Nathan Grimes ⊰ bleeding polaroid

Feat Richard Harmon nerve.

Nathan Grimes

In Hell I'll Be In Good Company.

Principales qualités
Attentionné
Protecteur
Empathique
Loyal
Passionné
Modeste Principaux défauts
Passif-agressif
Sur la défensive
Aigri
Froid
Sarcastique
Colérique
— Les petits détails croustillants.

◊ Nathan, c'est un connard avec des principes. Le genre de type qui sort des vacheries profondément blessantes et gratuites, mais finit par revenir sur ses pas pour se faire pardonner maladroitement, poussé par sa culpabilité. Il semble avoir constamment besoin de prouver qu'il est un gros dur insensible, même quand il accomplit un acte altruiste il se sent obligé d'ajouter une remarque caustique pour ne pas avoir l'air trop gentil. Mais au-delà de sa façade de froideur il y a indéniablement un petit coeur qui bat, que ça lui plaise ou non.

◊ Il a vécu une enfance essentiellement solitaire, il était considéré comme un nerd un peu bizarre et mit à l'écart, les petits caïds de la cour de récré s'en prenant parfois à lui dans les mauvais jours. Il n'a pourtant pas déployé de grands efforts pour s'intégrer, décrétant au final qu'il était mieux tout seul. Il a apprit à se faire discret, se murant dans une attitude peu engageante pour dissuader les autres de l'approcher et avoir la paix.

◊ Sentimentalement, il n'a pas eu beaucoup plus de chance. Son premier - et seul, en vérité - crush a été à 14 ans. Suite à une bagarre, il s'était retrouvé à faire des travaux d'intérêt général avec un garçon un peu plus âgé, l'archétype du jeune marginal qui l'a initié à la cigarette, l'alcool et l'homosexualité. Pour l'autre adolescent, ce n'était qu'un jeu, auquel il a brutalement mit fin quand Nathan lui a naïvement avoué ses sentiments. S'il a eu d'autres relations par la suite, tout sexe confondu, le coeur n'y était plus véritablement.

◊ Il est proche de sa mère, qui l'a élevé seule. Mise à la porte par ses parents qui exigeaient l'avortement, son petit ami ayant préféré fuir ses responsabilités, elle a tout sacrifié pour le garder et l'a aimé inconditionnellement. C'est la seule personne avec laquelle il se montre toujours doux comme un agneau. Elle est restée à Londres mais ils s'échangent régulièrement des mails et des appels téléphoniques.

◊ Il n'a rencontré qu'une seule fois ses grands-parents maternels. Vers le milieu de son adolescence, quand il était dans une phase un peu rebelle, ils l'ont contacté pour faire sa connaissance. En découvrant qu'ils étaient plein aux as, habitant dans une villa avec piscine creusée et compagnie, alors qu'il partageait depuis toujours un appartement miteux avec sa mère qui galérait à payer le loyer avec son salaire de serveuse, il a fait demi-tour et n'a plus jamais voulu les revoir. Il n'a pas connu le reste de sa famille.

◊ Dans le quartier londonien où il a grandit, il y avait un petit magasin de photographie vintage devant lequel il passait pour aller à l'école, tenu par un vieil homme un peu bourru. Les appareils photos anciens exposés l'avaient toujours attiré, mais il n'osait pas mettre les pieds dans la boutique. Jusqu'à ce que le vendeur, qui avait remarqué depuis quelques temps le garçon qui s'attardait tous les jours devant sa vitrine, l'invite à entrer et lui apprenne les rudiments de la photographie. Depuis, c'est devenu une passion et il a décidé d'en faire son métier. C'est son mentor, originaire de Vancouver, qui lui a recommandé son université.

◊ Actuellement, il vit dans un petit loft industriel avec son chat qu'il a baptisé Niepce, d'après le nom de l'inventeur de la photographie. Un chaton de gouttière noir et blanc qu'il a recueilli il y a un an dans la rue. Il a transformé la salle de bain en labo photo, ne se séparant jamais de son vieil appareil argentique. Sa bourse lui permet de payer son loyer, il lui arrive de prendre des petits jobs à côté et parvient parfois à vendre ses photos pour arrondir ses fins de mois.

◊ Il adore l'ambiance kitsch du restaurant 50s. Etant un cuisinier aussi médiocre que flemmard, il n'est pas rare de l'y croiser, accoudé au comptoir à sa place fétiche. Il a gardé des goûts assez anglais en matière de gastronomie, ne jurant que par les oeufs au bacon, les fish & chips et les cherry pies. Par ailleurs, il lui faut toujours son café à emporter (et sa clope) le matin.