[DC] La clarté du cristal, la pureté du diamant. +++ Beryl

Feat Jannis Niewöhner tumblr.

Beryl De Villiers

Un diamant à l'état brut.

Principales qualités
Charmeur
Posé
Adroit
Galant
Pragmatique
Perspicace
Tendre Principaux défauts
Prétentieux
Blessant
Égocentrique
Cynique
Sournois
Macho
Mystérieux
— Les petits détails croustillants.

◊ Je suis venu au monde un jour de pluie, dans la souffrance et la douleur d'une mère qui ne savait pas vraiment si elle me désirait ou non ; face à un père qui était bien trop jeune pour avoir ce genre de rôle. En pleine adolescence, ces deux amoureux imprudents ont eu à choisir entre la garde ou l'abandon et fort heureusement, ils firent le bon choix. Ma mère ne me tint dans ses bras que deux petites heures avant de me laisser aller dans ceux d'une autre. Si elle n'avait aucune idée de son attachement pour moi ou non, elle eu tout de même un souhait à mon encontre : "S'il-vous-plaît, je veux qu'il s'appelle Beryl". Elle me perdit de sa vue et de sa vie après ces mots.
◊ J'ai grandi sous le pseudonyme de Beryl De Villiers. En iranien, beryl est connu sous le sens de cristal, cette pierre dure et froide, la plus scintillante de toutes. Du moins, c'est ainsi que j'en ai toujours compris le sens. Les De Villiers, c'est une bonne famille française vivant à la frontière de l'Allemagne. J'ai pu donc rapidement acquérir les langues et coutumes des deux populations. J'aime énormément l'Allemagne et ça, beaucoup ne le comprennent pas. De mes parents biologiques, je sais simplement qu'ils sont allemands, eux aussi, et bien trop jeunes pour avoir un enfant.
◊ L'école a toujours été une plaie pour moi. Envoyé dans un pensionnat français très guindé, je ne m'intéressais guère à la religion, les devoirs et la discipline. Je préférais largement courir après les filles de l'école d'à côté et fumer en cachette derrière le mur du bureau du Directeur. J'avais pour habitude d'être insolent avec mes professeurs et, en général, cynique avec l'autorité. Néanmoins, certaines "valeurs" de cette école me sont restées malgré moi, comme celles impliquant qu'une femme est toujours moins débrouillarde qu'un homme. Cela m'a coûté beaucoup de gifles mais j'ai du mal à m'en défaire. Il y a certaines choses contre lesquelles on a du mal à se battre et mon éducation en est une.
◊ J'ai tout de même réussi à être diplômé - avec deux ans de retard par rapport à mes camarades qui, eux, finissaient toujours par se remettre dans le bon chemin. Le bon chemin ? J'en fais mon affaire. Je n'ai jamais réussi à me dire que je pouvais être un gentil homme à la conversation platonique et sans arrière pensée. J'aime provoquer, charmer par mes mots et voir le désarroi sur le visage de mes interlocuteurs. J'ai beau être insolent, je n'en suis pas moins galant quand il le faut et c'est une qualité qui plaît beaucoup à ces dames - les mêmes qui sont folles de mon petit côté mystérieux et sans gêne. En réalité, je ne suis ni bon ni mauvais et c'est bien cela qui dérange. Je ne cherche pas vraiment à me faire remarquer, mais tout simplement à vivre tel que je l'entends.
◊ Il m'arrive cependant de me mettre des bâtons dans les roues. Étant donné que mon éducation scolaire est quasi catastrophique, je n'ai jamais eu envie de faire des études plus poussées et bien vite, passée ma majorité, je m'employais à des petits travaux ça et là, sans grande ambition. On ne vit pas pour travailler, mais on travaille pour vivre. J'ai toujours su qu'il me fallait de l'argent autrement que par ma famille, cependant j'ai souvent eu tendance à user de la simplicité. Attention, je n'ai pas trempé dans des affaires trop louches... mais disons qu'un petit larcin ça et là a toujours aidé à remplir les fonds de poches personnelles.
◊ J'ai complètement déraillé le jour où, avec des potes, on conduisait comme des tarés dans Strasbourg. Moi au volant sans avoir le permis, à 95km/h en agglomération la nuit, ça a forcément eu des répercutions. J'ai renversé un piéton qui, malheureusement et j'y pense encore, n'a pas survécu. S'en est suivi une course poursuite dans Strasbourg avec les flics que je n'ai pas gagné. La voiture a fini dans un mur, à quelques mètres du musée alsacien. Je me suis réveillé longtemps plus tard en cellule et ai appris qu'en plus de conduire sans permis au volant d'une voiture fauchée - merci le pote de me prévenir - on m'accusait d'homicide involontaire. Le résultat, on le connaît tous... Cinq ans d'emprisonnement ainsi qu'une amende de 45 000 €.
◊ Directement après ma sortie de prison, j'ai décidé de partir de France pour rejoindre un pays où on ne me connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Je savais n'y avoir aucune famille ni aucun ami susceptible de me faire retomber dans mes travers. Mais inutile de leur jeter la première pierre, je sais que je ne suis, souvent, qu'un petit con. La preuve, à peine arrivé, je me suis trouvé un boulot pas des plus valorisant mais que, comme le diraient les jeunes d'aujourd'hui, je kiffe. Escort Boy. Escort de ces dames. Joujou masculin. Beaucoup trouvent ça dégradant mais moi, j'aime plaire. J'aime offrir ma galanterie et avoir les flatteries des dames. Bien sûr, à côté de cela, je suis livreur de pizza mais c'est tellement commun que je m'arrêterai là.