◊ L'essentiel en quelques mots.■ Nom : Moore.
■ Prénom : Loan,Tristan.
■ Âge : 23 ans.
■ Lieu de Naissance : Vancouver.
■ Nationalité : Canadien.
■ Occupation : Etudiant en arts cinématographique.
■ Statut Civil : Celibatârd.
■ Orientation Sexuelle : Hétérosexuel.
■ Traits de caractère : Lucas est un jeune de 23 ans. Etudiant en arts cinématographique le jour, il devient une sorte de prédateur sexuel la nuit, enchaînant les coups d'un soir. Il est aussi connu de tous pour sa franchise parfois décapante, pour son aptitude à faire ce qu'il veut sans s'inquiéter des conséquences et pour ne jamais exprimer de sentiments.
Obsession : Rester jeune et sexy pour toujours.
Ambition : Etre le meilleur en tout, et qu'on le sache.
Préoccupation principale : donner l'image de quelqu'un qui se fout de tout..
◊ Les petits détails croustillants.Il est temps pour toi que nous en dise un peu plus sur ton personnage. Il te suffit de lister quelques anecdotes qui concernent la vie bien remplie de ton personnage, qui retracent brièvement son parcours, en gros. Tu peux aussi nous dire les petites habitudes qui concernent ton personnage.L'environnement familial dans lequel Loan a grandi explique en partie ce qu'il est devenu.
Ses parents sont froids. Son père, violent et insensible, ne voulait pas de lui, et sa mère, sévère et critique, a visiblement plus foi en Dieu qu'en ses enfants... On sent qu'il a été méprisé, rabaissé sans ménagement, et n'a jamais été accepté pour ce qu'il était. Ceci a fait naître chez Loan un besoin de liberté, et un gros complexe d'infériorité. Il rêve donc de réussir et d'attirer l'attention. Il n'a probablement jamais reçu d'affection de leur part... La famille Moore n'a pas été un modèle d'amour où les sentiments sont mis en avant. Il a grandi dans un environnement où les non-dits étaient systématiques, et où les confessions ne se faisaient qu'à l'église.
Cela explique que Loan n'ait aucune notion de ce que sont l'amour, le couple et l'engagement, et qu'il ne sache pas non plus exprimer ses sentiments. En effet, comment pourrait-il exprimer ses sentiments si ses parents ne le lui ont jamais appris, et pourquoi voudrait-il s'engager avec quelqu'un après avoir vu ce que cela a donné chez eux?
Afin de souffrir le moins possible à leur contact, il a appris à contrôler ses actes et ses sentiments. Il a également développé un certain dégoût pour ces « gens » qui l'ont ignoré pendant toutes ces années. Et s'il ne peut pas faire confiance à ses parents, à qui peut-il se fier ? Il comprend qu'il est le seul sur qui il puisse compter, et qu'il doit se méfier des autres... Cette méfiance et la solitude qu'il a ressentie durant sa jeunesse ont créé chez Lui une vraie peur de l'abandon.
Un fois délivré de ses parents, Loan a rattrapé le temps perdu et est enfin devenu l'enfant qu'il n'avait pas pu être, mais avec quelques blessures en plus.
Il est touché par le syndrome de Peter Pan, c'est-à-dire qu'il ne veut pas grandir. Un autre aspect de ce syndrome est la quête de liberté, ce qui, là encore, s'applique tout à fait à lui. En effet, il fait toujours ce qu'il veut, quand il veut, sans s'occuper des répercussions que cela peut avoir et sans se soucier de ce que les gens pensent de lui. Cette soif de liberté absolue s'explique par le fait qu'il a décidé, en s'éloignant de ses parents, de ne s'occuper que de ses propres besoins.
Et comme chez tout enfant qui se respecte, cette liberté l'a rendu capricieux et impulsif. Quand il veut une chose, il la lui faut tout de suite. Cette immaturité se retrouve dans son rapport avec le sexe et l'argent. Ces deux notions ont des utilités similaires pour Loan. Quand il n'en a pas, il lui en faut absolument. Et quand il en a, cela n'a plus grande valeur. L'argent et le sexe lui servent surtout à assouvir ses besoins immédiats sans devoir se poser de questions sur les conséquences financières ou morales. Ce sont aussi les deux moyens qu'il utilise comme thérapie dès que les choses vont mal.
Il profite de l'instant présent sans s'occuper de l'avenir, ni s'encombrer de sentiments inutiles. Il est désinvolte et décontracté car il ne se sent de responsabilités envers rien ni personne... sauf lui.
Si ça lui a permis de développer un esprit pratique et synthétique, ça l'a aussi rendu égoïste. Il fait toujours passer son bien-être avant celui des autres. Même si cela passe pour de l'égoïsme primaire auprès de la plupart des gens, ce comportement n'a rien de surprenant puisqu'il est un mécanisme de survie psychologique face à l'abandon affectif dont il a été victime dans son enfance : il a appris très tôt qu'il ne pouvait compter que sur lui-même.
Quand il découvre la jouissance que lui procure la liberté, il en profite tellement qu'il ne sait pas où s'arrêter. Il devient excessif en tout. Il n'a plus de limites, donc il fait et voit tout en grand.
Mais pour pouvoir savourer ces plaisirs, il a payé le prix fort. Et les blessures de son enfance ne sont pas sans séquelles. Il a développé un complexe d'infériorité. Il pense qu'il ne vaut rien, et, comme il a été élevé dans le non-dit, il se force à ne pas laisser transparaître ce malaise. Il se forge alors un caractère à l'opposé de sa vraie nature, ce qui lui permet de masquer ce qu'il estime être des faiblesses.
Lucas a besoin de se masquer derrière un personnage pour se sentir libre et en sécurité dans un monde qu'il peut contrôler. Dans son esprit, Lucas veut être quelqu'un de bien, donc il doit être parfait. Il veut réussir, donc il doit être le meilleur. Il ne lui suffit pas d'être remarqué, il veut être admiré. Il fait en sorte que tout ce qui est apparent soit impeccable pour que les gens ne découvrent pas ce qu'il y a en profondeur. Pour conclure, on peut dire que Lucas n'a pas eu une enfance facile. Une fois libéré de ses parents, il a cherché à tout prix à se protéger pour ne plus être blessé. C'est cette fameuse carapace qui lui a valu sa réputation d'égoïste insensible. Il a aussi voulu profiter au maximum de cette nouvelle liberté qui s'offrait à lui en refusant de devenir adulte, en ne s'encombrant pas de sentiments ou de responsabilités, et en contrôlant au maximum tout ce qui l'entourait. Il croyait s'être ainsi simplifié la vie à l'extrême, sans imaginer que quelqu'un viendrait un jour tout chambouler....