Bailey ⊹ Je préfère au constance, à l'opium, aux nuits, l'élixir de ta bouche où l'amour se pavane

◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Delacroix, nom bien français. ■ Prénom : Bailey Tadao, personne ne sait ce que vient là faire un prénom américain. ■ Âge : 31 hivers, le temps passe vite, mais pas assez. ■ Lieu de Naissance : Saint-Denis, capitale de la Réunion. ■ Nationalité : franco-canadien, pour pouvoir rester au Canada sans problème. ■ Occupation : fossoyeur, ancien policier. ■ Statut Civil : veuf et célibataire, aimer fait trop souffrir pour recommencer. ■ Orientation Sexuelle : instable, hormis son emploi et ses addictions, rien n'est stable dans sa vie.

◊ J'avais rêvé d'une autre vie, mais la vie a tué mes rêves

■ Les Anecdotes.
Il est temps pour toi que nous en dise un peu plus sur ton personnage. Il te suffit de lister cinq anecdotes (ou plus si tu le souhaites) qui concernent la vie bien remplie de ton personnage, qui retracent brièvement son parcours, en gros.

の Il est né le 15 décembre 1985, en France, d'une mère vendeuse en boulangerie, Akane, et d'un père prof de physique-chimie, Roméo. Ses dix premières années ont été plus que banales, et furent le seul moment de réel répit qu'il eut. Il vivait à Saint-Denis, et pendant les fêtes de fin d'années, ils allaient voir la sœur de Roméo et son mari à Marseille. Et, dès 1993, leur fille unique, Billy. Bailey l'avait aussitôt appréciée, même si elle n'avait même pas un an la première fois qu'il l'a vue. L'idée que cette petite chose partageait des gènes avec lui le fascinait. En mars 1994, Akane repartit temporairement au Japon, son père étant mourant. Son fils vécu très mal la séparation, effrayé à l'idée qu'elle l'ait abandonné. Ce fut l'un des éléments déclencheurs du trouble borderline qu'il commencera à développer au début de son adolescence. Rapidement, Roméo décida d'aller rejoindre sa femme, et les deux hommes de la famille atterrirent au Japon en juin de la même année.

の Bailey se plaisait au Japon, son niveau en japonais n'était pas encore courant, mais il arrivait à se débrouiller, que ce soit à l'école ou pour comprendre les dessins animés passant à la télévision. Mais son plus gros coup de cœur fut musical. C'est à ce moment qu'il découvrit son groupe préféré, Malice Mizer. Et aussi à cette époque qu'il subit son premier gros choc. Rien ne l'avait annoncé, c'était la faute à pas de chance. Et aux dérangés mentaux d'Aum Shinrikyô. Sa mère et lui s'étaient retrouvé dans le métro à huit heures, le 20 mars 1995, au moment de leur attentat au gaz sarin. À neuf ans, ce genre d’événement est traumatisant. Voir des gens s'écrouler et sa mère subir les effets du gaz l'a tellement choqué qu'il avait à peine réalisé que lui aussi avait les symptômes de l'empoisonnement. Akane fut hospitalisée plus longtemps que son fils. Aussitôt sortie, les Delacroix quittèrent le Japon pour New York.

の Quelques mois après leur arrivé aux États-Unis, Bailey commença à cauchemarder presque toutes les nuits, devint plus irritable et trouvait toujours un moyen d'éviter de prendre le métro. Après une consultation, le médecin diagnostiqua un probable trouble de stress post-traumatique et lui prescrit des anxiolytiques malgré son jeune âge, qui réussirent à faire diminuer le trouble, sans pour autant le résorber complètement. C'était déjà ça. L'entrée au collège se passa sans problèmes, mais au bout de plusieurs mois l'irritabilité revint de plus belle, accompagnée de difficulté à dormir, un début de perte de poids, ralentissement, isolement de la vie familiale. Il fit tout pour le cacher à ses parents, ne voulant pas les inquiéter. Pour évacuer la tension, il commença à fumer. À onze ans. Jeune, mais au moins ça marchait, et selon lui, tant qu'il ne se faisait pas prendre, il n'y avait pas de problème. Il était persuadé que c'était juste un mauvais moment à passer, que les gens n'étaient pas si stupides qu'ils en avaient l'air, que tout irait aussi bien qu'avant.

の Il en était persuadé, mais ça n'arriva pas. En deux ans, il arriva à un demi paquet par jour et continuait de perdre du poids. Ses parents l'emmenèrent de nouveau chez le médecin, qui soupçonna une rechute du stress post-traumatique, même si les symptômes indiquaient aussi une dépression. Mais il n'avait pas de problème grave, donc c'était impossible, non ? Bailey a confirmé que c'était impossible, alors qu'il venait de réaliser que si, il était en pleine dépression. Pourtant il n'y avait pas de raison. Ses parents demandèrent au médecin ce qu'il pensait de sa toux persistante. Sûrement une conséquence du gaz sarin. Pour la perte de poids, par contre, il n'avait pas d'autre hypothèse que la dépression. Akane lui fit remarquer que son fils sautait parfois le dîner et ne buvait qu'un thé au petit déjeuner. Le médecin répondit qu'un manque d'appétit arrivait à tout le monde. Mentalement, Bailey se dit que ce médecin était complètement aveugle, jusqu'à ce qu'il demande à ses parents de sortir un instant pour lui parler seul à seul. Maintenant que tes parents sont partis, dis-moi la vérité, Bailey. L'adolescent le regarda plusieurs instants sans expression, sans rien dire, partagé entre obéir ou mentir. Il finit par baisser le regard et commencer à jouer avec ses doigts. Le médecin soupira, lui fit promettre de revenir le voir s'il se décidait à parler, fit rentrer Roméo et Akane et leur dit qu'il n'avait rien d'autre à ajouter.

の Après la cigarette, Bailey commença à boire à quatorze ans, en soirée. Et finit alcoolique à quinze ans. Bien difficilement, il se battait contre la dépression, l'anorexie et les addictions, sans rien dire à qui que ce soit, amis ou famille. Jusqu'à ce qu'il sympathise avec une amie de sa classe, Élisa. Elle avait deviné que quelque chose n'allait pas et avait fini par venir le voir, après des mois d'hésitation. Il n'avoua que lorsqu'elle trouva des preuves impossibles à nier. Non sans mal, elle a réussit à le refaire manger, d'abord un déjeuner par semaine, puis deux, un sur deux, et tous. Ils finirent par tomber amoureux. Ce fut la plus longue relation de Bailey, qui dura plusieurs années, même si ce n'était toujours pas facile à cause de son instabilité. Ce fut d'ailleurs elle qui réussit à le convaincre de parler à ses parents. Il ne leur a pas dit directement, elle s'est proposée pour le faire à sa place. Suite à cette discussion, il a accepté d'aller voir un psy, ne serait-ce que le temps d'avoir un avis médical. La psy confirma le TSPT et une dépression sévère, retrouva en lui les points nécessaires pour diagnostiquer un trouble de la personnalité borderline et mis en garde les parents sur ses envies suicidaires. Quelques jours plus tard, angoissé par le fait que ses parents savaient tout, Bailey fit sa première tentative de suicide. Son père arriva juste à temps pour lui ôter le couteau de cuisine des mains.

の En 2005, ils se marièrent et quittèrent New York pour la Réunion. Bailey retrouva un semblant de bonheur, la présence d’Élisa l'apaisait, même s'il était toujours en dépression. De toutes façons, il s'était rendu à l'évidence, il allait être dépressif pour le restant de sa vie. Il n'espérait plus, il considérait le bonheur comme quelque chose d'éphémère. Tout confirmait sa vision des choses, surtout quand on annonça à Élisa que la maladie pulmonaire qu'elle avait depuis son enfance commença à évoluer, dans le mauvais sens. Elle dût renoncer à devenir pompier, son rêve depuis toujours. Bailey, quant à lui, entra dans la police. Il était efficace, et il avait l'impression d'avoir réussi au moins une chose dans sa vie. On le mit sur une infiltration d'un réseau de trafic de drogue, il réussit à réunir suffisamment de preuves en quelques mois seulement pour pouvoir procéder à une arrestation, et commença par la même occasion à consommer de la drogue de temps en temps. L'arrestation fut mal organisée, deux de ses collègues furent tués, et il se prit une balle lui aussi. Ses collègues qui s'en sont tirés rapporteront au psy de la police qui le verra par la suite qu'il s'est écroulé avec un sourire aux lèvres. Enfin, il allait pouvoir quitter ce monde qu'il haïssait. C'est ce qu'il croyait, mais après plusieurs jours, il se réveilla en réanimation. L'infirmière qui était avec lui lui annonça qu'il avait eu énormément de chance et qu'il aurait dû y passer. À partir de ce jour, il se réfugia encore plus dans le sarcasme, pour cacher son état mental.

の Une fois en état de rentrer chez lui, Bailey fut obligé d'aller voir le psy de la police, afin de voir s'il était capable ou non de reprendre le travail. Non, évidemment. Bailey n'en n'eut rien à faire et décida de continuer quand même, refusant de quitter le métier de ses rêves pour si peu. Cependant, quatre mois plus tard, il démissionna de lui-même, son angoisse liée à son lieu de travail étant devenue trop forte. Entre ça, l'état d’Élisa qui empirait et la fascination qu'il avait pour la mort depuis son accident, le quotidien devenait dur à gérer. En septembre 2008, ils partirent à Vancouver. Élisa sentait ses derniers mois arriver, son insuffisance respiratoire était de plus en plus envahissante, elle voulait mourir dans la ville qui l'avait vue naître et où elle n'avait passé que quelques années. Bailey avait aussitôt accepté de partir au Canada, mais pas le fait qu'Elisa n'en n'avait plus pour longtemps. Il refusait même la simple idée de l'accompagner pendant ses consultations médicales, ne voulant pas entendre de la bouche de professionnel qu'elle allait vraiment mourir. C'est à cette époque qu'il a demandé la nationalité canadienne, pour pouvoir rester près de sa tombe sans avoir à se soucier de renouveler son permis de séjour. Pour se changer les idées, il envisagea une reconversion professionnelle. La première fois qu'il en parla, Élisa fut soulagée, croyant qu'il avait laissé tomber son idée de partir dans le funéraire, et qu'il allait suivre son plan B, des études d'informatique pour être game designer. Quelques jours après, elle tomba sur une lettre confirmant l'inscription de son mari à une formation. De fossoyeur. Elle soupira longuement puis referma l'enveloppe, la posant en évidence sur la table. Bailey remarqua qu'elle l'avait déjà ouverte, mais ne lui dit rien. Il savait qu'elle essaierait de le faire changer d'avis, en lui répétant que ça n'allait faire qu'empirer son état. Il savait aussi qu'elle allait lui parler le soir même, juste avant de s'endormir. Il savait aussi qu'elle n'en n'avait plus que jusqu'au 28 avril, et ce depuis des mois. Ça faisait partie des choses qu'il savait sans savoir comment, et qu'il aurait préféré ne pas savoir.

の En février 2009, Bailey commença sa formation, et trouva du travail mi avril. Au bout d'une journée, il se mit à dos son patron, Glenn Reynolds, pour une raison complètement stupide, se résumant en un mot : sarcasme. Les jours d’Élisa ne se comptait plus que sur les doigts des deux mains, l'angoisse grandissait, le sarcasme de Bailey aussi. Et Reynolds ne supportait pas que quelqu'un réussisse à tenir une conversation sarcastique trop longtemps avec lui. Bailey non plus, par peur qu'à force de parler avec une personne aussi sarcastique que lui, cette personne prenne conscience de sa faiblesse. Toujours était-il que son patron se mit à le détester, allant même jusqu'à dépasser toute limite morale. Le 29 avril, à minuit, Bailey traînait encore dans les allées du cimetière, l'angoisse bloquée dans la gorge. Ça faisait une semaine qu'Elisa était hospitalisée, il savait qu'elle était morte, son fantôme était venu le voir. Sauf que l'hôpital ne l'avait toujours pas appelé. Était-ce une hallucination ? Si seulement. À une heure du matin, son portable sonna. L'appel terminé, il raccrocha et resta immobile en plein milieu de l'allée, le regard dans le vide. Son patron l'interpella, lui demandant ce qu'il faisait encore là à cette heure. Après une hésitation, Bailey répondit que sa femme venait de mourir. Je porte malheur à toutes les personnes à qui je tiens de toutes façons. La phrase en trop, qui détermina son futur climat de travail. Reynolds l'enfonça encore plus, confirmant ce qu'il venait de dire. Ce fut à partir de ce jour qu'il le surnomma Raven, en lui expliquant en détail la signification funeste de cet oiseau en Europe.

の Bon je veux commencer à rp du coup je résume vite fait le reste et j'éditerai après

Spoiler:

Et puis le reste c'est anecdotique. En résumé c'est ça, c'est le plus important. Je vous quitte sur une note beaucoup moins déprimante, allez, c'est cadeau ! J'vous aime fort Rév !

■ Les Tocs & Manies.
Toujours pour en savoir plus parce que nous sommes très curieux. Dis-nous toutes les petites habitudes qui concernent ton personnage. Tu peux en citer autant que tu le souhaites.

sarcastique, impulsif, imprévisible, dépendant affectif, manque de confiance の à l'écoute, serviable, altruiste, attentif, direct の multi-dépendant, que ce soit à l'alcool, au tabac, à la cocaïne, l'automutilation, aux somnifères et anxiolytique の à cause de l'accoutumance, ses médicaments ne lui font plus rien の dépressif depuis son enfance, la seule explication qui a été trouvée est trop d'intelligence, faisant qu'il ne peut supporter de savoir à quel point le monde ne tourne pas rond の est également borderline, refuse d'aller voir un psy, et n'a pas pris ses antidépresseurs depuis quinze ans の a fait plusieurs tentatives de suicide et en fait encore の considérant n'avoir plus rien à perdre, il ne se pose pas de limites の fan de jeux vidéos et visual kei, il aime aussi la photo, le cosplay, l'occultisme, la basse et, en relation avec son mode de vie et ses croyances, le yoga et la méditation の adore Malice Mizer et Lady Gaga, il pense d'ailleurs à installer un autel à leur honneur chez lui. il a des idées pouvant paraître bizarre parfois, mais lui les trouve tout à fait normales の médium et païen の a peu d'appétit, mais se force à manger un minimum pour ne pas retomber dans l'anorexie の tient énormément à sa mère, le premier qui touche à un seul de ses cheveux le regrettera の en parlant de cheveux, ils sont initialement bouclés, comme son père, mais il les lisse, quand il est motivé の a du mal avec la droite et la gauche, raison pour laquelle il n'a toujours pas réussi à avoir le permis. il a d'ailleurs abandonné の malgré ça, il est intelligent, trop même. il a conscience que le monde actuel n'a aucun sens, et, alors qu'il avait tout pour réussir, il n'arrive pas à s'intégrer à la société の haït son patron et, depuis qu'il le connaît, les corbeaux の  sa mère est dans la mafia japonaise, son père l'a rejointe の adore les pandas et les renards, manque de chance, aucun n'est un animal de compagnie の mesure 1m70 pour 48kg, n'arrive pas à remonter et n'essaie même pas, refusant de se forcer à manger, restes de son anorexie passée の ajouté à sa dépression, son trouble borderline et son ancienne anorexie, il souffre de stress post-traumatique depuis son enfance. en résumé, sa santé mentale, c'est la grande joie.