find my way back to you (ft. Arès)

Une faible lumière émanant toujours de ma chambre malgré l'heure tardive, l'air frais circulant grâce à mes fenêtres grandes ouvertes, je pousse un soupire en regardant mes croquis. Ça ne va définitivement pas, l'inspiration m'a lâchée et l'envie aussi, mais je dois finir ça. Alors dans un râle, je laisse tomber ma tête entre mes bras et en prime, je me cogne le front contre mon bureau. SUPER. Y a des jours où il vaudrait mieux pas se lever... Ou actuellement, y a des nuits où il vaudrait mieux aller dormir de suite ! J'abandonne finalement en me disant qu'il me reste encore deux jours avant ma deadline et à la place, je coupe ma lampe de bureau pour allumer la plus grande à côté de mon lit et je prends un livre au passage.

Reprenant mon bouquin où il en était, j'enfile d'abord mes lunettes avant de me plonger dans ma lecture. Par contre, choisir Stephen King avant d'aller dormir, ce n'était pas la meilleure solution... Lorsque j'entends un bruit dehors, j'essaye de me dire que ce n'est rien et de continuer à lire mais un second bruit fait que je finis par me lever, livre en main, faute de meilleure arme. M'approchant de mes fenêtres, je fronce les sourcils et je finis par sursauter en voyant apparaitre Arès d'un coup, manquant de l'assommer avec mon arme. Les joies d'avoir sa chambre au rez-de-chaussée... Je lui lance un regard noir avant de rire en voyant son air fier. C'était totalement son but de me faire peur, apparemment.

-Tu sais, rentrer par la fenêtre c'était cool à l'époque de Roméo et Juliette mais on est au 21ème siècle aujourd'hui, et en prime... On sait tous qu'ils meurent à la fin, je déclare avec un air moqueur, sourire en coin.

Chercher à faire peur à Gaïa moi ? Ce n'était pas du tout mon genre, mais vraiment pas... Non, du tout, bon d'accord, c'était peut-être un peu le cas et puis faut se l'avouer l'idée était tentante... Pas ma faute si faire peur à ma belle était un moyen comme un autre pour lui faire un petit coucou.

Bon d'accord, j'aurai pu trouver mieux mais bon, déjà, j'avais eu une journée de fou au boulot et un pc avait presque manquer de m' exploser à la figure à cause d'un collègue pas doué.. Heureux ? Oui d'être encore en vie oui, c'est sur, j'avais garé la moto sur le parking non loin de la demoiselle avant de mettre mes affaires dans le coffre de la moto et aller à la fenêtre de la demoiselle... Qui me menacer de son livre.
J'étais tout content de ma connerie avant de l'entendre me parler de Roméo & Juliette et que je fasse un sourire en réponse en disant :

« -Haha, je sais... Mais tu sais que j'aime bien faire l'emmerdeur. Et puis nous sommes un peu comme Roméo et Juliette, n'est-ce pas ? »

Je me relevai un peu devant la fenêtre avant de lui demander :

« Bon je peu rentrer où tu me prives de ton amour ? »

Je souris toujours comme un vrai gamin, fier de son coup.

Même avec mon livre épais, je ne serai pas arrivée à lui faire mal étant donné sa corpulence comparée à ma force... C'était comme lancer un gravillon sur une roche, ça ne servait à rien. J'y pouvais rien sur Monsieur Muscle me battait à plate couture ! Je lève les yeux au ciel, posant mon livre sur une étagère pour arrêter de le menacer avec mon bouquin alors qu'un sourire apparait sur mon visage enfantin.

-Tant que nous ne mourons pas avant l'âge normal, ça ne me dérange pas que nous le soyons, dis-je avec un air taquin.

Alors qu'il me demande si il peut rentrer ou si il est puni de mon amour, je croise un moment mes bras sur ma poitrine en prenant l'air de réfléchir. Comme si la question se posait, et puis si j'étais en rogne... Il se serait bouffé le livre, je vous l'assure ! Alors d'un signe de tête, je lui dis d'entrer par la fenêtre pas très haute et je recule un peu pour le laisser faire alors que très vite je viens plaquer mes lèvres aux siennes, me mettant sur la pointe des pieds étant donné notre différence de taille.

-Je te manquais tant que ça ?

Si elle m'avait donné un coup avec son livre, j'aurai eu une jolie bosse ou du moins mon égo aurait pris un coup... Même si ce n'était pas le cas, j'aurais un peu boudé pour le coup. Je souris alors en coin heureux de la voir et lui répondre :

« -Ne t'en fais pas, on vivra pendant des années et on aura aussi des enfants. Enfin, si t'en veux bien... »

Je souris de nouveau en coin avant de rentrer par la fenêtre en me cassant la figure à moitié avant de me relever aussi vite que j'étais tombé, et ainsi lui faire face sentir ses mains sur mon visage... Suivis de ses baisers. Ce à quoi je souris en coin avant de la prendre par la taille...


« - Oui, tu me manquer tant que ça et puis les ordis ce n'est pas top comparer à toi. ».

-Je ne m'avancerai pas trop su ce terrain à ta place, je fronce un peu les sourcils, pas réellement sûre de reparler de ce sujet un jour.

Une fois l'épreuve de la fenêtre passée, je vins l'embrasser et je fis un sourire en coin à ses mots. Je devais bien avouer être toujours assez septique quand il me parlait de son travail, non, il y avait une part de mystère en lui que je n'aimais pas réellement. Peut-être parce que je craignais ce que je ne pouvais pas savoir. Ou peut-être que je n'aimais tout simplement pas les secrets, car pendant trop longtemps, on m'avait protégée. Je pince mes lèvres entre elles alors que je recule de plus en plus jusqu'à sentir ma jambe cogner contre le lit. Un sourire sournois sur le visage, j'échange en vitesse nos places et le fait tomber dans mon lit avec un rire.

-C'est clair que j'espère être quand même plus intéressante qu'un ordinateur... Sinon j'en serai terriblement vexée !

Je fronce les sourcils à mon tour avant de lui dire :

« - Bien d'accord, mais un jour faudra que tu me parles de ta vie... Et pourquoi tu ne veux pas en parler. »

Elle ne voulait pas en parler, mais à un moment va peut-être falloir qu'elle ose me le dire, et que je lui dise aussi la vérité sur mon boulot... Mais pour l'instant, je profiter surtout d'elle en fait. Après un simple baiser et un moment complice entre nous deux, avant de me retrouver assis sur son lit en la voyant rire en coin.

« - Tu sera toujours plus intéressante qu'un ordinateur voyons. Après tout tes la plus jolie femme que je connaisse, enfin après ma nonna bien sûr. »

Je souris de nouveau avant de l'attraper par le bras et l'embrasser.

-Ma vie n'est pas intéressante, je me défends en évitant le sujet.

Non car, personne ne voulait jamais des anciennes saintes nitouche, et j'étais la première à le savoir. Personne ne voulait fréquenter les personnes trop proches de la religion dans une telle société, et je ne pouvais pas les blâmer, car même moi je voulais pas. Il n'y avait pas plus coincé qu'un religieux, je vous assure, mais parfois dans la société des personnes se distinguaient par leur désir à vouloir se séparer de cette communauté. Nous étions une petite partie, mais belle et bien existante.

-Si c'est uniquement après elle, ça me va alors... je ris doucement.

Alors qu'il m'attrape par le bras par le bras et m'attire vers lui pour m'embrasser encore une fois, je tombe à califourchon sur lui avec un sourire tandis que je prolonge notre baiser. Je me détache de lui pour reculer vers mes oreillers et je le tire avec moi en agrippant son t-shirt, mordant sa lèvre inférieure.

-Une idée d'occupation pour ce soir ?.. je demande d'un air innocent.