Freedom _ Jupiter

Invité

Feat Emma Watsontp://1986.1

️ crédit.

Jupiter Earnshaw

Besoin de toi comme d'une infirmière.

nom : Earnshaw, comme cette fille au coeur brisé, brisé par cet amour impossible avec un homme beaucoup trop cruel.. prénom : Jupiter, hommage à ce Dieu surpuissant que tes parents ont toujours idolatré, foutu fans de la mythologie romaine. âge : Vingt cinq ans que tu es là, à déambuler, las, sans vraiment bien savoir ce que tu fais de ta vie. Tu es née à Vancouver au Canada un neuf septembre venteux, les gens avaient du mal à tenir leur parapluie que ta mère te disait, déjà née tu entrais dans un monde de désolation. lieu de naissance : Vancouver au Canada nationalité : Tu es canadienne, soupçon danois dans le sang, soupçon s'entendant dans la voix écorchée de ta mère. occupation : Tu es vendeuse dans un magasin de jouet pour payer tes fins de mois, pour payer tes études de journalisme, surtout pour payer ton seul moyen de planer, cher ces trucs là.. Tu gères un blog, un blog d'écriture, en anonyme où tu publies tes textes, tes désirs tout en étant protégée par cette toile numérique. Tu ne pensais pas qu'autant de gens te lirait ...statut civil : Célibataire, abonnée aux abrutis, projet de carte d'abonné avec récompense d'un gâteau gratuit après le dixième en tête.. orientation sexuelle : Hétérosexuelle

— Les petits détails croustillants.

◊ 01. Toi ... Tu aurais aimé être fille unique, tu as toujours été du style à accaparer. A vouloir être le centre du monde, un véritable petit nombril. Tu as toujours aimé ça, l'attention. Tu as eu du mal au départ, acceptant à contre coeur de ne pas avoir été la première prunelle Earnshaw mais devenir la seconde, place redoutée de tous, tu as eu plus de mal. Tu l'as détestée Côme ... Tu aurais aimé garder les caresses senteur lavande de ta mère que pour toi, la douceur de ses ongles manucurés sur ta peau de lait ... Tu aurais aimé pouvoir écrire ton prénom en lettres de feu sur les genoux de ton père pour qu'ils soient tiens à jamais, pour qu'ils ne portent que toi, petite nature. Tu aimais que ton père te prenne sur ses genoux après que tu l'ai forcé à t'écouter jouer du violoncelle pendant des heures, l'obligeant du regard à te dire à quel point tu étais douée. Besoin de reconnaissance écrue.
◊ Tu n'as pas senti cette boule d'amour arriver. Toi, petite peste trop gatée par le monde. N'aimant pas cette petite, la haissant de te prendre ce qui t'étais le plus cher, tu finis par être celle tombant le plus sous son charme, craquant pour ses grands yeux et son nez retroussé. Côme ... Vraie petite boule de joie illuminant tes journées. Tu finis par t'en moquer de ne plus être le centre de l'attention, t'écartant totalement de la scène pour finir transparente, lui laissant le premier rôle. Lui laissant tout l'amour dont tu avais pourtant besoin aussi, petite fille née sourde, petite fille ne se rendant pas compte de la chance qu'elle a de ne pas entendre toutes les conneries des parents... Grandissant néanmoins heureuse, nourris grâce au bonheur de la cadette. Une, deux ... Deux personnes sont finalement rentrés dans ton petit coeur d'argile. Toi, tu n'étais pas la fille la plus populaire, garçon manqué sur les bords en grandissant, tu étais plus à aimer les écorchures et les aventures que les poupées. Il fut comme une évidence ... Sam ... Aussi con que toi, à se moquer de ton coté un peu trop mec comme tout les autres, aucune originalité et pourtant il y a eu cette étincelle et vous vous êtes tout les deux aimantés, indéniablement attiré l'un par l'autre, autant pour les rires que pour les emmerdes. Il était tout ... Ton meilleur ami, un frère ... Un jour, tu imaginais votre mariage, il t'offrirait une bague en bonbon, gout fraise, tes préférés.
◊ Les années passaient comme une douce mélodie de Chopin. Tu étais au delà de tout, tu étais la maitresse du monde, prête à le conquérir. Tu te voyais là haut, dans ta fusée, avec Sam, occupés à manger des pâtes ketchup et des charlottes aux fraises à coté de la lune. Lui, il t'écoutait sans trop y croire, sans trop se rendre compte, à quel point tu avais envie de partir de ce monde de cinglés. Juste vous trois, pas besoin de plus, vous auriez pu vous occuper de Côme, vous étiez capable de tout ... On ne peut que se brûler lorsqu'on commence à aller trop haut, petit oiseau en plein pic vers le sol, prêt à se déchiqueter au contact, yeux fermés, acceptant la chute, la mort arrivée. Toi ... N'acceptant rien, cherchant un coupable plus difficile à trouver qu'une aiguille dans une énorme meule de foin. Tu ne pouvais pas la comprendre ... Ton monde était vide, vide de sens, vide d'oxygène. Plus moyen de respirer ... Poumons vides. Toi, qui n'arrive à rien, qui n'arrive pas à réaliser cette équation en enlevant une inconnue. Elle n'était plus là, partie. Une voiture avait emporté son véhicule comme la pauvre petite personne frêle étant dedans. Elle n'avait que dix huit ans, son permis depuis peu ... Trop peu de temps, elle en avait eu trop peu ... Elle n'avait rien gouter de la vie ... Seul contact avec le sol, les bras de Sam, la douleur de tes genoux sur le carrelage froid de cette foutue clinique. Famille déchantante, contraste avec toi. Toi, petit rayon de soleil malgré tout, essayant de reflaiter ce qu'elle aurait aimé voir chez toi ... Elle n'aurait pas voulu que tu pleures, elle t'aurait dis de porter tes couilles, tu lui aurais dis que tu n'en avais pas et aurait commencé un débat sur les membres sexuels masculins ... Elle n'aurait pas aimé voir tout ces gens chialer comme des oignons pour elle ... Elle aimait la joie, ton soleil ... Il ne faut pas que le monde devienne gris maintenant qu'elle est partie rejoindre les anges.
◊ Tu as été amoureuse ... Tu pensais que c'était le bon, le premier, tu as attendu longtemps ... Tellement longtemps que tu étais prête à adopter un chat, premier signe de solitude pour toujours. Tu commençais à penser à ce foutu karma et à toi, te foutant de la gueule des vieilles filles n'arrivant pas à trouver chaussure à son pied. Il était parfait, beau, intelligent. Parfait pour le moule. Imparfait pour toi cependant, trois ans de ta vie gachée. Toi tu voyais la bague, tu voyais le grand appartement, lui voyait Jessica, serveuse dans un pub .. Sympa tout ça. Trois ans terminés dans tes fesses avec supplement de chocolat chaud et de croissants apportés par Sam, vingt minutes après le message d'urgence.
◊ Dégoutée de l'amour comme si c'était un vieux baton de réglisse, tu enchaînas les conquêtes, sans t'attacher, trop difficile, cherchant des critères particuliers, toujours avec une petite excuse pour passer au suivant, l'attache difficile. Pas très important, pas besoin d'énorme dose de testostérone. Besoin d'une simple partie de jambe en l'air, pour le reste, un meilleur ami vaut bien mieux la peine. Jambes en l'air avec Andrea surtout, Andrea, la douce énigme qui te fait gémir sur l'oreiller.
◊ Tu as toujours été de celles qui ont peur du regard des gens, tu es aussi de celles qui ont néanmoins besoin de hurler, de pleurer, de s'exposer aux gens tel une oeuvre ouverte. Tu as commencé il y a quelques années, sous le nom de Rumpelstiltskin, ce personnage t'avait tellement fait triper dans tes folles années de jeunesse que ce fut comme une évidence d'écrire derrière son image, tu as commencé par un texte, parlant de ta prof de sciences qui t'avait mis un zéro, un article de fait, des gens qui t'en redemande, un article par semaine, puis un par jour, devenu une activité à plein temps.

pseudo/prénom : Rumpelstiltskin, Laetitia âge : Vingt ans Freedom _ Jupiter 1797775081