur d'un torrent de peine et de frustrations, que je devrais éliminer pour demander le pardon. Je ne sais pas comment je vais pouvoir survivre sans Gabriel, sans sa douceur, sans habitation. Alors je pleure sous le coup de l'impulsion et de la souffrance, pour m'étouffer dans mes sanglots. J'arrive à peine à te demander de venir près de moi, mais tu sembles le comprendre dans mon regard plein d'émotion. Tu te diriges vers moi en rampant sur le sol. Je perçois ton impuissance, la force qui s'est échappée de ton corps, et ton incapacité à te relever. Cela me brise le cœur de voir à quel point Gabriel t'a endommagé. Tu t'approches du lit, attrapes ma main pour l'embrasser dans un baiser plein de douceur et d'inquiétude. Tu ne dis rien du tout, tu te replies seulement sur toi-même pour vider toutes tes émotions. Je te sens au bord du gouffre. C'est tellement rare de te voir pleurer. Alors ton état dégradant me comprime la poitrine à un point que j'ai le sentiment d'étouffer. Je ne supporte pas de te voir aussi déséquilibré, fébrile, prêt à vaciller dans cette pente bien pentue. « Lip... C'est fini... » Mon coeur explose complètement en apercevant autant de détresse en toi. Je ne peux que serrer ta main dans la mienne. « Calme-toi, je suis là. » Je ne te lâcherai jamais de toute façon. Je voudrais seulement pouvoir t'aider à calmer la peine qui s'écoule dans ton coeur fragile. « Il ne te fera plus de mal. Je ne le laisserai plus faire. » Je commente en retirant ma main de la tienne pour la diriger dans tes cheveux, que je caresse avec précaution et tendresse. « Je suis désolé... j'ai pas... pas réussi à l'en empêcher... » Je continue de pleurer, en tremblant et sanglotant. Je m'en veux de ne pas être parvenu à réduire la rage de mon oncle pour le diriger plutôt vers son amour pour moi. « Petit loup... » Je t'appelle pour t'inciter à relever la tête vers moi, tout en continuant mes caresses contre ta tête. « Il faut appeler un médecin, tu es tout amoché. » Ton sang s'écoule de ton visage, commence à s'imprégner de ta peau. Alors je tâche de me tendre en avant pour appuyer sur le bouton rouge, mais la douleur me surprend et me bloque sur le lit. « Aïe. » J'arrête de bouger, j'espère que tu pourras le faire à ma place. Il faut que l'on te soigne. Je déteste te voir comme ça.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptyMer 21 Juin - 20:47

La détresse qui inonde ma poitrine est si violente qu’il m’est impossible de lutter contre elle. Ma douleur se mêle à la tienne et la réalité se fait trop brutale pour être combattue. Je lâche prise, abandonne toute fierté pour laisser exprimer tout cette agitation qui me retourne les tripes. La peur, le dégout, la colère, la tristesse, la culpabilité, l’amour, tant d’émotions qui s’accumulent au fond de mes tripes et j’explose sans pouvoir me contenir. Je lâche prise, laisse mes émotions ravager tout sur leur passage. Je maintiens le contact avec toi, car je te sais tout aussi dévasté que je le suis. Je garde solidement ma main attachée à la tienne. J’essaye de t’apporter une dose de soutien en fonction de mes possibilités. La douleur est si latente, ma respiration si difficile. Tu essayes de me rassurer, de me dire que c’est fini, mais je sais bien que ce n’est pas le cas. Cela commence tout juste et j’en suis responsable. Je me dois de l’accepter, même si c’est complexe pour moi et je lutte contre l’idée de me dégager de toi pour juste m’enivrer de nouveau pour sombrer et quitter cette terrible réalité. Seulement, je sais bien que je te perdrai par la même occasion et je ne le veux pas. Non, plutôt crever que de vivre sans toi et prendre le risque de te blesser encore plus. Plus jamais ça. Alors, je serre fermement ta main dans la mienne. « Je ne pense pas qu’il en a fini avec moi. Vu ce qu’il m’a dit… » Je déclare dans une voix déchirée face à l’angoisse qui m’envahit, rien qu’à l’idée. « Il compte bien me rendre la pareille et je suis sûr qu’il le fera Stan… » Je murmure en venant grimace face à toute la douleur qui m’assaille. Tout me semble douloureux et insupportable. « Arrête de t’accabler. » Je te demande dans une voix suppliante. Je relève ma tête vers toi, remonte ma main le long de ton bras. Tout mon corps est au supplice, vidé de toute énergie, meurtri avec violence. « Je l’ai mérité Stan. Je l’ai mérité. » Je te susurre avec douleur. C’est la vérité et je me rends compte à quel point, tu es fort en dépit de la douceur et faiblesse que tu dégages. Tu t’accroches continuellement contre la dureté de ta vie, de façon plus raisonnée que moi. J’ai conscience que je suis nocif pour toi, que je ne t’apporte pas de bonheur et ne cesse de te blesser de manière indirecte. Tu t’inquiètes pour mes plaies, tente d’appeler les secours. « Ne bouge pas, s’il te plait. » Je lâche faiblement en venant me relever pour appuyer sur le bouton à ta place. Une douleur violente élance tout mon être. Elle est si forte qu’un cri s’échappe de mes lèvres alors que je me laisse tomber sur le métal du lit. J’ai si mal. C’est insupportable. « Ne t’inquiète pas. » Je lâche dans l’espoir de te rassurer, mais mon esprit s’égare face à cette douleur qui me retourne les tripes et tout me semble très lointain. Si bien que je n’entends même pas les infirmières arriver à moi  Je suis vidé de toute force.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) - Page 2 EmptySam 24 Juin - 18:31

Mon cœur est décimé avec la scène vécue. Sa violence, ta fébrilité, mon impuissance. Les coups qui t'ont terrassé me restent encore en travers les entrailles. Je ne peux pas encore dépeindre l'animalité dont il a fait preuve, car elle me semble trop cruelle. Je suis encore en état de choc devant ce constat terrible, mais surtout face à ton regard attristé et paniqué. Tes yeux sont noyés de larmes. Tu sembles aussi bousculé que moi, alors je tente d'être présent pour toi afin que tu ne t'étales pas complètement au sol. Ta main presse la mienne, et c'est un signe représentatif de ton trouble qui me chamboule. Je la serre avec douceur pour te faire comprendre que je n'ai pas l'intention de te lâcher. Je ne le laisserai pas te blesser comme il vient de s'y adonner. Pourtant tes confidences me rendent perplexe. Ma curiosité s'active, en même temps que mon inquiétude. Je n'ai certainement pas entendu les remarques pleines de menace qu'il a prononcées à ton égard. Je veux les connaître. « Qu'est-ce qu'il t'a dit Lip ? » Mon regard croise le tien pour tenter de te faire lâcher l'information. Tu me fais comprendre par sous-entendus qu'il compte te violer à son tour. Ma peau s'électrise, mon cœur se comprime, tandis que ma respiration se freine. Mon âme se déchire à cette pensée. Selon moi, Gabriel est incapable d'un acte aussi inhumain. Mais la rage qui l'anime en ce moment commence à me terroriser. Alors je veux bien y croire. « Je ne pourrais jamais lui pardonner s'il faisait ça. Je lui ferai comprendre. Je suis sûr que l'idée lui passera. » Je sais que j'ai une influence importante sur mon oncle, et j'ai bien l'intention de m'en servir pour le dissuader d'entreprendre un tel crime. « Personne ne mérite d'être frappé aussi brutalement Lip. » J'essaye de te faire comprendre, malgré le côté vicieux qui s'est imprégné de toi et qui est inexcusable. Je ne peux pas tolérer qu'on vous blesse, vous mutile. Je me sens fragile à ton contact, mais j'essaye de me redresser pour appuyer sur le bouton et appeler une infirmière qui viendrait à ton secours. Tout ce que j'en tire, c'est une douleur profonde au niveau du fessier. Je ne parviens plus à bouger, je suis contraint de te laisser faire, même si tu sembles aussi à bout de forces que moi. Tu es vidé de toute énergie, seulement tu te hisses contre le mur pour avertir de tes maux physiques. Tu te laisses retomber contre le lit avec violence, comme si ton poids était devenu une charge imposante difficile à porter. J'entends même un cri de douleur s'échapper de mes lèvres, alors mon ventre se contracte. Je déteste sentir ta fragilité émaner autant de ton corps. « C'est difficile. » Je te réponds avant que tu ne retrouves l'inconscience. Tu te laisses traverser par le malaise je crois. Deux infirmières t'apportent leurs aides en te transportant sur un lit, juste à mes côtés, après mes suppliques. Elles t'accordent les soins nécessaires, retirent le sang de ton visage et te transfusent du sucre. Tu es blême malgré tout. Lorsqu'elles quittent la chambre, je tends le bras vers toi pour serrer ta main dans la mienne. Après toutes ces épreuves affrontées, il n'y a qu'une seule chose sur laquelle nous pouvons compter : notre semblant d'amitié. Même si elle me déchire l'âme et me donne le goût de trahison, ta présence reste un réconfort, auquel je me retiens sans relâche les prochains jours.
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