Farkalyn ◘ I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous

Assise en tailleur sur ton lit, tu regardes ton téléphone en te mordillant la lèvre inférieure. Tu sais que tu ne devrais pas. Que ce n'est pas une bonne idée. Tu sais très bien ce qui se passera si tu vas le rejoindre dans sa chambre. La même chose que s'il était venu lui. Mais tu ne résiste pas à l'attrait, à l'attraction qui vous lient. A ce lien qui existe entre vous depuis toujours. Délaissant tes croquis tu descends de ton lit pour quitter ta chambre ton portable à la main. Il est tard. Les autres dorment. Même Fox. Tu ne vois pas de lumière filtrer de sa chambre. Ni de celle de Frajan. Tes pieds nus ne font aucun bruit sur la moquette. Tout au bout du couloir, dans l'autre aile, le silence règne par chez tes parents. Tu montes au second sans un bruit. Tu passes devant les chambres de Frag, Fersh et Freyr avant d'arriver à celle de Farkoln. Ton coeur bat la chamade, tu as l'impression qu'il bat si fort qu'il va réveiller toute la maisonnée. Tu poses ta main délicate sur la poignet et après avoir prit une inspiration, tu rentres, te glisses discrètement dans la chambre et referme la porte derrière toi. Tu restes le dos collé contre la porte et tu le fixes. L'ambiance de la chambre est tamisée. Il n'y a que sa lampe de chevet d'allumée. Il est torse nu sur son lit, avec sa guitare, si beau, si angélique malgré les démons qui hantent son beau regard. - Salut, tu fais dans un souffle. Tu lui souris avec délicatesse. Alors cette chanson ? tu lui demandes toujours sur le même ton.

Ton coeur bat si fort que tu n'entend presque plus rien. Jusqu'à ce que tu rentres dans sa chambre et que tu le vois. Cela semble t'apaiser. Ou presque. Tu restes collée à la porte comme ayant trop peur de faire un pas en avant. Tu ne fais pas confiance à tes jambes, tu trembles bien trop pour ne pas t'étaler. C'est lui qui s'approche, jusqu'à ce que son corps touche le tient, que vos souffles se mêlent. Tu es incapable de détourner ton regard du sien. Il frôle ta joue, puis ta cuisse, ferme la porte à clé. Bonne initiative, ici, si on ne ferme pas à clé on n'est jamais tranquille. Y en a toujours un pour débarquer. Il prend ta main pour t'emmener sur le lit et un sourire amusé se dessine sur tes lèvres à sa première phrase. - Quoi ? Tu n'avais jamais remarqué à quel point je pouvais être têtue ? tu te moques gentiment. Il prend sa guitare et compose quelques notes. Tu passes derrière lui pour caresser délicatement les contours des muscles de son dos du bout des doigts puis tu poses un baiser sur son épaule en respirant son odeur. Dieu qu'il t'a manqué. Tous ces mois juste comme ça, avec tant de banalité, t'as cru devenir folle. T'as essayé d'oublier dans d'autres bras, peut-être même un peu trop à ton propre goût, mais il n'y a que lui pour te faire perdre la tête comme il le fait. Tu souris à ses mots et tu le regardes. Tu fais glisser les bretelles de ta nuisette de tes épaules. - Mon petit prince ... ne fais pas semblant ... tu sais pourquoi je suis venue ... pour qui ... tu murmures contre lui avant de déposer tes lèvres contre les siennes pour y baiser profond, fiévreux. Tu te sépare de lui en lui mordillant la lèvre inférieure avant de t'allonger sur les draps tes longs cheveux roux s'étalant autour de toi comme une couronne de feu. Quelques paroles de chanson te reviennent en tête, s'adaptant tellement à votre situation. Tu les lui fredonne doucement. If you want it, take it I should've said it before. Tu le fixe de tes beaux yeux et ton corps se fait brûlant sous son regard possessif. Tu lui appartient, tu l'a su le jour même de son arrivée ...