[DC] La vie vaut mille fois mieux que l'ennui.

◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Solverson. ■ Prénom : Owen. ■ Âge : quarante ans (25 décembre 1976). ■ Lieu de Naissance : Vancouver. ■ Nationalité : Canadienne. ■ Occupation : Infirmier urgntiste ■ Statut Civil : Célibataire, et fier de l'être désormais.. ■ Orientation Sexuelle : bisexuel, mais fuis les femmes maintenant. ■ Traits de caractère : Acharné, passionné, discret, gourmand, sportif, aventurier, élégant, naïf, généreux, attentif, impulsif, débrouillard, solitaire..

◊ Les petits détails croustillants.

Il est temps pour toi que nous en dise un peu plus sur ton personnage. Il te suffit de lister quelques anecdotes qui concernent la vie bien remplie de ton personnage, qui retracent brièvement son parcours, en gros. Tu peux aussi nous dire les petites habitudes qui concernent ton personnage.

Noël 1976 
Un bambin criard naquit un jour de noël, tel le petit Jésus. D’une famille de modeste d’ouvriers d’usines. Les parents n’avaient peut-être pas l’argent dans les poches, mais ils avaient tout l’amour du monde pour leur fils. Ils fonctionnent par la débrouille pour qu’il ne manque ni de linge, ni de nourriture, ils vivent simplement et se donnent totalement à la vie de leur fils, leur seul rayon de soleil.

Printemps 1987
L’année de mes dix ans ne fût pas une bonne année à mes yeux d’enfant, ni une bonne année pour ma mère. Mon père est mort lors d’un malencontreux accident de travail, écrasé sous une machine qu’il tentait de réparer. Une mort rapide, on ne sait pas s’il a souffert ou non. Mais, on avait déjà du mal à vivre avec leurs deux petits salaires, mais là ça devenait compliqué. Ma mère avait pris un second travail de femme de ménage pour essayer de terminer du mieux que l’on pouvait la fin de moi. Quant à moi j’ai appris à me débrouiller tout seul pour aller à l’école, parfois même pour me trouver à manger quand ma mère était absente, ce qui veut dire très souvent. J’étais probablement plus débrouillard que les autres enfants de mon âge, plus mature également. Ce qui faisait de moi une cible facile pour les moqueries infantiles. Mais j’avais appris à les encaisser et surtout à ne pas affliger plus de tracas à ma mère.

Été 1991
Quatorze ans, de survie, où je tente de trouver le bonheur, où ce que c’est. Mais, un nouveau coup dur m’assomme. Ma mère, qui avait développé un cancer deux ans plus tôt a fini par succomber à la maladie. Je me retrouve seul, sans famille et surtout sans le sou car on n’avait pas d’économie. Fuyant les foyers, c’est sous un pont que je me retrouve. Pas très loin de là où j’allais en cours, car les études étaient la seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher. Heureusement, pour mon hygiène de vie, certains amis m‘ouvraient leur porte pour une douche, et parfois le temps d‘une nuit. La rue était devenue le lieu de survie, de bataille pour protéger le peu des affaires qui me restait, et ma maigre tranquillité. J’y ai appris à me battre pour ma propre survie, à me défendre contre les agressions et à m’acharner pour ma propre vie. Pas le temps pour les plaisirs de la vie les plus simples.

Hiver 2002
Vingt-six ans et je m’apprête à me marier. J’avais rencontré celle qui était la femme de ma vie, j’en suis intimement persuadé. Elle était belle, talentueuse, et surtout je l’avais rencontré sur les bancs de la fac de médecine. Elle était devenue médecin pédiatre tandis que moi je m’étais contenté d’être un infirmier urgentiste pour être au plus prêt des gens. Après que cette jeune femme m’ait tendu la main, me sortant de l’enfer de la rue et me donnant l’amour, j’avais ressenti l’envie d’aider les autres, d’être utile. Je vivais un vrai conte de fée, trouvant enfin la vie sympathique avec moi. J‘avais peine à croire que j’allais me marier, qu’une femme voulait vraiment de moi. Mais je ne savais pas encore l’horreur qu’allait me réserver la suite. Ça m’aura appris à être trop méfiant.

Début 2017.
Je commençais à reprendre le dessus après plus de dix ans d’horreur. Pourtant personne n’a pas soupçonné quelle personne horrible était ma femme. Il faut dire qu’elle savait se rendre très sympathique à l’extérieur, qu’elle était un médecin réputée et appréciée de tous ses patients. En vérité, elle savait manipuler qui elle voulait, et moi le premier. Je m’étais laissé avoir par ma naïveté. Elle avait laissé voir son vrai visage quelques mois seulement après notre mariage. Elle était tombée enceinte et s’était assurée d’avoir un moyen de pression sur moi. Elle savait que je ferais tout pour protéger mon enfant, et elle n’avait pas tort. Alors je suis resté douze ans avec une manipulatrice hors pair qui utilisait notre fils comme menace. Je ne voulais pas qu’elle s’en prenne à lui, alors je subissais ses coups, ses manipulations. Hors du boulot, je restais enfermé, étant complètement à sa merci. Pourtant, en 2015, alors que mon fils allait sur ses treize ans, il eu la maladresse de se rebeller contre sa mère. Me donnant ainsi une raison d’enclencher une procédure de divorce. Elle a levé la main sur lui ; bafouant ainsi la seule réelle menace qu’elle avait pour me tenir.
Pourtant, elle a réussi à sortir une nouvelle carte de sa poche, parvenant, à ses fins à force de chantage affectif et de manipulations, à tourner notre fils contre moi. Depuis que j’ai quitté le domicile conjugal, celui-ci refuse de me voir. Je dois vivre avec ça sur le cœur.
Le divorce tout juste prononcé, j’ai changé de lieu de travail depuis 2016. Mais, aussi je me suis promis une chose : plus jamais personne ne se jouera de moi. Plus de relation sérieuse, plus d’amour. Je profite de la vie, égoïstement.