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 Délicieuse agonie - Felbriel

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MessageSujet: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyMar 28 Mar - 16:47



" Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain."

Gabriel sort de la villa pour rejoindre le cabanon. Il est étonné de ne pas avoir vu Stan pour le petit déjeuner. De plus l’heure avance et s’il tarde trop il va finir par louper le début de ses cours. L’architecte n’est pas en colère contre lui, il est même de bonne humeur. Il sifflote tout en savourant sa cigarette. Bien entendu son esprit n’est pas tout à fait libéré de tout ce qui c’est cumulé ces derniers temps. Il est encore perturbé par les mots qu’il a échangé avec Erwin et la proposition qu’il lui a lancé. Il y pense même souvent, mais n’a pas osé lui en reparler. Pourtant il ne peut oublier ce qu’il a ressenti quand ses mots sont venus caresser son cœur et son esprit. Ce trouble grisant comme par le passé. Depuis il pense moins à Felipe, enfin c’est moins sauvage. Surtout que le petit con depuis la dispute l’évite comme la peste. Il y pense juste quand il partage un moment érotique avec son amant virtuel. Il a souvent tendance dans ces moments là à voir cet inconnu sous les traits de Felipe. Ce qui rend l’échange encore plus savoureux. Mais là il est juste préoccupé par le retard de Stan. Il frappe un coup rapide et fort puis pousse la porte sans attendre de réponse. De toute façon s’il dort il ne l’entendra pas. « Stan tu es là. » Il parle tout bas pour ne pas le faire sursauter s’il le prend au saut du lit. Il ferme la porte et s’avance. Son regard se pose sur la silhouette étendue sur le matelas, elle est couchée sur le ventre. « Stan de.. »  Il stoppe net sa phrase, réalisant que ce corps n’est pas celui de son neveu. Le drap cache à peine la nudité du jeune homme. Il va pour gueuler sa rage quand il comprend qu’il s’agit de Felipe, mais il garde le silence. Il se demande ce que ce petit con fout là. Et en plus à poil. "Bordel Stan tu as foutu quoi ?" Il va pour détourner le regard mais il s’attarde sur sa nuque. Ses épaules. Son dos. Le drap couvre le bas de ses reins l’empêchant de pouvoir mater ses fesses entièrement. Il sent la flamme du désir venir lui caresser les entrailles. Il se mord les lèvres happé par ce désir qui se fait une fois de plus insolent. Il devrait partir il le sait. Oublier comme lui a conseillé Erwin. Il devrait se maitriser mais il ne peut pas. Pas quand un tel plat lui est offert sur un plateau d’argent. Il peut au moins se rincer l’œil même si dans sa tête des pensées obscènes viennent le titiller. Alors doucement il tire sur le drap. Découvre plus amplement ses reins et puis ses fesses. Il avale difficilement sa salive. Il laisse ses yeux couvrir ses courbes avec envie. "Bordel qu’il est bandant cela devrait être interdit d’être aussi sexy." Et puis son regard est attiré par le tatouage posé sur son joli cul. Un tatouage qu’il a déjà vu. Au départ il se demande où. C’est assez embrouillé dans sa tête. La vision du corps nu de Felipe le trouble. Mais il est sur d'avoir vu ce tatouage qui est loin d'être commun. Et puis le corps bouge. Et il recule brusquement faisant bouger la commode. « Merde. » Il rattrape de justesse ce qui allait tomber. Mais le bruit risque fort de réveiller la belle au bois dormant.

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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyVen 31 Mar - 22:13

Ma respiration est lente, faible, apaisée. Mon corps se remet des émotions qui ont bousculés mon être durant ces derniers jours. Mon inquiétude persiste au sujet de ma sœur. C’est un crève-cœur de la voir brancher à ses machines et cela ne fait qu’accroitre cette culpabilité, qui me ronge la poitrine. C’est de ma faute si elle est dans cet état, si elle tourmentait par tous ses pensées nocives. J’ai beau fuir, je le sais et rien ne peut changer ça. Chaque jour, le poids que cela m’inflige est plus conséquent, plus cruel que la veille. Le Cannabis ne parvient pas à l’effacer, pas même la douceur que Stanislas tente en vain de m’honorer quand je lui en laisse la possibilité. Je me sens comme emprisonné, un lion en cage, qui ne trouve pas d’issue. Cela me rend instable, mais je ne peux rien faire contre ça. J’encaisse, prend sur moi, tâche de gérer au mieux. Il y a des matins où rien ne va. Mon corps est lourd, mes muscles me font mal, sans parler de ces migraines d’autant plus violentes qui me font l’effet de véritables marteaux piqueurs dans la tête. Stanislas est allé me chercher des médicaments avant de s’envoler, mais je me sens encore bien incapable d’ouvrir mes yeux. Au contraire, mon corps épuisé me contrôle, me pousse dans un sommeil dont je n’arrive pas à m’extirper. Je dors, essaye de récupérer toute l’énergie possible, mais rien ne semble pouvoir m’en fournir. Un bruit sourd se fait connaitre, tout comme une voix qui me fait grogner. Je fronce des sourcils, tente d’ouvrir mes paupières, mais la luminosité, quand bien faible de la pièce, m’aveugle. « Fais chier. » Je rage en venant puiser la force de me tourner pour affronter la source de ce vacarme. Dos à la source de lumière, mes paupières s’efforcent de s’entrouvrir et se dépose sur une forme que je distingue difficilement. Elle ne m’est pas inconnue, bien au contraire. Je la fixe de mon regard absent et encore endormi. Puis peu à peu le brouillard se dissipe, son identité frappe mon esprit et je soupire bruyamment. Gabriel. Il est bien la dernière personne que j’avais envie de voir à mon réveil. Je me pince la lèvre pour contenir ma rage. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec ce con. Qu’est-ce qu’il faut là de toute façon ? Je le regarde avec insistance de mon regard sombre. Je ne remarque pas la tenue débraillée dans laquelle je suis. Je n’en ai rien à foutre. Je ne suis pas pudique pour un sou. Je me relève doucement pour me caler contre la tête de lit et attraper la bouteille d’eau et la plaquette de médicament. Je ne le regarde plus, le snobe sans aucune hésitation. Je prends le médicament sans dire mot, ni même me recouvrir. « Stan est parti en cours. » Je lâche avec indifférence en buvant une gorgée de la bouteille. « Tu l’as raté. » Je hausse les épaules avant de venir attraper mon paquet de cigarette. L’envie de prendre le joint qui s’y trouve est grand, mais je préfère éviter la prise de tête. J’ai juste envie d’une chose : qu’il se barre. J’espère qu’il saisit le message.
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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyLun 3 Avr - 15:59



" Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain."

Gabriel sait qu’il devrait sortir de cette pièce. Il sait qu’il devrait détourner son regard de ce corps nu couché dans le lit de Stan. Mais il ne peut pas. Comment le pourrait-il alors qu’il fantasme sur Felipe depuis des semaines. Voir des mois. Cela le rend fou au point qu’il l’imagine lorsqu’il partage une joute virtuelle avec Delicioso Angel. Alors il reste là. Le regard brulant avide de gouter à bien plus qu’une simple vision. Ses yeux glissent sur les courbes de ce corps sublime. Il ne peut pas toucher sa chair mais il le fait avec délice de ses yeux. Il savoure et s’attarde, surtout sur sa chute de reins. Puis sur ses fesses qu’il dévoile en tirant le drap qu’il le couvre à peine. C’est là qu’il remarque le tatouage. Il se dit qu’il l’a déjà vu, souvent même. Et puis cela lui revient, mais pour lui c’est impossible. Pourtant le tatouage ressemble pratiquement trait pour trait à celui de Delicioso Angel. Et l’emplacement. Non. C’est juste un hasard. Du coup il recule un peu perdu par ces idées qui viennent se distiller violemment dans son esprit. Il ne fait pas attention et il fait du bruit. Et voilà qu’il réveille la belle endormie et cela n’a pas l’air de lui plaire. Il l’entend dans sa voix quand il jure. « Oh pauvre petite chose que j’ai réveillé. » Gabriel emploie un ton à la fois moqueur et provocant. Juste pour lui faire comprendre qu’il n’apprécie pas sa présence en ce lieu. Et encore plus dans cette tenue, même si cela lui a permis et lui permet encore de profiter d’une vue des plus délicieuse. Felipe fronce les sourcils gêné par la lumière. L’architecte sourit pensant que c’est bien fait pour sa gueule s’il a la tête dans le coltar. Il a encore du abuser de cochonnerie. Il doit même avoir mal à la tête vu qu’il avale un cachet. Gabriel continue de le regarder ne comptant nullement se priver du spectacle qu’il lui offre. Leurs regards s’affrontent avec insistance durant quelques instants. Avant que Felipe ne l’ignore. Ah bon il veut jouer à ce jeu là. « Je vois ça. » Il parle un peu plus fort, juste pour l’aider à soulager son mal de tête. Gabriel comprend vite que Felipe voudrait bien qu’il se barre mais il n’en a pas l’intention. Après tout il est chez lui-même dans cette pièce. « Tu peux me dire ce que tu fous dans le pieu de MON NEVEU. Tu n’as pas un chez TOI ? Tu es pire qu’une SANGSUE au final. Pas foutu de survivre seul faut que tu pompes le sang des autres. Et là en l’occurrence celui de STAN. » Et il monte le ton peu à peu, insistant sur des mots. Il fait même express de bousculer le meuble, ne se privant pas sur le coup de faire plus de bruit. Il va adorer le petit vu sa tronche déconfite. « Remarque ce n’est pas plus mal que Stan ne soit pas là. On va pouvoir causer tous les deux.»  Il sort son paquet de clope et en allume une. Il s’approche du lit et s’installe sur le bord. Se foutant complètement de la présence du connard à poil. « Tu permets. Ah vrai dire même si tu ne le permets pas c’est pareil. » Il oublie ce que lui a dit Erwin. Il devient provoquant dans son regard. Dans sa voix. Il sait que sans la présence de Stan tout peut partir en vrille car là il n’y aura pas de garde fou face à leur rage et leur haine. Et qu’il pourrait le regretter. Mais à cet instant Gabriel se moque de tout. Il se fout de jouer l’imprudent. Il a juste envie de mettre Felipe en rage, de voir comment il va s’en sortir alors que sa tête est encore ravagée par les affres de la drogue et voir de l’alcool. Gabriel quand à lui a les idées parfaitement claires. Et l’envie de le défoncer vient titiller ses poings et ses reins. Peu importe si tout cela le fait sombrer dans l’enfer. Après tout il avait qu’à dormir chez lui.

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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyJeu 6 Avr - 19:32

Il est bien la dernière personne que j’ai envie de voir au réveil. Pourtant, il me faut accepter cette situation telle qu’elle est. Je prends sur moi, m’efforce de rester poli avec ce connard de première. Son animosité m’agace, car je ne la comprends pas. Il ne fait que titiller ma fierté et c’est pour ça que je pète les plombs et dépassent parfois les limites. Surtout quand tu es au cœur de notre confrontation. Je ne suis pas en état pour une confrontation et j’aimerai juste qu’il me lâche la grippe, mais il faut croire que non. Au contraire, je vois parfaitement son manège et je m’efforce de ne pas hausser le ton et entrer dans son jeu pathétique. Je m’applique à allumer ma cigarette en faisant en sorte de rester imperméable à ses provocations. J’espère qu’il saura se comporter en adulte et lâcher l’affaire, mais cela semble trop lui demander. Pourtant, je me montre respectueux et n’ai pas refoutu un pied dans sa maison depuis notre dernière entrevue. « Vas-y crache ton venin, vieux. Franchement, je m’en cogne. » Je lui réponds sans prendre un instant d’analyser ses propos. Je lui crache mon mépris avec une désinvolture insolente. Je perdrai mon temps à lui expliquer et il me casse déjà assez les couilles avec son arrogance pour que j’ai envie de m’ouvrir avec lui. Il veut causer et se pose à côté de moi. Il s’impose. C’est bien ma veine. Je le laisse faire, sans ciller. « Ah oui ? Vraiment ? Causer ? » Je ris nerveusement tant ces propos attisent mon sarcasme naturel. C’est très difficile de le croire, mais je ne prendrai pas le risque de me lancer dans son jeu perfide. Je n’ai pas envie. J’ai autre chose à penser que de m’énerver sur sa connerie naturelle. « Je n’ai pas souvenir qu’on ait réellement causé, un jour. Ce sera une première au moins. » Mon ironie explose alors que je tire une latte. Le regard qu’il me lance me déplait fortement. Son regard de mâle me donne des frissons de dégout. Dans un geste qui se veut naturel, je remonte le drap sur mon corps. Pas par pudeur, mais uniquement parce que je n’aime pas cette sensation qui envahit ma chair. Cela me donne la gerbe. Mon mal de crâne s’accentue. « Résultat, tu veux causer de quoi, Gabriel ? » Je lâche avec désinvolte et calme. Histoire de bien l’agacer par mon mépris. Un mépris différent de ma hargne naturelle. Je suis sûr que ça le fait grave chier. Comme ça au moins, on s’enmerde mutuellement. Ce ne serait pas une nouveauté. Au moins, je tiens cette promesse que je t’ai faite.
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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyVen 7 Avr - 19:02



" Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain."

Gabriel essaie de rester calme. Gabriel essaie de ne pas partir en vrille. Pourtant au fond de lui ça bouillonne. Ça explose. Ça le dévaste pire qu’un raz de marée. Il ne veut pas se laisser emporter par cette rage que le seul nom de Felipe déclenche. Mais il ne peut se retenir de venir doucement le titiller. Même s’il a envie de frapper plus fort. Il se maitrise se rappelant sa discussion avec Erwin. Il ne veut blesser personne, enfin surtout pas Stan. Felipe il s’en moque pour lui c’est l’être à éliminer, celui qu’il faut détruire coute que coute. Pour Gabriel il en va de la survie de son neveu. Peu importe si dans ce combat il y laisse son âme. Et Felipe est toujours égal à lui-même désinvolte et provocant. Comme Gabriel lui écraserait bien sa petite gueule d’ange contre le mur. Même quand l’architecte lui balance la vérité en face il reste aveugle et sourd. Pourtant lui qui a l’air d’accorder tant d’importance à Stan, il devrait voir. Mais rien.  « Je crois que tu te cognes d’un tas de chose. » Ah oui qu’il aimerait que ses mots soient du venin. Un venin douloureux pour lui envoyer en pleine gueule la noirceur de son âme. Il prendrait peut être conscience du mal qu’il engendre. Mais  Gabriel ne s’emporte pas, même s’il en crève. Il titille juste son arrogance en jouant avec ses nerfs. Il profite de la situation pour accentuer les rancœurs. De toute façon ils ne sont plus à ça prêt. Alors il joue, s’attarde. Il a envie de parler. De le torturer mentalement. De le mettre au pied du mur face à sa vraie nature. Il veut l’obliger à ouvrir les yeux. Il doit bien ce rendre compte dans l’état qu’il met Stan. Gabriel le voit. Cela doit être le cas de Felipe aussi. Il est loin d’être aveugle. « Disons que cela sera une première alors. Sauf si tu me sautes à la gorge comme la dernière fois. Parce que tu prends facilement la mouche quand même. Surtout quand tu te sens menacé. » Il sourit, s’installe sur le lit et fume tranquillement sa clope. Son regard traine sur le corps de Felipe, il se moque de ce qu’il pense. Il ne c’est jamais caché d’aimer les mecs. Et vu l’état du lit et la nudité de Felipe difficile de ne pas penser que le petit con aime aussi jouer avec un soldat bien raide. Lui qui crie qu’il est hétéro, là l’architecte a un doute. Même un gros. Ce qui l’emmerde le plus c’est que son neveu soit encore une fois la victime de son jeu. Il le perd même dans la luxure. Quel salopard. Gabriel ne compte pas aborder directement ce sujet. Il y viendra surement, mais pas tout de suite. « Je voudrais que tu m’expliques un truc. Tu joues à quoi avec Stan ? » Il laisse son regard se perdre dans le sien. Il veut lire jusque dans son âme. « Parce que j’ai un ami d’enfance, un ami précieux sur qui je peux compter. Avec qui j’ai partagé des milliers de chose. Mais jamais je n’ai osé et jamais je n’oserais faire ce que tu fais à Stan. » Sa voix est calme et pausé. Il trouve sur le coup abjecte de parler de son amitié avec Erwin, entre eux il n'y a qu'un profond respect et un amour sincère. Rien à voir avec ce que partage Stan et Felipe. L'amitié entre Erwin et Gabriel est symbole de lumière. L'amitié entre Stan et Felipe est symbole de noirceur. « Est-ce qu’au moins tu te rends compte qu’il dépérit ? Qu’il est perdu ? Qu’il souffre ? Tu en prends conscience ou ça te passe au dessus de ta putain de tronche. » Il est toujours calme. Même si là il le prendrait bien par la gorge pour lui imprégner dans le crâne tous ses mots. Par contre il ne le lâche pas du regard.

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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptySam 8 Avr - 11:44

« Surtout quand ça vient de toi. » Je déclare sans perdre de ma nonchalance à son égard. Son mépris me laisse indifférent, bien que je ne le comprenne pas. Par le passé, mes relations avec lui étaient plutôt cordiale et puis, ça a basculé, sans crier garde et ça a éveillé mon côté sauvage et indomptable. S’il pense tirer quoi que ce soit de moi, il peut toujours espérer. Il ne représente rien à mes yeux. Juste un gros connard qui se croit tout permis sur l’existence de mon meilleur ami. Pourtant, derrière mon mépris apparent à son égard, je lui accorde un semblant de respect, car j’ai conscience de son soutien indispensable dans la vie de Stan. C’est pour cela que j’évite de pousser le bouchon un peu trop loin. Même si j’ai conscience qu’il y a des ratés comme la dernière fois. Son envie de causer titille mon sarcasme et je l’exprime sans gêne. « Rectification, je me suis juste contenté de le défendre. » Je déclare sans perdre de mon calme en le fixant avec intensité de mon regard sombre. « Je ne pouvais pas te laisser lui bousiller le cœur de cette manière. » Je lâche en tirant de nouveau une latte sur ma cigarette. J’en profite pour remonter le drap sur moi, car le regard qu’il pose sur moi, me dérange profondément. S’il pense qu’il peut me dominer, parce qu’il est chez lui et s’impose à moi, il se met le doigt dans l’œil. Je ne lui ferai pas le plaisir de m’énerver. Je l’emmerderai d’une autre manière, jusqu’à qu’il se lasse ou que je doive me barrer, car les minutes s’égrènent et j’ai des choses à faire. Je le laisse dépiter son venir et sourit du coin des lèvres. « Ah oui ? Et je lui fais quoi selon toi ? » Je déclare en venant le fixer droit dans les yeux. « Parce qu’il faut être plus précis dans ce cas. Quoi qu’il en soit, je ne joue pas avec lui et il le sait. Que ça te plaise ou non. Je ne le lâcherai jamais. C’est mon frère. » J’ajoute avec fermeté, mais il ne se montre pas plus cordial avec moi. Il me renvoie des vérités dont j’ai parfaitement conscience, qui me ronge la poitrine et me font plus sombrer que je ne l’affiche. Seulement, ce connard peut pas le soir, car à part Stan, personne ne connait mes blessures, mes faiblesses. Je fronce les sourcils et finit par hausser les épaules. « Tu ne sais rien de moi, Gabriel, alors lâche-moi et oublie-moi. » Ma voix est froide alors que j’écrase ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet. « Tu as fini ? Parce que je dois aller bosser. Ravi d’avoir causé avec toi. » Mon sarcasme s’exprime alors que je l’invite à prendre congés. Je ne perdrai pas mon temps à éclairer sa lanterne. Il ne représente rien à mes yeux et j’ai pas besoin qu’un connard comme lui se permette de juger ma vie telle que je la mène. Qu’il s’occupe de son cul. Je ne m’occupe pas du sien, ni de sa relation avec son pseudo meilleur ami
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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyDim 9 Avr - 11:22



" Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain."

Gabriel ne relève pas la remarque. Felipe aime bien le rendre responsable de tous les mots qui les enflamment. Alors que c’est seulement à cause de lui que tout part en vrille. Enfin en grande partie. Gabriel est bien conscient que le désir qu’il éprouve pour le jeune homme accentue cette tension. Comme le lien ambigu qui l’unit à Stan, et qu’il ne supporte plus. Mais il n’y a pas que ça. Felipe et son putain de caractère n’arrange rien. Et l’architecte ne supporte pas qu’il vienne mettre son grain de sel dans sa relation avec son neveu. Il n’a aucun droit là-dessus, même s’il a été là pour l’épauler dans les coups durs. Il reste juste un ami et en ce moment cet ami détruit plus qu’il ne construit. Du coup tout cela ne fait que pourri d’avantage une situation que c’est envenimé au fil des années. Sans qu’ils en prennent réellement conscient. C’est juste le cumul qui a abimé une relation au départ sans histoire. L’échange même s’il reste calme et plein de rancœur et de rage. Gabriel se maitrise et il se doute que pour Felipe l’envie d’exploser ne doit pas être loin non plus. Il éclate de rire à ses paroles. Il se fout de sa gueule en lui répondant ce genre de chose. « Stan n’a pas besoin de toi pour ce défendre. L’hôpital qui fait la charité. Parce que toi tu ne lui bousilles pas le cœur. Putain tu es vraiment aveugle. » Cela rend fou l’architecte de l’entendre dire de telle chose. Il ne comprend pas qu’il lui reproche de bousiller le cœur de Stan alors qu’il fait la même chose. Et même pire. Il tire chacun à leur tour sur leur cigarette. Felipe remonte le drap sur son corps, cachant ainsi ses courbes à Gabriel. Il faut dire que le regard de l’architecte se faisait plus intense. On lui offre un spectacle. Il en profite. Gabriel s’installe, décidé à cerner ce que Felipe cherche à faire en détruisant jour après jour Stan. Surtout qu’il n’a même pas l’air de s’en rendre compte. « Tu lui fais quoi ? Tu ne joues pas ? Tu veux que je sois plus précis. Pas de souci. Et logique que tu ne comptes pas le lâcher tu es une sangsue. Tu as besoin de le voir souffrir pour te sentir vivant. Oui c’est comme ça que je vois les choses. Enfin depuis quelque temps. » Il soupire et passe sa main dans ses cheveux. Gabriel les a vus grandir ensemble. Unis comme les doigts de la main. Il entend encore leurs rires éclater dans la villa. Alors que maintenant ce ne sont que les larmes de Stan qui raisonnent à chaque fois. « Tout ce que je sais c’est que tu as changé. Tu n’as plus rien à voir avec le gosse qui jouait avec Stan par le passé. Avec le temps quelque chose a pourri ton âme. T’a rendu plus amer et plus sombre. Tu étais le rayon de soleil de Stan tu deviens pire qu’un trou noir. Je ne sais pas ce qu’il se passe entre vous. Mais je sais ce que je vois. Les larmes de Stan. Ses yeux cernés par le manque de sommeil. Son manque d’appétit. Le fait qu’il se renferme alors qu’il était si ouvert à la vie. L’angoisse qui le bouffe. Tu ne vois rien ? » Gabriel garde une voix calme, elle tremble parfois quand les images de Stan perdu et chamboulé viennent se glisser dans sa tête. Comment Felipe peut-il passer à côté de tout ça ? Lui qui se dit son ami. Il allume une autre clope. « Non je n’ai  pas fini Felipe. Et ton boulot attendra. Putain on parle de Stan là. Pas d’un chien qui cherche un nouveau foyer. » Son ton se durcit. Et son regard aussi. Pas question que le petit con parte avant d’avoir tiré certaines choses au clair. « Est-ce qu’au moins tu te rends compte de toute la détresse qu’il emmagasine depuis plusieurs semaines ? De ce malaise qui l’habite et qui se fait grandissant au fil de vos rencontres. Tu as conscient de tout ça ? Ou tu ne vois rien. Je me doute que la drogue doit se glisser entre vous. Et ça cela me rend fou vu ce que Stan et moi on a traversé avec ma sœur. Je ne sais pas ce que tu cherches en le détruisant de la sorte. Un moyen de le dominer ? Un moyen de le rendre aussi perdu que tu ne l’es ? Je n’en sais rien. Je constate juste sa souffrance et son mal être. Et tout vient de toi Felipe. » Sa voix se fait accusatrice. Gabriel veut qu’il prenne conscience de ce que Stan vit. De ce que Stan ressent. Il ne comprend pas pourquoi Stan revient toujours vers lui, alors qu’il déchire son cœur. Mais Gabriel ne compte pas baisser les bras. Il ne compte pas non plus perdre son neveu au profit d’un connard qui put la mort.  

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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyDim 9 Avr - 18:27

« Vraiment ? Tu n’as pas hésité une seconde à lui dire qu’il te décevait et tu le pensais sur le moment. Admets le. Et tu voulais qu’il se défende comment ? Il était anéanti, pauvre con. » Ma voix acerbe s’extirpe de mes lèvres face à son rire méprisant. Je reste calme, mais j’use de paroles violentes pour faire passer le message. « Il m’arrive de le blesser, mais je ne lui ai jamais dit ce que tu lui as dit. T’avais juste besoin d’apposer ta domination sur lui et qu’importe le moyen. » s’il croit que je n’ai pas vu clair dans son jeu, il se met le doigt dans l’œil. Il n’y avait aucune excuse pour sa manière d’agir à l’encontre de Stan. Cela ne veut pas dire que je suis mieux que lui. Bien au contraire, mais au moins, jamais je n’ai proféré de telles paroles en étant sérieux, comme lui l’a fait. Comme toujours nos échanges sont tendus. Sa manière d’agir comme s’il m’était supérieur m’agace profondément. Il a trop l’habitude d’avoir une position de domination sur les autres, mais il n’a aucun pouvoir sur moi. S’il savait comme je m’en tape les couilles de ce qu’il pense. C’est juste un gros con qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et qui veut juste asseoir sa domination sur Stan en m’évinçant de sa vie, car il juge ma présence intolérable. Alors, je veux connaitre le fond de ses pensées, des raisons qui l’ont conduit à agir de manière aussi désagréable avec moi, au point que nos échanges soient si venimeux. « Vas-y crache ton venin. Fais toi plaisir. Tu ne me connais pas. » Mon regard est glacial tandis que j’écrase mon mégot. « Mais oui, je vois tout ce que tu dis et contrairement à ce que tu penses, je fais de mon mieux pour arranger les choses. Désolé, mais on n’est pas tous aussi irréprochable que le grand "Gabriel de St Roc". J’oublie que tu es parfait. A moins que tu caches tes sordides démons sous cette gueule parfaite ? Ce serait bien ton genre. » J’ai un sourire mauvais. Cela ne m’étonnerait pas de sa part. Il fait le gars parfait, mais je suis certain que comme tout homme, il a des penchants des plus préjudiciables. Il ne doit pas être si blanc qu’il ne le prétend. Je décide d’arrêter la conversation, car elle n’a pas de raisons d’être. Il peut penser ce qu’il veut de moi, seul l’avis de Stan a de l’importance pour moi. Alors, je m’applique à me lever, n’ayant que faire du regard qu’il pose sur moi. De toute façon, s’il bave, c’est son problème, mais il ne me touchera jamais. J’attrape mon boxer et l’enfile. Je ris à ses propos. « Tu es le seul à le considérer de cette manière alors, car je l’ai jamais comparé à un clebs. Et tu me gonfles à me faire dire ou penser des choses que je ne pense pas et à te présenter comme le sage de nous deux. Va te faire foutre, sérieusement. » Ma voix est froide tout comme mon regard. Il me saoule à cet instant, malgré la bonne résolution que j’avais prise. J’attrape mon jean pour l’enfiler sans le boutonner. « Tu veux la vérité ? Abandonne l’affaire, car tu ne sauras rien. Mes problèmes, comme les siens, quand ça me concerne, cela ne regarde que moi et lui. Que ça te plaise ou non. Tu peux tenter de le faire changer d’avis sur moi, lui dire que je suis un gars de la pire espèce. Fais toi plaisir, mais il sait qui je suis, comme quels sont mes blessures et mes démons. Tout comme je connais les siens. Il est la plus belle personne que je connaisse et si je le blesse, je ferai tout pour me rattraper. Il le sait. C’est la seule chose que tu dois retenir. Maintenant, oubli-moi. Cela vire à l’obsession ta paranoïa ! » Et j’attrape mon T-shirt que j’enfile avec précipitation. Ce connard m’agace au plus haut point. J’ai juste envie de lui cracher à la gueule. Autant me barrer.
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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyMer 12 Avr - 14:26



" Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain."

Gabriel est insupporté par le comportement de Felipe. Cela le soule qu’il se mêle de tout. Même s’il est le meilleur ami de Stan, Gabriel n’a pas besoin de lui pour savoir comment il doit agir avec son neveu. « Tu t’en tiens à une fois alors que toi c’est tout le temps que tu le descends. Facile de me faire porter le chapeau alors que tu es bien plus coupable que moi. Je sais qu’il était anéanti. Je ne suis pas con à ce point. Mais tu crois qu’il est comment quand tu lui balances ton venin en pleine gueule ? Il est encore plus anéanti. Alors arrête de te chercher des excuses ou de me rendre coupable. » Oui Gabriel s’en veut d’avoir réagit de cette façon ce jour là. Mais cela avait été plus fort que lui. Et il le regrette. Mais Felipe lui jouait à ce jeu tous le temps. Et là c’est à croire qu’il se sert de l’erreur de Gabriel pour soulager ses propres conneries. « Arrête tu vas me faire pleurer. En tout cas quand je le ramasse il est toujours dans le fond du trou. Mais continues à me rendre coupable. Si cela t’amuse. Un jour il se rendra compte du mal que tu lui fais vraiment. Pour le moment Stan se met des œillères c’est peut être pour ça que ce que je lui ai dit l’a autant impacté. Parce qu’au final c’est toi à la base qui a tout déclenché. Stan n’aurait pas fumé ce putain de joint tout seul. » Il faut rester logique dans cette histoire. Le seul coupable reste Felipe et il n’y a que lui qui n’a pas l’air de s’en rendre compte. En rendant fautif Gabriel il cherche l’absolution. Mais l’architecte n’est pas dupe et encore moins prêt à lui donner. Et à un moment Stan verra Felipe tel qu’il est en réalité. Le problème c’est qu’avant il risque fort d’y avoir des dégâts physique que moral. Même si la discussion reste calme, la tension envahit la pièce. Gabriel a beau dire ce qu’il pense c’est comme s’il se retrouvait face à un mur de béton armer. Felipe reste buté. Il ne voit pas le mal qu’il cause. Il n’en a même pas conscience. Gabriel ce sent décourager car il sait que cette amitié se terminera mal. Il sait que Stan n’a pas fini de souffrir. Autant dans son âme, que dans son cœur voir même dans sa chair. Et cela rend ses paroles acides. Et son regard plein de défis. Mais le petit con lui tient tête. Il n’est pas prêt à céder du terrain ou à voir tout simplement la vérité en face. Il se bute et reste froid face à la douleur qu’éprouve Gabriel. A croire qu’il n’a pas de cœur. Qu’il n’y a que la douleur qui puisse le satisfaire même si elle tue peu à peu son meilleur ami. « Ah bon tu fais de ton mieux pour arranger les choses. Et bien  tu t’y prends mal. » Il soupire putain mais il n’a rien dans la tronche ou quoi ? « Je ne suis pas parfait. Et je n’ai jamais dis que je l’étais. Mes démons n’empoisonnent pas les gens que j’aime. Alors que les tiens si. Je veux juste que tu ouvres les yeux sur ce que tu déclenches dans le cœur de Stan. » Sa voix est marqué par la colère. Il ne supporte plus qu’un gamin de dix ans de moins que lui, lui tienne tête. Surtout que si Felipe était un peu honnête avec lui-même il devrait ce rendre compte de ce genre de chose. Cela rend dingue Gabriel qu’il reste aveugle à tout cela. En attendant Stan coule. Il se décide enfin à se lever du lit pour s’habiller. Gabriel observe un peu plus le tatouage toujours troublé par cette ressemblance. Pour lui cela ne peut être qu’une coïncidence. Une horrible coïncidence quand même. « Va te faire foutre aussi. Tu tournes toutes mes paroles comme ça t’arrange. Et c’est moi qui ai un problème. Tu veux te faire passer pour la pauvre victime que je harcèle. Alors que la seule victime c’est Stan. Et c’est ta victime. Mais ça tu refuses de l’admettre. Le problème c’est que quand tu comprendras il sera trop tard. Le mal sera fait et irrattrapable. » Il y a plein de rancœur dans ses mots car il se sent impuissant face à cette situation. Stan refuse de parler et se ferme de plus en plus. Et Felipe ne voit rien. A croire qu’il n’y a que Gabriel qui est conscient de la tempête qui se prépare et qui va tous les faire couler. Il continue de s’habiller. L’architecte a juste envie de le balancer dehors mais il continue de l’écouter. Il a la sensation de tourner en rond. C’est comme si cette discussion ne servait à rien. « Quand tu te rattraperas cela sera trop tard Felipe. Tu ne comprends rien à rien. Stan comme toi ne voyez rien. Vous vous protégez .. vous surprotégez parce que vous avez peur .. de quoi je n’en sais rien .. mais j’ai dix ans de plus que vous et je sais que tout ça est malsain … après tu peux penser ce que tu veux de moi .. je veux juste protéger Stan .. parce que tu n’as même pas conscience que tu le détruis .. je veux juste que tu prennes conscience de ça .. arrête de te buter et vois les choses comme elles sont. » Il se doute que ses paroles resteront encore sans suite. Felipe finit de s’habiller. Gabriel saisit qu’il a envie de se barrer. Lui voudrait bien lui enfoncer ses mots dans sa tronche pour qu’il ne les oublie pas. Ou qu’ils repassent en boucle dans sa tête pour qu’il prenne en compte tout l’impact de cette situation. Gabriel le chope juste par le bras avant qu’il ne sorte.  « Je ne suis pas ton ennemi Felipe .. essaie juste de penser à tout ce que je t’ai dis .. d’y réfléchir .. je te jure que si tu ne fais rien  .. tu le regretteras .. parce que dans tout ça c’est Stan que tu blesseras le plus .. et ça pourrait bien te détruire en retour. » Gabriel plante son regard dans le sien. Pas de colère juste un profond désarroi, il veut que Felipe prenne vraiment conscience du mal qu’il fait. « Je te jure que s’il lui arrive quoi que ce soit tu le regretteras .. » Son regard devient plus noir et son étau sur son bras se fait plus fort. Puis il lâche son étreinte. « Barre toi tu en crèves d’envie. »

good vibes.
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MessageSujet: Re: Délicieuse agonie - Felbriel   Délicieuse agonie  - Felbriel EmptyDim 16 Avr - 12:59

« Putain, mais tu ne sais rien. Tu parles en te basant sur de la poussière, pauvre con ! » Ma hargne explose sans que je ne puisse la maitriser. Je lui avais promis de ne plus me confronter à ce pauvre connard, mais il joue avec le feu et ma fierté ne peut tolérer qu’il me fasse la morale. Pour qui se prend-t-il ? Il n’est rien pour moi, même si le peu d’estime qu’il m’accorde ne me laisse pas totalement indifférent. L’image qu’il dépeint de moi est édifiante d’une malsanité que je refuse d’admettre. Je n’arrive pas à concevoir que je puisse faire tant de mal à Stan comme il le prétend. Pourtant, je ne suis pas dupe. J’ai conscience des douleurs que je lui inflige par mes propos francs, détachés et parfois cruels, mais je veux croire qu’il sait que je ne les pense pas totalement, que je suis juste un petit con orgueilleux, qui a du mal à faire face à certaines réalités, car elles me retournent si douloureusement les tripes que je ne peux pas les maitriser. Seulement, je ne peux pas le laisser croire que ses paroles ont un quelconque impact. Je lui crache tout le mépris qu’il éveille en moi, car cet homme m’insupporte au plus haut point. Le peu d’estime que j’avais pour lui s’effrite et disparait. Sa hargne alimente la mienne. La haine prend place sur le peu de respect que je lui conférais. « Oui, j’oublie que je suis Satan dans ton imagination bien développée. Tu as tendance à oublier que sans notre amitié, il ne serait pas l’homme qu’il est aujourd’hui. Donc va te faire foutre pauvre con ! » Je l’insulte, sans me faire crier. Je balaye le tableau noir qu’il édifie, comme si je n’apportais que de la misère dans la vie de Stanislas. Cela l’arrangerait bien de pouvoir me supprimer de son existence. J’en prends réellement conscience. Je ne peux pas le laisser me descendre de cette manière sans ne rien dire. Plutôt crever que de perdre la face, face à lui. « Ta morale met toi là où tu veux ! Arrête de croire que tu me connais. Tu ne sais rien, absolument rien, putain. Alors ferme-là ! » Cet homme me gonfle profondément et je ne me retiens pas de l’honorer de tous ces noms d’oiseaux. Je veux juste qu’il ferme sa putain de gueule et je ne compte pas me plier à ses désirs. Je m’exprime, comme pour lui faire passer un message indirect, mais il persiste et signe à me mettre plus bas que terre. Mes poings se serrent, mon regard devient plus sombre que jamais. « Je l’empêcherai de sombrer. » Je grogne entre mes dents, sans préciser ma pensée. Ce gros con ne sait pas ce que je serai capable de faire pour Stanislas. Seulement, je ne vais pas perdre mon temps à me confronter à cet enculé. L’envie de lui cracher en pleine gueule se fait violente et je préfère m’éclipser. Je ne compte pas revenir de sitôt. Pas en sa présence. Cette enflure me retient, se permet de me toucher et je me dégage violemment de son emprise. Et je ris à ses propos. « Tu n’es pas mon ennemi ? Non, tu vas bientôt me faire croire que tu éprouves de l’affection pour moi ? Laisse-moi rire. J’ai des œillères, mais putain, tu n’es pas mieux. » Mon rire est mauvais tant je crois halluciner par ce qu’il dit. « Continue de me voir comme ton monstre, cela te réussis bien, je trouve. » Ma voix est sombre alors que je le fusille du regard sans aucune clémence, mais ce con persiste à m’avoir dans son emprise. « Tu me lâches enfin ? J’ai le droit de disposer Monsieur de St Roc ? » Ma voix est austère, glaciale alors qu’il me lâche enfin. « Effectivement. J’ai assez vu ta gueule pour un moment. » Je lâche avec froideur en venant prendre mes affaires pour partir. Ce mec, s’il continue à me chauffer, oncle ou non, il finira par se prendre mes coups et il pourra aller au diable. Il y a toute sa place.
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