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 Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin

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MessageSujet: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyLun 13 Mar - 22:40



" Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même."

Gabriel regarde sa feuille à dessin. Plus rien ne vient. En début d’après midi, les traits se faisaient prometteurs. Mais maintenant tout c’est envolé. Faut dire qu’il vient de traverser un moment difficile. Il en garde encore les stigmates. Autant dans son cœur que dans son âme. Il se tourne vers le canapé et revoit Stan assis à côté de Felipe. Il revoit se joint entre les doigts de son neveu. Les mots viennent encore entaillés son cœur. Comme le regard de Stan. Comme la rage de Felipe. Tout avait rapidement pris une ampleur des plus destructrices. Il n’avait pu retenir sa rage et sa colère. Ni cette déception face au comportement de son neveu. Et Felipe avait ouvert sa gueule. Il l’avait même mal mené. Gabriel n’avait pas été mieux au final. Il vide son verre. Jette son crayon au sol. Il allume une clope. Il sent encore la colère lui ronger la chair. Bien entendu il avait essayé de rattraper le coup au prêt de son neveu. Après l’avoir blessé de la pire des manières, il avait laissé parler son cœur. D’une certaine façon Felipe avait gagné et cela le rendait encore plus fou. Il a envie de hurler. De tout casser. De le tuer. De le baiser. Et cela ne fait qu’attiser sa folie. Les deux jeunes sont partis se réfugier dans la pièce que Gabriel a faite pour Stan. Il voudrait savoir ce qu’ils se disent. Quels mots, va encore prononcer ce connard de Felipe pour enfoncer le clou d’avantage. Car il est sur qu’à cet instant il le poignarde encore et encore. Profitant de la situation. Alors Gabriel saisit son portable et envoie un SOS à son meilleur ami. Erwin sa bouée de secours, celui qui le maintient à flot quand tout s’écroule autour de lui. Rapidement Erwin comprend son tournant. Il essaie de le rassurer, de le calmer. Car il connait Gabriel. Ils échangent plusieurs messages. Parlant de tout et de rien. Des choses qui font saigner leur cœur. Comme des choses qui soulagent. Il fait les cents pas alors que ses doigts s’agitent sur son portable. Il ramasse le reste de joint pour l’emmener à Erwin. Un moyen d’en apprendre d’avantage sur la cochonnerie fumée.  Ils doivent se retrouver pour dix neuf heures. Gabriel amènera  deux bouteilles de vin. De quoi noyer leur détresse car Erwin aussi porte son lot de souffrance. Gabriel est bien placé pour le savoir. Ils luttent ensemble du mieux qu’ils le peuvent. Souvent ils finissent bourrés ou perdu entre des cuisses. Ce soir il leur faudra être sage vu qu’ils passent la soirée chez Erwin. Mais Gabriel est plus que ravi car il pourra voir Connor. Lui aussi subit bien des tourments depuis la mort de sa mère. Il file à la cave pour récupérer les bouteilles. Il prend son blouson, les clés de sa voiture. Il envoie un SMS à Stan pour l’avertir de son absence. Il ne sait pas trop ce que son neveu va faire. Mais il se doute qu’il a besoin d’espace après tout ça. Il est rapidement devant la maison d’Erwin. Il sonne tenant les bouteilles à la main. La porte s’ouvre. Il a surement la sale gueule mais il s’en moque, ce n’est pas son ami qui va lui en tenir rigueur. « Salut. » Il rentre, pose les bouteilles sur le meuble d’entré pour avoir les mains libres. Puis il prend Erwin dans ses bras. Il le serre dans une accolade sincère. « Cela fait du bien de te voir. » Échanger des mots c’est une chose mais tenir Erwin entre ses bras c’est un soulagement.  Puis il regarde son ami dans les yeux, lui aussi à la sale gueule. Il n’a pas du beaucoup dormir au court des nuits passées. Surement tourmenté par toutes ses pensées sombres. « Encore désolé de venir t’emmerder. Mais j’aurais fais une connerie sinon. Et je n’avais pas envie de passer la soirée seul. » Il sort un plastique de sa poche. « Tiens c’est la merde que fumait les garçons. » Il avance vers le salon. « Et où est Connor ? » Il adore ce gamin. Il sait qu’il traverse une période difficile tout comme son père. La mort de Jane les détruit à peine feu. Et il s’en veut sur le coup de venir en plus rajouter son mal être.     

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyMar 14 Mar - 0:16

Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs


Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même.
    GABWIN
Le silence est pesant dans cette demeure qui me semble bien vide sans sa présence. Les lumières lugubres rendent les lieux austères et bien que la luminosité prodiguée par les lumières éclaire l’endroit, je suis contrait d’admettre que l’effet perdure. Connor tient dans ses bras sa peluche et file directement dans sa chambre à l’étage. Son mutisme m’inquiète, mais je suis incapable de le contraire à s’exprimer. Je comprends sa douleur et la mienne doit participer à la sienne. Comme tu le dis si bien Gabriel. C’est une vie différente qui s’est ouverte à nous et il nous est encore impossible de l’accepter. Seul le temps fera des miracles. C’est du moins, ce que j’espère, même si j’ai la sensation qu’on ne pourra jamais résorber ce gouffre qui s’est nichée dans ma poitrine. Ta présence, ce soir, va au moins avoir le mérite de me changer les idées et me tenir éloigné de ce carnet où j’exprime par des mots, confus et parfois sans sens, ce qui me traverse durant mes moments de faiblesse. Je ferme les yeux pour contenir mon émotion et dépose les sachets du traiteur sur la table de la salle à manger. Je ne suis pas un fin cuisinier, mais je me serai fait un plaisir de te concocté un repas si j’avais eu le temps. Reprendre le boulot n’est peut-être pas une bonne idée vue les circonstances, mais cela m’éloigne durant de nombreuses heures de cette demeure. Je retire ma veste, défait ma cravate que je dépose sur le canapé tout en déboutonnant ma chemise. Je me mets à mon aise, glisse une cigarette entre mes lèvres. Mes doigts tremblent face au trouble qui m’habite, mais qui se dissipe dès que tu arrives. Mes pas se dirigent vers la porte d’entrée et un sourire sincère pour une fois orne mes lèvres. C’est toujours un plaisir de te voir et en de telles circonstances, l’idée de pouvoir profiter de notre complicité est une véritable source de soulagement. « Pour moi aussi. » Je déclare en te serrant avec douceur dans mes bras. Cette étreinte me rend plus léger et je plonge naturellement dans cette ambiance bienfaisante pour mon cœur et mon esprit. « Tu as bien fais. Et tu sais bien que c’est toujours un plaisir de te voir. » surtout en vue de ma situation, mais ma pudeur m’empêche de l’exprimer. Si je me montre conciliant avec toi, je fais preuve d’une profonde réserve lorsqu’il s’agit d’exprimer mes troubles. Cela ne changera sans doute pas, c’est ancré dans ma nature. Je relâche avec regret mon étreinte et réceptionne le butin que tu as obtenu concernant les méfaits de Stan et son meilleur ami. J’ouvre le sachet et hume l’odeur qui s’en dégage. « C’est du Cannabis. » Je déclare au sujet de l’objet que je tiens entre mes mains. « C’est merdique, mais les effets d’addictions sont plutôt minces. Il faudrait qu’il en consomme tous les jours pendant plusieurs semaines pour développer une addiction. Un peu comme la cigarette, mais les effets sont plus forts en fonction des quantités que tu prends et de ta sensibilité. » Je t’informe pour tenter d’amoindrir tes craintes. J’espère que ton neveu n’en consomme pas de manière soutenue. « C’est la plus sage des drogues. Cela aurait pu être pire. » Je commente avant de te rendre l’objet en question et m’avancer dans le salon. « Il est monté dans sa chambre. Il a du mal à rester dans les ordres pièces de la maison. La maison fait bien vide, je dois bien admettre. » Je déclare simplement au sujet de ta remarque. « Enfin, heureusement, tu es là. Tu vas remettre un peu de vie dans la maison. Mais laissons-le se poser un peu. Promis, tu pourras lui faire plein de bisous. Je sais que tu as un faible pour les jeunes. » Je pose ma main sur ton épaule en laissant un sourire orner mes lèvres. Je pense que tu saisiras le sous-entendu. C’est un moyen pour moi de te laisser engager la conversation à ce sujet, si tu en ressens le besoin. « Je te dois un massage aussi, si mes souvenirs sont bons. » Je retrousse mes manches pour adopter une tenue plus décontracter. J’ai envie de passer une bonne soirée en ta compagnie.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             


Dernière édition par Erwin Friedrich le Mar 14 Mar - 23:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyMar 14 Mar - 15:50



" Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même."

Gabriel n’a pas longtemps à attendre avant que la porte ne s’ouvre. Un sourire sincère aux lèvres, Erwin l’accueille. L’architecte lui sourit en retour. Avant de se perdre dans une longue accolade. Le bonheur se lit sur son visage, il est heureux de passer cette soirée avec son meilleur ami. Peu importe le trouble qui enlace son cœur et la douleur qui emprisonne son âme. Se retrouver en compagnie d’Erwin est le meilleur des remèdes. La plus douce des pommades contre ses bleus à l’âme et ses coups au cœur. Et c’est comme ça entre eux depuis leur première rencontre. Ils en ont surmontés pas mal de difficultés, leur amitié aurait pu basculer bien des fois. Mais elle a tenu bon. Se renforçant à chaque épreuve. Ils ont aussi passé de délicieux moments ensemble. Des instants inoubliables qui ont fini de tisser ce lien fort et unique. Gabriel a des amis, mais seul Erwin a cette place privilégiée au sein de sa poitrine. « Je sais. Le plaisir est partagé mais tu as tes soucis. Et voilà que je viens en rajouter une couche. J’ai l’impression d’être égoïste dans des cas comme ça surtout par rapport à ce que tu vis avec Connor. » Gabriel aimerait que parfois Erwin s’ouvre plus. Cela pourrait rendre sa situation moins dure et moins complexe. Peut être même allégé la peine de Connor qui engendre son mutisme. Mais il respecte le fait qu’il soit plus discret sur ce qui ronge son cœur. Il lui faut surement plus de temps pour faire tomber les barrières qu’il se met face à ce qu’il ressent vraiment. Face à ce drame horrible qui les accable depuis deux mois. Alors que Gabriel vient lui ouvrir son cœur à chaque fois qu’une nouvelle plaie se forme. Il a la sensation que la relation n’est pas équitable. Mais il ne doute pas qu’un jour Erwin se libérera de ses démons et il sera là pour l’écouter et le réconforter. Une fois l’étreinte finie l’architecte tend le sachet. En tant que spécialiste en toxicomanie, il se doute qu’Erwin n’aura aucune difficulté à savoir de quoi est fait le joint. Gabriel ne connait rien de ce côté-là. Avec l’aversion qu’il a pour la drogue il a toujours évité d’en avoir entre les doigts. Et en effet il reconnait l’objet du délit rapidement. Il lui explique même les effets de l’addiction. Gabriel l’écoute attentivement. « C’est rassurant d’une certaine manière. Même si je vois bien que Stan n’est pas comme avant. Enfin je veux dire il a plus souvent les yeux cernés. Il est plus fatigué. Il a moins d’appétit. Il est même amorphe. Est-ce que cette merde peut engendrer ce genre de chose ? » Il lui parle des détails qui le troublent de plus en plus quand il croise son neveu. Il sait que Felipe le pousse à bout. Il a souvent vu l’état dans lequel il le mettait après une dispute. Mais si la drogue s’ajoute à tout ça, il va arriver quoi ? C’est ce qui fait flipper Gabriel. Ce qui le rend de plus en plus méfiant à l’égard de Felipe. Erwin lui tend le sachet. « Non tu peux jeter cette merde. Je ne compte pas y toucher, ni y gouter. Et j’espère qu’il ne touche pas à autre chose. Avec Felipe je me méfie. » Il passe sa main dans ses cheveux. La peur se lit dans son regard et s’entend dans sa voix. Alors pour dissiper ce malaise il parle de Connor. Gabriel en profite pour quitter son blouson et le pose sur le canapé du salon. Il se retrouve en polo. Il regarde attentivement son ami, la suite de sa phrase lui va droit au cœur. Il entend sa détresse et elle est profonde même s’il ne la laisse pas vraiment paraitre. « Si la maison vous parait trop grande et trop silencieuse vous pouvez venir chez nous. Il y a de la place. Je peux aménager un espace pour vous. Tu sais que cela serait de bon cœur. Je n’aime pas vous voir comme ça. » Mais encore une fois Erwin évince sujet. Il chercher à titiller l’architecte en jouant avec des sous entendus. Ce qui fait sourire Gabriel. Il pose sa main sur son épaule. « Pas de problème je le verrais plus tard. » Gabriel comprend qu'il est besoin de temps. Il colle une tape amicale dans le dos d’Erwin suite à sa remarque. « Moi avoir un faible pour les jeunes. Non mais franchement tu tiens ça d’où. J’aime les hommes et les femmes d’âge mur. La preuve je suis là. » Il frotte son menton jouant le perplexe comme s’il n’avait pas compris où son ami voulait vraiment en venir. « Ah tu veux surement parler de Felipe. Lui c’est tellement contradictoire que cela me rend dingue. » Son regard se trouble face à toutes les émotions qu’engendre le meilleur ami de son neveu. « Oui un massage mais je pense que cela sera après que j’ai parlé de Felipe. Pour que cela soit vraiment efficace. » Gabriel attrape les bouteilles qu’il a posé à l’entré. « On se sert un verre. J'en ai besoin » Il regarde son ami aller chercher le nécessaire pour déguster le breuvage. Il en profite pour s’installer confortablement dans le canapé. « C’est dément ce que ce mec éveille en moi. Il m’a chopé par le col de ma chemise et moi je les chopais par les couilles. Je crois que s’il n’y avait pas eu Stan et vu l’intensité de la rage. Je l’aurais bien balancé contre la baie vitrée pour lui éclater la gueule. Mais en même temps j’avais envie de lui fourrer ma queue dans son putain de cul. Je ne suis pas certain de réussir à me contrôler la prochaine fois. Il fait naitre mes instincts les plus bestiaux. Pourtant je ne suis pas un sauvage niveau sexe. » Il aurait même pu rajouter qu’il était bien placé pour le savoir. Vu qu’Erwin a été son premier amant. Bon avec les années Gabriel a ajouté plus de piment à ses moments de luxure, mais avec Felipe c’est une envie de violence qui s’ajoute à l’envie de le baiser. Et ça aussi ça le fait flipper.   

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyMer 15 Mar - 21:32

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Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même.
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« Tu sais que ce n’est pas mon genre de m’apitoyer sur mon sort. C’et la vie. C’est comme ça, alors ne fais pas plus de cérémonie. Les amis sont là pour ça. » Je déclare en venant poser ma main sur ton épaule dans une action fraternelle après cette étreinte offerte. Mon regard est franc, ne laisse aucun doute sur la véracité de mes propos. Tu sais que tu pourras toujours compter sur mon oreille attentive lorsque le besoin se fait ressentir, et ce même si j’étais au fond du gouffre. Tout simplement parce que notre amitié est un trésor que je chéris et si tu l’ignores, indirectement ta présence, nos échanges me permettent de tenir, de ne pas lâcher prise. Et j’espère que tu le sais. Tu me tends le sachet où se trouve un joint. J’identifie clairement la nature de cette drogue juste en la sentant. Au fil des années, j’ai appris à reconnaitre ces substances illicites du regard. Je m’exprime à ce sujet, tâche d’amoindrir tes inquiétudes à ce sujet. Ce qui semble fonctionné. Du moins dans une demie mesure, car il m’est impossible de te mentir. « C’est possible, oui. C’est des effets que peuvent engendrer le cannabis, mais cela peut être due à autre chose. » Je tâche de te rassurer de ma voix bienveillante et douce. « Tâche juste d’être plus vigilant pour t’assurer que c’est bien dû à ça et non à un autre type de troubles. » Je te conseille avec bienveillance avant de poser le joint sur la table basse. Je compte le jeter en allant dans la cuisine, mais tes paroles concernant mon fils me troublent. Il n’est plus le bouc entrain qu’il était encore il y a quelques mois. Toute sa vitalité s’est envolé et seule la douleur habite ses traits, rend son mutisme encore plus insupportable. Peut-être que ta présence lui rendra un peu le sourire et rendra les lieux moins austères qu’ils ne le sont dernièrement. Du moins, je l’espère. « Merci. » Je réponds simplement à ta proposition. « C’est à réfléchir. Te sens-tu capable de me supporter au quotidien ? » Je te taquine de mon regard inquisiteur et provocateur avant de lâcher un faible rire. L’idée n’est pas déplaisante, mais je demeure bien trop indépendant et réservé pour me jeter sur une telle occasion. D’autant plus que tu rencontres toi-même des soucis et à une vie à vivre. J’évince le sujet pour tenter d’obtenir tes confidences. J’amène cela sur le ton de l’humour, car je ne veux pas rendre cette soirée étouffante. Je tâche d’accomplir mon rôle d’ami en te changeant les idées et cela me fait sourire de te voir prendre au jeu. « Je vois ça. Tu en parles avec tant de fougue. J’en serai presque jaloux. » Je commente en te faisant un clin d’œil, pas sérieux pour un sou. Seulement, je sens bien qu’il y a quelque chose. Cela a même un côté malsain qui me trouble. Je découvre une facette de ta personnalité que je méconnais. C’est déroutant, mais cela ne me dérange pas. C’est juste comme ça. « OK, je vais nous chercher tout ça. » J’attrape les restes du joint pour le jeter dans la poubelle avant de prendre deux verres. Je te rejoins, dépose les verres que tu remplis avant de prendre place à tes côtés. Par habitude, je pose ma main sur ta cuisse tandis que tu finis ta confession envers ce que provoque Felipe en toi. Il y a tant de hargne dans ta voix. « Non, en effet, pas à ma connaissance. » Je lâche dans un rire fin en venant attraper une cigarette que je viens glisser entre mes lèvres. Je l’allume tandis que je te laisse ouvrir la bouteille. « Je ne voudrai pas faire de la psychologie à deux balles, mais c’est évident que tu ressens du désir pour lui. Si tu as envie de le sauter, lui fourrer ta queue dans son putain de cul, comme je reprends tes mots, il est difficile d’ignorer l’évidence. Il éveille ton appétit sexuel. Peut-être qu’il fait ressortir l’homme sauvage qui sommeille en toi. » Je prends une voix inquiétante en venant te donner un coup d’épaule en souriant. « Sans que tu en ais conscience. » Je fini simplement en venant tirer une latte de ma cigarette. « Cela fait longtemps qu’il éveille cette envie primaire ? » Je te questionne par curiosité en venant plonger mes iris claires dans les siennes. Je dois bien admettre que tout ça attise ma curiosité. J’ai bien envie d’en savoir plus.

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyJeu 16 Mar - 17:59



" Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même."

« Je sais. » Gabriel sourit appréciant le soutient sans faille d’Erwin. La vie les a uni, séparé mais leur amitié a toujours gardé la même intensité. Elle n’a jamais été entachée ou même bafouée. Pourtant elle a été mise à rude épreuve, elle a même été troublée par leur échange charnel. Mais au final elle n’a fait que ce renforcer pour leur permettre de tout affronter. Si ce soir les peurs et les douleurs viennent caresser leur mots Gabriel sait qu’ils en tireront quelque chose de beau qui apaisera leur cœur. « Enfin essayons de ne penser qu’au meilleur. » L’architecte garde à l’esprit que même dans le négatif il peut sortir du positif un moyen de tenir la tête hors de l’eau. Gabriel fait part de ce qu’il a remarqué par rapport à Stan. Il se demande si le cannabis peut engendrer ce genre de symptôme. Parce que même si les deux jeunes hommes lui ont soutenu que c’était quelque chose d’innocent, il est loin d’en être convaincu. Alors il cherche des réponses au prêt de son ami et un moyen d’être rassurer. Car il ne supporte pas voir son neveu couler. Et c’est le constat douloureux qu’il fait en ce moment. Il passe une main dans ses cheveux. Même si Erwin se veut rassurant dans ses dires, des doutes lui tordent les entrailles. « Une autre sorte de drogue c’est ça ? » Il essaie de garder une voix calme malgré la peur qui l’assaille. Il tient tellement à Stan qu’il s’en voudrait de ne pas voir la faille. Avec sa sœur il était tellement jeune qu’il n’a rien vu venir. Pas question de louper quoique ce soit avec son neveu. Il ne se le pardonnerait pas. « Je suis vigilant, mais je ne peux pas le surveiller 24h/24. De plus parfois il va dormir chez Felipe .. » Lorsqu’il prononce ce prénom la rage envahit sa voix, il ne maitrise plus rien quand le prénom de Felipe vient se glisser entre ses lèvres. « Et il file souvent directement en cour. Je ne le revois que le soir quand il se montre. Je ne lui impose rien. Il a sa chambre dans la villa, sa pièce dans le jardin et j’essaie d’être là quand il en a besoin. Mais  .. » Il soupire las de se rendre compte qu’un fossé se creuse entre eux même si c’est involontaire. « Erwin j’ai peur qu’il me cache des trucs pas net. Et quand je dis, pas net je ne pense pas à une vie de débauche niveau sexe. De ce côté-là il peut faire ce qu’il veut avec qui il veut. Je ne suis pas un ange niveau luxure je ne vais pas le brider là-dessus. Mais putain la drogue ça je ne peux pas laisser passer tu comprends. » Stan peut coucher avec des filles, des mecs Gabriel s’en moque un peu, aimant lui-même les deux sexes. Il suffit juste qu’il se protège. Mais la drogue il ne peut pas encaisser cette erreur. Voir souffrir Stan est la plus horrible des tortures, mais le voir se détruire serait pire. Gabriel sait qu’Erwin comprend sa douleur vu ce qu’il vit avec son fil. Il sait que lui aussi se sent impuissant face à la détresse de Connor. Il en profite pour aborder ce sujet délicat. Il voit la fébrilité envelopper rapidement son ami. Cela lui déchire le cœur de saisir à quel point lui aussi est perdu et impuissant face à cette situation. « Bien sur que je me sens capable de te supporter. Tu es le seul homme que je pourrais supporter chez moi. A part Stan bien sur. Tu partages ma vie depuis presque vingt ans tu imagines. » Il soutient le regard qu’Erwin lui lance. Il ne peut s’empêcher de penser à quel point son regard le faisait chavirer quand il était adolescent. Ni s’empêcher de se dire qu’Erwin est le seul homme qui fasse partie de sa vie de cette façon. Il l’aime sans mettre de limite à cet amour qui n’a fait que le porter depuis leur première rencontre. Erwin en profite pour titiller Gabriel au sujet de Felipe. Et bien entendu la rage et la fougue de l’architecte accompagnent ses paroles. Difficile de retenir cette envie dévorante et destructrice. Et elle n’échappe pas à son meilleur ami. « Tu n’as pas à être  jaloux .. il ne t’arrive pas à la cheville. » Il le pousse gentiment. Le taquinant à son tour. Puis il s’éclipse pour aller chercher des verres, Gabriel en profite pour s’assoir sur le canapé. Autant se mettre à l’aise pour affronter cette discussion. Il appuie sa tête et ferme même les yeux. Il a besoin d’apaiser son trouble avant de continuer. Sinon il risque d’exploser. Erwin s’installe à son tour, posant sa main sur la cuisse de l’architecte. Il est assez tactile et cela n’a jamais embarrassé Gabriel. Au contraire il aime ces contacts physiques. Il en profite pour ouvrir la bouteille alors qu’Erwin allume une cigarette. « Je suis peut être plus fou que lorsqu’on était adolescent mais .. putain avec Felipe .. » Il ne finit pas ne sachant pas exactement comment exprimer ce besoin viscéral de violence sexuelle. Gabriel sert le vin et tend le verre à son ami. « Ça pour faire ressortir l’homme sauvage il le fait ressortir. » Il vient même à imaginer qu’il se cache derrière son amant virtuel. Ce qui rend les échanges avec celui-ci encore plus torride et enflammé. « Le pire c’est que j’en ai conscience Erwin. Cela me ronge de l’intérieur et c’est pire à chaque fois. » A son tour il lui file un coup d’épaule. « Tu vas me prendre pour un cinglé ou un obsédé. Je mérite la camisole de force. » La plaisanterie se glisse dans ses mots, il n’a pas envie de se laisser envahir par ce désir destructeur que lui inspire Felipe. « Plusieurs mois. Je l’ai toujours trouvé sexy. Bon je l’ai vu grandir. Mais ne vas pas croire que je lorgnais son cul quand il était gamin. » Gabriel le regarde en fronçant les sourcils au cas où Erwin est de drôle d’idée. Même s’il sait qu’il en est incapable. C’est plus pour le narguer. « Je ne sais pas trop il a du commencer à me faire fantasmer il devait avoir une vingtaine d’année. Mais c’était innocent. On à des yeux c’est fait pour apprécier les beautés de la vie. Mais depuis quelques mois tout a dérapé. Notre relation a changé. C’est devenu comme un duel pour s’accaparer Stan. Et cela ne cesse d’augmenter en puissance. Il ne se gêne pas pour me provoquer. Et je n’en loupe pas une non plus. Mais lui ne doit pas avoir envie de me baiser comme j’ai envie de le baiser. Il préfère les chattes. Enfin c’est ce qu’il clame haut et fort. Parfois je doute. Je me demande même si avec Stan. Non tu vois je pense à n’importe quoi. Bordel. On a été ami à la vie à la mort mais cela n'a jamais été malsain .. nocif. Tu vois ce que je veux dire. » Gabriel avale quelques gorgés de vin. Il ne sait plus quoi penser de tout ça.    

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyVen 17 Mar - 9:40

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Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même.
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« Oui, ne laisse pas tes doutes assombrir tes pensées. » Je déclare avec douceur et bienveillance pour tenter d’amoindrir cette inquiétude qui obscure ton esprit. Pourtant, mes paroles semblent rendre ton inquiétude plus forte. « Non, je pensais plutôt à des soucis personnels, pas forcément liés à la drogue. S’il prenait des choses plus fortes, je pense que tu le verrais rapidement. Il y aurait des risques qu’il devienne plus violent, plus instable. » Je te fais part de mes connaissances dans le domaine. J’espère au fond de moi que Stanislas n’en ait pas à ce stade. Il a tout pour réussir et je ne voudrai pas te voir sombrer comme cela a été le cas par le passé. Ces souvenirs demeurent déplaisants. Je ne veux pas que tu revives toute cette merde. Alors, je t’invite à être plus attentif sur ces détails qui ont de l’importance. « Bien sûr que je comprends, Gabriel. Stan est comme un fils pour toi. Tu as toujours tout fait pour être présent, qu’il ne manque rien. Forcément que ça te fasse flipper. Le contraire serait étrange. » Je te lance en t’offrant un sourire compatissant et bienveillant. Je comprends cette sensation d’impuissance, car elle m’a possédé tout le long du cancer de Jane et continue de me hanter par rapport à Connor. D’ailleurs, on aborde ce sujet délicat et je te parle vaguement de mon impuissance face à cela. Tu me proposes de venir vivre chez toi quelque temps. Cette proposition me surprend, me touche, mais je ne sais pas trop quoi répondre. Ma réserve m’empêche de sauter sur cette occasion immédiatement. Je tâche même d’en rire en te taquinant pour détendre l’atmosphère, partir sur des notes plus positives. Ta remarque me va droit au cœur. Elle m’arrache même un sourire sincère et doux. « On pourrait même célébrer nos noces de porcelaine. » Je déclare en riant doucement. « On s’en sort bien, je trouve. » Je rajoute en te fixant droit dans les yeux de manière douce et complice. La lueur de ton regard m’intrigue par cette légère intensité dont je n’identifie pas la cause. Je fronce légèrement un sourcil, tente de te sonder, mais préfère plutôt m’attarder sur un sujet plus sérieux et d’actualité : ton attirance pour Felipe, le meilleur ami de Stanislas. Je te taquine de nouveau pour rendre la chose moins sérieuse et ta remarque m’arrache un rire franc. « Je l’espère. Surtout quand on sait ce que tu lui réserves. » Et je te pousse à mon tour avant de filer prendre deux verres dans la cuisine. Je reviens et m’installe à tes côtés pour répondre à tes propos. J’attrape une cigarette pour la glisser entre mes lèvres. Je t’écoute silencieusement en venant attraper le verre que tu me tends. « Tu es juste un homme frustré, avide de tirer son coup avec son fantasme du moment. » Je tente de dédramatiser la situation en te rendant ton coup d’épaule. Tu continues de t’exprimer à ce sujet et je t’écoute avec attention. « Je vais finir par tenir Connor éloigné de toi, on ne sait jamais. » Je te taquine en esquissant un sourire sur mes lèvres. Il est évident que ce désir est récent sinon tu m’en auras parlé. Il n’y aurait pas eu de raisons de le garder secret, car je ne me serai jamais permis de te juger. Je t’écoute silencieusement. « Chaque amitié a une saveur différente, tu sais. » Je déclare avec douceur à tes propos en buvant une gorgée de mon verre. « Chaque être à une nature différente. Il est possible qu’ils aient une relation plus intime qu’ils ne le prétendent, comme il peut s’agir d’une amitié fusionnelle innocente. Cela leur appartient, mais j’ai comme l’impression que ça te chiffonne. Qu’importe la vérité entre les deux, je me trompe ? » Je te questionne en venant plonger mes prunelles dans les tiennes. « Est-ce que tu es frustré que Stan lui concède plus d’attention qu’à toi ou que Felipe en concède plus à Stan qu’à toi ? » Je poursuis en venant tirer une latte sur ma cigarette. « Et si c’était le cas, si vraiment ils couchaient ensemble. Pourquoi cette idée te dérange et te semble étrange ? Tu serais frustré, car par loyauté, tu ne pourrais pas obtenir ce que tu désires du fond de tes tripes au point de perdre la tête face à ce désir primaire ? » J’utilise des questions chocs pour tenter de t’aider à voir plus clair dans tout ce brouillard qu’il semble y avoir autour de toute cette situation. J’ai comme l’impression que ce que tu ressens pour ce fameux Felipe est fort compliqué. Un mauvais cocktail entre jalousie, jeu de pouvoir et désir. Comme si tu avais le besoin de dominer, de le mater dans une certaine mesure. Cela est très curieux, car c’est une facette de ta personnalité que je n’envisageais pas du tout.    

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptySam 18 Mar - 15:55



" Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même."

Gabriel sent qu’Erwin essaie de l’apaiser. Mais il lui est difficile de chasser ce trouble qui s’empare de son cœur. Il sait qu’il va falloir qu’il soit encore plus vigilant avec Stan. Il ne veut pas que son neveu est la sensation d’être surveillé 24h/24. Du coup tout lui semble bien compliqué et complexe. « En tout cas c’est sur qu’il va mal. Je suis persuadé que la clé c’est Felipe. Je vais être plus vigilant et surtout je vais essayer de garder mon calme pour ne pas le buter. Il s’ouvrira peut être. Ou alors il va falloir que je chope le connard et lui fasse cracher le morceau. » La rage frôle ses lèvres quand il parle de Felipe. Il sent de nouveau ses tripes se serrer  quand il pense à son neveu. Stan c’est comme son gosse et il ne veut pas prendre le risque de le voir partir en vrille. Mais pour le moment il n’a pas toutes les cartes en main alors il ne lui est pas facile de voir l’issu de ce malaise. Il veut juste éviter de se retrouver au pied du mur et de ne plus pouvoir stopper à temps l’hémorragie. Erwin comprend parfaitement sa réaction, il sait à quel point l’architecte tient à Stan. Il est père comment ne pourrait-il ne pas comprendre cette impuissant qui lacère le cœur de Gabriel. Comme elle lacère le sien face à Connor et sa détresse. La bienveillance entre les deux hommes se lie sur leur visage. Stan comme Connor restent des sujets délicats. Chacun apporte son aide à l’autre comme il le peut. Rien ne se fait par obligation, tout vient du plus profond de leur cœur. De leurs tripes. Cela a toujours été ainsi entre eux. Leur lien  coule avec douceur au sein de leurs veines, apportant à chaque fois apaisement et respect. Ils ne se sont jamais forcer. C’est surement ce qui fait que leur amitié est résisté aux années écoulées. « Oui on s’en sort bien. Noce de porcelaine putain, va falloir fêter ça. » Durant quelques instants Gabriel se replonge dans leur passé commun. Ce qui rend son regard plus intense. Il revoit les instants partagés. Les moments intenses et délicieux. Ils laissent une saveur agréable à Gabriel. Bien entendu le sujet épineux : Felipe revient dans la discussion. Erwin joue même les jaloux par rapport aux sentiments qu’il déclenche chez Gabriel, mais celui-ci le rassure. « Oui je n’ai jamais eu autant envie de torturer un mec. Après pas sur qu’il apprécie le tout. Du moment que moi ça me comble. » Ils essaient de garder une part de taquinerie dans une discussion qui se fait portant pesante. La rage mélangée au désir brulant éprouvé rend Gabriel fébrile et à bout de nerf. Ce qui n’échappe pas à Erwin. L’architecte allume à son tour une cigarette. Il a besoin de tenir quelque chose entre ses doigts pour arrêter de trembler. Erwin continue de le taquiner. « Mais non Connor ne risque rien. Et toi non plus c’est juste ce petit con. » Gabriel essaie de lui expliquer comment ils en sont arrivés là. Parfois lui-même ne comprendre quand tout est partie en vrille. Ni comment ça à déraper. Felipe fréquente sa maison depuis tellement d’année qu’il a du mal à gérer ce malaise. Surtout qu’il impacte violemment sa relation avec Stan. Ce qui ne fait qu’augmenter sa douleur et son mal être. Mais pas évident de mettre des mots sur ce désir destructeur et vorace. Encore une fois Erwin essaie d’apporter des réponses pour l’apaiser et l’aiguiller dans ce trouble qui l’assaille. Il l’écoute tout en dégustant son verre de vin. Leur regard se retrouve, chaque mot fait son chemin. Et surtout chaque mot dessine ce que Gabriel éprouve. Ce déchirement du au fait que Stan porte plus d’attention à Felipe. Et il ne veut même pas penser au fait que les deux jeunes garçons puissent coucher ensemble. Cette idée lui provoque la nausée. Pourtant c’est ce qui c’est passé entre Erwin et lui. Leur amitié indestructible les a poussé dans les bras l’un de l’autre. Cela les a rendu plus forts. Plus proches. Mais voir cette amitié là entre Stan et Felipe cela lui parait au dessus de ses forces. Il reste un instant silencieux face aux mots de son ami. Il finit sa cigarette, boit quelques gorgées de plus. Il pose sa main sur la main d’Erwin qui est toujours sur sa cuisse. « Je ne supporte pas qu’ils soient si proches. Qu’ils se touchent. Les penser ensemble me révulse. Cela voudrait dire tellement de chose. Enfin Felipe se prêtant hétéro. Bordel cela parait impossible. Mais c’est un peu tout ça à la fois Erwin. Pourtant je baise ailleurs. Je ne suis pas en manque de ce côté-là. Mais Felipe, si Stan se le tape je ne vais pas le supporter. Parce que cela va encore faire plus de dégâts. Je ne veux pas faire souffrir Stan. Mais je n’arrive pas à me sortir ce mec de la tronche. Tu sais que j’en viens à bander juste en pensant à lui. Et je ne suis pas un ado en manque. Bien au contraire. Ou alors .. enfin je n’en sais rien. Mais faut que je trouve une solution .. quelqu’un pour compenser .. sinon je cours droit à ma perte et à celle de Stan. » Gabriel se sent perdu. Il ne sait plus comment gérer cette envie sulfureuse et malsaine. Au final il pense que Felipe est nocif pour Stan mais il est nocif pour lui aussi. Et vu l'ampleur que ça prend cela risque de très mal finir. 

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyLun 20 Mar - 10:02

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« Si c’est le cas, je crains malheureusement qu’il n’y a que Felipe qui aura la solution pour le sortir de cette impasse. Tu pourras que le rassurer ou amoindrir son mal être. Je crains que tu doives accepter ton sentiment d’impuissance si tu as raison. Tâche juste d’être là, patient et attentif et tâche de ne pas prendre trop les choses à cœur. Je sais que c’est compliqué. » Je te conseille avec cette bienveillance qui fait partie de mon caractère. Je sais qu’il t’est difficile de te détacher de tes émotions quand il s’agit de ton neveu, mais il faut que tu apprennes à le laisser vivre, lâcher la bride et venir en renfort, mais en dernier recours. Tu as tendance à le surprotéger et parfois ta passion te joue des tours. C’est du moins, ce que je constate. Mais je comprends tes raisons, le passif qu’il y a derrière cette manière d’être. Je me suis déjà senti impuissant contre ta propre détresse et j’ai fait de mon mieux pour t’aider à garder la tête hors de l’eau pour que tu ne plonges pas dans une profonde détresse. Je sens que je vais devoir me tenir sur mes gardes si je veux que tu sois préservée de celle-là de nouveau. J’en ai conscience, mais cela ne m’empêche pas de vouloir détendre tes nerfs et obtenir ton rire en usant de mon sens de l’humour singulier et quelque peu taquin. Cela nous permet de tinter nos quotidiens d’une petite note légère, qui nous apporte le repos nécessaire. « On a qu’à fêter ça ce soir. J’espère que tu n’as pas oublié mon cadeau. Moi, il doit bien me rester un de ces cadeaux ridicules qu’on reçoit avec les commandes par correspondance. Si besoin je peux t’en prêter un. » J’esquisse un sourire au coin des lèvres avant de relancer le sujet sur la personne qui te rend si tendu. « Fais attention à ce que cela ne te fasse pas commettre des conneries, Gab. » Je te conseille avec une pointe d’inquiétude dans ma voix. Je ne peux pas passer à côté de l’animosité qui anime tes propos. Cela me chamboule quelque peu de te voir si acharné de la sorte et me rend particulièrement curieux de dissiper le nuage qui entoure cette relation haineuse, que je juge nocive. J’essaye d’user de l’humour pour te faire passer des messages, mais la conversation prend un chemin plus sérieux. Je te pose des questions chocs pour tenter d’obtenir la vérité qui se cache sous cette animosité. Je sens que mes propos te questionnent, car tu prends le temps de fumer et de boire quelques gorgées de ton verre. Je sens bien que ces probabilités te bousculent avec force. Je demeure patient, fume ma cigarette en m’accommodant de ce silence qui s’est immiscé entre nous. La vérité éclate et je ressens le besoin de creuser pour t’aider à y voir plus clair en toi-même. « C'est-à-dire ? Pourquoi cela te révulse ? Pourquoi ça te parait impossible ? » Je te questionne simplement en venant plonger mes iris claires dans les tiennes. Je veux que tu découvres pourquoi tout ça te chamboule de la sorte. Je pense que tu en as besoin. « Pourquoi plus de dégâts ? Tu seras en concurrence avec ton neveu, car tu meurs d’envie de baiser son meilleur ami, qui est également son amant ? Tu ne pourras pas t’empêcher d’avoir envie de lui voler, de le faire tien pour satisfaire ce fantasme qui te ronge ? » J’use toujours de phrases chocs pour tenter de te mettre les probabilités en face, sans n’avoir conscience de la vérité. « Tu serais prêt à lui briser le cœur s’il était amoureux de lui ? Ou tu ne peux pas accepter que Stan pourrait être amoureux de son meilleur ami ? » Et je continue, j’accumule les questions pour entrevoir toutes les possibilités qui pourraient avenir dans la situation où vous êtes. « J’avoue que tout cela semble difficile à gérer. Peut-être que de te trouver un autre fantasme pourrait être la solution. » Je déclare en me pinçant la lèvre. « Je trouve cela très nocif, je t’avoue. L’animosité mêlé au désir, cette frustration qui croit au creux de tes reins, car tu ne peux pas savourer le fruit de tes fantasmes. Cela peut te faire perdre la tête et te faire commettre une énorme connerie. Tu le sais ? » Je parle en connaissance de cause. Je sais à quel point tu peux être un homme doux et sensuel, mais également un homme viril et sauvage quand la passion te consomme. Cela fait partie de tes charmes, mais à cet instant, j’ai peur qu’en entendant tes réponses, mon inquiétude s’accroit vis-à-vis de tout cela.       

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptyMar 21 Mar - 17:52



" Parmi les nombreux et solides avantages de l'amitié, le plus précieux, à mon avis, est de nous donner confiance en l'avenir, et de ne point laisser les esprits se décourager et s'abattre. Avoir un ami, c'est avoir un autre soi-même."

Pour Gabriel la seule cause du mal être de Stan c’est Felipe. Il ne sait pas ce qui se joue entre les deux hommes, mais il est persuadé que tout finira mal. Bien entendu Erwin essaie de le rassurer. Il lui explique aussi comment il doit agir pour avoir des réponses. Au final il ne fait que jeter de l’huile sur le feu en se braquant et en réagissant avec rage et colère. Mais difficile pour Gabriel de faire autrement quand il s’agit de Stanislas. Cela touche directement son cœur et sa douleur devient la sienne. Le voir mal le fait se sentir mal. « Oui c’est compliqué. Je vais essayer au moins pour Stan. Je me moque de souffrir. Je veux que Stan soit épargné. » Stan a assez souffert par le passé. Et il n’est pas à l’abri de souffrir encore avec la mère qu’il a. Il sait très bien que tous les conseils prodigués par Erwin ne sont nullement dit pour le blesser ou le braquer. Il veut juste que la situation ne dérape pas. Il veut le protéger comme il l’a déjà fait. Gabriel apprécie cette bienveillance. Signe concret de l’affection qu’ils se portent depuis toutes ses années. Cette situation lui rappelle tellement de mauvais souvenir. A croire qu’il faut que Stan lui fasse vivre les mêmes épreuves qu’il a vécu avec sa sœur. A croire que Stan veut se plonger dans cet enfer pour ce rapprocher de sa mère. Il pense peut être qu'elle s’intéressera plus à lui. Quelle connerie tout ça. Erwin doit se rendre compte que ses pensées sont bien noires. Il rend alors la discussion plus légère, un bref rayon de soleil dans ce ciel noir. Un coup de vent pour chasser la tempête qui se fait plus vorace. Gabriel est conscient que lorsqu’elle va éclater les dégâts risquent d’être considérable. Voir irrécupérable. Mais là il l’oublie et rentre dans le jeu de son ami. Il a besoin de cet oxygène pour ne pas sombrer dans l'enfer. « Pourquoi pas. Oui je dois avoir une boite de capotes dans la voiture. Gout fruit en plus. » Et il éclate de rire. Un rire à la fois salvateur et nerveux. Il regarde Erwin sourire. Il ne peut ignorer la détresse que lui aussi cache derrière sa joie. Ils portent tous les deux un masque pour ne pas couler sous les affres de leur existence. Mais l’ombre plane toujours au dessus d’eux, surtout quand le nom de Felipe vient frôler les lèvres de l’architecte. « T’inquiète je vais rester prudent. » Il est vrai qu’il a du mal à se contenir quand il parle de Felipe. Comme quand il est en face de lui. Il est déchiré par ce besoin malsain de le baiser et de le frapper. Vu comment évolue les choses, il ne vaut mieux pas qu’il se trouve seul face à lui. Sinon Felipe risque fort de finir en charpie. A part que l’architecte qui finisse en steak haché. En tout cas c’est certain qu’ils ne vont pas s’épargner. Et bien entendu la discussion continue sur cette tension qui se fait plus indécente et insolente. Erwin cherche à saisir les clés de cette dégringolade. Il voit très bien à quel point Gabriel est perdu par tout ce qu’il ressent. Par tout ce qu’il désire. Gabriel répond sans cacher ce qui l’assaille. Ce qui le ronge avec force. Ni la cigarette qu’il fume, ni le vin qu’il boit lui apporte le plaisir qu’il éprouve d’habitude. Là la seule chose qui pourrait le combler c’est le cul sexy de Felipe ou sa tronche en punching ball. De quoi faire paniquer son meilleur ami. Alors Erwin pousse plus loin ses questions. Comme s’il cherchait à mettre à nu Gabriel. Il soupire, avale difficilement sa salive. Il a chaud. Il est fébrile. « Je n’en sais rien pourquoi cela me révulse. Cela me ferait chier qu’ils baisent ensemble pour un tas de raison Er. » Il se sent mal. Oui il ne supporterait pas ce fait. Il ne veut même pas y penser. « Tu parles comme s’ils étaient amants. Bordel. J’essaie de ne pas y penser .. parce que cela fait mal .. je ne serais l’expliquer … c’est juste viscéral .. un besoin bestial .. quelque chose que je ne peux contrôler et qui ne fait que grandir. » Il rallume une autre cigarette et ce ressert du vin. Il a la sensation de se retrouver bloqué dans une cage et de ne pas pouvoir s’échapper. « Tu as jamais éprouvé ce genre de désir  incontrôlable .. un désir qui te broie les reins et te compresse la queue au point que tu as la sensation de mourir si tu ne le combles pas. » Gabriel se tourne vers Erwin son regard vient se perdre dans le sien. Il respire plus fort. Il humidifie ses lèvres. Passe une main dans ses cheveux. « C’est ce que je ressens quand je vois ce petit con. » Son regard se fait d’un coup plus froid quand Erwin parle d’amour. « NON. » Son ton se fait plus fort. « Désolé  .. je ne veux pas faire souffrir Stan. Il ne peut pas être amoureux de ce con. Ce n’est pas possible. » Cette idée le rend fou. Il ne supporte même pas qu’elle puisse être envisageable. Cette discussion est autant difficile et pesante que la discussion qu’il a partagé plus tôt avec Stan et Felipe. Décidément  ce n’est pas sa journée. Il voulait s’oxygéner l’esprit. Et là il se sent plus prisonnier de tout ce qu’il éprouve, qu’il ne maitrise pas. Et Erwin est également conscient de ça. « Baiser mon amant virtuel pourrait me soulager. Mais autrement qu’au travers d’un putain d’écran d’ordi. » Il soupire il sait que de satisfaire ce besoin pourrait soulager son envie de se taper Felipe. « Oui je sais. Faut plus que je le vois. Mais bon il est souvent pendu à la maison même s’il évite ma présence. Peut être partir quelques temps.  Me bourrer la gueule et ne plus dessouler. Ou avaler un tube de somnifère. » Gabriel s’enfonce plus dans le canapé et ferme un instant les yeux.  « J’ai juste besoin de me le sortir de la tête et pour le moment les culs ou les chattes que j’ai baisé n’ont rien changé. Si tu as une solution je suis preneur. Parce que perso je n’ai rien. » Et puis il reouvre les yeux et regarde à nouveau Erwin. « Sinon me faire lobotomiser. » Il lui fait un clin d’œil.  

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MessageSujet: Re: Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin   Apaiser nos âmes. Soulager nos coeurs - Erwin EmptySam 25 Mar - 19:02

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« J’espère que ça s’arrangera. » Je suis sincère dans mes propos, car j’apprécie réellement ton neveu. Il fait partie intégrale de mon existence, tout comme toi. Je lui désire le meilleur. Indirectement, tes propos m’alertent également sur sa situation, mais mon approche est différente de la tienne, moins passionnée et paternelle. En tout cas, je vais tâcher de garder un œil sur tout cela, sans t’en faire part. Je tâche de détendre l’atmosphère en te taquinant et comme toujours, tu te prends au jeu. J’en suis satisfait, car cela veut dire que je parviens néanmoins à te détendre malgré les sombres nuages qui planent au-dessus de toi. « Je savais bien que tes pensées n’étaient pas chastes, pervers ! » Je lâche dans un rire maitrisé, mais franc. On aime jouer sur cette fine frontière qu’on a par le passé dépassé pour des raisons qui nous échappent toujours. Du moins, je n’ai jamais pris le temps d’y réfléchir. Je me suis juste laisser couler face à l’affection que je te porte. Tu en avais besoin et j’étais là, comme je le suis encore ce soir. Il est évident que tu es à bout de nerfs et cela m’inquiète profondément, même si je le cache avec dextérité. Tu me dis que tu vas être prudent, mais je te connais. Parfois la passion te fait commettre des choses auxquelles tu n’aurais pas naturellement pensé. Quand tu exploses, quand tous ces sentiments emmagasinés s’expriment, ils peuvent devenir une véritable bombe qui ravage tout sur son passage. Je refuse de te voir devenir comme ça. Alors, j’ai besoin de savoir concrètement ce qu’il se passe dans ta tête, que je mette le doigt sur cette émotion singulière et nocive que tu as développé pour Felipe. Je me souviens d’un gosse plein de vie, souriant et aimable. Un peu trop fier, assez tranché dans ses avis, mais qui te ressemblait sur de nombreux points. Comment a-t-il pu devenir ton ennemi en l’espace de quelques années ? Je me rends compte que la situation de Jane m’a aveuglé sur certains éléments, qui auraient dû avoir mon attention. Je me fais l’avocat du diable, je puisse au fond de toi pour obtenir des réponses. Je sens que je te rends mal à l’aise. Tout dans ton comportement me le prouve, mais je me dois de t’aider à voir plus clair dans ce chaos qui envahit ton esprit. Pour pouvoir t’aider en retour à apaiser ton âme. Tu sembles être cruellement hostile à l’idée qu’ils puissent être amant. « C’est une possibilité. On n’a pas échappé à cette règle, je te rappelle. » Je te lance avec douceur pour te préparer à cette possible éventualité. Je n’en sais rien, je n’ai pas tous les éléments pour pouvoir m’exprimer, mais je sais que c’est une possibilité. Ta nervosité atteint un nouvel échelon et j’analyse tes propos, tes réactions. « Non, mais je peux comprendre que pour un être aussi passionné que toi, cela soit possible. Tu ressens du désir pour lui. Peut-être que tu le convoites comme une proie à savourer et à jeter ? Peut-être qu’il te charme et que tu ne supportes pas cette réalité ? Et cela te rend fou de ne pas pouvoir contrôler tes envies, de te le sortir de la tête ? Je ne vois que ces hypothèses. » J’admets avec fébrilité en faisant tourner le vin dans mon verre. Cela m’inquiète, c’est évident. Mes traits sont soucieux, je réfléchis à ce que je pourrais te conseiller pour te sortir de toute cette tension nerveuse et sexuelle. Je sens que j’atteints tes limites. Ton NON retentit froidement à mes oreilles comme un cri de rage, qui ne te ressemble pas. Mon regard retrouve le tien, empreint de cette fébrilité que ta nervosité provoque en moi. « Cela peut être une éventualité. Tu ne peux pas maitriser ce qu’il pourrait potentiellement éprouvé. Rien n’est impossible. Il faut se préparer à tout. » Et je sais de quoi je parle. Durant deux ans, je me suis battu pour faire en sorte que Jane s’en sorte, garde espoir, mais il m’a fallu admettre que sa vie me glisser des doigts et que je ne pouvais rien faire contre cela. Il y a des choses qu’on ne peut pas contrôler et tu dois te préparer à toutes les éventualités. C’est mon rôle en tant qu’ami de t’y préparer. Cette situation dans laquelle tu es plongé, créé un poids au niveau de ma poitrine. Je trouve tout cela très nocif et dangereux. Pour toi, comme pour eux. Je t’écoute silencieusement, attentif aux éléments que tu me donnes. « Ne dis pas de conneries. » Je lâche en venant poser ma main contre ta cuisse. « Si tu veux, tu peux rester quelques jours ici et on a qu’à voir pour partir un week-end pour te changer les idées, faire quelque chose qui satisfera ton besoin d’adrénaline. Genre un saut en parachute ou une expédition en montagne pour s’aérer la tête ? » J’ai du mal à accepter l’idée de te laisser dans cet état. « Cela te permettra peut-être de te détendre. Au pire, je me dévoue pour soulager tes pulsions. » Je lâche dans un petit rire à la fois amusé, mais empreint d’une vérité. Je l’ai fait par le passé pour calmer ta rage et douleur. Vingt ans plus tard, j’en serai encore capable, si cela peut t’aider, même si je ne l’avouerai pas. « Bien que je n’aie pas le même charme. » Et je ris en venant finir mon verre d’une traite afin de m’en servir un nouveau. Tout ceci me bouleverse, je dois bien l’admettre.  

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