Mael & Jazz

La plage qui longe ma résidence, je n’aurais pas rêvé mieux. L’air est frais et j’en profite pour sortir faire une promenade, me laissant aller aux pieds nus sur le sable. Des enfants jouent non loin avec leur chien et je m’amuse à les observer, jusqu’à ce que je remarque une femme, près de l’eau et une vague plus grande que les autres arriver. Je m’écris alors : « ATTENTIONNNNN ! » espérant qu’elle m’entende à temps pour ne pas être trempée.

Mael avait decider de faire une balade à la plage malgré le temps frais. Elle avait mis un jean ainsi qu'un petit pull pour ne pas avoir trop froid. Observant les vagues, elle ne fit pas attention à celle qui lui arriver dessus. Elle entendit le jeune homme trop tard.. Et elle se retrouvait tremper jusqu'aux os..

Malheureusement, j’ai dû m’y prendre trop tard. Je cours vers la jeune femme, ne me voyant pas faire autrement. Je ne vais tout de même pas la laisser dans cet état par un froid pareil. « Mademoiselle, est-ce que ça va ? » Mon ton se veut inquiet. Je commence déjà à enlever mon pull afin de lui donner. « Prenez ça ou vous allez attraper froid ! » Générosité quand tu nous tiens.

Humide, mouillée, voilà des mots qui définissent l'état notre jeune femme a cet instant présent. L'humidité lui donna très vite froid.. Mais le jeune homme qui l'avait prévenu de la vague arriva vers elle lui demandant si tout aller bien.

"J'ai légèrement froid, mais j'aurais dû faire plus attention.. " quand tout d'un coup celui-ci lui passe son pull. Elle passe tout d'abord part le rouge avant de baisser la tête et de dire un merci presque impossible à entendre. "Merci monsieur ??" Elle souhaitait connaître le nom de celuicelui-ci.

Comme je le prévoyais, le froid se fait ressentir pour la jeune femme. Il fait plutôt bon à l’air libre mais dès que l’eau vient se mêler à tout cela, ce n’est plus la même histoire. J’ai comme l’impression que mon geste la dérange quelque peu mais je ne me vois pas partir et la laisser dans cet état. « Vous pouvez m’appeler Jazz. » Je finis par lui sourire, tentant de la mettre plus à l’aise. « Vous en faites pas, j’ai mon diplôme de prince charmant et j’aime venir à la rescousse de jeunes femmes en détresse. » Bien sûr, je plaisante mais c’est histoire de détendre davantage l’atmosphère et de faire oublier cette fâcheuse mésaventure. « Comment se nomme la belle demoiselle ? » Je lui demande alors, d’une révérence impeccable.

Mael enfile alors le pull de Jazz sans mettre les mains dans les manches de celui-ci, ce qui lui permettait d'enlever le haut complètement tremper qu'elle avait mis. Un sourire aux lèvres la jeune femme le remercia encore une fois. Puis essaya de ne pas rire quand il fit une allusion au prince charmant, a vrais dire la jeune femme était plutôt du genre a aimé les princesses. "Vous êtes donc mon sauveur.. Même si la vague, je crois bien avait un faible pour moi.. Elle a voulu me faire un câlin." Elle rit tout de seule à la connerie qu'elle venait de sortir. Puis te regarde de nouveau avec le même sourire aux lèvres. "Je m'appelle Mael, je suis ravi de faire votre connaissance Jazz. Puis-je vous proposez de prendre un café ?" Par chance les clés de la voiture  était dans la poche arrière de son jean qui lui n'avait pas pris l'eau.. une chance quand on sait que les clès sont électriques..

« On dirait pas mais c’est très affectueux une vague ! » Je rentre dans son jeu et je ne m’en cache pas, en profitant pour rire de bon cœur. Je l’aurais donc sauvé d’une situation qui aurait pu lui plaire. Quel dommage si on y pense ! La jeune femme me propose finalement d’aller boire un verre, chose que je ne peux refuser. « Ça se voit tant que ça que je suis en manque de caféine ? » Je lui réponds toujours sur le ton de l’humour. « Plus sérieusement, avec plaisir ! » Une invitation, quelle qu’elle soit ne se refuse jamais ! Je regarde autour de nous, voir s’il n’y aurait pas un bar dans le coin. J’en connais un mais il n’est pas tout prêt. « Vous connaissez un endroit ? »

« Oui une vague peut-être énormément émotive, parfois elle manque d’affection.. Donc elle câline les jeunes femmes.. » Un rire s’échappe alors de ses lèvres. Elle avance tout en restant près de toi quand elle t’entend parler du manque de caféine.. Elle reprend alors, «  Non non, ça ne se voit pas énormément.. peut-être un petit peu, mais c’est minium.. » Dit elle en faisant le geste avec ses doigts. «  A vrais dire je n’ai pas très chaud non plus, un café réchauffe toujours un petit peu.. Puis ce sera une occasion pour en savoir plus sur mon sauveur. » Elle te regarde par la suite avant de reprendre. « On a le choix, soit on va au centre-ville, soit on va chez moi, c’est a égale distance.. Puis nous sommes tout proche en voiture. » finit-elle par conclure.

Je laisse sur mon visage ce sourire naturel que j’aborde naturellement dans les situations appropriées. « Je te révélerais tous mes secrets alors. » J’aime beaucoup me faire appeler sauveur, ça a comme un petit gout de victoire, bon pour mon égo, même si je suis loin d’être narcissique. Qui n’aime pas être flatté ? « Si ça ne te gène pas, on peut aller chez toi alors. » Ca peut être plus sympa, ou pas d’ailleurs. « J’espère que tout est bien rangé. » Je lui dis bientôt sur le ton de la plaisanterie une nouvelle fois, afin de lui faire croire que je suis un grand maniaque, ce qui est pourtant loin d’être le cas aux vues de mon propre appartement. Puis, on prend bientôt la route et j'en profite pour lui demander afin de faire la conversation : « Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? »

« Je ne demande pas à connaître tous tes secrets, mais pourquoi pas quelques anecdotes sur toi. » Ses lèvres fines dessinaient un minuscule sourire. Le jeune homme choisi pour destination l'appartement de la jeune femme.. Heureusement qu'elle avait fait du ménage le matin même.. Elle commençait à grelotter, le pull de Jazz la réchauffer un petit peu, mais pas assez. «  Non tu as de la chance j'ai fait le grand ménage ce matin. On y vas? » Elle avance vers la voiture, avant de se rendre compte qu'il la suivait. Elle se demande alors si tu montes avec elle ou si au contraire sa voiture n'était pas loin. La question de l'emploi reviens souvent lors d'une nouvelle rencontre. «  Je travaille dans le mannequina et le tatouage. » Dit-elle simplement avec un large sourire.