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 je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)

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MessageSujet: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 30 Avr - 12:06

Tes paroles résonnent et tournent en boucle dans mon esprit, sans relâche, comme un disque rayé. La douleur qu’elles engendrent est profonde. Si par le passé, j’aurai plongé mon être dans ces substances illicites, la peur m’empêche de le faire. Par cet évènement macabre, j’ai découvert une facette de ma personnalité qui me révulse et mon cœur saigne, rien qu’à cette idée. Les images de ce qu’il s’est passé hantent mon âme. J’ai conscience de la blessure que je t’ai infligé et qui continue d’abimer ton âme. Cela fait une heure que je me tiens là dans ce coin reculé du couloir de ce service. Mon cœur bat fortement dans ma poitrine, mes doigts tremblent tout comme mon corps. Je suis gelé, le corps victime du manque que cette cessation provoque en moi. Toutes mes angoisses sont libérées. Il m’est difficile de les encaisser. Je me sais égoïste d’être là, de m’imposer à toi, mais je dois te rendre tes affaires, car leur seule vision plonge mon cœur au fond d’un gouffre sans nom. Je n’aime pas ce silence, mon incapacité à pouvoir te parler. J’ai besoin que tu ais ton téléphone, de conserver ce seul petit lien qui me rattache à toi. Ce sentiment de déchirure m’oppresse. Je ne peux pas croire que tu ne le ressens pas de ton côté. Peut-être que j’essaye de me rassurer au fond. Je crois peut être utopiquement que tu me reviendras. C’est la seule chose qui me reste pour ne pas me noyer dans cet océan de larmes qui dévore mes entrailles et trouble mes nuits. Je profite du départ de Gabriel pour me rapprocher de toi. Je frappe à ta porte, rentre immédiatement pour éviter de montrer ma présence. Je suis pathétique et cette sensation s’intensifie quand je sens ton regard se porter sur moi. Je baisse le mien, car y voir cette once de dégout va me hanter encore longtemps. Ma fierté est ravalée, mon corps exprime sa fébrilité. « Désolé. Je ne reste pas longtemps. » Ma voix est nerveuse, mes mains moites. Je me rapproche de ton lit en serrant mes mains tremblantes contre mon buste. « Je te ramène juste tes affaires. Je sais que tu ne veux plus me voir, mais... » Ma voix n’est que murmure alors que je fais un effort monstre pour déposer ton sac. Mon regard finit par se lever vers le tiens, juste pour entrevoir tes traits et ce que je vois retourne mes tripes avec violence. Seul mon regard laisse entrevoir l’émotion qui me gagne. Je me sens impuissant face à tout ce que j’ai engendré par folie. « Tu me manques. » Je te murmure dans une voix éteinte. Cela me déchire le cœur de ne rien pouvoir faire, d’être ton bourreau. Cette douleur, je la mérite, mais je me sens mort de l’intérieur. Tout me semble vide de sens. Je ne sais pas quoi te demander. Tout me semble dénué de sens. Te demander si tu vas bien ? Quelle perte de temps. Bien sûr que tu ne vas pas bien. C’est de ma faute. De ma putain de faute. C’est moi qui devrait subir cette blessure, pas toi…
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 30 Avr - 17:47

Je suis toujours planté là, allongé sur le ventre, dans cet hôpital lugubre et oppressant. J'aimerais prendre l'air, m'oxygéner les neurones, gambader dans des parcs, parmi les fleurs, mais je suis encore incapable de m'asseoir ou de marcher. La douleur est trop vive quand je tente un mouvement ou même de me retourner. Il faut attendre que ça cicatrise, et ne pas prendre des risques inconsidérés qui pourraient rouvrir la plaie. Je dois me résoudre à ne plus bouger, à patienter sagement dans ce lit. Alors Gabriel a posé une tablette sur une table de chevet assez haute, pour que je puisse regarder des films ou séries. J'ai juste besoin de tendre le bras pour changer le volume ou d’œuvre cinématographique. Je me fais toute la filmographie de Hayao Miyazaki, parce que les habitudes ne se perdent jamais vraiment. Mais si elles me remémorent les souvenirs joyeux que j'ai avec toi. J'entends encore tes rires quand l'homme se transforme en cochon ; tes yeux émerveillés, même si on n'a pas arrêté de les regarder. Je regarde ton préféré, Princesse Mononoké, je souris quelquefois. J'ai le cœur qui se serre davantage. Je crois que je me fais du mal. Je crois surtout que tu me manques profondément. J'ai beau t'en vouloir, t'exécrer pour ce que tu as fait, tu me laisses ce goût de vide au creux des entrailles. Et quand on parle du loup... Tu débarques dans ma chambre avec ton air hésitant et coupable, sans oser me sonder. Tu as peur que je te foudroie du regard. Je pensais que c'était Gabriel alors j'ai tourné la tête lorsque la porte s'ouvrait. C'est un mélange de panique et d'inquiétude pour toi qui me taraude actuellement. Je déteste te voir comme ça, même si tu as blessé mon estime et que tu es le responsable de cet enfer que tu nous infliges. « Merci mais Gab m'a déjà tout rapporté. » Je te fais remarquer que je n'ai besoin de rien, mais je te laisse poser le sac contre la table. Tu ne perds pas de temps pour mettre en évidence ton manque, ta dépendance, et ta souffrance. J'aimerais rester impassible et te renvoyer toute mon indifférence à la figure, mais j'en suis incapable. Tes mots me touchent, bouleversent complètement mon coeur. C'est un bonheur qui a le goût du poison, mais que je laisse s'infiltrer dans mes veines. « Lip... » Je souffle comme une supplique pour tenter de te faire taire, car ça reste douloureux de sentir ton affection me submerger avec tant de force. C'est douloureux que tu sois près de moi après tous les crimes commis. Bordel que je t'aime Lip. Tu as pas le droit d'avoir encore autant d'emprise sur moi. « Il faut que tu partes. Gab est juste parti faire un tour... le temps d'une cigarette. S'il te voit... » Je n'ose même pas dire la suite des mots, mais il le faut pourtant. « Il te tue. » Je voudrais que tu déguerpisses au plus vite, car je ne serais pas en sécurité en sachant que mon oncle pourrait arriver à tout moment. Je tire toutefois sur le sac pour savoir ce que tu m'as ramené et je découvre ma paire de lunettes, laissée dans ton appartement, et mon portable rechargé à bloc. « Tu as fait réparer mes lunettes ? » Je sais que ça a dû te coûter cher, je n'avais aucune garantie sur cette paire. Je prends soin de mes affaires en général, je n'avais pas prédit qu'un connard me les percuterait et briserait. Ça a dû te coûter une fortune...
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 30 Avr - 18:46

La chambre est plongée dans le silence. Du moins, c’est l’impression que j’ai lorsque je pénètre dans cette pièce. Mon cœur bat trop fortement dans ma poitrine jusqu’à mes trempes pour que je puisse entendre le son diffusé par ta tablette. La fébrilité qui m’habite est trop conséquente. Elle me retourne les tripes avec tant de violence. Mon arrogance s’est envolé depuis quelques jours. Je me sens comme un orphelin, qui ne sait plus où aller. Une part de mon être a du mal à encaisser cette réalité, mais je m’y acclimate, car la peur de redevenir ce monstre oppresse tout mon être. Je subis la douleur lancinante provoquée par la culpabilité sans broncher, en silence, généralement enfermé dans ce lieu macabre où tout s’est passé. Je n’ai rien bougé, pas même nettoyer les dégâts que ma rage a provoqué. Je regarde tout ça d’un œil nouveau, terrifié. Je me sens faible. Mes forces sont faibles face à ce manque, qui envahit mes membres et rend mes mouvements douloureux, mais je le supporte, car je suis cette promesse que je t’ai faite et qui me laisse ce léger espoir de te retrouver, un jour. Seulement, le manque de ton absence rend ce mal-être plus profond. J’ai du mal à trouver un sens dans ma vie sans toi. Tu me remercies, mais je ne dis mot, car j’ai conscience que ma manœuvre est égoïste. Je suis là, car j’en ai besoin, pas parce que tu en ressens la nécessité. J’ai besoin que tu ais conscience du vide que tu crées en moi par ton silence. Je serre mes poignes encore plus contre mon torse. Ta voix si faible, différente de la dernière fois chamboule mon cœur. Mon émotion se fait plus forte au sein de ma poitrine. J’inspire profondément pour ne pas pleurer, car je n’ai pas ce droit, mais l’envie est profonde. Tu me préviens du risque qu’il m’attend. Gabriel peut revenir à tout instant pour me tuer. La nouvelle ne me surprend guère. « Je le mérite. » Je souffle dans une voix faible et sans vie. Je n’ai même pas envie de lutter contre sa hargne. Je n’en ai pas la force. « Si cela peut alléger la rancœur que tu as dans ta poitrine, je veux prendre ce risque. » Je déclare avec fébrilité en te laissant prendre connaissance du contenu de ton sac. Tu remarques tes lunettes que j’ai faite réparé. « Oui. Je sais que ta paire de rechange n’est pas de la même correction. » Je déclare sans réellement y mettre de l’importance. C’est normal, mais te connaissant, tu as conscience que cette décision pourrait priver ma sœur d’une semaine de traitement. Je trouverai bien le moyen d’obtenir l’argent qu’il faut. Cela fait des années que je vis au jour le jour. Je tenais à ce que tu ais tes lunettes telles qu’il te les faut. C’est à cet instant que je remarque le film projeté sur ta tablette numérique. J’y reconnais la sonorité caractéristique de la langue japonaise. D’autant plus qu’il s’agit de mon film d’animation préféré. Cela m’ébranle. Un faible sourire se niche sur mes lèvres. J’aimerai m’asseoir à tes côtés pour le regarder, mais je sais que je n’ai pas le droit. « Je ne me drogue plus. » Je t’informe pour tenter de te rassurer indirectement. C’est un moyen de te dire que ma sœur aura son traitement puisque je n’achète plus mes doses quotidiennes. C’est un moyen également de te signifier que je n’ai pas oublié ma promesse. Sans doute que ce sont que des mots, mais je m’y accroche. C’est la seule lueur d’espoir qu’il me reste.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 30 Avr - 19:31

Je tente d'échapper à la souffrance psychique en me détendant devant un programme qui m'a toujours procuré un bonheur fou. J'adore ces animés qui nous insufflaient un esprit rêveur et de l'espoir plein la tête. Tu fracasses tout par ton entrée. Je sais que c'est à cause de toi que je me trouve ici. Pourtant, quand je te vois traverser la porte, j'ai envie de m'effondrer. J'ai envie de sentir tes lèvres se déposer contre les miennes ; de respirer ton odeur, de sentir ta peau chaude recouvrir la mienne. Tu me manques à un point inconsidéré, presque malsain vu les émotions vicieuses qui nous relient. On revisite le syndrome de Stockholm tous les deux. J'ai envie de me jeter dans les bras de mon agresseur. Je ne te le dévoile pas un seul instant, ni même une seconde. Je frôle l'indifférence pour tenter d'être glacial, mais l'armure que je forme autour de moi ne me protège aucunement. Tout se fracasse en quelques secondes. La destruction est aussi rapide que sa construction. « Bien sûr que non, ça n'allégerait pas ma rancœur. J'ai pas envie de te voir tabassé, amoché. D'ailleurs j'ai rien dit à Gab sur ce qu'il s'était passé. Enfin, j'ai transformé la réalité. Il te déteste suffisamment pour que j’envenime les choses. » Je t'explique car tu ne sembles pas comprendre le trouble qui m'habite en ta présence. L'amour que j'éprouve pour toi. Cette émotion impure et destructrice qui se balance en moi, pour briser toute la rancune que j'avais à t'offrir. Tu atténues toutes les traces de remords par tes airs fragiles. « Tu n'aurais pas dû... Et ta sœur, comment tu vas faire ? » Je m'inquiète directement pour ton manque d'argent, pour le traitement de ta soeur qui te tient à coeur. Je ne veux pas que tu joues à la pute pour me payer cette paire de lunettes. Je refuse que tu luttes avec bestialité, à donner ton corps, pour que vous surviviez tous les deux. Je n'ai pourtant pas le choix, car je n'ai pas d'argent près de moi. Ni ma carte bleue, que je t'aurais tendue sans aucune difficulté. Je t'en veux mais je n'ai pas l'intention de te laisser en difficulté. Pas question que tu traînes comme un chien pour grappiller quelques billets. Tu me confies finalement que tu ne te drogues plus, et je comprends alors que tu pourras cumuler les deux achats. Tu ignores combien cette révélation me chamboule. Tu le fais pour moi, je le sais. Tu le fais parce que je te l'ai hurlé à la figure. « C'est bien. Continue. » C'était une des conditions pour que je te revienne, peut-être, et tu l'accomplis. Tu t'efforces à te tenir debout. Je sais que tu me dis une vérité, car je remarque les tremblements de ton corps en manque ; tes yeux fatigués, mais non plus grossis à t'en donner un air de déluré. Je dois me ressaisir et pas me laisser troubler autant par tes yeux sombres, ton corps divin. Je tends seulement une main vers toi, pour attraper la tienne et la caresser un instant. Je t'offre un peu de douceur pour que tu continues sur ton chemin bien tracé avec plein de résolutions. Je sais que tu as besoin de ma reconnaissance, de mon soutien, alors je te l'offre par ce geste. Je la lâche finalement car je dois te pousser à partir. « Il faut que tu t'en ailles Lip... » Même si tout mon coeur a envie que tu restes. Surtout quand je repère le sourire qui se forme sur tes lèvres quand tu aperçois le film que je regarde. Tu sais que je ne t'ai pas oublié, alors tu peux quitter cette chambre l'esprit tranquille. Tu feras toujours partie de moi, même en état de détresse ; même quand tu me plonges au fond du précipice.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 30 Avr - 20:57

J’ai craint notre rencontre de tout mon être tant mon âme était mortifiée par cette froideur que tu m’avais révélée. Bien que méritée, elle a eu la saveur d’une véritable mise à mort, qui m’a révélée le monstre que je suis devenu. La décence devrait m’interdire de me tenir là face à toi. Je suis le responsable de la douleur physique et psychique qui étreint ton être, mais ma dépendance à ton égard est si puissante. J’ai besoin de te voir, même si la vision que tu me donnes me retourne les tripes avec violence. Ta bienveillance m’explose une nouvelle fois en plein visage. Tu arrives encore à chercher à me protéger coute que coute. Cela chamboule mon être avec violence et rend ma respiration plus difficile. Ta bonté est à la fois une torture et une lueur d’espoir pour mon âme. Peut-être as-tu juste pitié de moi et je me fourvoie totalement. Seulement je vois dans tes paroles, une sincérité profonde en laquelle je ne peux pas douter. « Pourtant, je le mérite, Stan. » Je te murmure dans une voix tiraillée par ces larmes que je maitrise difficilement. Je ne me voile pas la tête, je sais pertinemment que je mérite de subir le même enfer que je t’ai fait vivre. Je n’arrête pas de me le dire depuis trois jours alors que ces sales images tourmentent mon âme. Tu remarques que j’ai fait réparer tes lunettes. Ton inquiétude s’exprime et je m’efforce de te rassurer. « Je sais toujours comment gérer, tu le sais. » Souvent en faisant des séances sur mon site en plus ou en acceptant des projets pour des films. J’arrive toujours à m’en sortir, bien que cette fois-ci je ne me sens pas capable. J’ai trop mal physiquement et psychologiquement pour avoir envie de baiser. C’est bien la première fois de ma vie où ce besoin ne me prend pas les tripes. Je me suis senti vide et il n’y a que face à toi, en me tenant là que je ressens enfin quelque chose. Ma fébrilité s’accentue, le manque provoqué par la drogue me rend si sensible. Je te tiens au courant de ce fait pour t’expliquer que je compte user de cet argent pour soigner ma sœur. Cela semble te toucher. Je l’entrevois dans ton regard que je parviens de nouveau à apprivoiser. Tu apaises les tourments de mon être en m’insufflant un doux espoir. Je ne te sens plus austère qu’il y a quelques jours. Tu frôles ma main, vient la prendre dans tes doigts fragiles et ce geste me retourne les tripes avec violence. Tu m’offres ce que je n’espérais pas et mon cœur est submergé par l’émotion. Je me mets à pleurer silencieusement, comme un con, un gamin a qui on accorde une clémence. Mon cœur se nourrit de ce contact innocent, mais empreint d’une forte symbolique. Je t’aime tellement, si tu savais, Stanley… Tu me dis de m’en aller, mais je n’ai pas cette force. Je ressens ce besoin de te toucher et si la peur du rejet tapis mes tripes, mon émotion est trop forte pour être contrecarré. Je me rapproche de toi pour glisser ma main dans tes cheveux. Je m’accroupis à côté de ton lit pour déposer mes lèvres contre ta tempe. « Merci. » Je te murmure avec reconnaissance, la voix emplie de tendresse. Je savoure le toucher de tes cheveux, glisse ma main sur ta joue avec douceur. Je te sens tout aussi chamboulé que moi. Nos regards se lient avec tant de force. Je me pince la lèvre en venant poser mon front contre le tien. Ton souffle se mêle au mien et je ferme les yeux pour m’enivrer de cette sensation qui me prend les tripes. Mon cœur bat si violemment dans ma poitrine. L’envie de t’embrasser taraude mon âme chamboulée et ma bouche vient doucement s’emparer de la tienne. Je t’embrasse pour la première fois en ayant conscience de ce que je fais. La trouille me happe avec violence, je tremble même face à mon action, mais la douceur de tes lèvres m’enivre. J’ai tellement besoin de cette sensation à cet instant et je veux être digne de la promesse que je t’ai faite. Je veux vraiment apprendre à t’aimer sans crainte, mais cela va être un long combat. Je le sens, même si je ne m’éloigne pas de tes lèvres. Je suis mort de trouille d’être amoureux d’un homme, de toi, mais vivre sans toi, c’est impossible…
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyLun 1 Mai - 9:18

Je deviens d'autant plus fragile lorsque je te confronte. Ta présence ne m'insupporte pas loin de là, même si elle me faisait frôler la panique au début. Elle me procure un bien fou que tu ne peux pas imaginer. Je sens l'apaisement me submerger, car je commençais à m'inquiéter pour toi. J'ignorais où tu te trouvais, ce que tu faisais, si tout allait bien pour toi. Certainement pour cette raison que je me perdais dans nos animés favoris, pour sentir une pointe d'engouement. Gabriel me l'apporte souvent, mais il cherche trop à connaître la vérité. Je vois bien dans ses yeux qu'il ne me croit pas, et qu'il est bien décidé à te considérer comme la pire espèce possible. Il n'attendait que ça, que tu commettes une atrocité, pour avoir enfin une raison valable de t'exécrer. Je refuse de lui donner, sinon ce serait la destruction totale que ça puisse coller entre vous un jour. Comme si j'avais déjà en tête de te pardonner. Je crois que c'est déjà fait, au fond de moi, même si je ne prendrai pas le risque de te l'annoncer trop tôt. T'excuser pourrait réduire à néant toutes tes tentatives de rédemption. Je dois te faire croire que ce n'est pas encore suffisant pour retrouver une place dans mon existence, mais d'un autre côté j'ai beaucoup de difficulté à paraître glacial. Je n'y suis jamais vraiment parvenu, j'ai juste envie d'exploser tout mon reste de douceur en toi. J'ai envie de t'aimer et d'illuminer ton regard par des ondes de bonheur pur. « Personne ne mérite d'être frappé. Je n'ai jamais été pour la violence. Un... criminel comprendra mieux ses torts dans le silence, et en lui privant de ce qui lui importe le plus. Sa liberté, notamment. » Je t'explique en évoquant surtout ceux qui font des peines de prison. Je pense que leur réflexion sera assurée en les plaçant dans un contexte de solitude. Les enfermer longtemps apportera davantage de solutions que de les battre, les crever à l'usure, quitte à en faire ressortir leur côté bestial à peine éteint. « Oui mais fais attention à toi. Tu devrais mettre des capotes. » Je te conseille seulement, car je sais parfaitement que tu baises encore contre de l'argent. Je te demande d'être vigilent. Ton métier me fait chier, pas parce que je suis jaloux, plutôt car il a toujours activé ma panique. A tout moment, tu pourrais te choper le sida. Les quelques secondes s'écoulent avant qu'un rapprochement ne s'établisse entre nous. Ça commence par quelques caresses de nos mains qui s'étreignent, puis par un baiser contre ma tempe lorsque tu t'accroupis près de mon lit. Ce contact me perturbe au point que j'ai envie de te retenir près de moi. J'ai envie de m'accrocher à ton cou pour te garder près de moi, mais je refuse d'entreprendre le premier pas. J'ai suffisamment été repoussé. Tu ne sembles pas vouloir partir non plus malgré mes mises en garde. Ton front se pose contre le mien, tandis que nos souffles se mêlent. Mes yeux te sondent, te réclament une proximité plus enivrante encore. Et c'est là que tes lèvres rejoignent les miennes pour un baiser lent, sensuel. Mon coeur bondit à toute vitesse, mon ventre se tord à ce contact. Tous mes sens sont chamboulés, mais en symbiose pour ressentir toutes ses sensations nouvelles et troublantes. Tu me captives par ton baiser, par ton audace. Pour une fois, tu m'embrasses sans être drogué, et c'est beaucoup plus intense que tous les autres bisous qu'on a pu échanger. Le degré d'intensité est cent fois au-dessus, alors je savoure ta bouche humide et passionnée. Je dévore tes lèvres en plaquant une main contre ta nuque pour ne pas te laisser freine cette emprise. J'accentue nos mouvements, et le baiser devient endiablé, sulfureux, prêt à faire exploser mon coeur. J'insinue même ma langue au creux de ta bouche pour rencontrer la tienne, tandis que mon corps se relève légèrement grâce à la force d'un de mes bras, pour venir les apprécier encore. Notre baiser dure des minutes entières. Je me remplis d'amour pour toi.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyLun 1 Mai - 13:51



" La haine est un sentiment de répulsion que la vue ou le souvenir d'une personne ou d'une chose soulève en nous, uni parfois à l'intention de lui nuire ou de s'en défaire."

Gabriel sort quelque instant de la chambre de son neveu, il le laisse devant sa tablette. Il en profite pour aller voir le médecin pour savoir comment l’état de santé de Stan évolue. L’architecte voit bien que si les chairs cicatrisent doucement, les plaies intérieures prennent plus de temps. Et le fait de douter des dires de Stan fait surement ombrage à cette guérison. Stan a besoin que Gabriel croit en lui. Hors sur ce coup là il a du mal, gardant comme seule et unique idée que c’est Felipe le coupable de cet horrible outrage. Il ne sait pas encore quel rôle il a joué mais pour Gabriel aucun doute sur sa culpabilité. Une fois la discussion terminée avec le médecin, il sort pour respirer. Il s’appuie contre le mur et allume une cigarette. Il échange également quelques SMS avec Erwin, lui faisant part de ses tourments et de ses doutes. Son ami le rassure comme toujours et essaie d’apaiser sa rage qui se fait plus vorace au sien de ses tripes. Il lui dit même qu’il passera plus tard pour prendre un café en sa compagnie. Il est loin d’imaginer que pendant ce temps, le démon est allé titiller son neveu adoré. Loin d’imaginer qu’il vient distiller encore et encore son poison au sein de son corps meurtri. Il prend juste quelques minutes pour fumer et pour repenser à ce que lui a dit le médecin, à ce que lui a écrit Erwin. Il est paumé, déchiré, ravagé. Mais il doit rester fort pour l’être le plus important à ses yeux. Alors quand il franchit à nouveau le hall d’entré de l’hôpital, il remet son masque. Cachant son trouble derrière une tonne d’amour. Il passe même par la cafétéria pour prendre une glace pour Stan. Il est sur que cette gourmandise rendra sa peine plus douce, au moins durant quelques minutes. Il ne frappe pas à la porte. Il rentre direct dans la chambre. « Stan je t'ai ... » Et là .. Vision d’horreur. Stan et Felipe. Felipe et Stan. Leurs bouches amourachées. Leurs corps si proches. Il lâche le pot de glace. Il tremble. Il a le souffle coupé. Ses poings se serrent. Son masque tombe. La colère arrive avec violence irriguant tout son corps de sa démence. « PUTAIN de salopard tu fous quoi dans cette chambre. » Il chope Felipe avant même qu’il n’est le temps de réagir. Il le balance contre le mur opposé. Il se moque de le démonter. Il se moque que les infirmières débarquent en attendant le bruit sourd de son corps frappant le mur. Il regarde un instant Stan. Son regard s’adoucit. Il le frôle de ses doigts tremblant. «Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ? Putain j’aurais jamais du sortir de ta chambre. » Puis son regard vire au noir et se repose sur Felipe. « Tu vas payer .. et il n’y aura personne pour te protéger. » Il fonce sur lui. Ne pensant même pas au mal qu’il déclenche au sein du cœur de Stan. De toute façon comment peut-il encore éprouver quoi que ce soit pour ce démon ? Ce pervers. Ce sale con. Il attrape Felipe par sa chemise et le colle contre le mur. Plantant son regard dans le sien. Il veut voir la peur venir caresser son regard humide. S'il croit que ses larmes vont faire naitre sa pitié. Il veut que la peur s’invite dans ses veines et lui fasse exploser le cœur en mille morceaux. Avant qu’il ne lui fasse exploser le cul dans tous les sens du terme. L’envie de le tuer est là, plus violente que jamais. Plus réelle aussi. Elle vient en ami. Et Felipe doit la sentir le happer. Les portes de l’enfer s’ouvrent sous leurs pieds. Et c’est ensemble qui risque de tomber. Mais il s’en moque. Il veut juste sauver Stan. Quitte à y perdre son âme. De toute façon elle est déjà souillée par toutes ses pensées impures et obscures.


good vibes.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyLun 1 Mai - 21:51

Le manque provoqué par ton absence rend mon être à fleur de peau. Je réalise des actions que je n’aurai pas forcément eu le courage de faire. Je tâche de m’adapter à tes désirs, tâtonne du bout des doigts si c’est toujours réellement le cas pour toi. Contrairement à la dernière fois, tu me donnes des raisons de croire que notre lien ne s’est pas éteint, qu’il demeure tout aussi fort. Cela me retourne les tripes avec tant de puissance, si tu savais Stanley. Tu m’apportes une lueur d’espoir et je fais preuve d’audace, car j’ai cruellement besoin de te sentir, pas uniquement te frôler. Alors, j’agis en conséquence, laisse mon émotivité s’exprimer et agir. Je brise la distance, retrouve la chaleur de ta peau contre la mienne. Le contact est subtil, mais cela me fait un bien fou, putain. Ton souffle se mêle au mien et m’enivre. Je sens que tu ressens la même envie, peut-être besoin que le mien. J’ose t’embrasser le temps d’une faible caresse. Je ne t’ai jamais embrasé de cette manière. Je crois que je n’avais jamais embrassé quelqu’un de cette manière. Je tremble, tu dois t’en apercevoir. Je panique de me sentir si bien par cette étreinte qu’on s’offre. Je n’arrive pas à m’en défaire, pas alors que tu y réponds, rend mon cœur plus fou dans ma poitrine au point que l’émotion me submerge. Je me nourris de ce contact, m’enivre de la chaleur de ta bouche, de ta langue qui vient valser avec la mienne. Je me perds dans ce baiser comme lorsque la drogue enivrait mes sens. L’apprécier en ayant conscience de ce que je fais est plus que troublant. Je savoure la pression de tes doigts dans ma nuque. Je me sens plus fébrile que jamais, car ta douceur me manque. Je suis un gros connard, mais ta douceur est la seule en mesure d’amoindrir mes tourments. Le temps défile sans que j’en prenne conscience. Je ressens de moins en moins l’envie de m’éloigner de toi. J’aimerai rester, apprivoiser le fait de t’embrasser pour t’offrir au moins cela pour chasser les images de l’enfer que je t’ai fais subir. Seulement l’arrivée intempestive et surprise de Gabriel détruit toute cette sensation de bien-être qui envahissait ma poitrine. La violence de ton oncle éclate, m’arrache de ton contact pour me balancer violemment contre le mur. Je n’ai même pas le temps de prendre conscience de ce qu’il m’arrive. La douleur du contact dur et violent m’arrache une plainte. Je n’ai même pas le réflexe d’amortir le contact. Je suis bien trop faible pour riposter. D’ailleurs aucun mot ne parvient à s’extirper de mes lèvres. La hargne de Gabriel est si véhémente. Je ne peux pas lui en vouloir. J’ai conscience que je suis le bourreau dans l’histoire, mais j’aurai préféré qu’il se contienne. Au moins devant toi. Seulement, je n’ai aucune force dans mes membres pour me relever. J’avoue que toutes ces émotions si intenses me paralysent. Je n’ai plus l’habitude de ressentir les choses de manière si vraie. Ses mots heurtent mon esprit. C’est vrai, personne ne peut me protéger à part toi. Tu es la seule personne qui me reste, qui m’aime assez pour m’aider à sortir de l’enfer où je me suis foutu par faiblesse. Il revient vers moi, j’ai un mouvement de recul, mais il ne m’amène pas loin. Je le sens agripper ma chemise pour me plaquer contre le mur avec cette noirceur dans l’âme digne d’un lion prêt à dévorer sa proie. J’essaye de repousser ses poignes qui oppressent ma poitrine. Il a tant de force dans sa rage. Je suis incapable de le repousser, alors j’encaisse sa violence en tâchant de me protéger en vain. Les coups portés me coupent le souffle, m’arrachent quelques plaintes. Tout se passe si vite que je ne parviens pas à réfléchir. Je sens mes os encaisser les ondes de chocs. Je ne suis pas d’un gabarit fort, mes muscles ne parviennent pas vraiment à recevoir les coups sans qu’une douleur se fasse connaitre. Pourtant, cette douleur me semble plus supportable. Je la connais tellement, ai grandi avec cette saveur de sang qui s’écoule dans ta bouche sous le coup. Tout se bouscule dans la chambre, les images sont floues. J’entends des voix tenter de calmer la folie de ton oncle, mais celle qui résonne douloureusement en moi, c’est la tienne, qui me retourne les tripes. « Arrête, pas devant lui, pitié. » Je murmure dès que j’en trouve la force dans une voix à peine audible. C’est la pire torture qu’il pourrait me faire vivre, surtout dans mon état. Me battre sous ton regard, sans être en mesure de me battre, en te plaçant en spectateur de cette horreur. Je sais que ça te retourne les tripes avec violence. Tu as essayé de me prévenir, mais je n’ai pas pu partir plus tôt, car je voulais être avec toi. Je l’ai mérité, mais pas comme ça, pas devant toi, putain…
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptySam 6 Mai - 10:00

Le plaisir est intense lorsque ta bouche se dépose contre la mienne. Je sens des picotements recouvrir ma peau toute enflammée par ton contact ; et des crampes au creux de mon ventre. Tu actives un véritable délice en moi, et il s'écoule dans toutes les parts de mon corps pour m'emporter vers l'extase. Mes sens s'éveillent, se laissent hypnotiser dans un instant de plénitude. Je savoure tes lèvres des miennes, avec cette sensualité qui s'empreint de nos gestes. Et moi, je m'éprends de toi encore une fois. J'apprécie cette intimité qui s'installe de nouveau, et je m'accroche à ton cou dans un besoin compulsif de te retrouver. Je ne veux pas que ce moment s'arrête, que cette impression d'être aimé se dissipe. Je ne veux pas non plus que tu me glisses entre les doigts alors que l'engouement m'envahit complètement. Je ne l'avais pas ressenti depuis quelques jours, parce qu'en plus d'être détruit, mon coeur était en manque. Pas d'amour car Gabriel lui en apporte chaque jour, lui éclate le sien à la figure sans relâche. Mais de toi, Felipe. De ton odeur, de ta bouche, de tes mains fermes mais fébriles à cet instant, qui embrasent ma chair. Je suis incapable d'être sevré de toi, de t'en vouloir trop longtemps. J'ai besoin de toi dans mon existence. Tant pis si je n'ai aucune estime pour moi-même. Tant pis si tu n'en as pas non plus pour moi en me brisant avec autant de facilité. Je sens ta peine dans ce baiser, ta culpabilité aussi, et ça me suffit pour y plonger et ne pas vouloir que tu m'échappes. Pourtant je sens une pression contre ton épaule qui te tire en arrière. Tu desserres ton emprise sur moi alors que je cherche à te retenir. Je n'ai pas la force nécessaire pour te garer contre moi, la pression qui s'impose est trop puissante. Alors j'entrouvre les paupières et je croise le visage colérique de Gabriel. Il te traîne jusqu'à un mur pour t'exploser contre avec virulence. Il te rejette toute sa haine au creux du cœur par ses paroles acerbes. Il s'assure finalement que tout va bien pour moi, avec un regard vers moi. Je hoche la tête positivement, un peu bêtement, sous le choc qu'il puisse faire preuve d'autant de brutalité. Les mots pleins de hargne continuent d'être balancés, et je ne parviens pas à réagir. Mon corps est encore posé sur le ventre et je ne peux à peine me relever pour m'imposer et venir à ton secours. « Il ne m'a rien fait, lâche-le. » Je murmure doucement. C'est comme si Gab pensait que tu avais aussi violé mes lèvres. Pourquoi il n'arrive pas à comprendre que c'est un véritable délice de l'avoir près de moi, bien qu'il soit cruel et vicieux ? « Pas devant moi, et ni en secret ! » Je grogne à voix haute parce que cette idée m'est insupportable. Pourtant ça n'arrête pas Gabriel et les coups pleuvent contre ton corps fébrile et soumis. Tu ne te défends aucunement, tu le supplies cette fois, comme une brebis égarée, un loup apprivoisé. Toutes tes réactions puent la culpabilité. Tu crois mériter ces poings qu'il cogne sans relâche contre ton visage. Je ne pense pas que qui que ce soit mérite de la violence. Gabriel me l'avait appris, quand j'étais petit, qu'il vaut mieux tendre la main aux gens, surtout ceux en détresse. Et moi je sais combien ton coeur est rempli de désespoir. Je sais que tu as besoin d'une rédemption et d'un pardon pour retrouver de la stabilité dans ta vie. La puissance de la parole et des couples devrait être épargnée, mais Gabriel n'est pas prêt à éponger ton coeur. Et je le déteste à cet instant, pour accentuer la déchirure de ton coeur. Surtout que c'est à moi de décider si tu mérites une telle sentence. De quel droit se permet-il de décider pour moi ? Alors je râle, je hurle pour tenter de l'arrêter, trop fragile pour me relever et freiner ses mouvements. « Gab arrête ! » Il continue. Sa haine parle pour lui et délaisse toute touche de compréhension ou d'amour. Il se noie dans sa colère, sans remarquer à quel point elle le domine entièrement. Il n'est plus un être doué de raison, simplement dénué de toute humanité. Un être déshumanisé qui se laisse emporter par sa bestialité. Ma douleur est vive à ce moment, parce que je dois apercevoir ton sang couler, ta douleur monter, sans pouvoir intervenir. « Lâche-le putain !!!!! Gab ! » Je m'écrie tout en essayant de retrouver le contact du sol. Je grince des dents à chaque mouvement sans réussir à me redresser. Je force sur mes bras pour tenter de me relever. Je suis motivé par l'écoute des coups qui ne cessent d'être donnés, et qui dévastent mon coeur au passage.
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MessageSujet: Re: je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10)   je ne peux pas vivre sans toi. (stan - 10) EmptyDim 7 Mai - 19:18



" La haine est un sentiment de répulsion que la vue ou le souvenir d'une personne ou d'une chose soulève en nous, uni parfois à l'intention de lui nuire ou de s'en défaire."

Gabriel a la sensation de prendre une claque en pleine gueule quand il rentre dans la chambre de Stan. Voir Felipe tout contre lui, lui révulse les tripes. Et là colère vient directement envahir ses veines. Il perd tout contrôle et chope Felipe comme une merde pour le balancer contre le mur. Il compte bien lui faire comprendre qu’il n’a rien  à faire ici. Que ce n’est pas sa place, qu’il n’est pas le bienvenue. Il jette un coup d’œil pour être sur que Stan va bien, il le rassure. Mais cela n’a aucun effet apaisant. La voix troublée de son neveu ne fait qu’augmenter sa rage. Felipe ne lui résiste pas. Gabriel a la sensation de tenir une poupée de chiffon entre ses doigts. Pour lui c’est comme s’il signait ses aveux. Felipe a toujours riposté à ses attaques. Mais là. Rien. Les mots pleuvent glacés et tranchants. Les menaces aiguisées glissent entre ses lèvres. Il sent son cœur taper contre ses tempes. Et ses poings se font plus durs. Il tape. Tape sans chercher à entendre les plaintes de son neveu. Il m’entend plus rien. Ni la raison. Ni la voix de Stan. Il voit juste Felipe se livrer même s’il lui demande de ne pas le frapper devant Stan. « Et pourquoi pas devant lui ? Comme ça il pourra voir quelle lopette tu es. Tu n’oses même pas te défendre. Alors qu’il crie ton innocence. C’est parce que tu te sens coupable. C’est parce que tu es coupable. » Sa voix, son regard sont emplis de rage et de haine. Il se moque à cet instant de foutre la vie de trois personnes en l’air. De toute façon celle de Stan est détruite. Et Felipe d’après les dires de son neveu n’est qu’un pauvre malheureux qui lutte en se droguant contre son monde pourri. Et lui. Il se fout de sa vie à cet instant. Sa vie est juste vide et l’agression de Stan l’a rendu encore plus vide. Et puis il entend les mots de son neveu qui le supplie d’arrêter mais il n’y arrive pas. Il voit le sang couler de la lèvre de Felipe. Il voit la douleur se dessiner dans son regard. Il a perdu son arrogance et sa fierté. Il n’est plus rien entre ses mains. Qu’un pantin désossé. Sans honneur. Son regard part un instant vers Stan et il le voit faire des efforts surhumains pour se lever. « Bouge pas Stan tu vas déchirer les points. NE BOUGE PAS PUTAIN. » Gabriel arrête de frapper et colle son visage contre celui de Felipe, il lui murmure à l’oreille. Il ne veut pas que Stan l’entende. « Je ne suis pas con. Je sais que tu es responsable de cette horreur. Je le sens. Si tu étais innocent tu aurais eu les couilles de te défendre. Je te jure que tu paieras. Un jour tu en prendras plein le cul, je t’abimerais comme tu l’as abimé. » Puis il le lâche et le laisse tomber au sol. Il se dirige vers Stan et l’aide à se recoucher. « Tu cherches quoi ? Tu veux repasser sur le billard. » Il se moque qu’il le rejette mais pas question qu’il bouge de son lit. Il regarde à nouveau Felipe. Gabriel tremble, ses poings sont douloureux. Son visage est crispé. Il a même mal à la mâchoire. « Maintenant tu te casses connard. Et tu ne remets plus les pieds ici. Les flics sont au courant que tu étais présent. Ils vont venir te voir. Et il faut mieux pour toi que tu ne mentes pas. Stan est la victime on comprendra que la peur l’est empêché de parler. Barre-toi maintenant et ferme ta gueule sur ça. » Il s’appuie contre le lit de Stan. Il a envie de vomir. Il se sent mal. Il réalise surtout le mal qu’il a fait à son neveu. Mais c’est trop tard pour reculer. Le mal est fait.


good vibes.
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