Estera ♥ the best school trip ever, yep !

Le mensonge dans un couple peut-être une très bonne raison pour demander le divorce, tu le sais ça, n'est-ce pas ? Non mais il ne pouvait pas demander le divorce, il n'avait pas le droit, c'était écrit dans le contrat. Mais en même temps, qu'est-ce qu'un bout de papier signifiait ? Je n'avais jamais compris. Enfin, je crois qu'avant, je le savais, vu qu'avant, j'étais int... intelligente, mais maintenant, je ne comprenais plus. Je savais juste que mes parents et Jin me disaient tout le temps de bien faire attention où je mettais mes papiers. Les papiers importants, pas les dessins. Tu me dis la vérité ou tu sors d'ici. Je le regardai choquée, la bouche ouverte. Ah non, je ne partirai pas ! En plus c'était ma chambre. Enfin, je crois. J'entendis le rire de ce fichu bouc venir à mes oreilles. C'est lui qui m'a dit de faire ça !!, m'écriai-je en montrant Satan du doigt. Je me tournai vers lui : Je t'avais dit que c'était stupide, j'aurais mieux fait de croire Maya et pas toi ! Il continuait de rire, satisfait de son coup. Je grognai après lui pour le faire taire, ce qu'il finit par faire.

Il s'approcha, mon cœur s'accéléra. Je redoutai une nouvelle remarque des voix, mais à part des grognements, elles gardèrent le silence. Tant mieux. Sa main s'approcha de moi, mais je fus incapable de détourner mon regard du sien. En le sentant remettre une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille, je frissonnai. Tu as raison, c'était stupide de faire ça. Et si tu acceptes de me rendre ma liberté, je promets que je ne t'en voudrai pas. On sera amis si tu veux. Amis ? Ah mais non ce n'était pas possible ça. Je ne vou... voulais pas être son ami. S'il avait de nouveau une copine, il me suspecterait aussitôt quand elle viendra à mourir. Surtout si je la brûle elle aussi. Je ne t'ai jamais pris ta livre... euh, liberté !, m'écriai-je. Si on est mariés, c'est que c'était écrit. Nah. J'avais raison, point.

C'était écrit, hein ? Je hochai la tête. Évidemment qu'on était destiné à se marier, j'étais tombée amoureuse au premier regard, et je l'aimais de plus en plus chaque jour. Je savais qu'un jour, on serait ensemble, et ce pour toujours. À moitié rhabillé, il se rapprocha. Tu sais que ce papier me donne le droit de te faire des choses auxquelles tu ne penses même pas ? Oh mon dieu. J'eus l'impression que mon cœur et ma respiration se figèrent lorsque son doigt se posa sur ma peau. Quand nos nez se frôlèrent, un frisson parcourut mon dos. Es-ce que tu serais prête à satisfaire les appétits sexuels de ton mari ? Oh mais au fait tu n'as pas le choix, c'est ton devoir conjugal. J'ai très envie de consommer notre mariage, là tout de suite. J'éclatai de rire, sans savoir pourquoi, comme souvent. Ça faisait longtemps que je n'essayais plus de donner un sens à mes réactions. Ah mais tu sais que tu l'as déjà fait ?, demandai-je, soudainement plus sérieuse.

Il n'avait pas l'air de me croire et commençait à partir, vexé. J'éclatai à nouveau de rire, mais cette fois, j'étais incapable de m'arrêter. Elle est complètement folle, et après elle s'étonne de faire peur aux gens ! Je mis quelques temps avant de réussir à répondre, pliée en deux, front sur la couette, toujours morte de rire. Mogsoli dagchyeo! Na geunyang naebeolyeo dwoyo. Je continuai de rire encore plusieurs minutes, sans savoir pourquoi ni comment me calmer, avant que la crise de rire ne s'achève, d'un coup. J'inspirai et expirai profondément avant de me laisser tomber en arrière. Mon regard se posa sur Oppa, qui me regardait bizarrement. Oh, j'avais oublié que t'étais là, je croyais que t'ét... ét... ét... Zut, j'en avais marre de buter comme ça sur mes mots. Parti, continuai-je, abandonnant le mot précédent.