Quels sont mes droits ? [Brian]

J’avais une confiance totale, en mon manager, d’abord, parce que mes parents ne m’auraient jamais laissé entre ces mains, s’il n’était pas fiable, et que, malgré chacun de mes caprices, ce dernier s’avérer toujours être là, à mes côtés, pour m’aider a obtenir un peu plus de popularité, encore et encore. J’avais donc toute confiance en lui, mais nous n’étions jamais à l’abri, pas vrai ? Ce dernier pouvait quand même décider de me lâcher, ou même, il pourrait avoir un accident – malheureux pour lui, certes, mais la vie, et ma carrière continuerait –. Je me devais donc de prévoir quelque chose, en cas de malheur, mais pour être honnête, je ne connaissais pas grand-chose, dans tous ces merdiers de droits, alors j’allais avoir besoin de quelqu’un pour en apprendre un peu plus. J’avais entendu parler d’un avocat de confiance, un certain monsieur Holmes. Je ne l’avais encore jamais rencontré, j’ignorais si je pouvais avoir une véritable confiance en lui, mais de toute façon, je pourrais toujours me tourner vers un second avocat pour avoir une confirmation. Sur rendez-vous, je m’étais pointé à son bureau, j’avais même patienté, chose quand même exceptionnel, que je ne faisais jamais. J’en avais même profiter pour réfléchir à ma vie actuel, à mon meilleur ami, qui n’avait plus donné signe de vu, depuis ma fameuse proposition d’incarner mon petit ami, devant les caméras, histoire que je me retrouve un peu plus tranquille et que ces hommes, arrête de me suivre.

Enfin, la secrétaire c’est présenté pour m’inviter à entrer, enfin, parce que j’allais commencer à m’impatienter, et quand cela arrive, ce n’est jamais une bonne chose, surtout si je venais à mettre une mauvaise critique sur le cabinet tout entier. Avec un regard noir à la secrétaire, je suis rentrée dans le bureau, prête à incendier l’avocat pour son retard, mais j’ai fini par refermer ma bouche, face à la vue qui s’offrait à moi. Et bien merde alors, pour un avocat qui devait être penché sur ces affaires toute la journée, il était sacrément canon. Je me suis assise face à lui, sur le fauteuil, laissant remonter ma robe le long de mes cuisses pour dévoiler un peu plus de mes jambes lorsque j’ai croisé les jambes. Avec un peu de chance, il sera pas insensible à mon charme. « Bonsoir, Mademoiselle Malloy, ravi de faire votre connaissance » Je lui tends ma main et profite de l’échange pour constater la douceur de sa peu. « J’aurais une ou deux questions sur les droits des stars »

Ton métier tu ne l'as pas choisi sur un coup de tête, c'est une décision longuement réfléchi au début de ton adolescence, juste avant de te faire virer du domicile familiale et d'être recueilli par ton oncle. Tu n'as jamais eu personne pour te défendre contre tes parents hormis ton oncle et encore il faut le dire vite, car tes parents ont coupés les ponts avec lui pendant des années jusqu'à ce qu'ils te virent de chez eux. Tu as toujours voulu défendre les personnes sans défenses, les personnes qui ne peuvent se défendre eux-même que ce soit contre un membre de leur famille, contre une personne x ou y... C'est ce qui te motive à te lever le matin.
Tu es à ton bureau comme tous les jours de la semaine excepté le week-end, tu sais que tu as rendez-vous avec une certaine Mademoiselle Malloy, mais en attendant qu'elle n'arrive, tu t'es penché sur le fameux dossier concernant l'accusation de coups et blessure, tu as vu certains détails avec un de tes collègues et vous en êtes arrivés à vous dire que finalement beaucoup de chose dans le dossier n'est pas clair, ou bien il manque des informations capitales. Ta secrétaire t'a informé de l'arriver de ta cliente, tu lui as demandé de la faire patienter quelques instants, tu donnes alors un coup de fil à ton client afin de lui demander de passer le lendemain en milieu d'après-midi et tu as également passé un coup de fil à l'avocat de la femme afin de convenir d'un rendez-vous le lendemain matin. Une fois tes coups de téléphones passaient, tu signales donc à ta secrétaire qu'elle peut faire entrer la cliente. Tu es debout derrière ton bureau mettant de côté le dossier pour demain. Tu invites la jeune femme à s'asseoir, tu observes son petit manège tout en restant impassible. « Bonsoir, Monsieur Holmes. Je suis ravi également. » Dis-tu gentiment en lui serrant la main quelques instant avant de t'asseoir à ton tour derrière ton bureau. « Je ferais de mon mieux pour répondre à vos questions Mademoiselle Malloy. » Dis-tu gentiment, car oui tu es peut-être un brillant avocat, mais tu n'as pas la science infuse non plus, loin de là, tu en apprends encore tous les jours.