No pain, it's just life... [William]

_ MAIS BORDEL DE... J'avais fait une grimace du à la douleur d'un poids venant s'échouer sur moi. Je dormais depuis à peine une petite heure, avant d'être réveillée par un Frank Gallagher qui était, sans surprise, complètement saoul. Je profitais du fait qu'il se retrouvait assis par terre, pour jeter un œil à l'heure. 2h du matin, J'avais passé une main dans mes cheveux pour les attacher dans un chignon désordonné, alors que Frank semblait réellement se demander laquelle de ses filles je pouvais bien être. Levant les yeux au ciel, je secouais négativement la tête avant de me faire littéralement viré du canapé pour qu'il puisse prendre la place. Me mordillant la lèvre, je réfléchissais à la possibilité de squatter un lit à l'étage, cependant, Mickey était avec Ian, et je n'allais certainement pas leur tenir la chandelle ( vive l'expression dans ce contexte ). J'avais laissé un soupir franchir mes lèvres, car j'avais bien une idée mais c'était pas la meilleure que j'avais en ce début d'année. Ramassant mes affaires, j'avais fini de m'habiller sur le perron des Gallagher, avant de finalement prendre la direction d'un endroit où je n'avais pas mis les pieds depuis plusieurs mois. La boule au ventre, je réajustais la lanière de mon sac sur mon épaule, en priant de faire en sorte que mon père ne soit pas là, à qui voulait bien m'entendre. Me retrouvant en un rien de temps devant la maison, je m'étais stoppée devant le portail en ferraille. Je réfléchissais à un moyen pour ne pas être obligée à revenir dans cette maison, dormir sur un banc dan le parc ? Une possibilité, mais j'étais déjà gelé rien qu'à avoir traversé le quartier alors dormir toute une nuit à la belle étoile ne me faisait plus vraiment rêver.

J'avais poussé le portillon, avant de faire le tour de la maison, pour passer par la porte à l'arrière. Mon regard se promenait sur la cuisine, alors que j'étais à l'écoute du moindre mouvement, mais ça semblait plutôt calme... J'avais posé mon sac dans le salon, alors que je prenais le temps de regarder tout autour de moi. Fallait pas croire, mais j'avais quelques bons souvenirs rattachés à cet endroit, même s'ils étaient bien moins nombreux que les mauvais. Réprimant un bâillement, je m'étais approché de la cheminée avant d'attraper une photo de mon frère et moi. Un léger sourire s'était dessiné sur mes lèvres, alors que je me perdais facilement dans mes pensées. Seulement, c'était une erreur, car je n'avais pas entendu mon père s'approcher dans l'ombre. Sa main s'était abattu sur mon épaule avec force alors qu'il me faisait me retourner vers lui sans ménagement. _ Jerry !!!! Surprise, j'avais lâché le cadre photo que je tenais dans les mains. _ Qu'es... Qu'est-ce que... tu fous là toi ? Visiblement, mon père n'avait pas sucé que des glaçons, encore une fois, il était aussi saoul que son pote de boisson, à savoir celui qui squattait à présent le canapé des Gallagher. Donnant un coup dans son bras pour le faire lâcher mon épaule, j'avais froncé les sourcils avant de laisser un rire amer franchir mes lèvres malgré moi. _ J'ai besoin d'un endroit où dormir cette nuit. J'étais tellement fatiguée par tout ça, ce père, cette vie, ce manque total de chance, et sans oublier ce putain de destin. J'avais laissé un cri de surprise franchir mes lèvres alors qu'il m'agrippait le bras tout en beuglant des mots pas toujours compréhensible. Enfin, j'avais compris le principal, il ne voulait pas de moi dans cette maison. Arrivant dans la cuisine, j'avais froncé les sourcils alors que je me souvenais avoir posé mon sac dans le salon. _ Lâche-moi !!! Me débattant, ce qui était injuste avec mon père, c'était que même complètement bourré, il avait de la force mais faut dire qu'il était plutôt imposant comme type. _ MAIS LÂCHE-MOI !!!! J'avais fini par me débattre assez fort pour que sa prise sur mon bras se fasse moins forte, cependant, j'avais perdu l'équilibre  et ma tête était venue taper le coin d'un des meubles de la cuisine. Légèrement sonnée sur le coup, Jerry en avait profité pour me ramasser et me mettre à la porte de chez lui sans la moindre difficulté. Posant ma main sur mon arcade, j'avais fait une grimace avant de voir du sang dans la paume de ma main. _ Génial !!! Relevant mon regard sur la porte, j'avais pincé mes lèvres alors que ma gorge se nouait un peu plus. _Encore une fois, merci p'pa... Un murmure, j'avais croisé mes bras histoire de m'aider à garder ma chaleur. _ Et maintenant ?

Assise sur un des bancs du parc du quartier, mon regard était perdu dans le vague, alors que je commençais sérieusement à frissonner. J'avais attrapé mon téléphone avant de composer le numéro de Lip. Cependant, j'étais tout de suite tombée sur le répondeur... Faisant défiler mon répertoire, j'avais arrêté le défilement sur le prénom de William. Me mordillant l'intérieur de la joue, il était un peu plus de 3h du matin à présent, et je n'étais pas sûre que ce soit une bonne idée que de réveiller son professeur en pleine nuit. Pourtant, je me retrouvais à écouter le sonnerie, alors que je posais à nouveau la manche de mon sweat sur mon arcade, j'avais que ça sous la main. _ William ? Enfin je veux dire professeur Campbell ? J'avais gardé le silence un moment, en me demandant sérieusement si je ne ferai pas mieux de raccrocher. J'avais laissé un soupir franchir mes lèvres, alors qu'une larme s'échappait sans que j'en ai le moindre contrôle. _ Je... Est-ce que vous pouvez venir me chercher ? Je suis au Stanley Parc dans le quartier nord. Raccrochant mon téléphone, je l'avais rangé dans la poche de mon jeans, alors que je remontais mes jambes tout en glissant une cigarette à mes lèvres.

William était dans sa voiture, le coeur battant à tout rompre. Il était trois heures du matin et avait été réveillé par un appel de Mackenzie, qui semblait visiblement avoir besoin d'aide. Elle n'en avait pas dit plus, et il roulait vite afin de voler à sa rescousse. Le professeur ne cessait de se demander ce qu'il avait bien pu se passer, passant en revue toutes les emmerdes qui auraient pu tomber sur son élève. Il arrivait dans le quartier nord, et se mit donc à ralentir, cherchant du regard la jeune femme alors qu'il s'approchait de Stanley Parc. Il activa son clignotant, se garant sur le bord de la route avant de marcher vers l'entrée du parc. C'est alors qu'il la vit, et son pas se fit plus rapide. Elle ne l'avait pas encore vu, et c'était bien la première fois qu'il la voyait sans se sentir nerveux, l'inquiétude lui faisant oublier les papillons qu'il avait habituellement dans le ventre. Leurs regards se croisèrent, et William vit qu'elle était blessée. La rage vint alors tenir compagnie à la peur dans son esprit.

-Mackenzie ? Que s'est-il passé ?

Elle venait de finir de fumer sa cigarette, et avait les larmes aux yeux. Sans même réfléchir, il la prit dans ses bras. Elle était glacée.

-Rentrons chez moi, tu seras au chaud. D'accord ?

Il passa son bras sur les épaules de Mackenzie, la guidant vers sa voiture. Une fois dedans, il démarra sans plus tarder, en direction du sud de la ville. Il ne pouvait s'empêcher d'arborer un air soucieux, bien qu'il sache désormais que Mackenzie était en sécurité, avec lui.

-On sera arrivé dans une dizaine de minutes.

Le regard perdu dans le vague, je regrettais déjà d'avoir mêlé William à mes histoires. Pourtant, j'avais terriblement envie, mais aussi besoin de le voir. Dégageant les cheveux qui se trouvaient sur mon front, je tirais lentement sur ma cigarette. J'avais resseré mes jambes contre ma poitirne pour me protéger du froid, alors que j'essayais tant bien que mal de me calmer. Je n'étais pas du genre " pleurnicheuse" en temps normal, pourtant là j'avais bien du mal à ravaler mes larmes. La fatigue n'aidant surement pas, je me maudissais intérieurement de donner enore de l'importance à ce type. Je m'étais pourtant jurée de ne jamais plus pleurer à cause de lui, cependant, c'était un nouvel échec à jouter à une longue liste. Passant la manche de mon sweat sur mon visage, j'avais tiré une dernière latte sur ma cigarette avant d'écraser le mégot sous mon pied. C'est alors que j'avais entendu des pas s'approcher, relevant mon regard j'avais croisé celui de William qui semblait réellement inquiet. J'avais laissé un soupir de soulagement franchir mes lèvres, avant d'aller me blottir dans ses bras. Je me retenais de ne pas éclater en sanglot dans ses bras, la situation était déjà assez gênante comme ça sans que j'en rajoute encore. Me mordillant la lèvre avec force, j'avais hoché la tête à sa question.

Une fois dans la voiture, j'avais détourné mon regard sur la fenêtre, alors que je fronçais quelque peu les sourcils en voyant mon reflet. J'avais passé doucement mes doigts sur mon arcade, alors que je reposais mon regard sur William qui m'indiquait qu'on arriverait dans une dizaine de minute. Détournant à nouveau le regard, je savais que le fait de garder le silence comme je le faisais ne ferait qu'amplifier l'inquiétude que je pouvais lire dans son regard.

_ Je suis désolée de te déranger à cette heure-ci, seulement, je ne savais pas qui appeler...

Posant mon coude sur le rebord de la fenêtre, j'avais posé ma tête dans la paume de ma main alors que je perdais mon regard sur les rues de la ville. Le peu d'affaire que je possédais, était restée chez mon géniteur, ainsi que les livres que Will avait bien voulu me prêter. J'avais froncé les sourcils avant d'avalaer ma salive avec difficulté. J'allais devoir y retourner, et j'espérais que d'ici la mon père ne fasse pas un feu de joie avec ce qui se trouvait dans mon sac. Il en était capable, mais avec de la chance, il avait juste fini par s'échouer sur le canapé...

_ Je... Essayant de ne pas me perdre trop longtemps dans mes pensées, j'avais posé à nouveau mon regard sur le profil de William. _ T'as déjà fait beaucoup pour moi, et je me sens mal de m'imposer comme ça chez toi. J'avais pincé mes lèvres, avant de secoué légèrement la tête alors qu'un léger sourire triste se dessinait sur mes lèvres. _ Tu ne devrais pas me laisser t'approcher William...

Détournant le regard une nouvelle fois, j'avais jeté un œil à l'extérieur alors que la voiture ralentissait, surement qu'on était arrivé. J'étais sortie de la voiture, alors que je croisais les bras. Jetant un œil à William, je me demandais si en fin de compte, c'était une si bonne idée. Pourtant, j'avais ressenti comme un énorme soulagement quand je m'étais retrouvée dans ses bras, mais justement c'était surement ce qui m'effrayait le plus car je savais très bien que cette relation professeur/étudiante n'était plus, autant dans ma tête que dans mon coeur.

Depuis qu'ils étaient dans la voiture, William s'était un peu calmé. Mackenzie était en sécurité, désormais. Rien ne pourrait lui arriver, du moins jusqu'à demain matin. Il brûlait cependant de savoir ce qui avait bien pu lui arriver, surtout avec son arcade abîmée. Elle avait l'air bouleversé, et cette situation ne lui plaisait pas du tout. Elle n'avait pas répondu à sa question, et son silence ne faisait qu'accroître l'angoisse de William. Qu'avait-il bien pu se passer ? Les minutes passèrent, toujours dans un grand silence. William gardait son regard sur la route, ne pouvant forcer Mackenzie à parler. A son plus grand soulagement, elle rompit enfin le silence. Elle s'excusait du dérangement.

-Pas de problèmes. Tu as bien fait de m'appeler.

Le silence se réinstalla quelques minutes alors qu'ils s'approchaient de l'immeuble où vivait William, qui se sentait maladroit. Il ne savait pas quoi lui dire de plus. Elle reprit la parole cependant, sa voix se faisant un peu plus tremblante, faisant comprendre à William la détresse émotionnelle dans laquelle elle se trouvait. Il soupira un grand coup, avant de se garer et de sortir de la voiture, cherchant à mettre des mots sur ce qu'il ressentait. Ils sortirent, et William vint se mettre face à Mackenzie, posant ses mains sur ses épaules.

-Hey. Regarde-moi. Je suis là, et je n'irai nul part. D'accord ?

Il se perdit dans ses yeux, et le désir de l'embrasser le posséda tout entier. Il fit un pas en arrière et détourna le regard, ne voulant pas que Mackenzie croit qu'il était venue la chercher juste pour ça.

-Rentrons, tu dois avoir froid.

Ils se dirigèrent vers l'entrée d'un bel immeuble ancien, avant de rentrer et de prendre l'ascenseur direction le troisième et dernier étage. Ils rentrèrent dans le grand appartement sans un bruit, afin de ne pas réveiller Ombeline et Bonaventure. Il guida Mackenzie à travers le salon et le couloir, avant de la faire rentrer dans sa chambre. Elle était grande, dans les teintes bleues, munie d'un grand lit, d'un placard, d'un bureau et d'une bibliothèque qui débordait tellement de livres que certains d'entre eux n'avaient pas leur place dedans, se contentant de traîner sur le bureau ou sur chaque surface possible de la chambre - excepté le sol. William posa les quelques livres qui reposaient sur le lit sur son bureau déjà rempli.

-Je vais te laisser ma chambre et dormir sur le canapé. Si tu veux faire une petite toilette, la salle de bain est juste en face de ma chambre.

Je l'avais regardé se poster devant moi alors que ses mains se posaient sur mes épaules. J'avais froncé légèrement les sourcils en entendant ses paroles, avant d'hocher légèrement la tête. Je devais me reprendre, car j'avais horreur de me sentir si fragile, ce n'était pas moi. Je l'avais suivi, alors que mon regard se promenait sur l'intérieur du bâtiment. Cela n'avait rien à voir avec les endroits que je fréquentais généralement. Les bras toujours croisés sur ma poitrine, je me retrouvais dans l'ascenseur qui nous menait à l'appartement de William. J'avais laissé un léger soupir franchir mes lèvres, alors que je suivais à nouveau Will qui me faisait traverser l'appartement jusqu'à sa chambre. Mon regard se promenait sur la pièce, alors que je me prenais à penser que ça le reflétait plutôt bien. Me trouvant un peu gauche, je restais debout à le regarder déblayer les livres du lit pour les poser sur un bureau déjà bien rempli. J'avais fait une moue avant de décroiser les bras alors que j'étais pas à l'aise avec le fait de le faire dormir sur le canapé. _ Je peux très bien dormir sur le canapé, c'est ta chambre William, alors ça serait plus logique. Cependant, quelque chose me disait que ça ne servait à rien de discuter sur ce point. J'avais pas vraiment la force de lui tenir tête de toute façon, j'avais hoché la tête entendu avant de passer une main dans mes cheveux. En effet, faire un petit tour par la salle de bain ne serait pas de refus. Je l'avais regardé avant de lui faire un sourire comme pour le remercier de ce qu'il faisait pour moi. Je l'avais vu s'échapper alors que je baladais à nouveau mon regard sur cette chambre. Curieuse de découvrir l'univers de cet homme qui me troublait bien plus que je me l'imaginais. Laissant mes doigts caresser la couverture des livres que je rencontrais, j'avais fait une moue avant de finalement enlever mon sweat. J'avais pincé mes lèvres, car j'avais rien d'autre sous la mains. Me mordillant la lèvre, j'aurais du penser à demander un t-shirt à William. J'avais fait une moue avant de finalement aller me servir, espérant qu'il n'y verrait pas d'inconvénient.

Me passant de l'eau sur le visage, j'avais nettoyé la plaie qui se trouvait sur mon arcade, heureusement, ce n'était que superficiel. Passant mes mains dans mes cheveux, je les avais tressé à la va-vite avant d'enfiler le t-shirt emprunté à Will. Regardant mon reflet dans le miroir, un léger sourire se dessinait au coin de mes lèvres, j'avais l'habitude de porter des t-shirt d'homme mais celui là était particulier. Me retrouvant devant la porte de la chambre j'avais posé ma main sur la poignée avant de me mordiller la lèvre tout en jetant un regard dans le couloir. J'avais pris la direction du salon, alors que je me stoppais en regardant William. Je ne devrais peut être pas, seulement... Je m'étais approchée de lui posant mes doigts sur sa bouche pour l'empêcher de dire quoi que ce soit. _ Je sais que je ne devrais pas mais... J'avais posé mon regard dans le sien, alors que je sentais que je n'étais pas la seule à en avoir envie. J'avais retiré mes doigts de sur sa bouche alors que j'approchais mes lèvres des siennes. Prenant possession de ses lèvres dans un baiser qui se voulait plus tendre que je l'aurais cru, j'avais accroché une de mes mains à son t-shirt. C'était dingue mais j'avais l'impression d'être là où je devais être, mon coeur se faisait bien plus léger, et j'avais pas vraiment envie de mettre fin à ce baiser. Pourtant, je m'étais légèrement reculée alors que je plongeais mon regard dans le sien. _ Je t'en pris ne me dit pas que c'était une erreur. Laissant ma main libérer son t-shirt, je me mordillais la lèvre, alors que je m'empêchais de reprendre possession de ses lèvres. _ Pour être honnête, ça fait un moment que j'y pense, et je ne veux pas que tu penses que c'est une quelconque reconnaissance. J'avais froncé les sourcils avant de faire un léger sourire désolé. _ Enfin, je le suis reconnaissante pour tout ce que tu fais pour moi, seulement, c'est bien plus que ça. Gênée, j'avais baissé mon regard avant de me dire que je ferai peut être mieux de me taire.

Comme d'habitude, William était troublé par Mackenzie mais refusait de le montrer. C'était une femme beaucoup plus jeune, et qui plus est son étudiante. Il était très peu probable qu'elle veuille de lui, et ce serait sûrement très mal vu. Et puis, elle méritait mieux. Il se répétait ceci en boucle depuis quelques semaines, afin de lutter contre son attirance. La jeune femme utilisait la salle de bain, tandis qu'il préparait le canapé pour y dormir. Etant toujours le premier réveillé, il savait qu'il ne se ferait déranger ni par Bo ni par Ombeline. Il avait bien entendu refusé l'offre de Mackenzie de dormir dans le salon, ç'aurait été bien peu chevalier et le canapé était tout sauf confortable. Des bruits de pas le sortirent de ses pensées, et il releva la tête.

Mackenzie se dirigeait vers lui, magnifique dans un des T-shirts préféré de William. Elle avait quelque chose dans le regard qui fit instantanément tomber toutes les barrières, tous les principes que William s'était imposés. Elle avait brisé la barrière physique entre eux, et le professeur ne cherchait même plus à lutter. Et elle l'embrassa. Instinctivement, William l'enlaça, afin que leurs deux corps soient le plus collé possible. C'était un baiser tout en douceur, symbole d'un amour naissant et d'un grand respect l'un pour l'autre. Le coeur de William était rempli de feu d'artifices, une vague d'amour et de désir le parcourait tout entier. Mackenzie rompit leur étreinte, lui demandant si c'était une erreur. Il sourit à ces mots, conscient d'avoir enfin trouvé l'endroit où il était supposé être, et passa une mèche rebelle de Mackenzie derrière son oreille.

-Si c'est une erreur, alors elle est bien camouflée derrière ce qu'il me semble être un beau moment.

Elle continua à parler, s'embrouillant dans ses propos, et William se contentait de la fixer en souriant. Il la réembrassa tendrement un instant afin de lui couper la parole.

-Hey, Mack... Tout va bien. Tout ira bien.