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 LITTLE BREAK

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MessageSujet: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyMar 7 Mar - 21:13



Little Break
Charlie McPreston & Charlie E. Harper


Mardi 14 Mars 2017

Cela faisait maintenant quelques jours que Charlie et moi, nous étions en quelques sortes retrouvés, pas comme avant car rien ne serait exactement pareil, c’était une évidence mais nous commencions à panser nos plaies, et vivre avec ces nouvelles cicatrices. C’était ça après tout, l’amour. Ce n’était pas quelque chose de calculé, c’était quelle chose de précieux, aussi fort que fragile, quelque chose de complexe et depuis ces trois dernières années, nous avions pu nous en rendre compte. Les dernières épreuves étaient clairement plus rudes que ce qu’on aurait pu imaginer, mes agissements étaient selon moi à l’origine de tout ce mal mais il fallait pas blâmer une seule personne. J’avais commencé à suivre une thérapie à Silverdell à mon retour de Russie et maintenant que nous étions à Vancouver, je poursuivais cela chez une femme. Charlie lui, depuis quelques jours avait accepté également de se lancer dans cette forme de confession et libération. Il avait du avoir deux-trois séances et nous n’en avions jusqu’à présent pas encore parlé. D’une part je me disais que cela ne me concernait pas, d’autre part, il ne voulait peut-être pas trop m’en dire; Bien sûr je ne souhaitais pas être au courant du contenu même de ces séances mais au moins d’avoir un écho quant à la façon dont il appréhendait la chose, si ça l’aidait, comment il se sentait….

Visiblement l’impact était positif car il semblait parvenir à avancer - doucement mais sûrement - et retrouver une certaine considération de ma personne, retrouver un regard sur moi presque aussi similaire que celui qu’il m’accordait il y a plusieurs mois. Par ailleurs nous avions visité des maisons le weekend précédent car on décidait de nouveau de franchir le pas en s’installant à Vancouver. Je m’étais liée relativement rapidement d’amitié avec Shawn, la médecin légiste avec qui je travaillais. Elle était plutôt avenante, à l’écoute, douce, drôle et nous nous sommes de suite bien entendues. Selon quelques uns de ses conseils, j’avais donc décidé ce midi de faire une pause déjeuner légèrement plus longue afin d’avoir le temps de passer un petit peu de temps avec Charlie McPreston.

Je lui avais donc envoyé un SMS pour lui dire que je passais le prendre sur le coup de 13h30 et que je l’emmenais déjeuner quelque part. Il avait pu se rendre disponible et j’étais donc en route, au volant de la voiture banalisée qui me servait aussi pour le boulot. Je m’arrêtais donc sur son lieu de travail, sortais de la voiture et me dirigeait vers des SWAT qui discutaient en groupe. « Excusez-moi, je cherche Charlie McPreston, vous savez où je peux le trouver ? ». Après deux messages envoyés sans réponse, je m’en remettais aux hommes présents.
Codage par Emi Burton


Dernière édition par Charlie E. Harper le Mer 8 Mar - 1:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyMar 7 Mar - 23:17

Little break

ft.

Depuis notre discussion, j’avais respecté mes engagements et j’avais été voir un psy. Je détestais aller à mes rendez vous – c’était toujours à reculons – mais je ne pouvais nier que ça me faisait du bien. Ca allait mieux avec Charlie, on reprenait tout doucement nos vies, avec nos blessures et surtout avec notre amour. J’essayais de lui ramener des fleurs et des cronuts de temps en temps, je cuisinais pour elle, bref je faisais des efforts. Plein de petites choses qui amenaient des sourires sur son visage. Mais ce n’était pas à sens unique et je sentais aussi qu’elle faisait en sorte de me faire plaisir. Il y a quelques jours de ça, elle était rentrée avec 20 minutes d’avance, certes ce n’était pas grand-chose, mais ça m’avait fait plaisir. J’avais besoin de voir que parfois je pouvais passer avant son boulot. On avait beaucoup parlé de ça avec la psy. De nos boulots vs nos envies.
Charlie m’avait proposé de déjeuner avec elle ce midi, ce que j’avais accepté, elle devait passer me chercher à la brigade vers 13h30. On avait visité des maisons ce weekend et je supposais qu'elle voulait faire un débriefing rapide de la situation.
La matinée étant plutôt calme, je m’étais entrainé dans la salle de sport avec Lana, une collègue. Un peu de musculation, un peu de combat, j’avais besoin de me remettre en selle dans ce nouvel environnement, il fallait que je prouve que j’avais ma place. C’était en faisant ça que je m’étais explosée la main la semaine dernière – McPreston vs Grillage, McPreston 0, Grillage 2 –. On avait fini sous la douche ensemble, fin pas ensemble dans le même box, mais dans la même salle de douche. Rooh, ce n’était pas rare pour les SWAT de tous se laver ensemble, homme comme femme, il ne fallait pas tout voir avec des yeux de pervers. On s’était habillé dans les vestiaires en continuant notre discussion – sur le hockey sur glace – et elle m’avait aidé à refaire le pansement sur ma main avant que l’on sorte.
La première personne que je vis en sortant des vestiaires fut Charlie, elle était en train de parler à mes collègues, surement en train de leur demander où j’étais. Crap, ils allaient la bouffer, et me bouffer au retour accessoirement, parce que j’étais le newbie ici, même si techniquement j’étais leur boss. Yep, le patron c’était moi.

« Hey you. » Dis-je en arrivant derrière elle et en passant mon bras autour de ses épaules. « J’espère qu’ils ne t’embêtent pas trop. » Je plaisantais. En arrivant ici, l’équipe m’avait tout de suite mis à l’aise, ils me taquinaient, mais je me sentais bien avec eux. Et la seule personne qui me mettait la pression c’était moi-même. « On va y aller. J’ai super faim. »

En sortant, je pris une radio - pour qu'ils puissent me contacter facilement - et ce n'est qu'en approchant de la voiture que je me permis d'aller l'embrasser. Gosh, ce qu'elle me manquait maintenant que l'on s'était retrouvé. C'était comme si j'avais des semaines à rattraper.

« Tu sais, j'ai menti, j'ai pas super faim. Fin pas de nourriture en tout cas. » Notre psy m'avais fait remarquer que j'utilisais le sexe comme thérapie, je ne pouvais pas le nier, mais c'était une bonne thérapie. De mon point de vue en tout cas. J'avais l'impression d'avoir envie en permanence en ce moment, d'être un animal. « Mais t'as peut être faim. » Dis je en essayant de contrôler mes ardeurs. Même le sport n'y avait rien fait.
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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyMer 8 Mar - 4:17



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Charlie McPreston & Charlie E. Harper


Charlie et moi avions nos emplois du temps plus ou moins remplis selon les journées mais nous tâchions de faire au mieux, nous deux, chacun de notre côté, pour se garder des petits instants. Qu’ils soient dans la journée, le soir, le matin ou le weekend, tout moment que nous pouvions partager était bon à prendre. Cela se faisait naturellement depuis des mois mais j’avais l’impression - et ce n’en n’était pas qu’une - que, depuis Janvier, c’’était quelque chose à re-construire. Notre couple repartait pas à 0 mais il fallait bâtir quelque chose de solide à nouveau. Comme si le château de sable ou plutôt le fort quasi indestructible qui avait été érigé depuis 3 ans avait fait face à une vague énorme qui avait englouti une partie des solides façades, des murs qui nous protégeaient. La faille était ouverte, le sable aplati et accessible par tous, tout le monde pouvait marcher dessus sans avoir à contourner ce château et nous tentions, depuis la discussion à cœur ouvert suite à notre emménagement à Vancouver, de recommencer à monter des murs. Plus solides encore car nous croyions encore quelque part à la rigidité de ce château qui symbolisait notre amour tout simplement. ça prendrait du temps bien sûr, mais ça se ferait, on se faisait confiance là-dessus. Il restait beaucoup de sable encore sur cette plage, de quoi bâtir de nouveau quelque chose. Cette fois-ci, le mur ne serait que plus haut est les façades encore debout seraient renforcées. La thérapie avait commencé, pour nous deux et individuellement. Je voyais une personne s’agissant de mon travail plus précisément et la thérapie de couple aidait aussi. Au départ j’avais honte d’avoir à parler à ce genre de personne. Pas que je fermais les yeux sur ce qui se passait, mais j’avais tellement cette vision selon laquelle il s’agissait de la dernière roue de secours, du tout dernier moyen dont les couples bénéficiaient pour sauver toute union. Jamais je n’aurais cru en arriver là, mais quand on est dans une pareille situation, et qu’une aide est possible, alors il faut ravaler l’égo, se dire que on est comme tout le monde et saisir cette aide pour s’en sortir.

Depuis plusieurs jours la différence était notable, par petits pas, nous avancions. Nous ré-apprenions à marcher, l’un vers l’autre. Charlie travaillait sur les sentiments tels que la confiance - encore une fois, c’était progressif - et moi sur la réorganisation de l’emploi du temps afin de concilier à juste mesure ma vie professionnelle et celle personnelle. Accorder de l’importance au Nous. J’avais discuté aussi longuement avec Shawn, la médecin légiste de mon équipe qui était une femme avec qui une affinité s’était créée immédiatement. Elle était de bons conseils et où que nous soyons, nous parvenions à discuter un peu. J’en avais parlé à Charlie mais il n’avait pas encore eu l’occasion de la rencontrer. Alors elle m’avait confortée dans l’idée de passer un peu de temps avec Charlie, même pour un déjeuner qui serait bref, au milieu de la journée. Si je disposais d’un peu de temps, il fallait que je fasse en sorte de le lui accorder. Certes pas à chaque fois mais, en ce moment nous en avions tous les deux besoin.

Je m’étais donc engouffrée en voiture jusqu’à son lieu de travail et me retrouvais rapidement auprès de collègues, dont j’ignorais le grade. Charlie étant le boss je doutais qu’ils soient hiérarchiquement supérieurs mais je ne pré-jugeais de rien. J’ignorais s’ils savaient qui j’étais mais j’en doutais car c’était la première fois que je venais sur son lieu de travail. Je découvrais la configuration, des membres de l’équipe. J’évitais de me présenter par pure discrétion et respect de Charlie. J’aurais ainsi pu être une amie, un membre de sa famille ou n’importe qui d’autre aux yeux des gars présents. Ils eurent juste à discrètement pointer du doigt quand McPreston fit son apparition, dans son uniforme sexy. D’accord j’étais une femme comme les autres et la tenue avait son petit effet, surtout quand elle était portée par un homme de la carrure de Charlie, grand, musclé, ce regard bleu et démarche assurée. Je continuais à regarder les hommes présents lorsqu’il me passa le bras autour des épaules « Non pas du tout, Messieurs, je vous emprunte Charlie. Vous pouvez respirer un peu… ». Sur le ton de l’humour, un peu légère, je souriais naturellement puis je les saluais. Le signal de ‘allons déjeuner’ sonna.

On s’éloigna rapidement de l’entrée pour rejoindre ma voiture et une fois que je fus à proximité de la porte du conducteur, je sentais la présence de Charlie contre moi et très rapidement ses lèvres sur les miennes. Je la jouais profil bas ce qui m’empêcha d’être tardive sur ce baiser mais j’appréciais évidemment. Une fois que nous montions dans la voiture il me révéla ne pas avoir fin, littéralement parlant. Je lui souris en l’observant deux-trois secondes puis je démarrais. En un bref espace de temps, j’eus un doute. Un doute quant à ses propos parce que…. nous aimions tous les deux ça bien sûr, mais, au fond de moi, j’avais encore un peu de travail à faire et j’avais cette sensation que cela était presque la seule chose à laquelle Charlie pensait, depuis quelques temps. On parlait certes mais notre relation était en train de s’adapter à nouveau, à certains événements qu’on avait tous les deux vécu. Est-ce que c’était juste plus facile que parler ? Est-ce que c’était pour mon corps ? Est-ce que c’était pour nous aider tous les deux ? Est-ce que c’était simplement normal ? Je restais bêtement le regarder encore deux secondes de plus, puis quittais les lieux sans trainer. Je souris songeant à cette pause déjeuner. Faisant la naïve d’un air amusé je lançais « Je croyais qu’une pause déjeuner consistait à un moment octroyé en dehors du travail, et que pendant ce temps libre, il était possible de remplir l’estomac d’aliments…. ». D’accord j’avais envie de pleins de choses, mais de manger aussi, accessoirement. Je recevais un SMS de Shawn à ce moment là. Je le regardai plus tard mais il s’agissait d’un smiley avec un clin d’œil car elle savait où je l’emmenais déjeuner.

« Tu n’as même pas une petite place pour un Buddha Bowl pour deux ? ». C’était la découverte de la semaine dernière, un food truck qui cuisinait végétarien. Il avait été créé au Royaume Uni et s’était éparpillé dans les Etats Unis et le Canada. Il s’agissait d’un plat de nouilles dans lequel on ajoutait tous les ingrédients souhaités, 100% végétarien. Ce type de restauration était donc rapide et pouvait être léger selon la garniture choisie. J’avais l’intention d’emmener Charlie dans un endroit que j’avais réservé le matin même, mais avant cela je souhaitais quand même me mettre quelque chose sous la dent. « Je mangerais bien un petit quelque chose quand même…. promis ça ne sera pas long…. ». On passait pas très loin du lieu où il se posait - le van - de toutes façons.
J’osais pas poser la question mais je me lançais alors que je conduisais vers le premier lieu en gardant un œil sur ma montre. « Je sais que tu n’aimes pas forcément en parler et que tu as le droit de ne rien me dire du tout mais…. comment ça se passe alors …. les consultations…. est-ce que tu a l’impression que c’est du temps de gaspiller ou vraiment tu penses que ça va changer quelque chose ? Je te sens reboosté mais, j’aimerais savoir ce que tu ressens vis à vis de tout ça… et si tu as bien sûr l’intention de continuer dans cette voie… ».
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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyJeu 9 Mar - 13:00

Little break

ft.

Charlie était venue me chercher à la caserne pour déjeuner. J’appréciais les efforts qu’elle faisait et j’essayais d’en faire aussi – même si j’étais plus maladroit qu’elle dans mes tentatives –. Et quand ça devenait trop sérieux, trop oppressant pour moi, je redirigeais les choses vers le sexe. C’était plus simple et on avait tellement à rattraper. Mais ce midi, quand je le fis, ma brunette eut ce regard qui voulait tout dire et ne rien dire en même temps. Ce fut suffisant pour me mettre le doute. Est-ce que je lui en demandais trop ? J’étais peut être en train de la faire fuir avec mes demandes incessantes ? Il fallait que je reprenne les choses en main et que j’arrête de suivre mes instincts les plus primaires.

« Non. T’as raison, on doit manger, c’est tout le but d’une pause déjeuner. On va aller manger. » Je me sentais tellement idiot d’avoir encore une fois agit sans réfléchir. La psychologue que je voyais m’avait pourtant dit qu’il fallait que je fasse attention. Pourquoi était-ce si difficile ? J’étais en colère contre moi-même, mais je n’en montrais rien en acceptant d’aller manger un Buddha Bowl. Je ne savais pas trop ce que c’était, elle m’en avait pourtant parlé la semaine dernière – mais déjà là je n’avais pas beaucoup écouté, car j’avais d’autres idées en tête –. De toute façon j’aimais tout, alors je me moquais bien de là où elle m’emmenait. Par contre son regard avait soulevé un problème que je devais régler – mais comment ? –.

« Je déteste y aller, mais je dois avouer que ça m’aide quand même. Puis j’ai beau dire que je peux prendre mes propres décisions, je me trompe plus souvent que je ne le crois. Je suis plus inadapté à la vie que je ne le pensais… » Elle conduisait et j’en profitais pour parler car elle ne pouvait pas me regarder. Toute ma vie j’avais pensé être un homme équilibré. J’étais heureux, je savais comment m’amuser, mon boulot me plaisait et j’avais des loisirs passionnants, mais maintenant avec le recul, j’arrivais à voir mes erreurs – qui étaient nombreuses –. « Tout à l’heure tu as eu un regard et ça m’a fait prendre conscience que je ne prenais pas assez en compte ce que tu voulais. Je vais essayer d’arrêter d’être aussi demandant pour le sexe et je te laisserai faire le premier pas. Je ne voulais pas te forcer. Tu le sais ? Ce n’était pas mon but. » Je savais pas quoi faire de mes mains. J’allumais et j’éteignais ma radio en tournant un petit bouton sur le dessus, on off on off, c’était nerveux. Jamais je n’aurais eu l’idée ou l’envie de m’imposer sur elle, et pourtant j’avais l’impression que c’était ce que j’avais fait.

On finit par arriver et l’ambiance dans la voiture n’était pas celle espérée. C’était épuisant de devoir tout verbaliser, parce qu’à chaque fois ça me faisait réaliser que je n’étais pas un type bien. Qu’est ce qu’elle faisait avec moi au juste ? Je sortis de la voiture et je mis la radio en bandoulière, mais avant d’y aller, je l’interpellais avec la voiture entre nous. « Je suis désolé Babe. » Ce n’était pas pour plomber l’ambiance, je voulais juste qu’elle comprenne que je faisais au mieux.

Je fis le tour de la voiture pour aller rejoindre Charlie et je passa un bras autour de ses épaules. Je la tenais contre moi et je la regardais tout en avançant vers le food truck. Il y avait déjà un peu de monde et ne voulant pas attendre dans le silence, je me remis à parler. « Je veux que tu me dises les choses qui ne vont pas Charlie. Je sais bien que je ne suis pas parfait, mais je peux changer. » Je regarda autour de nous pour être sur que l’on avait quand même un peu d’intimité pour cette conversation. « Puis je dois t’avouer que je redoute un peu le moment ou va se remettre à essayer d’avoir un bébé, je sais qu’on calculera les moments ou on doit le faire... Alors je rattrape et j’anticipe. »

Charlie avait pris le sac avec la nourriture pour retourner à la voiture – il faisait trop froid pour manger dehors, j'avais oublié mon manteau – et j'avais payé. J'avais remarqué qu'elle n'arrêtais pas de regarder sa montre depuis qu'on avait quitté la caserne. « Tu dois retourner au boulot ? Je peux demander à un collègue de venir me chercher. »
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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyJeu 9 Mar - 21:17



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Charlie McPreston & Charlie E. Harper


Dans cette voiture, je n’avais pas vraiment réfléchi à la portée des mots ou même au fait que Charlie cogiterait là-dessus. J’avais l’impression que l’espace d’un instant nous étions comme de nombreuses fois sur cette même longueur d’onde, avec ces mêmes envies et pensées et cela n’était pas arrivé depuis un petit moment depuis les derniers chamboulements dans nos vies. Mais avec mes paroles, je brisais presque - involontairement - l’harmonie retrouvée. Je le remarquais dans la façon dont il répondit que, le déjeuner était le déjeuner. Rien d’autre. J’eus toutefois quelques pensées qui divaguèrent vers autre chose à ce même moment puis faisais mine de dire, ‘okay et bien on y va’. Nous primes la direction de cet endroit où le foodtruck faisant de la nourriture healthy et vegan se posait tous les mardis.

Depuis les quelques semaines où nous étions installés ici, on commençait à trouver des lieux que nous aimions, comme lorsqu’on se créer des habitudes. En même temps que je nous emmenais là-bas, je souhaitais en savoir plus sur ce qu’il avait pensé de ces débuts en thérapie. Je l’écoutais tout en me concentrant sur la route. Etait-ce réellement ce qui devait en ressortir, de ces rendez-vous ? Il laissait paraitre des doutes quant à la façon d’appréhender la vie en général, que ça soit les décisions qu’il prenne ou les actions qu’il entreprenne. Je ne voyais pas vraiment ça de la même façon car pour un homme de son caractère, il s’adaptait plutôt vite à ce que notre union lui imposait. Des fois ça frictionnait forcément, des désaccords et incompréhensions assombrissaient le tableau de notre relation mais il représentait la lumière. Il était lumineux, tirait vers un bonheur à moitié trouvé et surtout, était plein d’espoir. C’était un peu l’image de notre couple finalement avec ses qualités comme ses défauts, ses rêves accomplis comme les obstacles franchis ou à franchir.
En tout cas, McPreston n’était clairement pas ‘inadapté’ à mes yeux. Loin de là.

Je me montrais silencieuse jusqu’à arriver à proximité du lieu où se trouvait cette camionnette ambulante; Nous étions dans le secteur. « Je sais Charlie . Et…. je ne veux pas que tu aies l’impression de m’imposer quoi que ce soit. Ce n’est pas le cas… ». J’avais cette crainte que dès qu’il forçait légèrement ou se montrait entreprenant, il ait cette impression que je me mette en ‘victime’. Victime de quoi d’abord ? On m’avait imposé des choses en Russie, je m’étais contrainte parfois contre mon gré à assouvir certains désirs qui n’étaient pas les miens, mais je n’étais pas du tout dans ce rapport avec Charlie. C’était mon Mari. J’étais plutôt contente de le retrouver comme ça, à me faire sentir aimée et désirable encore à ses yeux.
Il n’oserait plus prendre les devants si je me mettais de trop sur la défensive. C’était également un travail que j’effectuais de mon côté, avec ma psy. Re-travailler ce rapport humain en premier lieu, et ce rapport qui existe dans un couple avec tout ce que ça implique.  On arrivait auprès du camion où l’on pouvait se garer et j’arrêtais le véhicule là. Je me doutais bien qu’il essayait un peu de me ‘prendre avec des pincettes’ mais je ne me sentais pas forcée. Pas avec lui. Si un jour cela arrivait, il le saurait mais, jamais il avait agit comme ça à mon égard.

On sortait donc du véhicule et plus on avançait plus je me perdais dans ses mots. Finalement, lui demander de tout m’expliquer laissait transparaitre une sorte de crainte de sa part. De mal faire ? De ne pas être à la hauteur ? Je n’en savais rien mais c’était l’image qu’il donnait à cet instant précis et je ne le connaissais pas comme ça. Pas autant. « Désolé de quoi ? ».. Je ne comprenais pas. On se rejoint de l’autre côté du véhicule afin de se diriger vers le foodtruck et là il approfondit ses propos.« …. Je ne te demande pas de changer… je t’aime comme tu es Babe… ». Il poursuivit sur le moment de concevoir. J’eus un rire un peu nerveux et puis je le regardais un instant, en le contemplant, la tête légèrement inclinée. Il se mettait une pression et en même temps essayait de rattraper du temps. Le temps pendant lequel nous nous étions séparés sans vraiment l’être. C’était étrange mais je le sentais un peu perdu. « Attends-moi là… ». Il fallait vraiment que l’on discute davantage de tout ça.

Le vent frappait nos visages et je me dépêchais d’aller commander un Buddha Bowl pour nous deux.  Un petit truc à manger sur ‘le pouce’ suffirait. Finalement on décida de retourner dans la voiture - au chaud - pour partager cette box remplie de nouilles et divers condiments végétariens.  Chacun était de nouveau assit sur son siège. Je le regardais alors que je préparais la box pour qu’on puisse piocher dedans avec nos couverts. « Est-ce que  ça t’angoisse ? Je veux dire, l’idée que l’on doive se préparer pour que ça arrive en essayant de respecter des périodes précises ou…. est-ce que tu veux t’ôter complètement de l’esprit ce projet pour être certain de te focaliser seulement sur la thérapie ? ».

La box de nouilles était prête et je prenais déjà une petite bouchée.  Le sujet bébé était nécessairement abordé car c’était en lien avec cette thérapie que chacun de nous suivions tantôt de notre côté, tantôt ensemble. Je regardais ma montre une nouvelle fois ainsi que l’heure sur mon téléphone - logique - mais surtout j’attendais un SMS de confirmation de Shawn. Un peu distraite je regardais de nouveau Charlie lorsqu’il m’adressa la parole car lui, avait remarqué cette attitude de ma part. « Non non Babe, je…. enfin je peux prendre une pause un peu plus longue que d’habitude mais pas en abuser non plus… Disons que…. j’ai prévu un truc et… ». Le portable signala un SMS reçu. Je le saisis et voyant le numéro de l’expéditeur, je souris enfin. Le timing était bon. « …. on y va, je dois t’emmener quelque part ». Je lui donnais complètement la box que je tenais en main pour le laisser déguster un petit peu même un minimum. Naturellement je reprenais le fil de la conversation « Je ne veux pas que l’on trouve ça compliqué. Toi et moi… trouver le bon moment pour fonder notre famille…. je sais qu’on doit tous les deux … aller mieux ». Pour ne pas dire faire un deuil complet, trouver un logement fixe et s’installer, ce genre de choses.

Je regardais encore l’heure affichée sur le tableau de bord de la voiture et savait qu’il nous restait que 10 minutes pour arriver où j’avais prévu. Une fois arrivée je me garais une nouvelle fois et lançais des instructions « Hum … Babe attends moi là… dans la voiture et… ». Je sortais pour saisir un sac à l’arrière et refermais la porte après moi. Je ré-ouvrais un court instant celle de devant pour finir « … compte une bonne quinzaine de minutes et rejoins-moi à cette adresse ». Je lui tendis un morceau de papier qui était dans le sac, avec des coordonnées. Nous étions pas très loin du Burrard (Hotel) où il s’avérait que j’avais réservé une chambre en appelant hier soir et je venais de recevoir une confirmation sur la disponibilité de la chambre souhaitée quelques minutes plus tôt. Sur le papier était donc inscrit l’adresse de l’hôtel, un numéro d’étage et un numéro de chambre. A la fin, écrit avec une jolie calligraphie ‘follow me’.

Sachant que le temps était compté, je me dépêchais de rejoindre la chambre réservée car j’avais deux-trois choses à faire avant qu’il n’arrive.

Codage par Emi Burton


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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptySam 11 Mar - 20:05

Little break

ft.

Nous étions arrivés devant le food truck et je n’en menais pas large. J’avais l’impression de ne pas être à la hauteur pour elle, de toujours être ce gamin agaçant qui ne faisait pas les choses correctement. En plus en ce moment j’étais beaucoup trop entreprenant et avec le recul je réalisais que je devais lui mettre une pression monstre – alors qu’elle commençait à peine à panser ses plaies –. Je n’avais pas pensé à mal, j’avais juste anticipé la prochaine étape de notre vie commune. Une étape qui m’angoissait énormément. D’ailleurs c’était un des points que j’abordais le plus avec la psychologue que je voyais. L’envie d’être père qui contrastait avec l’idée impossible de se passer de la grossesse – que je craignais énormément –. J’avais l’impression de grandir d’un coup ces derniers temps, mais d’être toujours un gamin pas forcément capable de gérer tout ce qui lui tombait dessus.
Charlie se chargea de nous choisir le repas et pour ne pas avoir à affronter plus longtemps le climat Canadien on était retourné au chaud dans la voiture. On avait besoin de parler – et on y arrivait maintenant, sans forcément avoir à passer par la thérapie – et elle commença avec une question à laquelle je m’attendais. « Ca m’angoisse. Mais c’est comme ça… Je veux avoir un enfant avec toi. Puis c’est une des raisons pour laquelle je vais voir ma psy, non ? Si tout allait bien, elle n’aurait plus de boulot. » J’avais fini sur une touche plus légère en essayant de plaisanter. J’étais abimé et avec – et surtout pour – Charlie, j’essayais de me reconstruire sur des fondations solides.
La box de nouille était entre nous deux, on picorait dedans, mais je remarquais les coups d’œil réguliers de ma femme vers l’heure. Elle devait avoir un impératif et je l’empêchais de s’y rendre à tous les coups. Ne résistant pas, je lui demanda et elle me répondit juste qu’elle avait prévu ‘un truc’ avant de recevoir un message. Ce dernier sonna le début de la mission secrète. Charlie me donna la box et on reprit la route alors qu’elle tentait une nouvelle fois de me rassurer. « J’irais mieux quand on aura un bébé dans les bras. » Dis-je en toute sincérité. Elle finit par garer à nouveau la voiture et s’en m’en dire plus, elle récupéra un sac à l’arrière. La voir si mystérieuse, presque joueuse me faisait sourire – il y avait une nouvelle dynamique qui me plaisait bien –. Ma brunette me donna un papier avant de s’enfuir vers un hôtel. Le Burrard. Je ne connaissais pas, en même temps je ne connaissais pas grand-chose ici. Il y avait des instructions sur le papier, suivi de ‘Follow me’ écrit élégamment.
15 minutes c’était long. Je ne tenais pas en place, j’avais envie d’aller voir ce qu’elle m’avait préparé. Charlie était rarement aussi secrète, du coup ça m’intriguait. Après 15 minutes top, je décollais de la voiture – en oubliant la box derrière moi –. Je traversais la rue pour rejoindre l’hôtel qu’elle m’avait indiqué. A cette heure là il n’y avait pas grand monde alors je pus y pénétrer sans trop attirer l’attention – la tenue des SWAT n’était pas super adaptée –. Il ne me fallut pas longtemps avant de repérer là où je devais me rendre. Je m’y rendis en marchant rapidement, je n’avais plus aucune patience, je voulais savoir ce qu’elle me cachait. Pire qu’un môme, je retrouvais les sensations que je pouvais avoir devant une surprise, j’étais joyeux et excité, même si je n’avais aucune idée de ce qu’elle avait préparé. Je me plantais devant la porte et je toquais plusieurs fois. « Charlie ? Babe ? C’est moi, je peux entrer ? » Oui, bien sur que je pouvais rentrer, elle ne m’avait pas donné un papier avec des instructions si elle n’avait pas voulu que je débarque là. Sans attendre sa réponse, je tournais la poignée de la porte et… Rien. Je n’avais pas la carte magnétique pour entrer alors la porte refusait de s’ouvrir. Je me remis à toquer – un peu comme un fou –. « Babe… J’en peux plus d’attendre. Ouvre. »
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MessageSujet: Re: LITTLE BREAK   LITTLE BREAK EmptyLun 13 Mar - 9:22



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Charlie & Charlie
C’était un peu difficile ces derniers temps avec tout ce que nous avions traversé et tout ce que nous traversions encore. Mais au fond de nous, l’un comme l’autre sentions que nous voulions sauver ce qu’il restait d’encore vivant et pur dans notre couple. Comme font beaucoup de couples, je cherchais à raviver cette étincelle, nous faire rêver en plein milieu d’une période de cris, de colère, de tristesse et d’incompréhension. Depuis seulement quelques jours, maintenant que la thérapie avait commencé pour nous deux, séparément et ensemble, le discours était un peu plus rétabli ainsi que les gestes que nous avions. Il fallait se les réadapter, parfois réapprendre. Un peu comme si nous avions perdu quelque chose qui nous appartenait, pendant un long moment et qu’on nous le restituait.

J’allais donc dans cette chambre du Paramount Hotel dans Manhattan. La voiture était garée un peu plus loin de sorte à ce que la façade du lieu ne se soit pas apparente immédiatement. En quittant le véhicule j’avais confié à Charlie un morceau de papier sur lequel l’adresse, l’étage et le numéro de Chambre étaient écrits. Puis je m’enfuyais vers ce lieu où il devait me rejoindre une bonne quinzaine de minutes plus tard. Je m’étais arrangée pour que certaines choses soient préparées et que d’autres soient spontanées. Lorsque j’avais eu le signal, j’étais venue vérifier que ce que j’avais demandé avait été fait. C’était le cas heureusement puis j’ajoutais ma pâte. Volontairement cette chambre du 6e étage avait été réservée. C’était la seule qui m’était parue simple, sobre me permettant de la personnaliser. Il y avait des citations d’auteurs que j’aimais beaucoup et qui pour moi correspondaient à cette étape de notre vie ou mes sentiments ces derniers temps. J’avais demandé à ce que tout cela soit écrit sur le mur - tableau noir - avec une craie blanche. J’avais rajouté deux trois citations supplémentaires qui manquaient avant de filer me rafraichir rapidement dans la salle de bain attenante et passer cette Robe Bleue qui avait été la toute première dans laquelle Charlie m’avait vue. Celle de notre tout premier rendez-vous qui restait inlassablement une de mes préférées. Talons, aucun bijoux hormis un collier qui descendait dans le décolleté et au delà. Cheveux détachés, pointe de parfum Vanille Epices, j’enfilais par dessus un Trench qui cachait le tout. Au moment où je serrais à la taille, McPreston toquait déjà à la porte. Je sursautais sur le coup mais me regardais dans le miroir de la salle de bain une dernière fois avant d’en sortir lorsque la porte d’entrée bloquait - il n’avait pas la carte magnétique - .

« Okay, take off your shoes before coming in… ». Je patientais quelques secondes et sortais de la poche un masque pour les yeux qu’on utilise la nuit et en même temps que j’ouvrais enfin la porte je répondais « It’s ready but please close your eyes first…. ». La poignée se baissait et je le voyais là, sourire aux lèvres mais respectant ma consigne. « Don’t move…. » dis-je à voix basse avant de lui passer ce masque. Je voulais qu’il se focalise sur une chose. L’ouïe. Et accessoirement le toucher étant donné qu’il ne voyait rien. Saisissant sa main, je le fis avancer en fermant derrière la porte. Puis le dirigeais vers cette chambre dans laquelle j’avais posé à terre un panneau sur lequel des photos de nos voyages en Afrique à Hawaii et à Paris se trouvaient, mais également des tickets de spectacles que nous avions vu ou de moyens de transports utilisés, des brochures de lieux visités, des coquillages ramenés d’Afrique, une carte postale du vieux Montmartre… pleins de choses comme un Tableau des souvenirs qui avait été fait au préalable et que j’avais ajouté aujourd’hui, à la décoration.

Mon but était de faire une coupure dans notre journée, une escapade même brève mais rappelant les sources de nos sentiments, rappelant combien mon cœur battait pour lui. Quoi qu’il se soit passé dans nos vies. J’étais partie pour lui lire à haute voix certaines phrases du mur, et lui parler simplement et à cœur ouvert. Lentement, je ponctuerai là où les mots en avaient besoin pour prendre un sens, exprimerai ce que j’avais au fond de moi avec retenue et délicatesse.

En même temps que nous arrivions dans cette chambre, je lançais sur la sono une musique (Castle Love Theme) et commençais à m’exprimer à travers quelques citations les plus significatives et surtout ce que j’avais sur le cœur, là, maintenant. Je laissais mon homme là, les yeux fermés pièce pour qu’il perçoive bien mes paroles et se concentre dessus, sur ma voix « … I think my heart had to be broken. It was necessary » J’arrivais face à son lui et tout en continuant de m’exprimer j’ôtais la housse ainsi que l’arme fixée à sa taille « It was necessary to be reduced to pièces and fragments so that I may truly understand … ».
L’arme éloignée, je pris en main sa ceinture pour m’en débarrasser et j’étais ainsi plus proche de lui. « … all of me ».

Ceinture à terre, je me baissais face à lui en longeant de mes mains une de ses jambes, puis l’autre quand je ne sentais rien. A hauteur du mollet je savais qu’une pochette était fixée dans laquelle un couteau de sécurité était présent. Je l’enlevais également en continuant mes propos. Me redressant, je poursuivais « I had to put it all back together in the ways that felt right, but in doing so, and unbeknownst to me, I hope I did build by now, the heart you’ve been waiting for…. ». Je revenais devant pour qu’il mette les mains sur le nœud du trench et qu’il le défasse à ma demande.

« Please keep living me like you’ve been over the past few years, I’m not someone else. I’m still me, still the wife you’ve fallen in love with … and I want us to find the complicity of those golden days, the very beginning… remember the past … ». Le trench à terre, je m’approchais de lui à quelques centimètres et caressais ses lèvres du bout des doigts en les fixant, celles dont je souhaitais goûter « … and never stop making memories with you… ». De ma voix suave et sensuelle j’étais pourtant sincère et lui faire comprendre que notre relation était inestimable et comptait plus que tout était nécessaire et aussi intuitif. Mon cœur s’emballait et je pouvais le sentir. Les mots…. avaient pu lui faire parvenir ce que j’avais d’essentiel à lui transmettre, le reste, se voyait, se regardait, se touchait. La musique était encore en route, le piano s’intensifiait et le rythme se répéterait en boucle… jusqu'à poursuivre la playlist. Je m’approchais de lui pour lui dire à l’oreille ces derniers mots, en lui prenant la main pour la poser sur mon cœur « Just feel the words that live beneath my skin… ». Je reculais mon visage pour qu’il sente littéralement tout, l’atmosphère, moi… que sa curiosité l’emporte. Laissant cette main posée sur moi, je m’approchais de nouveau pour l’embrasser, ne résistant plus davantage, du bout des lèvres.
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