◊ L'essentiel en quelques mots.■ Min-Horusa : un
nom composé... créé plutôt. Min, prénom de sa mère coréenne et Horusa, nom de son père, égyptien. Ça aurait pu être le nom de la mère mais entre nous, il est trop compliqué.
■ Estera, Wilhelmea, parce que ses parents croyaient durs comme fer que ce serait une fille cette fois. Mais à la sorti de l’ange, c’est un garçon qu’ils ont vu. Qu’à cela ne tienne, il s’appellera Estera quand même. Et comme un seul prénom féminin n’était apparemment pas suffisant, ils en ont rajouté un deuxième. Merci, les parents. Même s’il adore ses deux
prénoms, il préfère contracter le deuxième en
Wil. C’est plus passe-partout.
■ 19 bougies, depuis octobre passé. Oui, la sagesse s’accumule avec l'
âge. Les bêtises aussi.
■ Cracovie, l'une des plus grandes villes de la Pologne. C'est sa ville, son
lieu de naissance.
■ Égyto-Polonais ou peut-être même Égyptien tout court. Même s'il est né en Pologne et a donc la
nationalité par défaut, son père tient à ses origines alors...
■ Glandeur professionnel, c'est son
occupation officielle. Oui, il est étudiant en psychologie, oui il est danseur à ses heures perdues, oui il aura bientôt son propre restaurant mais sérieux... il fait que glander.
■ Célibataire, ce sera son
statut pendant encore très longtemps. Il ne croit pas en l'amour et tient beaucoup à sa liberté. Par contre, il aime beaucoup les abeilles...
■ Humainsexuel. Tant que c'est un être humain, ça lui va. Pourquoi se creuser la tête avec des
orientations sexuelles beaucoup trop compliquées ?
◊ Les petits détails croustillants.■ Les Anecdotes.の MAMA Estera, petit dernier d’une famille de quatre enfants, tous des garçons. Peut-être es-ce pour se faire pardonner de sa cruauté que Dieu lui a donné des traits efféminés, on ne saura jamais. Toujours est-il que l’enfant a vu le jour dans une famille heureuse et unie. Enfin, à l’affiche. Ses deux parents travaillent dans la restauration. Si son père est celui qui s’occupe de toute la partie cuisine et recettes, sa mère est l’emblème de l’administration. A eux deux, ils ont créé un empire gastronomique en partant de rien. S’ils sont aujourd’hui connus et respectés dans leur milieu, ce sont les enfants qui ont ramassés les pots cassés de ce succès, avec des parents trop souvent absents et des nounous qui se succédaient les unes après les autres. Estera n’a réussi à appeler sa propre mère « maman » qu’à l’âge de trois ans. Pour utiliser un mot, il faut déjà connaître sa signification. Et surtout, l’associer à quelque chose.
の MONSTER Enfant, il était -et de loin- le plus turbulent de la famille. Très méchant, limite diabolique. Toujours à faire les quatre cent coups, embêter tout ce qui bouge, à mettre la maison sans dessus dessous et à faire renvoyer tout ce qui s’appelle nounou. Il n’avait absolument aucune limite. Une fois, on a même été obligé de faire passer la nounou pour la "tante" afin qu’il ne s’acharne pas sur elle. Il l’a découvert environ huit mois plus tard et la jeune femme a déposé sa démission six jours après, la joue droite ravagée par un fer à repasser trop chaud. De toutes les méchancetés qu’il avait eues à faire, et Dieu sait qu’il y en a eu, celle là était la pire. Ses parents décidèrent de réagir enfin. Il commença à être suivi par un psy à l’âge de huit ans. Il ne fallait pourtant pas un diplôme universitaire pour comprendre que l’enfant souffrait de l’absence de figures parentales dans sa vie. Le pédo-psy réussit à les avoir sur un créneau de trente minutes pour leur expliquer le problème du petit garçon mais c’était mieux de parler à un mur. «
Nous ne doutons pas de vos compétences mais il doit y avoir une autre explication. Ses trois grands-frères ont été élevés de la même manière et n’ont jamais eu de genre de comportements. » «
Es-ce qu’on ne pourrait pas lui prescrire des médicaments qui calmeraient un peu toute cette énergie débordante dont il fait preuve ? Je dois vous avouer que ses grand-frères ne se sentent plus en sécurité à la maison et nous non plus à vrai dire. » «
Bien évidemment, même si je pense que cela ne sera pas nécessaire. Le véritable problème de Wilh, c’est la souffrance qu’il ressent… » «
Nous sommes ses parents et nous décidons de ce qu’il y a de bien pour notre enfant et pour nous-mêmes. Maintenant si tout a été dit, veuillez bien nous excuser mais nous devons y aller. Le chauffeur raccompagnera le gamin à la maison. »
の BABY DON'T CRY Sous traitement, le petit garçon se referme un peu plus chaque jour dans son monde. Ses frères et lui n’étant pas du tout proches, ses parents n’étant jamais là et les médicaments broyant toute la vitalité qu’un enfant de son âge pourrait avoir, le petit se réfugia dans son monde. Du plus turbulent, il devient le plus calme. Tout ce qu’on pouvait le voir faire à longueur de journée, c’est gribouiller du noir, encore et encore. Des feuilles entières méticuleusement noircies. Il ne parlait plus vraiment, mangeait peu, ne s’intéressait à absolument rien de tout ce qui l’entourait. Ses parents firent les aveugles, refusant de voir qu’ils perdaient peu à peu leur enfant. A onze ans, Estera fait une tentative de suicide d’une manière pas très commune : il chercha à se noyer lui-même dans la baignoire. Son père jugea qu’il avait fait cela pour «
attirer l’attention, comme d’habitude ». Sa mère, réellement inquiète pour une fois, décida que «
son petit garçon avait peut-être réellement besoin d’elle ». Elle laissa son travail de côté pour devenir mère au foyer pendant environ deux ans. Il n’en fallut pas plus pour que l’enfant reprenne goût à la vie. Le changement fut radical, stupéfiant. Il parlait, riait, mangeait, s’épanouissait comme tout enfant de son âge. Presque le petit garçon qu’ils avaient connus, mais beaucoup plus adorable que méchant. Pourtant, son bonheur fut de courte durée car sa mère décida de reprendre le travail après ces deux années, jugeant que son fils «
était maintenant guéri et hors de danger ». Quand les parents s’autoproclament médecins de leur enfant, c’est le résultat que ça donne.
の OVERDOSE Ce qui sauva Wil d’une autre rechute dépressive fut son entrée au collège, puis au lycée. Très vite, il se découvre une passion pour les langues… et les filles. C’était un élève brillant, à son grand dam d’ailleurs. Être brillant à l’école signifiait faire plaisir à ses parents et il n’en avait aucunement l’intention. Alors il s’appliquait à faire le minimum possible, mais même dans ces cas-là, il réussissait à avoir et même en surplus, la moyenne nécessaire pour passer. C’était le genre de garçon charismatique qui faisait baver les filles. Beau, beaucoup trop, sourire ravageur, coiffure parfaite, regard pénétrant. Le parfait image du bad boy. Une tête brûlée qui adorait enfreindre les règles. Il savait aussi bien être au cœur des scandales que seul dans son coin. Lunatique. Mystérieux. Très difficile à cerner, pour son plus grand bonheur. Les filles en raffolaient. Et s’il prenait un malin plaisir à butiner ici et là, il se refusait cependant à sortir avec, ne voulant en aucun cas perdre sa liberté. Pourtant, lors de sa dernière année de lycée, l’une d’entre elles réussit presque l’exploit de voler son cœur. Sabrina, une de ses correspondantes américaines grâce à qui il avait perfectionné son anglais. Ils se connaissaient virtuellement depuis près de deux ans maintenant et la jeune fille avait décidé de faire un intérim de six mois dans son lycée cette année-là. Leur relation avait alors évolué et ils avaient commencé à sortir ensemble sans vraiment le faire. C’était compliqué. Ou plutôt très simple en réalité, il n’en sait rien. Toujours est-il que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Sabrina a disparu du jour au lendemain sans laisser de traces. Tout portait à croire qu’elle avait été assassinée mais sans preuves et sans corps, c’était difficile à dire. Estera était au fond du trou, il en fit presque une dépression, ne pouvant s’empêcher de s’accuser. Après tout, c’est lui qu’elle était venue voir. Il n’en était pas encore remis qu’un autre drame vint le bouleverser. Un incendie dans son lycée qui ôta la vie à trois de ses amis. Ce fut la goutte d’eau et cette histoire de vase, vous savez.
の XOXO Dès qu’il décrocha son matura, Estera sauta dans le premier avion pour Vancouver (quand il a tourné le globe, c’est sur le Canada que son doigt s’est arrêté.) Il voulait juste quitter la Pologne, quitter sa famille, si toujours est-il qu’il en avait une, s’établir quelque part d’autre. A l’Université, il hésita d’abord sur les sciences naturelles mais il se dit qu’il serait obligé d’aller tout le temps en cours, ce qui était évidemment hors de question. A la place, il choisit la sociologie, beaucoup plus fastoche à gérer. Grâce à sa mère, dont il accepte l’argent mais pas les appels, il n’a aucun souci financier et vit même très aisément. S’il n’était pas aussi dépensier, il pourrait faire des économies pour plusieurs années. Profitant de sa présence sur le terrain, son père décide d’ouvrir un restaurant à Vancouver qu’Estera pourra gérer avec l’un de ses frères qui parait-il, ne devrait pas tarder à le rejoindre. «
Ils n’ont pas encore compris que je ne souhaite plus voir leurs sales gueules. De deux choses l’une, où je m’applique consciencieusement à couler ce restau, ou je disparais sans laisser de traces ». Entre nous, la première option sera plus marrante.
■ Les Tocs & Manies.の Calme – Sympa – Attachant – Charismatique – intelligent – Charmeur – Loyal
の Arrogant – Colérique – Froid – Impulsif – Tête en l’air – Orgueilleux – Sadique – Têtu – Capricieux – Renfermé -
の Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il aime énormément ses prénoms féminins et est amusé par la réaction des gens quand après avoir entendu son nom, ils se rendent compte qu’il est un homme.
の Il est autodestructeur. Il aime s’infliger à lui-même des douleurs physiques ou psychologiques.
の Pas très sportif. Il s'applique à faire juste le nécessaire pour garder son corps parfait. Cependant, il adore danser et aurait sûrement cherché à devenir danseur professionnel s’il n’était pas aussi fainéant. Enfin, professionnel il l'est en partie puisqu'il a déjà été sollicité pour plusieurs clips.
の Aime le danger. Mettre sa vie en péril c’est son dada. Il ne rate jamais une occasion de braver la mort.
の Cultive avec soin sa réputation de coureur de jupons. Pourtant, il n’en est rien. Cela fait plus de deux ans maintenant qu’il n’a eu aucune relation sexuelle.
の S’applique à avoir une alimentation saine et il adore les fruits. Mais pas les légumes.
の Il a une certaine fascination pour l’eau, plus précisément pour la noyade. Dès qu’il est en présence d’une certaine quantité d’eau, il ne peut s’empêcher de s’imaginer s’y noyant. La sensation est tellement forte que parfois, il se met à suffoquer et à tousser, il manque d’air et il étouffe, comme s’il se noyait réellement. Il est persuadé qu’il mourra par l’eau.
の Excellent cuisinier, sans même y avoir consacré beaucoup de temps. Faut croire que les gênes culinaires de son père sont très forts.
の Il ne croit pas au surnaturel, aux superstitions ou à toutes ces histoires zarbies. Pour lui, ce n’est que l’imaginaire de l’homme et personne n’arrivera à le convaincre du contraire.
の Polyglotte, il parle plusieurs langues. Son but ultime, c’est d’apprendre à lire et écrire les hiéroglyphes.
の Déteste la saleté et le désordre. Il a une hygiène corporelle épatante, dont son désinfectant pour les mains qu’il a toujours sur lui.
の Déteste tout ce qui est amer. Même le simple café noir, non merci.
の Il est très méchant et peu faire preuve d’un véritable sadisme quand il s’y met.
の Il ne sait pas ce que s’est que d’aimer. Pour lui, c’est une notion abstraite. Il le dit haut et fort que l’amour, ça n’existe que pour ceux qui ont besoin de mettre un peu d'illusion dans leur vie.
の Il adore les nounours, il en a un bon nombre avec lesquels il dort ou s'amuse.
の Il a les paumes de la main extrêmement molles, ils sont si doux au toucher qu'on dirait des paumes d'enfant.
の Il peint et il a même un certain don pour la chose. Mais il n’utilise que du noir et du gris, dans toutes leurs nuances. Jamais il n’a utilisé autre couleur. Pour le faire, il faudrait déjà qu’il en est dans sa vie.
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