(hot) Tu me manques, petit con ! (Kalence #3)

La frustration me rend dingue depuis quelques jours. Si je l’ai défoulée en m’adonnant à une luxure profonde et exaltante, elle demeure profonde. Je n’arrive pas à supporter la distance qui s’impose entre nous. Le besoin de te voir est bien trop profond pour que j’y reste insensible. Tu es un élément indispensable à mon quotidien, à mon équilibre et tu le sais. Cela me fait péter les plombs, car c’est juste agaçant de ne pas obtenir ce que je désire. Seulement, tu as perçu mon malaise et m’invite à te rejoindre chez toi. Ce que je fais sans plus tarder. J’abandonne ma tâche au boulot, car de toute manière, je suis incapable de me concentrer. J’annule mon coup d’un SMS sans regret et me retrouve rapidement dans ma voiture. Il me faut dix minutes pour te rejoindre chez toi où je klaxonne une fois arrivé. Je n’ai pas le réflexe de venir jusqu’à ta porte, car je ne me sens pas chez moi dans cette baraque. Résultat, je te laisse me rejoindre. Si mes traits sont fermés jusqu’alors, le simple fait de voir ton visage apparaitre dans mon champ de vision, décontracte mes muscles. « Salut. » Je déclare simplement dans un faible sourire, à la fois heureux, mais encore chamboulé par ma crise de nerfs. Je suis légèrement nerveux, car je n’aime pas lorsqu’on se dispute. Surtout pour une connerie comme ça. J’ai la sensation d’être un gosse capricieux.

Je t'attends patiemment, riant avec mes colocataires pour essayer de dissimuler le trouble qui m'agite. Il y a bien une chose que je déteste dans ma vie, c'est quand je me dispute avec toi. J'ai cette amertume qui se coince dans le coeur, la rage qui se répand en moi. C'est compliqué d'être en froid avec toi. Trop. Et quand j'entends la sonnerie de ton véhicule, je m'empresse de sortir et de m'installer dedans à tes côtés. "Hey." Je te souris avec douceur, avant de glisser ma main derrière ta nuque pour te caresser et créer le contact. Je te tire le cou pour que tu t'approches et pouvoir te prendre dans mes bras et embrasser ton cou. Je t'aime putain.

Tu me retrouves avec ce sourire apaisant qui a toujours un effet particulier sur mes nerfs. J’en oublie presque qu’il y a quelques dizaines de minutes, je me sentais frustré et agacé par cette distance imposée. A peine un salut et tu romps cette distance qui sépare de nos corps. Je n’omets aucune résistance. Je laisse ta main franche se glisser dans sa ma nuque. Cette caresse me décontracte tandis que ton emprise se fait plus franche. Tu me tires du bout de tes doigts pour que nos torses se frôlent dans une étreinte douce et agréable. Je sens la pulpe de tes lèvres contre mon cou et ce contact m’enivre. Je souris simplement, ferme un instant les paupières pour savourer une exquise chaleur envahir ma poitrine. J’hume ton odeur qui m’a manqué. Putain, c’est fou comme je peux être dépendant de toi. Je ne l’admets pas, mais ça me rend dingue, crée une telle frustration au sein de mon être et pourtant, je ne peux pas m’en passer. « Cela fait du bien de te voir, petit con ! » Au contraire, j’admets ma faiblesse. Je t’aime trop petit con !

Tu arrives dans la voiture et ton air triste me brise encore plus le coeur. Je décide d'imposer un contact entre nos deux corps, pour te permettre de trouver laisser inonder par ma chaleur et douceur. Je te prends dans mes bras et j'embrasse ta nuque. Tu me dis que ça fait du bien de me voir, je souris discrètement dans ton cou. Je te serre plus fort, puis mon visage se pose devant le tien et j'embrasse le bout de ton nez en souriant. "On va dormir dans la chambre ?" Je t'invite à passer la nuit avec moi.

Je sens bien que cette étreinte est source de bien-être pour toi également. Je le sens dans la pression que tu exerces autour de ma nuque, le rythme de ta respiration et ce sourire que je sens naître contre la peau de mon cou. Cette réalité me soulage, bien que ma frustration demeure tenace. Il me faudra plus de quelques minutes, seul en ta compagnie, pour oublier ce lion enragé que ton absence a éveillé. Pourtant, il demeure sage à cet instant, d’autant plus lorsque tu renforces ton étreinte. Ton visage finit par rejoindre le mien. Nos regards se croisent tandis que tu viens déposer un baiser sur le bout de mon nez. Petit con, j’ai envie de dire, mais je ne dis mot. Tu sais comment m’apaiser et tu uses de ce pouvoir avec bien trop d’aisance. Ta proposition m’enchante. Je serai prêt à dire oui, pour ne pas te laisser t’envoler de nouveau pour rejoindre tes colocataires. Seulement, elle ne me satisfait pas totalement. Je n’ai pas envie de te partager, encore moins avec eux, qui partagent ton quotidien. Résultat, je précise ton idée, mais surtout la mienne. « La mienne ? On sera tranquille comme ça. » D’autant plus qu’on est déjà dans ma voiture, il suffit juste que je démarre et j’espère bien que tu te rangeras à mon idée. Je veux juste profiter de toi, les autres, j’en ai rien à foutre… Oui, petit con jusqu'au bout.

Je sais que l'étreinte te procure un bien-être au fond de toi. Il n'est pas nécessaire de l'exprimer, je le vois dans ton regard, dans le léger sourire que tu m'offres. C'est suffisant pour m'apaiser moi-même, car ta frustration, la colère qui a explosé, m'a rendu fébrile, troublé. Je n'avais qu'une envie : que tu retrouves ton calme et que tu sois persuadé que mon amour pour toi n'a pas été transformé. Je suis encore plus attaché à toi maintenant qu'on est rendus très intimes. « Toujours aussi asocial et possessif à ce que je vois. » Je te ris dans le cou pour que tu répliques, entendre ton air grognon résonner à l'oreille. Je sais que tu as besoin de moi, d'être à l'écart, de m'avoir juste pour toi, mon corps nu et chaud contre le tien. J'ai les mêmes besoins et envies quand la peine m'étouffe le cœur. En fait c'est même un besoin vital, persistant, qui nous titille les nerfs chaque semaine. Si on n'a pas notre dose de l'autre, le monde devient vite insipide et triste. Alors je te laisse démarrer, je suis le chemin des yeux, que je connais par cœur pour l'avoir emprunté un millier de fois. Je te laisse te concentrer, je ne te dérange pas, j'ai rien à dire de toute façon. Seuls nos corps ont envie de se sentir, se frôler, s'exprimer. Alors quand on arrive à destination, on ne perd pas de temps pour s'introduire chez toi, monter dans ta chambre et retirer nos vêtements - la totalité pour moi, mais toi tu gardes ton fameux boxer. Je te souris quand tu es sous les couettes, et je viens te rejoindre avec impatience. Je me serre contre toi, emmêlant mes jambes aux tiennes, mon corps au tien. Ma tête se blottit dans ton cou, je me presse contre toi. Et sans un mot, ma main glisse contre ton torse, ton ventre, pour se faufiler sous ce bas que tu t'entêtes à enfiler. Comme si je ne t'avais jamais vu nu. Je caresse ton membre sans honte, je te l'avais promis. Je te sens encore trop tendu, et je sais que les masturbations que je t'accorde font toujours des miracles. Tu les savoures et moi aussi. Mais ce que je préfère encore plus, c'est t'entendre gémir, souffler, vivre.

Je ne compte pas te laisser filer pour retrouver tes colocataires, avec ou sans moi. La seule chose que je désire, c’est qu’on passe la soirée ensemble comme on a l’habitude. Les soirées sont plus agréables en ta compagnie et le manque de ton absence : trop conséquent. Tu cèdes à mon caprice dont je n’ai pas honte. « Pourquoi j’arrêterai de l’être ? » Je questionne avec cette arrogance qui m’est propre. Un sourire amusé orne mes commissures. « Cela t’agacerait si j’étais trop sociable et détaché. » Je me défends avec vanité, sûr de moi tandis que je démarre ma voiture. J’ai besoin de me retrouver seul en ta compagnie, juste savourer ta présence sans artifice. On peut juste passer la soirée calée dans le canapé ou mon lit, cela me convient. Tant que je t’ai. On finit par retrouver mon appartement et on se dirige tout naturellement vers ma chambre. On se déshabille, retire l’ensemble de nos vêtements. Mon regard retrouve la beauté de tes formes. C’est fou comme tu as un corps bien battit, désirable, encore plus qu’avant d’y gouter. Je dois bien avouer que cette expérience m’a particulièrement plu et je développe l’envie de la réitérer. Cette sensation était intense, enivrante, presque magique. Il est difficile d’y résister. Si tu te mets à nu face à moi, comme à tes habitudes, moi je conserve mon boxer en venant m’immiscer dans mes draps qui me semblent plus chaud que lorsque tu es absent. Ta chair retrouve la mienne et la sensation est très apaisante. Nos corps s’emmêlent tandis que nos souffles se trouvent tout comme nos regards. Tu te blotti contre moi et je ferme mes paupières pour savourer cette chaleur qui enivre mes sens. Ta main se glisse contre mon torse, retrouve mon ventre, s’immisce dans mon boxer. Tu me caresses comme tu me l’avais promis. Tu titilles mon désir avec aisance. Mon excitation s’éveille, ma virilité se gonfle doucement de plaisir. Je ne dis mot, te laisse faire, sourit simplement à ce contact enivrant. J’aime que tu me caresses. Je me mords la lèvre, l’humidifie du bout de ma langue. « Terry… » Je susurre ton prénom, inspire profondément alors que la poigne de tes doigts se fait plus franche. Ma bouche retrouve ton oreille, je l’embrasse, car j’ai envie de te toucher à mon tour. Ma main libre frôle ta hanche, retrouve ton dos, la naissance de tes reins. Je me laisse enivrer et détendre face au feu que tu distilles dans mes veines. C’est exquis.

Tu marques un point, je n'aimerais pas que tu sois trop social et détaché. J'aime bien voir ton attachement à mon égard au fond de tes yeux, la jalousie ou l'agacement qui te dévore l'âme parfois. Mais tu ne fais pas vraiment d'effort pour t'intégrer chez moi, à mes colocataires, et des fois ça simplifierait les choses. Tu n'en as pas envie et je te forcerai jamais. Alors je te laisse nous guider chez toi, on est mieux là-bas je dois bien l'admettre. Pas de bruit, pas de colocataires qui intervient en plein moment tendre. Juste nous. Et encore une fois on savoure. Je me blottis contre ton corps chaud, la tête au creux de ton cou. Je viens caresser ton membre, j'en ai trop envie et je sais que tu n'attends que ça. Il se gonfle de plus en plus à mes caresses, je dois admettre que j'en suis fier. Tu murmures mon prénom, c'est presque excitant. Tu gémis, embrasses mon oreille et caresses ma hanche, mes reins. Au son de tes soupirs, au contact de ton corps et ton sexe tendu, le mien aussi commence à gonfler. Je continue de te prodiguer des coups de main contre ton membre, activant mes doigts pour te donner le plus de plaisir possible, et en même temps, t'apaiser complètement. Ma bouche dévore ton cou, ta mâchoire, montant jusqu'à tes lèvres, que je savoure aussi. Ça par contre, ce n'est pas habituel entre nous.

Je m’enivre de ton odeur, de la chaleur de ta peau tout contre la mienne, mais surtout de ce bien être qui s’immisce insidieusement dans mes veines. Le contact de tes doigts contre ma virilité est enchanteur. Je me laisse emporté par le désir qu’ils accentuent par leurs caresses gourmandes sur le régisseur de mon désir. Il faut dire que tu es habile de tes doigts et que pour une raison qui m’échappe, je suis particulièrement friand de ces caresses que tu me prodigues à chaque fois que mon corps réagit naturellement à l’ambition que ta présence lui procure. Il faut dire que tu es particulièrement désirable. Encore plus depuis que mes reins ont goutés au tiens. Cette sensation hante mes rêves depuis près d’une semaine et c’est tout naturellement que j’ai envie d’y gouter de nouveau. Il faut dire que cette étreinte sait particulièrement me charmer et je me laisse tenter, frôle de nouveau tes formes qui me donnent envie. Je te sens réceptif, ta protubérance prend naturellement forme contre ma cuisse. Putain, ça m’excite d’autant plus et tu te montres plus gourmands et m’embarque sur les chemins étroits de la luxure. Mon plaisir s’accentue, ma virilité gonfle d’autant plus tandis que ta bouche dévore mon cou, ma mâchoire. Pourtant, si tout ceci n’est pas exceptionnel entre nous, ce baiser que tu me vole a une saveur nouvelle, singulière, déroutante. Il me désarme et m’envoute par la même occasion. Si je demeure surpris durant quelques secondes, mes lèvres viennent chercher les tiennes à leur tour. Je t’embrasse avec sensualité, laisse ma main libre glisser contre ta hanche, ton aine pour retrouver ta virilité à mon tour. Je la frôle, glisse mes fins doigts tout son long pour jouer avec son extrémité. Je la taquine tandis que nos langues se mêlent avec un appétit nouveau. Putain, tu me donnes faim de toi de nouveau que ma main finit par recouvrir ta virilité pour te caresser à mon tour. J’en meurs juste d’envie et mes soupirs de plaisir tout comme l’état de mon excitation trahit mes ambitions. Je veux encore jouir en ta compagnie, en toi, et ce, sans me poser de questions.

Tu réponds à mon baiser, à ma plus grande satisfaction je dois l'admettre. Tu aurais très bien pu me repousser péniblement, me jeter des remarques acerbes en pleine figure pour témoigner de ton désaccord. Tu sembles en avoir autant envie que moi, que nos lèvres se joignent, se caressent, se savourent. Et c'est ce qu'elles entreprennent sans relâche, avec cette passion vorace qui anime nos tripes, tandis que nos doigts jouent avec la virilité de l'autre. Ta main a longé mon corps pour glisser contre mon membre tendu, bloqué contre ta cuisse. Tu dois sentir sa grosseur, vivement activée par ton corps nu et chaud contre le mien. Tu m'excites, rien que de te voir et de repenser à tes coups de rein au plus profond de moi. J'ai envie de toi, mais cette réalité déstabilisante ne franchit pas mes lèvres. Je me contente de notre baiser enflammé, de nos langues qui se heurtent avec expertise, rendant mon souffle coupé, et les battements de mon cœur, endiablés. Sans réfléchir, guidé par mes envies profondes, mon bras se glisse près de ton visage, pour porter mon corps. Il vient recouvrir le tien, je me pose sur toi, sans t'écraser, sans lâcher ta bouche de la mienne. Mes doigts ont cessé de te prodiguer des caresses, mais c'est au tour de mon membre gonflé de caresser le tien, de le titiller dans des coups de bassin intense. Tout durs l'un contre l'autre, à se mêler, se frôler, bon sang ce que c'est excitant. Je continue de t'embrasser, ça m'évite d'exprimer l'excitation qui me submerge de plein fouet et qui ne demande qu'à être libérée.