Zach - L'indifférence morale est la maladie des gens cultivés

◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Lynch ■ Prénom : Zachary ■ Âge : 26 ans ■ Lieu de Naissance : Vancouvert ■ Nationalité : Canadien ■ Occupation :Interne en médecine ■ Statut Civil :Célibataire ■ Orientation Sexuelle :Polyromantique

◊ Les petits détails croustillants.

■ Les Anecdotes.
J'aimerais être un urgentologue parfaitement en contrôle de mon corps... ou plutôt, j'aimerais enfin être capable d'être réellement moi-même en présence des autres. Mais je vais être honnête avec vous, personne ne m'aimerait si je leur montrais qui j'étais réellement. Pas même Sarah.

■ Les Tocs & Manies.
Avec les autres, je tente toujours de revêtir mon plus beau sourire. Je blague beaucoup, drague beaucoup. Je suis beaucoup de choses en même temps, peut-être pour tenter de cacher la fausse illusion que je tente de donner de moi-même. Souriant(ah, comme c'est épuisant de sourire), affectif (sincèrement, j'hais le contact physique), toujours disponible pour mes amis (argh, c'est chiant mais il faut bien paraître), un être de confiance et confident (va régler tes problèmes toi-même et arrête de pleurnicher! C'est blasant à la fin!), protecteur (ah bah, une chose de vraie!) et cynique (ouais, clairement j'ai gardé le meilleur pour la fin!)

Ce que je suis réellement
Je ne sais pas si cette nature solitaire a été forcé ou si j'ai toujours été indépendant, mais c'est bien le cas. Peut-être que si j'avais été en mesure de parler aux enfants de mon entourage, j'aurais appris à me fier sur eux. À me fier aux gens. Mais je ne peux pas. Non, parce que la seule personne qui est assez compétente pour subvenir à mes besoins, c'est moi. Oui, je suis perfectionniste. Je m'attarde à des détails qui passeraient inaperçus chez d'autres, et c'est peut-être pourquoi je suis aussi bon en médecine. Patient, c'est aussi une de mes qualités. Je parle peu, mais lorsque je parle c'est pour dire quelque chose de signifiant. Au cours des dernières années, j'ai appris à me dissocier de la peur de la mort et de la maladie en soit. Cela fait de moi quelqu'un de très cynique, ayant un humour noir que peu comprennent réellement. Je blague souvent sur la mort, mais au fond de moi j'ai toujours cette crainte de l'inconnu. J'aimerais me dire qu'il n'y a aucune chance, mais au fond de moi je sais que cela pourrait me frapper. Une pneumonie grave, une complication... on ne sait jamais. Pour cette raison, je tente de profiter de chaque jour comme si c'était le dernier. Je suis donc quelqu'un de très pro actif. Je remplis chaque minute de chaque journée, ne me laissant qu'une seule journée par semaine pour relaxer. J'aime mieux cela ainsi, comme ça les pensées noires et dépressives ne reviennent pas au galop.Je n'aime pas passer par quatre chemins, ce qui fait de moi quelqu'un de très direct. Comme je n'ai jamais vraiment connu un échec scolaire, j'ai beaucoup de difficultés avec les critiques. Que ce soit des professeurs ou des autres élèves, je digère mal les commentaires négatifs. J'ai trop confiance en mes capacités, ça c'est une chose certaine. Pourtant, j'ai suis incapable de me corriger. Je suis tel un enfant qui se bouche les oreilles. Ce côté de ma personnalité me rend quelque peu provocateur, froid et distant envers les autres. Mais eh, il faut bien qu'on aille tous quelques défauts, non?

Une partie de mon histoire
Certains disent que je devrais écrire sur ma vie, raconter les moments les plus durs, les mettre sur papier afin de débarrasser ma tête de ses chimères. D’autres me disent que je devrais oublier, d’autres se demandent comment je fais pour me tenir encore sur mes pieds après 23 ans... Croyez-moi, je me pose ses questions bien plus que je ne laisse paraitre. Mais laissez-moi vous expliquer, vous trancherez votre pitié par la suite.
Mais tenez-vous de m’en parler, j’hais vos yeux tristes qui me regardent comme si j’étais un animal de foire.

Je suis né prématuré de deux mois. À ma naissance, j’ai fait un arrêt respiratoire. Puis deux. J’ai été placé sous incubateur pendant plus d’un mois avant que mes parents puissent me recueillir à la maison. Tout semblait s’être rétabli, et les médecins étaient optimistes que je n’aurais pas de séquelles graves en vieillissant. Il s’est avéré le contraire.  C’est toujours le cas.

Dès mes 3 mois, j’ai eu ma première pneumonie. Par la suite, ça n’a plus jamais arrêté. Après une plus profonde investigation, un médecin a découvert que j’étais atteint d’asthme grave ainsi qu’une légère immunosuppression. C’est-à-dire que mon système immunitaire est quasi-inexistant. Résultat, j’attrape tout ce qui bouge!

Hospitalisation par dessous hospitalisation, j’ai ruiné la vie de mes parents. Ma mère avait cessé de travailler afin de pouvoir s’occuper de moi à temps plein.. L’extérieur, c’est plein de germes.. Les enfants, c’est plein de germes. Les gens, c’est plein de germes. Enfin bref, j’étais un enfant ermite enfermé dans une maison contrôlée par un air conditionné. Mon père devait travailler près de 60 heures par semaine pour pouvoir subvenir à nos besoins... Jusqu’à ce qu’il n’y parvienne plus. Il a fini par faire une dépression, et ma mère a commencé à boire pour oublier notre misère. Nous avons déménagé dans un petit appartement aux recoins moisis, et mes hospitalisations sont devenus de plus en plus rapprochées.

Je vous l’ai dit. Je ne veux pas de votre pitié. Avant d’aller plus loin, gardez en tête que je suis en paix avec mon passé. Je trouve cela complètement ridicule à quel point les gens nous dévisagent dès qu’on mentionne que...

Alors, ils ont fait la seule chose qu’ils pouvaient faire à cet époque : ils m’ont abandonné dans une maison d’accueil. À l’âge de deux ans, je franchissais la porte de la maison d’accueil, cette place froide et impersonnel qui devint ma demeure pour toutes ses années à venir. Ceux qui s’occupaient de nous étaient aimables et compréhensifs... Ou du moins, c’est ce que je dis aux autres.

En réalité, mes années à l’orphelinat furent les pires de ma vie. Ce qu’ils ne disaient pas aux autres enfants, c’est que je n’avais pas vraiment le droit de leur parler. Afin de minimaliser les coûts d’hospitalisation, j’avais eu comme instructions de parler le moins possible aux autres enfants afin d’éviter que ceux-ci me contaminent. J’étais trop faible, ils disaient. J’étais fragile; leur excuse. Néanmoins, être isolé avait un certain avantage. En plus d’avoir une chambre privée, je n’étais jamais celui qu’on regardait. Je n’étais que l’ombre de moi-même, et ça m’a satisfait pendant plusieurs années.

En 1996, le Père Noël m’envoya un miracle. C’est triste de le dire ainsi, mais c’est la pure et simple vérité. Comme je dormais dans une chambre privée, celle-ci se trouvait au rez-de-chaussée comparativement aux autres enfants qui dormaient au premier étage. Alors que je m’amusais à bricoler un bateau avec des bâtons de bois, j’entendis des cris plaintifs semblant lointains. Je me levai, suivi les cris et finit par ouvrir la porte de la maison. À mes pieds se trouvait un petit bébé aux joues rougies par le froid qui pleurait en grelottant. Instinctivement, je pris le nourrisson dans mes mains. Malgré mon jeune âge, je gardais timidement l’enfant serré contre moi d’un geste protecteur en refermant la porte derrière moi. D’un geste égoïste, je l’amenai dans ma chambre pour déposer le bébé sur mon lit. Je couvris l’enfant de mes couvertures en espérant que la chaleur pourrait la réconforter. Lorsqu’elle cessa de pleurer, je l’amenai à une des responsables. La journée suivante, j’évitais tout contact avec elle. Sasha. Parce que les bébés, c’est plein de germes. Les humains, c’est plein de germes. Tout est plein de germes et je dois les fuir comme la peste. D’après eux. Pour faire des économies.

Malgré la distance que je devais avoir avec elle, je l’observais constamment. Je voulais tout savoir d’elle, elle m’intriguait; c’était mon cadeau de noël et je devais m’assurer qu’elle se débrouillait bien. Ce qu’elle fit, bien évidemment.

Les années passèrent trop tranquillement à mon goût. Avec le temps, on avait appris que j’étais un vrai génie. Malgré mes séjours à l’hôpital, j’étais en mesure d’avoir des notes tolérables (excellentes) qui me permettaient de rester en première position dans mes classes. Car oui, je devais aller à l’école. Je n’avais pas le choix. Cause monétaire. Et puis, il faut dire que cela me faisait un bien fou de pouvoir côtoyer d’autres enfants. Sauf que je devais porter un masque en tout temps dans l’enceinte de l’école, ce qui effrayait les autres enfants. Au final, j’étais autant seul à la maison qu’à l’extérieur. Pathétique.

Enfin, ça c’est avant que Sarah vienne me parler. Je vous l’ai dit, je connais tout d’elle. Elle était mon petit soleil, ma distraction. Et puis un jour, elle m’a vu. J’ai joué la carte de l’innocence, et elle m’a cru. Non, je ne la connaissais pas. Non, je ne sortais pas très souvent de ma chambre (sauf la nuit, quand personne ne peut le savoir). Oui, j’aime bricoler. Oui, je suis très intelligent. Les raisons de l’intérêt de Sasha envers ma personne restent encore un mystère à ce jour, mais je doute que son caractère soit en grand majorité la cause de son acharnement à mon sujet. Je crois que ma solitude et mon constant mutisme l’intriguait, comme une pièce de puzzle qu’elle était incapable de placer dans son imaginaire. Un vent de fraîcheur, une douce compagnie. Elle est devenue mon unique famille, et pourtant...

Et pourtant, je l’ai quitté. Lorsque j’ai choisi de faire mes études à l’étranger, j’ai eu l’impression de trahir une promesse. La promesse d’être là l’un pour l’autre. Cela peut paraitre banal, mais avec une condition comme la mienne... Avec une condition comme la mienne, on ne peut jamais savoir si je serai encore en vie dans un mois..deux mois...un an. Alors, j’avais l’impression de la quitter comme un lâche, comme un lâche qui refusait de l’amener avec moi. Mais comment aurais-je pu?

J’ai donc fait une partie de mes études en Angleterre. Je me suis trouvé un modeste appartement, payé par mon travail comme sauveteur. La piscine, c’est plein de germes. Oui, je le sais. Mais avec les années, j’avais appris à foncer directement dans les bactéries, à les ignorer comme s’ils n’étaient qu’un coup de vent. Si je dois crever, que je crève! Non, il est hors de question que je sois embarriquadé toute ma vie. Et puis, il faut dire que ma condition s’est nettement améliorée avec les années. Je suis beaucoup plus tolérant au niveau immunitaire, quoi que mon asthme n’ait pas vraiment changé. La nage, c’est le parfait exercice pour moi. Être sauveteur, c’était la joie. Malgré que le fait que j’ai dû reprendre l’examen trois fois car j’ai fait des crises d’asthme durant les tests physique, j’y suis parvenu. Cette victoire fut une énorme étape affranchie dans ma vie. Une énorme, comme ma décision de choisir la médecine à l’université.

Mais quel fou aurait dans la tête l’idée d’aller travailler dans un hôpital avec une telle condition? Bon. Je pourrais longuement en parler mais je ne le ferai pas. Soyons bref. Premièrement, mon système immunitaire se porte de mieux en mieux. Bien que j’aille encore quelques épisodes d’hospitalisation par année, ceux-ci sont beaucoup plus brefs. Deuxièmement, plus je serai en contact avec des germes moins que je serai immunosupprimé. Du moins, c’est ma philosophie. Troisièmement, l’Origan et les autres huiles essentiels sont mes meilleurs amis. D’ailleurs, plusieurs personnes m’ont dit que je sentais la lavande... Bah, il faut dire que j’aime bien en mettre sur mon oreiller le soir pour m’endormir. Enfin, tout cela pour dire que la médecine a toujours été le domaine parfait pour moi. Je suis très bien placé pour soigner des patients, et je connais tous les petites lacunes des hôpitaux. Faute d’avoir observé le personnel travailler pendant toutes ses années passées à l’intérieur de ses murs. L’Université me changea. Je commençai à sortir, à ignorer mes faiblesses, à prendre une attitude non-chalente, à côtoyer des dizaines de personnes sans jamais leur mentionner mes problèmes de santé. Et pour l’instant, j’y parviens. Mon secret ne semble déranger aucune âme qui vive, et cela me satisfait amplement. Amplement... Oui, sauf que malgré toutes ses personnes autour de moi, je me sentais plus seul que jamais. Oui, car elle n’était pas là, à mes côtés.

Jusqu’à ce que je décide de retourner au Canada pour terminer mon doctorat. Qu'elle joie! Oh! Quelle joie de la ravoir près de moi! Bien que j’aie changé, que je suis plus la frêle personne que j’étais... Même à cela, Sarah est mon maillon faible. Si quelqu’un lui fait du mal, j’ai mal. Si elle pleure, je pleure. Oh, ma douce Sarah, pardonne-moi de t’avoir abandonné.

◊ Derrière l'écran. ■ Prénom : Adé ■ Pseudo : Jyn ■ Âge : 22 ans. ■ Pays :CANADAAAAAAA ■ Double-Compte :Nope mais je ferai Scott éventuellement ■ Comment as-tu connu le forum ? :Par un de mes membres sur mon forum qui me l'a glissé pour en faire un partenariat. Comme j'ai un forum HP, il manquait ce fameux Zachary dans mes personnes qu'il aurait été difficilement intétrable sur mon forum. Donc me voilà    ■ Veux-tu avoir ton mini-flood ? : Pourquoi pas! ■ Un dernier mot ? : Est-ce que je garde Darren?? J'hésite vraiment entre lui, Alex Pettyfer ou Daniel Sharman, help       Je voulais prendre Grant Gustin, mais je n'aime pas le fait qu'on puisse avoir plusieurs membres avec le même avatar donc j'ai tenté d'en trouvé un qui n'était pas pris Code: <ai>Darren Criss ■</ai>  Zachary Lynch